[une semaine après la prise de Poudlard]

Mélian- Où est ce que tu as eu ça?!!!

Le garçon se retrouva plaqué contre le mur sans qu'il sache ni comment ni pourquoi. Un homme, le regard dément, avait bondi de nul part le saisissant à la gorge. Il avait une vilaine cicatrice qui lui barrait le visage et semblait l'avoir rendu aveugle d'un oeil.

Mais néanmoins, l'homme avait une poigne de fer et il ne cessait de répéter:

Mélian-Le médaillon? Où est-ce que tu l'as eu? Rends le moi ça ne t'appartiens pas!

Il avait l'air particulièrement peu enclin à discuter. A quoi bon discuer avec un fou? Pour fou qu'il était, il avait quand même bien pris soin de coincé William Slayers, au moment où personne n'était dans les parages à une heure avancé de la nuit.

On sentait qu'il avait du préparer son coup, comme si il en avait l'habitude.
On ne l'avait jamais vu dans le camps des réfugiés avant mais il avait bien fallu qu'il se résolve à se montrer tel qu'il était. La situation était grave. Il devait à tout prix savoir où William Slayers avait eu ce médaillon d'argent, caractéristique de la famille Saint-Ange.

En tout cas, avec ses cheveux noirs, sales, son long manteau élimé et sa mine creusée il n'avait rien de rassurant et on aurait tout aussi bien pu le prendre pour un larbin de Wolfgang. Sa voix était enrouée comme celle de quelqu'un qui n'a pas l'habitude de parler et si quelqu'un qui avait connu cet homme avant qu'il n'aie atteint de délabrement dan lequel il était à présent venait à passer par là, pour sur il ne l'aurait pas reconnu.
Du moins pas avant examen attentif.

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RICO, I. ALMADOVAR.
La Vida - El Canto del Loco.

- C'est pas aujourd'hui que j'arriverais à maîtriser cette enchantement.

Enrique posa son regard sur Saul qui s'amusait à faire léviter une clé à côté de lui. 'Rico eut un petit sourire, lui ébouriffant doucement les cheveux. Ce dernier eut un léger mouvement de recul du à sa crainte des mouvements brusques en sa présence, avant de sourire et de se laisser faire. Enrique retira son tee shirt pour le poser sur une chaise, et Saul s'en allait doucement, refermant la porte derrière lui. Le cadet de Miguel se tourna doucement vers la fenêtre, observant le reste de la ville. Laissant la petite brise fraîche mais agréable pénétrait dans la chambre, il tira les couettes de son lit pour s'y allonger doucement, mettant un bras sous sa tête. Il posa son regard sur le plafond, s'amusant à redessiner la voûte céleste en replaçant doucement chaque étoile, chaque planète avec précision. Puis, un léger sourire nostalgique vint planer sur ses fines lèvres. La magie opérait doucement sur son plafond, rendant son ciel artificiel des plus vrais. Il balaya d'un geste de la main une partie des étoiles et ces dernières prirent la forme du visage d'Asphodèle. Son coeur se mit à battre à tout rompre, ses yeux s'humidifiant doucement. Il la contempla pendant quelques longues minutes quand tout à coup, à côté de lui, une forte lumière apparut sur le pan du mur. Une porte apparut doucement, cette dernière s'ouvrant pour laisser place à un homme d'une taille assez respectable, du moins, pour un latino, car la peau dorée du nouveau venu ne cessait de crier ses origines sur un fond mexicain, et une douce odeur de sable. D'un geste de la main, 'Rico fit disparaître le ciel et les étoiles qui représentaient le visage d'Asphodèle, avant de se redresser dans son lit, prenant sa baguette magique.

- Laisse tomber, 'Rico. Se battre contre soit même, ça ne sert strictement à rien.
- Comment tu connais mon nom ? Comment ça se fait que tu as la même voix que moi ?
- La mienne est légèrement plus âgée. Mais on est pareil. Je suis toi, tu es moi. Regarde.

Enrique fit apparaître devant 'Rico une bulle transparente et vaporeuse où l'on voyait le reflet d'une seule et même personne. Enrique eut un sourire tandis que 'Rico baissait doucement le regard, un léger sourire naissant sur ses fines lèvres.

- Alors tu t'appels aussi Enrique ?
- Hélas... C'est pas original, hein ?
- Je me demande qui c'est qui a choisi notre prénom...
- Papa. C'est Papa qui le voulait pour s'amuser sur les significations et notre rôle dans les diverses prophéties.
- Ohw... Ok.

'Rico se leva doucement, tandis qu'Enrique s'approchait de lui. Enrique regarda 'Rico doucement, puis, il eut un léger sourire.

- Bientôt, tu vas avoir des tatouages sur ce bras là... Puis, après, ici... Et là. Tu as combien de clé ?
- 3.
- Quand tu reviendras, tu en auras 6.
- 6 ? !? ! Et où comment ? Et où je vais ?
- Trop de Enrique renverse l'écologie du système... C'est dur d'être un dieu.

Les deux Enrique explosèrent de rire aux mêmes moments. C'est bon, ils étaient biens les deux mêmes.

- Tu as confiance en toi ? Fit Enrique.
- Oui.
- Alors, cours dans cet trou lumineux. William et Sawyers vont t'y rejoindre, et... Pas la peine de faire cette gueule. Je sais ce que tu ressens... Frustration, rage, haine... Savoir qu'on va avoir droit à sa gueule de con alors qu'on pensait ne plus la voir ? 'Rico eut un léger sourire. Je connais ça aussi, 'Rico. J'l'ai vécu, et je le vis toujours...

L'on vit un voile sombre se dessinait sur ses traits. Il serra 'Rico dans ses bras, puis, il lui dit :

- File.
- Hein ?

Enrique saisit 'Rico par les épaules et il le poussa dans l'ouverture qui se referma directement après que 'Rico soit passé. Le temps reprit son contrôle, et la brise se remit à entrer dans la pièce. Enrique eut un léger sourire, et il sortit tranquillement dehors. La Mama allait l'avoir dans le cul, cette fois. C'était lui qui avait le pion dans son camps, et il comptait bien en profiter.

Dehors.

Enrique avait un certain charisme qui faisait tourner les regards vers lui. Un profond sourire, des airs de Gandhi, une petite aura douce et sablé tout autours de lui, il marchait tranquillement sans qu'on ne lui pose des questions. Instinctivement, ils savaient tous qui c'était. Des questions jaillissaient mais il n'y répondait pas. Il avait besoin de revoir cette petite tête de con rien que pour savoir comment aller Asphodèle, et où était elle. Il aurait réellement eut envie de la voir alors qu'il sacrifiait un mois de sa vie pour laisser à 'Rico le temps qu'il lui fallait pour grandir comme le disait les écrits sur lequel il était tombé en fouillant dans les sous sols de l'île de la nuit. Enrique marchait doucement.

- LÂCHEZ MOI !
- Il n'a toujours pas appris à être discret...

Il secoua la tête avec un petit sourire, tandis qu'il prit le chemin de la voix. Doucement, il aperçut William qui était au prise avec... Melian ?! ?! ! Enrique sortit doucement ses clés de sous son tee shirt. Il y en avait 9. Il les fit jaillir de son collier, et ces dernières se mirent à volter tout autours de lui.

- Je veux juste le médaillon...il faut que sache, il faut que sache...

Enrique observa le cou de William. Il se mordit doucement la langue, un nuage sombre se faisant apercevoir dans ses yeux gris clairs.

- A qui tu l'as pris ?!
- Melian, laisse le. Tu n'auras rien en le brusquant.

Sa voix était chaude, chantant doucement son accent hispanique qui semblait plus prononcer que le 'Rico. Sûrement, et l'on s'en doutait, il avait passé un long séjour au Mexique, où dans un pays latin avant de venir. Enrique posait son regard sur Melian puis sur William. Les clés qui voletaient autours d la silhouette d'Enrique semblait crépité.

William ~ Tu ne l'auras pas ! Si tu crois que mourir me fait peur tu te goure.
Mélian~ Il y a des tas de choses bien pires que de mourir tu sais...

Il avait l'air très convainquant avec ce regard de dément, sa baguette à la main. Il n'y avait pas de doute qu'il n'allait pas laisser Slayers s'en tirer avant d'avoir eu ce qu'il voulait. Il avait ce mauvais sourire aux lèvres en réponse au petit ton hargneux de Slayers. Rien de bien rassurant en tout cas.

Enrique ~ Melian, laisse le. Tu n'auras rien en le brusquant.

Ledit Mélian fit volte face assurant ses arrières:

Mélian-Vous êtes qui vous?

Sa baguette allait de Slayers au nouvel arrivant.

Mélian-Comment vous me connaissez? Qu'est ce que vous voulez?

Il toisait l'homme, essayant de retrouver ses idées claires mais c'était impossible dans son état de fatigue et de fébrilité.

William ~ Vous n'obtiendrez rien de moi de toute façon, que ce soit en me brusquant, en me faisant du charme ou en essayant d'être gentil. Ce collier est a moi et je n'hésiterai pas une seule seconde à blesser tout ceux qui oseront essayer de me l'arracher de force. Je me contrefous de Wolfgang et des ses Mangemorts. Je me contrefous de vous. Vous ne l'aurai pas. Alors aller y . Tuez moi. N'hésitez pas une seule seconde.
Mélian-Je n'hésiterai pas une seule seconde...

Un sortilège fusa avec violence, fondant droit sur William. On voyait que l'homme, pour fou qu'il avait l'air d'être n'en était pas moins puissant. Son sortilège n'était pas du genre qu'on reconnait à peine sorti de la baguette. Ca avait l'air d'un jet de magie pure et brute, indécis et dangereux. Voilà ce qui frappa William lex Slayers en pleine poitrine le laissant figé sur place...du moins partiellement car il pouvait encore bougeait la tête et parler. L'homme s'approcha, tenant l'Enrique en joue de sa baguette tandis qu'il parlait à Slayers:

Mélian-..mais on ne fais parler les morts.Tu parles comme un Saint-Ange, tu mens comme un Saint-Ange mais tu n'es pas un Saint-Ange ', sa voix était rauque il plaça sa baguette juste sous la gorge du garçon, la passant sous la chaînette d'argent pour pouvoir regarder le médaillon de plus près de son oeil valide.

Mélian-Vous, ne bougez pas!', intima-t-il à l'intention d'Enrique, ' je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous voulez mais vous feriez bien de ne pas bouger...

- Vous êtes qui vous ?
- ¿ Quién es mi ? ¡ El papa ! ¡ El dios ! ¡ Lo qué quieres ! Había olvidado que ellos eran jilipollos, estos francés. Ajouta t il pour lui même, en ouvrant ses mains vers les cieux.

Ses clés s'accéléraient rapidement, voletant tout autours de sa personne avec une certaine fougue et une vitesse électrique. Des étincelles apparaissaient à chaque fois que deux clés se frôlaient. Son regard était coquin, et amusé. Mais son ton de voix avait claqué comme le fouet de Satan. Ce n'était pas un Auror qui allait lui poser des questions ou lui manquer de respect. Melian semblait plus affaiblie, plus étrange... Allons bon...

- Comment vous me connaissez? Qu'est ce que vous voulez?
- Vu l'état dans lequel t'es, tu me croirais sûrement pas... Par contre, ce que je veux... Baisse ta baguette où je me fâche. Calme toi, sinon, je te calme. Et surtout... Enrique baissa doucement son visage de sorte à lancer un regard légèrement courroucé. Ne me provoque pas.
- Vous n'obtiendrez rien de moi de toute façon, que ce soit en me brusquant, en me faisant du charme ou en essayant d'être gentil. Ce collier est a moi et je n'hésiterai pas une seule seconde à blesser tout ceux qui oseront essayer de me l'arracher de force. Je me contrefous de Wolfgang et des ses Mangemorts. Je me contrefous de vous. Vous ne l'aurai pas. Alors aller y . Tuez moi. N'hésitez pas une seule seconde.

Et lui qui la ramenait toujours lorsqu'il ne le fallait pas. Il y avait des choses immuables. Chez William, c'était bien la connerie.

- Je n'hésiterai pas une seule seconde...

Le sort fusa. Enrique s'écria :

- William !

Automatiquement, William se vit paralysé. Ce dernier s'approcha de William, tenant cette fois, Enrique en joug. L'hispanique avait un mauvais rictus sur ses lèvres.

- ... mais on ne fais parler les morts.Tu parles comme un Saint-Ange, tu mens comme un Saint-Ange mais tu n'es pas un Saint-Ange. Enrique frémissait doucement. Il réfléchissait. Si il libérait William, qu'allait il faire ? Encore une connerie ? Ou un acte réfléchis ? Mwé... Autant demander à une baleine de se mettre à faire la danse du ventre. Vous, ne bougez pas! je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous voulez mais vous feriez bien de ne pas bouger...
- Te digolo ! Cabron ! El papa ! El dios !

Enrique fit un seul mouvement. Ses lèvres. Un sourire en coin. Il avait décidé de mettre lancer les dés du côté de William, et de tenter. Aussitôt, une clé fusa et lança un contre sort sur William. Qu'allait il faire...

L'homme qui était venu perturber le petit interrogatoire de Mélian devait être de la famille d'Alicante. Mélian n'écouta pas un brin de ce qu'il lui dit, il avait simplement entendu le ton sur lequel l'autre le premier. Il devait avoir ses raisons, Mélian avait les siennes.

Quoiqu'il en soit il devait savoir ce qu'il était advenu d'Asphodèle et comment ce médaillon était arrivé entre les mains de Slayers. D'ordinaire, l'Auror appréciait assez le garçon pour le laisser tranquille et ne pas lui souffler dessus mais là il avait du revoir cruellement l'ordre de ses priorités.

Enrique - William !
Mélian-Si tu me connais si bien que ça du devrais savoir que ce n'est pas du tout mon genre de tuer des gosses', grogna l'Auror aux prises avec sa fatigue.

Il n'avait pas pour autant laché sa baguette et c'était vrai: on ne pouvait pas dire qu'il fut très convaiquant quand il disait cela. On aurait même plus pu croire qu'il s'apprêtait à tuer un gosse contrairement à ce qu'il avait l'habitude et qu'il s'excuser par avance. Mais ce n'était pas le cas.

William - Qu'est-ce que vous en savez de ce que je suis ! Et que ce que ça foutre d'abord ? Puis qu'est-ce que les Ange ont a voir avec cette histoires ? LIBERER MOI !
Mélian- Oui c'est ça, continue comme ça gamin...
Enrique - Te digolo ! Cabron ! El papa ! El dios !

Tout s'enchainer de façon assez incohérente. Il aurait déjà du plier cette mission. Récupérer le médaillon et avoir foutu le camps depuis longtemps.
Il comprenait en surface ce que l'autre type baraguouinait en espagnol. Connaissant Alicante, ce bougre là devait être du bon côté, peut-être même qu'il était Auror lui aussi quoique ses méthodes n'aient rien de bien classiques. Mais il fallait dire que les dirigeants du service des Aurors n'avaient eux même rien de bien classiques. Du moins ceux de ces dernières années.

Soudain, Slayers décrocha un énorme coup de poing dans la gueule de Mélian qui avait baisser sa garde, reportant son attention sur Enrique. L'Auror fit volte face découvrant ses longues canines de félins, acérées comme des couteaux, et un long feulement disuasif se fit endentre. C'était instinctif chez l'Auror trop longtemps habitué à sa forme animal pour vraiment situer la limite entre l'humain et l'animal.

William ~ POUR ASPHODELE
Mélian - Shhhhhrrrr! N'essaye pas de mentir encore, je sais que vous êtes tous contre elle! Vous êtes contre les Saint-Ange!

Il partit d'un grand rire sinistre, rendu complétement fou par son état de fatigue. Il leva sa baguette. Il y eu comme un craquement et la lumière disparut l'espace d'un bref instant. On eut simplement le temps de voir un éclat d'argent dans le noir et la voix de l'homme qui criait comme un dément "ils n'auront pas la peau du dernier Saint-Ange"...
et quand la lumière revint il était allongé au sol, face contre terre...ses doigts crispés sur le médaillon qu'il avait finalement réussi à ravir à William.

[HJ: je vous laisse dire ce qui c'est passé...]

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Yeah. THOUSAND FISTS !

William avait une sacrée détente. Enrique eut un sourire. Cela faisait partit des choses immuables de William. Maintenant, c'était à lui d'entrer dans la danse. Melian était trop resté chat pour comprendre les pulsions des deux hommes qu'il avait en face de lui. Enrique le comprenait, mais il comprenait mieux William. Les clés du Shaman se mirent à virevolter avec douceur, comme si elle faisait une sorte de danse nuptiale entre elles. Cela donnait une espèce de beauté somptueuse et surtout particulièrement magique. Au dessous d'Enrique, l'on sentait une lumière naître. Je dis naître, car ce dernier faisait vivre chaque chose que sa magie lui permettait. Les marguerites à ses pieds semblaient projeter une lumière fabuleuse, la terre donnant la puissance, la force, la beauté de la magie d'un Shaman. La nature se réveillait. Enrique donnait sa magie pour qu'elle s'éveille. Elle s'éveillait et lui donnait la sienne en retour. C'était très beau à voir. Un fin aura sablé se mit à apparaître un peu plus férocément, tout en gardant la beauté de sa danse des clés qui s'accéléraient doucement. Une fumée semblait s'elever de chaque pore de la peau du latino, alimentant son aura sablé. Un vent se levait. Doucement, mais sûrement. Les cheveux d'Enrique commençaient à bouger, et à ce moment là, il eut un sourire que chacun connaissait. Peut être pas Melian et William ( de ce temps présent ), mais lorsque l'on voyait ce sourire là sur les lèvres du cadet de Miguel...

D'un coup, il tapa dans ses mains, et balança sa main gauche sur le côté. William se leva sous une bourrasque de vent qui alla le loger sur une branche d'un arbre, tandis que Melian se tournait vers lui, répondant au défis. C'était vraiment amusant à voir, car ils semblaient se livrer un combat mental, avant de se lancer dans la magie. Enrique maintenait avec l'une de ses clés William sur son arbre, faisant virevolter tout autours de ce dernier un vent d'une douceur incroyable aux odeurs de mûres sauvages. Il savait, malheureusement, que tout comme lui, le parfum d'Asphodèle le calmerait. C'était d'une évidence... C'était les deux seuls hommes, dans tous les mondes possibles et hypothétiques que la terre avait pu porté ainsi que son univers, qui avaient su gagner le coeur de la belle métisse. Et ce n'était pas pour une simple raison. Le sable se faisait sentir. Le Mexique aussi. L'on voyait également les ancêtres Aztèques d'Enrique dans son regard. Doucement, tout doucement, les deux hommes tâtaient de la magie, comme on disait. Leur aura se mettait en branle. Enrique ne voulait pas abattre Melian, il voulait juste lui mettre une bonne rouste pour lui permettre de se calmer et de libéré cette rage qu'il semblait avoir accumulé. Visiblement, Asphodèle ne devait pas être là.

Melian brandit sa baguette avec une certaine grâce féline. Enrique eut un léger sourire. Son aura se fit tout à coup violente, comme si cette dernière était en éruption. Tout autours d'Enrique, il y avait comme un champs magique, une cascade qui montait vers les cieux. L'hispanique souriait. Aucun homme ne l'avait fait plié, et ce n'était sûrement pas Melian qui allait commencé, surtout vu son état. La baguette de Melian cracha un sort d'une couleur sublime. Enrique fit un simple geste de la main, comme si il lui disait de dégager, et le sort ne finit pas sa course. La tuyauterie de la ruelle jaillit de terre rependant des pierres de partout, alors que la tuyauterie faisait dévier le sort explosant le fer avec une force phénoménale. Jolie sortilège. Enrique inclina doucement la tête, avec un petit sourire. Puis, ce fut à son tour. D'un coup, il tapa du pieds au sol. Un coup. Il fut bref. Léger. On l'entendit à peine. L'eau, la pierre et le vent s'allièrent pour foncer sur Melian qu'il produisit un bouclier sensationnel, faisant lever le jet vers le ciel, puis, il donna comme une sorte de coup de poing vers Enrique, écartant doucement ses jambes, renvoyant le sort d'Enrique avec facilité. Le latino sourit. C'était normal. Il était pas assez rapide, et surtout, ce n'était pas du tout son style. Enrique, c'était une tempête. Une tempête de sable.

Quatre clés fusèrent sur le sort bloquant le jet de pierre, d'eau et de vent que lui renvoyait Melian. Ces dernières changèrent ce qu'il lui relançait en une fine poudre, un sable extrêmement fin. Les lèvres de 'Rico s'écartèrent en un sourire qui rendait toujours Asphodèle folle. Le sable ne tomba pas au sol comme on aurait pu s'en douter... Non, il se leva doucement, tournoyant autours de 'Rico qui leva doucement sa main, ouvrant la paume vers les cieux. Enrique eut un léger sourire. Pour un peu, il aurait rajouté un peu de musique. Avec ses quatres clés, elles se dirigèrent rapidement derrière Melian qui parvint à en neutraliser une. Les trois autres lui tendirent ses bras de façon à ce qu'il forme une croix, tandis que la troisième le fit léviter avec douceur. Les quatre aux clés se mirent en branle de nouveaux, tandis que le sable se mettait à danser dans la paume de la main d'Enrique comme si il tenait une mini tornade. Il leva sa deuxième main puis il se mit à former doucement une boule de sable, qu'il lança en l'air, écartant doucement ses jambes, levant ses deux mains au niveau de son visage. La boule retomba, se stabilisant entre ses mains, on ne voyait que ses yeux derrière la boule de sable.

- Je n'aime pas me battre. Pardonne moi d'être aussi expéditif.

Il la propulsa d'un coup à l'encontre de Melian qui était doucement suspendu au dessus du sol, à peu être deux ou trois mètres au dessus du sol. La boule de sable vola à une vitesse folle, comme si Enrique y avait donné un grand coup de pieds dedans. Il gardait toujours ses mains tendu devant lui, formant un espèce de triangle comme si il visait à travers. Puis d'un coup, il ferma ses mains. La boule s'arrêta d'un seul coup, et il murmura :

- BOUM !

Aussitôt, ce fut comme si la boule de sable implosait. Une formidable explosion retentit provoquant un énorme flash blanc. L'aura d'Enrique avait été comprimé par le sable. L'explosion n'était autre que son pouvoir magique. La déflagration magique balaya l'avenue de l'impasse, et Enrique étendit ses bras le long de son corps ouvrant les paumes de ses mains vers les cieux, un sourire sur les lèvres. Lorsque son aura le traversa, il en ferma les yeux de plaisir, et l'on aurait presque entendu ronronné. La lumière sablée diffusa pour enfin disparaître et laisser dans l'air, comme en suspension, quelques grains de sables avant que tout ne tombe au sol. Les clés d'Enrique se rapprochèrent de leur mère qui eut un léger sourire voyant Melian au sol. Huit d'entres elles se remirent sur le collier, tandis que la neuvième, celle en relique aztèque, voletait doucement au dessus de sa tête, lâchant le contrôle sur William qui l'empêchait de se mettre dans le terrain du duel.

- Reprends le collier, William. Asphodèle aurait apprécié que tu le gardes.

Il s'approcha doucement de Melian, sa clé s'approchant également du corps de l'Auror. Il s'agenouilla à ses côtés, tâtant son pouls, avant de croiser ses mains, toujours à genoux, et d'ajouter avec un sourire :

- Jolie droite.

Et c'est ainsi que plut les milles coups de poings.

Mélian - Shhhhhrrrr! N'essaye pas de mentir encore, je sais que vous êtes tous contre elle! Vous êtes contre les Saint-Ange!

William n'écouter pas ce que Mélian disait sinon il aurait compris qu'ils étaient dans le même camps. Il aurait compris que l'inconnu était bien évidemment un saint Ange mais il était beaucoup trop en colère pour réfléchir. Les mots n'avaient fait qu'effleurer son oreille sans parviendra à l'atteindre. Il voulait cogner plus fort, plus vite, plus intensément mais.... Impossible. Sans qu'il puisse y faire quelque chose une rafale de vent le logea dans un arbre. Il lâcha un " heeeeeeeeeeey " sonore, froid, plein de colère et de frustration. De quel droit l'inconnu n°2 oser-t-il l'écarter de la bataille ??? Il voulait se battre. Il voulait frapper. Il voulait cogner. Il voulait les tuer tous. Il voulait..... Mûre sauvage. Une odeur de mûre sauvage arrivait à ses narines et instinctivement William ferma les yeux et huma se délicat parfum avec délice. Il se sentait apaisés et serin tout à coup. La mûre sauvage. L'odeur d'Asphodèle. Il fermer les yeux et se contenter de respiré. Sa colère s'était comme évanouie temporairement et peu lui importer ce qu'il passait en dessous sur la terre ferme à présent. Il avait l'impression d'être ailleurs et de se retrouver de nouveau avec elle. Il avait l'impression de voir son visage. De l'entendre le rembarré. De la voir rire. Sourire. De sentir sa présence.

Puis l'odeur cessa et il se retrouva de nouveau au sol, avec Mélian inconscient juste à côté. William était plus serin et plus enclin à coopéré . Mais il était un peu déçue que l'odeur ait disparut aussi vite. Aussi vite qu'elle en fait.... Plus calme, il ne pouvait se rendre qu'a l'évidence l'inconnu n°2 qui lui rappeler quelqu'un était de son côté. Il était intrigué parce qu'il avait l'impression de le connaitre mais il n'arrivait pas à mettre un nom sur son visage.

Enrique - Reprends le collier, William. Asphodèle aurait apprécié que tu le gardes.

Il ne le connaissait et pourtant il était toucher par ses mots car il ne semblait pas dit à la légère. L'inconnu semblait les penser. William se demanda si ça aurait était le cas. Si Asphodèle aurait aimé qu'il garde une part d'elle alors qu'il n'avait même pas était capable de la sauver ? Pas sûr.... L'inconnu avait parler d'Asphodèle comme s'il la connaissait..... Il se pencha et attrapa le collier qui se trouver dans la main de Mélian et se redressa pour le repasser autour de son cou.

Enrique - Jolie Droite
William - Merci dit-il d'un ton assez froid mais sans aucune méchancetés. Il appréciait le compliment même s'il aurait plus d'impact venant d'un ami ou même d'un ennemi d'ailleurs. Qui est tu ? Je te connais n'est-ce pas ? Et lui qui est-ce ? dit-il en désignant Menoch. Il fait partit de la famille d'Asphodèle ?

- Merci.
- De rien.

Enrique se releva doucement, décidant de laisser son corps là. Il n'avait qu'à pas lui lever la baguette sur sa personne. Après tout, Enrique l'avait prévenu, hein ? Ce n'était pas comme si il l'avait fait. Puis, bon... C'était un simple chat, ce Melian, alors qu'il ramasse et serve de tapis. Enrique eut un sourire en pensant à cela. Qu'il était con...

- Qui est tu ?
- Me semble de m'être déjà présenté... Enrique. Oui, non... Pas la peine de tirer, cette gueule, ce fut réciproque quand j'avais ton âge. Laisse tombé.
- Je te connais n'est-ce pas ?
- Oui, mais tu ne connais que la version adolescente... Et c'est pas la meilleure. Enrique eut un petit rire.
- Et lui qui est-ce ?
- Melian de Saint Ange.
- Il fait partit de la famille d'Asphodèle ?

Il ne savait pas ça ? Cela voulait il dire que... Enrique posa doucement ses yeux sur le corps de Melian. Non, non, même dans son passé, William ne le connaissait pas... Du moins à 16 ans. Enrique eut un léger sourire, avant de relever doucement son regard grisonnant dans les yeux marrons de Slayers version miniature.

- Oui.

Il porta les mains à son cou, rangeant doucement ses clés sous son sous pull beige. Enrique regarda quelques instants William droit dans les yeux, et il lui demanda :

- Je me demandais si... Tu ne sais pas où est Asphodèle, justement ?

Enrique voulait juste une réponse à l'un de ses doutes dans la chronologie qu'il avait visionné à plusieurs reprises et par bout durant ses dix derniers mois. Puis, il posa son regard sur Melian, et il dit à William.

- Tu pourras le réveiller, si tu veux. Enfin, si tu as ta baguette sur toi... Fit il avec un petit sourire taquin.

C'qu'il pouvait être casse couille, William... Au moins, on ne pourrait pas lui repprocher de ne pas avoir tenté de le prendre avec des pincettes. Quoiqu'il en soit, il fallait que lui aussi en prenne son grade tout comme l'autre débile aux yeux jaunes. Il n'en fallait pas beaucoup pour énerver 'Rico, même si il ne le montrait quasiment jamais, mais il savait que si ce dernier ne se mettait pas à chialer pour sortir tout ce qu'il avait dans sa misérable tête, il continuerait de les lui casser encore une bonne demi-heure durant. Alors autant être cash, directe, précis, et provoquer un tremblement de terre dans la tête du gryffondor qui semblait tout aussi tête brûlé qu'un taureau voyant du rouge. Enrique allait lui en mettre son grade.

- Tu traduis ? En gros t'es quoi ? Une version vieillotte de Rikiki venu pour essayer de me sauver et de jouer les super héroes ?
- Oui, c'est cela... A défaut que tu ne puisses le faire puisque tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, William Alex Slayers.

Autant le provoquer... Vu comme il était, aussi chaud que la braise, il ne lui suffirait que quelques soufflettes pour que ce dernier marche dans son plan pour qu'il s'embrase, et ainsi se mette à hurler tout ce qu'il avait sur le coeur. Enrique semblait totalement agacé par un tel comportement... C'était comme ci, ce que William avait vécut, lui avait été d'aucune utilité ! Il ne prenait jamais ce qu'il fallait de bon pour en tirer... Non, il était trop occupé à faire son arrogant pour se donner des gens bad boys et attiraient les filles ! Enrique tenta de se calmer, de reprendre doucement le contrôle de lui même. Ce petit con avait un don pour lui taper sur le système, c'était réellement affolant. Il lui demanda où était Asphodèle, histoire de pouvoir se repérer dans le temps et savoir où il en était exactement.

- Elle est morte ! Et j'trouve ta question franchement déplacer.
- Hey, Gamin ! Quand tu auras vécut autant que moi, tu viendras me dire ce qui est réellement déplacé, car à part ta façon d'être en ce moment précis, il n'y a rien qui est déplacé.

Il rendit son regard à William. Opposant le noir au vert. Enrique le fusilla littéralement du regard, et il ne put s'empêcher d'avoir l'idée de frapper sur William jusqu'à ce que ce dernier ne réponde plus. Ca lui ferait peut être du bien, et ça lui permettrait surtout de réfléchir ! Tsss... Voilà, qu'il réagissait comme un gamin en pleine adolescence. Il ferma doucement ses yeux, les posant sur Melian, un petit sourire bien arrogant sur ses lèvres. Il lui demanda de le réveiller, mais...

- Je l'ai. Pourquoi ça ne serait pas le cas ?
- Parce que d'habitude, tu ne l'as pas, te permettant ainsi de pouvoir nous sortir ta stupide excuse du : J'ai oublié ma baguette. Ce qui permet de pouvoir échapper à devoir montrer tes " prouesses " en matière de magie. William semblait trop sûr de lui, et il n'y avait rien de pire pour énerver Enrique qui semblait prendre la mentalité de 'Rico. Ca le gonflait plus qu'autre chose. Et arrête de te la pété, tu veux ?

Cela avait eut l'effet voulu, et Enrique ne cessait de le fusiller du regard tout en lui lançant un sourire con, à la hauteur de son mental du moment, du moins, celui de William. Enrique avait cette air qui donnait réellement envie de lui cogner dessus, mais c'était fait exprès. Le temps lui avait permit de développer de nombreuses facettes de sa personnalité que beaucoup pouvait maintenant détester, voir apprécier. Mais généralement, Enrique était des plus appréciés. Le seul fait étant qu'il soit un peu trop mystérieux pour les gens de bas étages, comme la Mama aurait pu dire en qualifiant les sorciers de bases, ce qui, pour elle, englobait la quasi totalité des sorciers. Elle n'avait pas souvent tord la Mama, mais elle aimait toujours en rajouter un peu, quoi. Non, elle en rajoutait rarement. La vérité était toujours de ses lèvres, disait on. Surtout après avoir eut affaire à elle.

- C'est que le petit William semblerait s'énerver... Ajouta t il, avec une certaine malice, et une voix toute mielleuse.
- ELLE EST MORTE ! ELLE EST MORTE !

Enrique posa son regard sur William qui venait de tomber à genoux, pleurant à chaudes larmes, ce qui n'était pas peu dire au vue des flammes qui commençaient doucement à jaillir du phénix en lui même. Enrique comprit alors ce que son père avait fait. Enfin, pas son père, mais celui de 'Rico... Il comprenait mieux désormais, le passage du Phoenix qui avait trouvé un autre abri alors que son précédent réceptacle était dirigé en enfer... Cela ne pouvait donc, signifier qu'une seule chose : Miguel était bel et bien en enfer, et donc... Il avait bel et bien, fait un pacte avec un démon... Enrique ne dit rien, laissant William finir de sortir sa douleur.

- Elle est morte et elle ne reviendra plus...... Elle reviendra plus..... Elle m'a abandonner..... Elle m'a laisser..... Alors oui j'suis égoiste. Oui . J'pense qu'a moi et ma douleur. Oui ! Mais putain comme je l'aime ...

Le coeur d'Enrique se serra. Pas parce qu'il voyait William pleurait, mais parce que ce dernier faisait une déclaration qui lui faisait mal au plus profond de son être. Dans son temps, il devait vivre au loin, pour pouvoir supporter le fait qu'Asphodèle soit marié avec lui. Voilà pourquoi après qu'il l'est embrassé, Enrique soit partit enseigné dans une école au sein de l'Amazonie... Ce n'était pas pour sa famille, comme il leur avait dit, mais c'était pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait pas être la source de désagrément entre William et Asphodèle, car il voulait le bonheur d'Asphodèle, plus que tout autre chose. Et son coeur battait pour elle... Même si par la suite, il s'était marié avec la belle Melanca, il ne pouvait s'empêcher d'avoir ce faible qui faisait que...

- Fait la partir. J't'en supplie..... Si tu as un tant soit peu de respect pour le William que tu connais . Fait là partir..... Fait partir cette douleur. J'en peu plus..... Fait la partir. J'ten pris.....

Les flammes l'avaient recouverte, avec une certaine beauté, il fallait dire. William commençait à consumer sa douleur et sa peine, et par la même occasion son caractère de merde d'il y a même pas trente secondes. L'hispanique hocha la tête, en guise d'acquiescement. D'un coup, l'air se mit à sentir le sable chaud, puis il eut comme une explosion à l'intérieur d'Enrique, et ce fut comme si son aura sortait de lui même pour changer la face du monde. Son aura percuta William avec force, mais pas physiquement, contrairement à tout à l'heure... C'était moral. Enrique attrapa le bras de William, et l'attira violemment contre lui pour le serrer dans ses bras avec force. Les flammes, la chaleur de William, c'était comme si il avait soufflé sur une bougie pour en éteindre les flammes. C'était des mauvaises flammes, baisés sur la douleur, sur la haine mais surtout sur la rage. Il fallait la purifié, et il n'y avait qu'une chose... L'éteindre violemment pour en rallumer une plus jolie... William était né pour être l'espoir, dans ce monde ci. Il fallait qu'il vive en tant que tel, et sans rancune. Du moins, pour aujourd'hui. Pour son avenir, ic. Pour l'avenir de tous, ici...

- Tu es le phénix. Tu es l'espoir. Cesse de te tourmenter, et espère. Asphodèle n'est pas morte, tu devrais le savoir, et maintenant, tu le sais. La vie est pleine de mystère. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que la nature est la magie la plus puissante que la terre ait à jamais fécondé pour nous, les hommes...

Il le repoussa doucement, lui saisissant la tête, son visage, dans ses mains. L'on voyait bien la couleur de peau basané d'Enrique ressortir parfaitement avec celui de William, qui était claire, et occidental. Enrique eut un sourire paternel, et il ajouta :

- Ne fais pas comme les autres hommes... Ne te laisse pas pervertir par les magies modernes. Use les, mais surtout, protège ton coeur. Et la seule façon de le faire, c'est d'avoir foie en toi, et en la nature. N'en sous estime pas ses instruments. Ne sous estime pas les Shamans et les autres outils des puissantes magies d'antant... La magie moderne use l'essence humaine... Regarde les mangemorts... Regarde l'ordre du phénix... Ils se tuent à la tâche... Ils sont tous les deux dans le faux... Redresse la barre, et écoute ce qu'Enrique dira quand il reviendra. Ecoute ce que ton père te dira. Il a un rôle ton père... Te former. Toi et Sawyer... Ecoute ces deux personnes plus que tout au monde. Et surtout... Fais attention à ton coeur Will'.

A noter qu'il l'avait appelé par son surnom affectif.

- Tu es né pour être l'espoir. Montre que l'espoir existe, William. Montre à tous le monde qu'il n'est pas éphémère, et qu'un jour, le monde trouvera sa stabilité. Tu es un homme, Will'. Crois en toi.

Il eut un sourire, avant de le lâcher et de lui donner une tape à l'épaule. Son aura s'éteignit, et il reprit sa couleur normale, comme les alentours. Seulement, on avait cette impression d'intense tranquillité, et d'une séreinité incroyable... It's not over. Le mal ne gagnera jamais, Enrique le sait, William le sait, et il le sait.

- T'es un sacré petit con, quand même... Mais je peux pas m'empêcher de t'aimer comme ça... Tu m'énerves.

Fit il, avec un grand sourire amusé, et sa lueur canaille dans son regard.

Les flammes entourait son corps mais ça ne lui faisait mal. Ce feu là ne faisait pas partit des feu brûlant, il était de couleur chaude mais pour William il était aussi froid que la glace. Tant bien même son corps aurait brulé et se serait calciné il n'aurait sûrement ressentit aucune douleur car comparé à celle du cœur, celle physique lui aurait bien semblait bien fade. Bien un peu être sans défense il était recroquevillé sur lui même, se fichant de se qui se passait au alentour, ne cherchant pas à comprendre d'où venait tout à coup cette odeur de sable chaud et ce drôle sentiments d'apaisement et de sérénité, alors quelque minute avant il n'aspira qu'a une fois : mourir. Et pour de bon cette fois. Il sentit alors attraper par Enrique et sans qu'il n'est eut le temps de réagir il se retrouva dans ses bras. Le feu avait disparut mais pas les larmes de William qui continuait de couler avec silence.

Enrique - Tu es le phénix. Tu es l'espoir.
William - Comment être l'espoir alors que je n'en ai plus ? dit-il avec une profonde tristesse.
Enrique - Cesse de te tourmenter, et espère. Asphodèle n'est pas morte.

William releva la tête vers Enrique. Il était comme Saint Thomas il ne croyait que ce qu'il voyait . Pourtant il n'avait aucun doute sur la sincérité d'Enrique. Ce sentir envahit de l'aura de L'Almadovar l'avait profondément changer, être dans ses bras également . Il n'aurait jamais penser que l'Almadovar aurait eut un tel geste d'affection avec lui. Par respect il ne lui en reparlerai sûrement jamais, car un des point commun avec William et Enrique était sans contexte leurs fierté et leur égo. Et le mexicain l'avait mis de côté pour lui venir en aide, malgré toute les saloperies qu'ils pouvaient s'être lancer à Poudlard. William en restait sur le cul et s'en sentait deux fois plus toucher. Asphodèle était donc vivante...... Pourquoi ? Comment ? Il l'ignorait et sa tête ne cessait de lui remontré l'image de sa petite Miss Chantilly la gorge tranché baignant dans son sang. Mais Enrique le lui avait dit, il était le Phoenix et il devait être l'espoir. Miguel avait donné sa vie pour lui transmettre ce pouvoir. Il ne pouvait pas se permettre de tout gâcher, surtout si Enrique disait vrai. Il venait du futur et il devait en savoir beaucoup plus que lui. Serein tout à coup, il écouta le moindre mot de l'Hyspanique se laissant bercé par son voix comme si ces paroles était venu lui apporter la délivrance qu'il avait tant attendu. Et c'est un peu se qu'elle faisait à vrai dire. Il gardait en tête les conseil d'Enrique comme le plus précieux des trésor et sans qu'il s'en rende compte les larmes avait cesser de couler.

Enrique - Tu es né pour être l'espoir. Montre que l'espoir existe, William. Montre à tous le monde qu'il n'est pas éphémère, et qu'un jour, le monde trouvera sa stabilité. Tu es un homme, Will'. Crois en toi.

Un homme. Toute cette semaine durant il s'était débattue avec rage pour être considéré comme tel, pour montré à la face du monde qu'il n'était pas qu'un seul sale gosse tête à claque ou un coureur de jupon sans cervelle. Et maintenant il avait l'impression d'avoir toucher au but. Ça ne venait pas d'un de ses amis, ça venait pas d'un de ses parents ni même de ses sœurs, ça ne venait de quelqu'un de complètement inattendue mais le geste était là. Quelqu'un le considéré comme un homme. Et pas n'importe qui. Enrique Almadovar, le fils de Miguel, cet homme qui avait cru en lui en confiant les billes et le Phoenix. Enrique. Un homme qui avait toujours considéré William comme indigne d'être son ennemi. Sur le coup il ne savait pas quoi dire et à vrai dire il n'avait pas grand chose à répliquer. William ne voulait qu'il se sente mal à l'aise de son geste. Si la situation avait était inversé il n'aurait pas voulut que l'Almadovar lui fasse remarquer son geste d'affection alors il laissa son regard brillant et plein de reconnaissance parler pour lui tandis qu'il le poussait plus loin tendrement. Il se sentait un peu con maintenant. De sa réaction. De sa rage débile incontrôlé. De ses larmes, qu'il essuya d'un revers de la main.

Enrique - T'es un sacré petit con, quand même... Mais je peux pas m'empêcher de t'aimer comme ça... Tu m'énerves.
Irresistible - Merci. T'es pas mal non plus dans ton genre aussi dit-il avec un petit rire et humour.

Il disait une conneries pour dédramatiser l'atmosphère. Attendez ! Il disait une conneries pour dédramatiser l'atmosphère ???? Sa ne lui était pas arriver depuis l'attaque ça ! Il avait même sourit et rigoler. Lui qui pensait que ça ne lui arriverait jamais plus. Enrique avait plus que parler et le prendre dans ses bras en fin de compte. Il avait fait remettre à lui l'espoir.

Irrésistible - J'ai hâte de te connaitre.

- Merci. T'es pas mal non plus dans ton genre, aussi.

Enrique ne dit rien, mais il ne put s'empêcher de lui faire un signe de tête avec un sourire particulièrement prétentieux. On avait presque l'impression de voir Dakota, comme si ce dernier, avec le temps, avait finir par donner son emprunte à son jeune frère. L'hispanique se recula de quelques pas de William, reposant son regard sur Azazel, bien que ce ne soit que Mélian, avant de relever la tête jetant des regards autours de lui, comme si il attendait quelqu'un. Qui ? Qui pouvait il bien attendre ? Mystère... En tout cas, Enrique avait à faire, et il fallait qu'il quitte William d'ici quelques minutes, ou secondes, ou heures, mais il fallait qu'avant le crépuscule, il est vu sa sœur jumelle.

- J'ai hâte de te connaitre.
- Je ne peux pas te retourner ce que tu viens de dire... Je te connais déjà... Je te souhaite juste bien de la patience pour tenter de me connaître... Du moins, durant ma période d'adolescence, Will... Quoique...

Il eut un sourire, avant de poser sa main sur l'épaule de William.

- Je dois y aller. Je te laisse. Dégage de là, sinon, tu vas te faire jeter pour avoir éclater un pauvre homme sans défense...

Enrique eut un léger sourire, avant de se retirer doucement, dans un jolie transplanage ou son aura l'enveloppa comme si une tornade venait de naître sous ses pieds. Lorsque cette dernière disparut, Enrique avait disparu, laissant deux ou trois feuilles voletaient quelques secondes avant qu'elles ne tombent au sol.