Enrique était à fait le genre d'élève à se rendre à la bibliothèque lors de la première semaine, que ça ne le dérangeait pas. Il avait longtemps compris que la compagnie des livres n'étaient pas des plus agaçantes. Oui, oui, lorsqu'un livre était ennuyeux, on avait toujours la possibilité de le ranger et d'en prendre un autre. Seulement, quand c'était des gamines de 15 ans qui ne cessaient que de parler de garçons et qui ces derniers semblaient découvrir à peine ce qu'ils étaient capable de faire avec leur troisième bras, il s'était vite rendu à l'évidence. La présence des livres était des plus profitables. Et puis, il pouvait s'y faire de biens belles rencontres à la bibliothèque. Encore fallait il tomber sur LA personne intéressante. Et généralement à part des Poufsouffle bien boutonneux, on tombait rarement sur des gens qui avaient du potentiels. Enrique s'était toujours sentit bien seul à Poudlard. Heureusement qu'il y avait Luce, ou Dakota, Nouschka et Misha, sinon, il se serait jeté de la haute tour d'Astronomie.

Arithmancie... Ah, c'était par là. Oui, Enrique connaissait la bibliothèque, par coeur. Les yeux bandés, les mains coupés et en rampant, il saurait s'y retrouver. Cependant, il avait toujours espéré qu'un jour la bibliothécaire n'y soit pas. Le seul endroit qui attisait toutes ses attentions, ce n'était que la réserve. Et cette salle garce de bibliothécaire... Enrique rêvait de pouvoir, un jour, lui provoquer un bel arrêt cardiaque à cette salope. Plus d'une fois, elle l'avait jeté de la bibliothèque parce qu'Enrique aimait railler les choses fausses sur les bouquins. Il s'était même, une fois, amusée, à réécrire tout un chapitre d'un livre sur ce dernier même en barrant, griffonnant, bref... Miguel avait été convoqué. Il avait fait genre de le gronder, puis, il lui avait donné une petite tape dans le dos pour montrer qu'il était fier de lui, avant de repartir comme il était venu sous le regard de la vieille mégère. Mais quel salope !

Posant son pieds dans l'allée de l'Arithmancie, il se mit à chercher le livre 2 de l'archidoxe magique. Un besoin de vérifier une pensée qu'il avait eut durant le cours d'Arithmancie... Seulement... Il n'était plus à sa place. Lui et les 6 autres qui composaient cette belle et longue, mais aussi ennuyeuse collection de livres. L'auteur avait du être vraiment horrible pour avoir été isolé ainsi à écrire de tels choses. Certes, vrais, du moins, pour la plupart selon Enrique, mais alors... Machinalement, il tourna la tête vers la table qui était occupée. L'hispanique ne put s'empêcher de froncer des sourcils. La métisse, qu'il avait vu entré d'une manière pompeuse et particulièrement osée, venait de poser la main sur le livre pour l'amener à elle. Enrique ne se démonta, et s'approcha d'elle.

- Tu en as pour longtemps du bouquin ? J'en ai besoin.

Et bien ? Et les bonnes manières ?

- Une ou deux heures tout au plus.

Euh... Enrique eut un léger sourire. Elle n'avait sûrement pas bien compris. Ici, c'était lui, le chef. Pas elle. Elle venait d'une école d'indigènes de l'est et elle croyait venir faire la loi, ici ? Enrique ne put s'empêcher de rester planter là, à la regarder comme un lion dans une cage lors d'un cirque, qui va bientôt faire son spectacle. Finalement, il croisa ses bras, attendant l'heure pour le reprendre tranquillement, tout en sachant pertinemment que ça allait la faire chier. Son regard la bloquait. Cette dernière finit par lever le regard en sa direction.

- Tu peux attendre? Parce que je n'ai pas l'intention de le lâcher avant d'avoir fini.
- C'est pas bien grave. On va étudier à deux.

Enrique tira une chaise, et pas démonter, s'assit à côté d'elle. Sa plume, cependant, l'agaçait énormément. Il la prit, et la posa doucement sur la table, en lui demandant :

- Qu'est ce que tu viens faire à Poudlard ? Il ne te veule plus dans ton collège de démon ?

Oui, oui. Enrique est ses manières d'abordés les nouveaux.

- Ca m'étonnerait. Je suis en train de corriger le manuel d'arithmancie niveau ASPICs et j'ai besoin de personne!
- La belle affaire... Fit il, ironiquement.
- et puis je n'ai pas pour habitude de perdre avec des gens qui ne sont même pas assez civilisé pour se présenter!

Rien que pour ça, je vais m'asseoir. Je vous recopie texto, les pensées de notre Enrique Almadovar. Il allait la faire chier, jusqu'à qu'elle lui donne le livre et qu'elle réponde à ses questions. Et il était patient.

- Ca serait trop te demander de me laisser travailler tranquille au moins? Tu m'empoisonnes! Enrique ignora superbement sa réplique pour enchaîner :
- Qu'est ce que tu viens faire à Poudlard ? Il ne te veule plus dans ton collège de démon ?

A quoi bon prendre des gants avec une arriviste qui pensait dominer SON territoire qui était la bibliothèque ? Elle allait empathir la pauvre... Enrique aimait montrer sa puissance et son autorité. Quand bien même il était petit, il avait tout de même cette aura plaisant et parfois violent. Enrique avait croisé ses bras sur la table, la regardant droit dans les yeux.

- Je ne crois pas que ça te regarde! Tu es toujours aussi con ou je suis tombée sur le bon jour?! En fait non, te donne pas la peine de répondre, ça m'est complétement égal.
- Pourtant, tu as commencé à me répondre. Nous, même si on ne se présente pas, on a au moins la déscence de finir ses phrases.

Un sourire arrogant vient naître sur les lèvres de l'hispanique. Il était calme, et il ne levait pas la voix. Le noir de ses yeux était toujours rivé dans les yeux amésythes de la belle métisse, car oui, il fallait le reconnaître, elle était bien charmante la demoiselle. Enrique se gratta doucement le menton. Sûrement le duvert qui commençait les prémices de son futur bouc... Oui, il voulait cela. Ca correspondait trop à l'image du Shaman qu'il serait. Il avait eut une vision, et il voulait ressembler à son futur.

- Je suis là pour mon enrichissement personnel! C'est pas plus mal de voir d'autres cultures, ça évite d'avoir l'esprit rétréci (allusion à l'esprit d'Enrique bien entendu) et des préjugés aussi intelligents que celui que tu viens de me sortir sur Durmstrang. Ce n'est pas une école de Démons! Il ne se sentit nullement visé par son sous entendu. Pour lui, personne n'était en mesure de le surpasser.
- Sûrement un asile, si c'est pas des démons... Puis, il mima : Toi garder livre arithmancie. Moi, le vouloir. Moi rester là, jusqu'à l'avoir.

Il éclata tout bonnement de rire à la fin de sa phrase. Avant de recroiser ses bras, et de jeter un oeil à ce qu'elle avait écrit. Des notes... Sur les Archidoxes Magiques.

- Dans mon école de démon comme tu dis, les gens se présentent. On t'as jamais appris la politesse dans ton pays "civilisé"?! Asphodèle Nospheratov, maintenant à moins que tu ne puisses être utile, ce dont je doute franchement, tu peux disposer.
- J'm'appel Luo. Ca te va ?

Quoi ? Il avait mentit ?

- Non je préfère t'appeler Tarzan, ça te vas beaucoup mieux, petit cerveau gros égo et puis tant qu'à faire de te coller un prénom qui n'est pas le tiens. Mais peut-être que tu préfère Cheeta ?

Enrique éclata tout bonnement de rire. C'était elle vue ? C'était vraiment l'hôpital qui se foutait de la charité là. Enrique eut un regard goguenard à son encontre avant de secouer la tête comme si elle avait été une sorte de microbe particulièrement pathogène. Et encore, c'était peut être un peu trop intéressant, pensa t il, pour qu'on les compare à la métisse.

- oh pardon! Pas assez viril peut-être ? Il ne releva pas, mais il cita :
- Un jour, un homme a dit : L'homme a été créé avec de la boue que Dieu a façonné à son image. Il en a fait un. Le premier. Il l'a mit dans un four, et il en est ressortit blanc. Dieu le jugea pas assez cuit, pas assez à son goût, car il ne se voyait pas comme ça. Il en refit un. Il le mit au four un peu trop longtemps, et il est ressorti noir. Il le jugea trop cuit, donc pas à son image. Puis, il prit de nouveau de la boue, et il le façonna de nouveau à son image. Il le mit au four, puis, il le retira lorsque ce dernier arriva au milieu du temps de cuissons qui séparaient l'écart entre le pas cuit, et le trop cuit. Et il le désigna à son image, et donc, parfait.

En gros, en expliquant ce proverbe qu'avait sortit une éthnie que tout le monde connait, il venait de jeter des fleurs à toutes les personnes plus ou moins basanées. Il eut un sourire très cassant et des plus arrogants avant de lui faire comprendre par cette phrase qu'elle n'était pas à même à l'appeler Cheeta. Mais cela, ce n'était qu'un détail. Enrique s'éclatait comme un fou. Il ne le montrait pas, mais au fond de lui, il jubilait. Finalement, il s'approcha d'elle, puis, lui prenant une de ses plumes, il corrigea sans gène la copie d'Asphodèle.

- Tu t'es trompé là. Ce n'est pas une fonction logarithme, mais une exponentielle. Ce qui est totalement différent puisque l'autre annule l'autre, si tu vois ce que je veux dire. Enfin, bon. C'était pour toi, hein ? Mais corriger quelque chose pour le rendre un peu plus faux... Pas utile, tu ne crois pas ?

Sourire, sourire, sourire.

- Les petits connards dans ton genre assez abrutis pour juger quelqu'un à la couleur de sa peau ne m'intéresse pas. Quand tu auras compris à quel point ce que tu viens te dire et con, là tu pourras te sentir supérieur mais pas avant...

Pour toute réponse, il lui fit un baiser dans le vent, histoire de l'agacer un peu plus. Ca ? C'était une marque de fabrique de son cher frère. Il l'avait longtemps compris comme cela pouvait faire rager les gens... Surtout lorsqu'on les énerve. Il avait ce petit sourire si sûr de lui... Si arrogant... L'hispanique baissa le regard vers la copie d'Asphodèle pour s'amuser à barrer et à réécrire une faute qu'il avait remarqué. Cela eut l'effet escompté. Seulement, elle touche, peut être l'une des rares cordes sensibles de l'hispanique. Une corde que toute personne le connaissant n'avait jamais tenté de le lui mentionner. Luce, Dak', Bianca, Lou... Il la fusilla littéralement du regard.

- Ton l ressemble à un b, si le but était de rendre la chose encore moins compréhensible c'est réussi et pour ta gouverne, c'est bien un logarithme qu'il faut, relis la page précédente.

L'hispaniqe, comme par préssentiment, avait glissé sa main dans sa poche pour saisir sa baguette magique. Seulement, elle avait été plus rapide. La table venait de décoller du sol pour aller s'écraser contre l'un des meubles contenant les livres de la bibliothèque, du moins, une infime partie, puis, elle le gifla magiquement parlant. Tout à coup, l'aura qu'il y avait autours de lui, prit une teinte aggressive des plus significatives. C'était comme si son ombre que le soleil faisait apparaître par le biais de la fenêtre avait soudainement pris forme. Le visage toujours tourné dans la direction imposée par la gifle. Il se mordit la lèvre, avant de sourire... On avait une joueuse. Enrique ne battait jamais Dak' en duel. Mais il arrivait à le pousser dans ses derniers retranchements, et le Professeur de Sortilège lui même avait dit que Dak' était un génie. Puis, alors que sa baguette sortait doucement de sa poche, ses cheveux se mirent légèrement à bouger comme souffler au grès du vent. La fenêtre venait de s'ouvrir doucement, laissant entrer un vent particulièrement calme.

- Bien.

Avant même de se lever, il avait pointer sa baguette vers la fenêtre. Le vent ne passait plus. La magie de sa grand mère... La magie de son peuple... L'apprenti Shaman allait usé de la magie. De la belle magie. Il se leva doucement, la regardant avec un petit sourire arrogant, mais si sûr de lui... Encore une fois, l'idée de perdre ne lui avait même pas effleuré l'esprit. C'était une femme... L'hispanique ne perdait jamais face à une femme. Pour la simple et bonne raison, qu'il n'aimait pas être défier par le sexe faible. Marchant devant elle, il s'inclina doucement, montrant qu'il était quand même quelqu'un de poli puisqu'il faisait preuve de respect dans l'entrée dans un duel, bien que son sort était entrain de commencer. Au dessus de sa lèvre, une légère goutte de sueur perla. Il se passa la langue sur cette dernière, puis, il fit danser sa baguette dans ses mains avec une beauté sans pareil, comme si lui et la baguette ne faisait qu'un. Il la pointa de nouveau vers la fenêtre, et on entendit de sa part deux mots :

- Bon vent !

D'un coup, il ôta son enchantement puis, le vent souffla avec puissance. Enrique, lui, n'avait pas besoin de s'en protéger. Il était trop emprunt de sa magie pour l'embêter. Seulement, le vent avait une force de 5 taureaux lancés à pleines charges. Quand il saurait faire des illusions combinés, il donnerait des formes à ses magies shamaniques.

Le vent passa, mais Asphodèle l'esquiva en se jetant au sol. Enrique eut un petit sourire. Il n'avait, donc, même pas besoin de lui demander de s'agenouiller devant sa puissance. C'était amusant cette sensation de puissance qu'il venait de ressentir. Surtout lorsque le vent passa sur lui, le revivifiant totalement. Enrique, les cheveux et ses vêtements voletant derrière lui, regarda Asphodèle se relevait au même moment où son sortilège cessa. Il eut un petit sourire, la regardant avec cette envie de combattre allègrement et cette sensation de force qu'il ressentait à chaque sortilège.

Puis, elle fit un mouvement de la baguette vers le sol, une chose qu'Enrique avait deviné. Pourquoi ? Tout bonnement, parce que si il avait usé du vent, automatiquement, on userait de la terre. C'est comme ça pour toute chose. Un homme qui use de magie noire, opposera toujours un homme qui en lance de la blanche. L'hispanique ne put s'empêcher d'avoir un sifflement admiratif lorsqu'il comprit la manoeuvre.

- Aisément contré. Waddiwasi !

Un sortilège simple, mais mené avec dextérité. C'était avec des petites pierres qu'on bâtissait un mur. Au lieu de provoquer un bouclier, il avait préféré lui retourner ses pieds d'un pâle mouvement de sa baguette pour que les pieux de bois lui retournent à pleine vitesse dans la gueule. C'était donc, avec un jolie sourire made in Almadovar, qu'il pointait sa baguette contre Asphodèle, sa machoîre contre son bras relevé.

Ainsi perché, Enrique la regardait avec un sourire. Faire de la bibliothèque un environnement de duéliste... C'est vraiment quelque chose. L'hispanique regarda la belle faire de la magie avec grâce et élégance, avant que cette dernière ne s'avise à lui pointer sa baguette sur sa personne en prononçant un sort de débutant.

- Avis!

De débutant ? Peut être. Cependant, lorsqu'il vit ce qu'elle venait de sortir, il eut une petite moue remplie de stupéfaction. Ainsi donc, elle voulait jouer les invocations de métamorphoses, hein ? Mauvais terrain pour la belle... Enrique avait un don inné pour cela... La pauvre petite... La métamorphose, la potion, la botanique... Des matières où il excellait pour la simple et bonne raison que son avenir avait été tracé dans les voix shamaniques depuis bien avant sa naissance. Sa grand mère l'avait forgé ainsi... Avant la 7ème année, il se devait être animagus. Ce qu'il serait. Il pointa sa baguette sur le dernière oiseau, avant de lancer un sortilège de translocalisation. L'oiseau prenant sa place lui, la sienne, il atterit au sol avec un petit sourire. Il se retourna après un regard vers Asphodèle, et il murmura un simple :

- Destructum ! Sur chacun des oiseaux.

Il se tourna doucement vers elle, tout en jouant de la baguette avec élégance. Derrière lui, les plumes des oiseaux se mettaient à voleter derrière lui avec beauté et spiritisme. Puis, les plumes s'assemblèrent doucement pour ne former plus qu'une masse informe à quatre pattes qui se mit à courir avec rapidité sur Asphodèle. Dans sa course, on voyait nettement apparaître un Ocelot, un félin Mexicain qui fonçait vers Asphodèle comme si elle était sa proie dans la chaîne Alimentaire. L'Ocelot... L'animal d'Enrique. C'était ça. Sa magie. Le Shamanisme. Un shamanisme nouveau, certes, puisqu'il se servait de sa baguette... Mais il en avait besoin... Pour le moment. Sur son visage, il souriait. Il prenait du plaisir.

D'un coup, l'oiseau ne se faisait plus entendre. Lorsque l'Ocelot chargea, et que cette pensée lui vint à l'esprit, il eut un sourire avant de fermer les yeux. Boom ! Une déflagration magique se fit ressentir lui faisant perdre le contrôle de sa magnifique métamorphose qui partit en poussière laissant quelques brindilles des plumes qui l'avaient constitué pour disparaître dans un doux volûtes de fumées bleuâtre. L'hispanique avait été soufflé pour tomber un peu plus loin, sur les fesses, les yeux réouvert, regardant Asphodèle avec un brin de respect. L'hispanique s'amusait réellement. On avait presque l'impression qu'ils cherchaient tout deux à asseoir l'autre le premier sans pour autant le blessé. C'était, comme une sorte de duel de rencontre. Ils s'exhibaient pour se faire une idée de la personne qu'il leur faisait face. Enrique se releva doucement, la baguette toujours dans le poing.

- Jolie coup.

Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire... L'hispanique percevait encore dans l'air les effets de l'explosion magique. Les poussières ne se retiraient pas. Du moins, pas encore. De plus, il n'y avait rien de plus difficile qu'à retirer. Les poussières magiques... L'hispanique ferma les yeux. Tout d'un coup, tout autours de lui, se fut comme si le silence l'avait enveloppé dans une bulle. Les poussières magiques, qui se déplaçaient dans de sortes de légers nuages aux couleurs vertes (aura d'asphodèle) se mettaient à tournoyer autours d'Enrique pour prendre une jolie teinte couleur sable. Au bout de quelques secondes, cette aura prenait consistance, une douce consistance. Un vent. Le vent caressait doucement le visage d'Enrique. Cependant, la légère brise qui venait de par la fenêtre allait à son encontre. Sa fine poussière qui tournoyait derrière lui, et autours de lui, était attiré à se retirer derrière lui. D'un coup, il bondit en arrière, baguette tendu vers Asphodèle, une incantation lui sortant tout droit de la tête. Une légère détonation, et il faillit perdre l'équilibre. Un vent se leva du bout de sa baguette pour envoyer son propre aura attaqué Asphodèle avec le vecteur de l'air. L'hispanique jouait. C'était un sort qu'il avait souvent vu sa grand mère pour que les objets se déplacent vers elle ou autre. C'était son maître, son mentor. Enrique l'avait en exemple.

- Je te retourne le compliment, c'est de la très belle magie.

Pour Rico, c'était gagné. Pour lui, le duel était gagné, et il s'en fichait éperdument de gagner ou perdre réellement ce duel. Quoique... Il fallait dire que même lorsqu'on croyait avoir perdu, il y avait toujours moyen de se remettre sur pieds. L'hispanique avait eut un sourire, et s'était incliné légèrement lorsqu'elle l'avait complimenté. Puis, ce fut à elle de lancer un sortilège, qu'il ne parvint pas à contrer par la force qu'elle y avait mise dedans. Lorsqu'il voltigea en l'air et qu'il ratterit sur le ventre. Cette dernière lui était tombée dessus pour l'immobiliser. Et c'est toute fière qu'elle lui dit :

- Echec au roi.
- Est on réellement en echec lorsqu'on a plus assez d'énergie pour lancer un autre sort au risque de faire arrêter son coeur ?

Enrique avait gagné. Peut être immobilisé, mais il lui suffisait de quelques minutes pour parvenir à lui faire lâcher prise. Son souffle cardiaque à la demoiselle était beaucoup trop fort, et il ne fallait pas oublier que l'aura du Serpentard traversait le corps de la demoiselle. Peut être plus fort, étant donné qu'elle était collée contre lui. Il eut un petit rire, puis, il ajouta :

- Beau combat. J'aime.

Enrique eut un léger sourire pour ponctuer sa phrase. Il se défit d'Asphodèle lorsqu'elle lâcha. Cependant, ils étaient encore au sol lorsqu'une ombre se propagea sur le corps d'Enrique qui ne put s'empêcher de dire :

- Oh, merde.

Beaucoup de blabla pour rien du tout. Mais qu'est ce qu'elle le branlait c'te conne... Enrique la détestait et par chance, c'était réciproque. Il la regarda avec un air blasé, avant de secoué la tête pour reposer sur cette dernière un air blasé. Quel pauvre conne... L'hispanique mit les mains dans ses poches, sa baguette avec et se mit à siffloter un vieil air qu'il avait souvent entendu au campement lorsqu'il y allait pour les vacances voir Dante, etc... Elle était toujours là pour lui casser les couilles. C'était un monde, c'te femme ! Un monde, et bon dieu qu'elle méritait de se prendre des claques dans la gueule. Enrique en avait si souvent rêvé qu'un jour, il s'était promis de lui en mettre une. Rien que pour le fun. Enfin, bon. Par contre lorsqu'elle leur demanda les baguettes, il s'arrêta de siffler, un mauvais sourire sur son visage.

- Pardon ?

Oui, il n'avait pas bien compris. Asphodèle s'écria quelque chose qu'il n'entendit pas. La colère grondait dans le cadet des Almadovar. Il détestait par dessus tout qu'on lui parle de ça. Sa baguette. Personne, hormis son grand père, ne l'avait touché, et ce n'était pas prêt d'arriver. Il la fusilla du regard, et lorsqu'elle eut crié son coups, et que Lily lui ait donné, il la regarda, attendant qu'elle tende la main vers lui. Il tapa dedans avec sa main, et il lui dit :

- J'irais chercher une chaise si j'étais vous. Ma baguette, vous n'êtes pas prête de l'avoir que d'aller vous faire enculé par le concierge.

Il lança un clin d'oeil à Aspho pour qu'elle le suive lorsqu'il se tourna pour partir.

- Vous fermez là! On ne s'entend même plus penser ici c'est infernal.', puis au élèves, ' vous suivez moi. Chez le directeur! Tout de suite j'ai dit monsieur Almadovar!
- Ca va ! Pas la peine de prendre ce ton !

Rico commençait à voir rouge. Et un Rico qui voit rouge, ça fait toujours mal pour quique ce soit. Qu'il soit viré, en faites, Enrique s'en fichait éperdument. Sa vie était tracée. Il serait Shaman, et au contraire, ça pourrait lui permettre de le devenir beaucoup plus rapidement. Huuum... A méditer.

Il s'avança doucement, écrasant sans le faire exprès (( Pour sûr ! ) le pieds de la bibliothécaire, avant de sortir doucement, comme le souhaitait miss Bégueule. Rico se retourna doucement, avant de fermer la porte de la bibliothèque et il dit :

- T'façon, elle est à chié ! Vous aurez jamais plus que ma famille s'est demenée pour avoir dans le Manoir, Pauv' tâche !

Il éclata de rire. Enrique se faisait rire tout seul. Quel con, ce type...

- Je me demande ce que dira votre père quand il va apprendre ça Miss Nospheratov.
- Il ne dira rien du tout.
- Tiens donc! Vous devriez pendre exemple.
- Asphodèle, t'as pas un miroir sur toi ?

Ou comment renvoyer une critique dans la gueule d'un professeur de façon sous entendu surligné et en gras ? Enrique était dans son quart d'heure rebelle, fallait croire. Bon, c'était juste une façade, fallait bien qu'il joue le Parfait Serpentard aux yeux de sa directrice. Ah merde ! Non, il avait pas le respect du corps enseignant ! Du moins, pas de tous ! Tssss....

- Je toque ou vous le faites ?

Non, non, je ne me foue pas de ta gueule !

[RP TERMINE]