Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 my deepest scar ; pv*

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

MessageSujet: my deepest scar ; pv*   
my deepest scar ; pv* EmptyMer 8 Avr - 5:54



Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
Lady Etàn D. Grey
Lady Etàn D. Grey
my deepest scar ; pv* Empty
.
    Les draps lui semblèrent étrangement froid. Gabriel n'y était pas, mais cela faisait bientôt sept ans qu'il ne dormait plus avec son frère... enfin, que son frère ne venait plus dormir avec lui, alors... pourquoi avait il aussi froid? Abaddon fermât les yeux, agacé par la fraîcheur matinale. Il repoussa les draps d'un geste lent, qui aurait pu être violent s'il ne s'était pas rappelé la douleur dans son épaule, lascive et perverse. Tout comme celui qui lui avait fait cela. Il se leva, regardant autour de lui. L'aube était à peine levée, et encore... il siffla, attrapant son pantalon au bout de son lit, enfilant lentement une chemise plutôt qu'un t-shirt. Abaddon savait que de toutes les blessures, les magiques étaient les plus terribles, mais celle là faisait bien plus mal que d'habitude. Il en avait connu, des blessures... même des morsures de Vampire! Mais cette plaie, aussi profonde soit elle, lui retournait non pas seulement le coeur, mais l'âme toute entière. Il savait qu'elle ne partirait pas ainsi, mais il pourrait au moins épargner la douleur à son corps fatigué. Cela faisait déjà deux nuits qu'il n'arrivait pas à dormir, la douleur trop intense, trop présente pour fermer ne serais-ce que cinq minutes les yeux. Luke Midnight avait eu sa revanche, au final. La chemise noire enfilée, pendant par dessus un jeans tout aussi sombre, l'alchimiste attrapa un seul de ses gants, le deuxième ayant été perdu dans la ruelle durant la rencontre avec le mangemort. Un gant de cette valeur ne se créer par en un claquement de doigts. En y pensant, il se frappa la front. Qu'il avait été idiot. S'il avait su, il aurait ramassé le gant. Si les mangemorts possédaient un bon alchimiste, ce dernier n'aurait pas de mal à identifier à qui appartenait le pentagramme et donc à identifier Abaddon comme ayant été avec Luke dans cette ruelle. Cette idée le fit grogner un peu plus. Il regarda sa montre. Il n'était que O5:35. Il ne commençait que dans une heure et demi. Il aurait sans doute le temps de transplaner jusqu'à chez « elle », afin de trouver un antidouleur utile, et puis... s'il allait à Sainte Mangouste, on lui demandait comment il s'était fait cela. Avec Gaëlle, c'était différent. Elle ne voyait rien, et semblait muette parfois. Il soupira et transplana. En quelques secondes, il se retrouvait à Edimbourg, dans une ruelle sale, une ruelle adjacente à celle où se trouvait habituellement la boutique. Il savait, par ailleurs, que s'il la désirait, elle apparaîtrait, ce qui se fit. Il avait à peine passer le pied dans la ruelle d'à côté que la boutique, l'herboristerie, était apparue, presque invisible pour quelqu'un qui ne faisait pas attention. Marchant lentement, l'air décontracté, Abaddon savait aussi qu'il allait sans doute la réveiller, elle et Noir, mais ça n'était pas si grave. Elle aimait qu'il l'a dérange, en quelques sortes... Il posa sa main sur la porte qui se déverrouilla aussitôt et il poussa la porte. Presque aussitôt, la grosse tête de Noir apparue devant lui, les oreilles dressées, le fixant de son regard noir. Abaddon eut un sourire et tendit sa main gantée, à laquelle il le reconnaît toujours. Noir ne fit, finalement, pas un seul mouvement, et tourna les talons. Il savait que cet homme était Abaddon. S'approchant du comptoir, son regard curieux fixant chaque étiquette, chaque fiole, illégale ou non, il posa finalement ses yeux sur le bois du comptoir. Gaëlle ne tarderait pas. Elle était sans doute encore dans son... « jardin ».


    c'est vraiment court, ma Catounette, mais je vais me rattraper (L)!
 
MessageSujet: Re: my deepest scar ; pv*   
my deepest scar ; pv* EmptyMer 8 Avr - 17:37



Invité
my deepest scar ; pv* Empty
Le vallon avait été rendu verdoyant par les pluies du printemps. L'herbe, légèrement humide, scintillait sous le soleil. Un paysage idyllique... Je dévalais la pente d'un pas rapide, riant à pleine gorge, heureuse, en paix. Mes longs cheveux laissés libres, voletaient derrière moi, contrastant avec la courte robe blanche qui laissait mes jambes à l'air libre. C'était vraiment une très belle journée. Noir gambadait librement en contrebas, plus libre que jamais et je riais, je riais à n'en plus finir de ses jeux, ses attitudes comiques, ses bouffonnades, à croire qu'il savait ce qu'il faisait et s'évertuait à me faire rire. Un coup d'œil en arrière me permit de le voir descendre, bien tranquillement, jamais encore il ne m'avait semblé si beau. Si plein de vie. Avec un grand sourire, je rebroussais chemin pour venir passer mon bras autour du sien, savourer le plaisir de marcher à ses côtés et le contempler. Oh, oui le dévorer du regard. Comme jamais encore. Il souriait, serein et ses yeux me renvoyait mon visage. Et mes grands yeux d'un bleu pur. Pour moi, j'avais le monde à mes pieds, tout ce à quoi j'aspirais secrètement était à moi. Comblée, voilà, par sa simple présence. Pas de bâton handicapant, pas de bandeau pour cacher mes yeux, un monde tout neuf avec lui à mes côtés et Noir qui courrait autour de nous.

Allongés tout les deux dans l'herbe, nous étions bien, je savourais le contact de sa main, caressant mes cheveux en regardant passé un nuage. Une légère brise me fit frissonner, il en profita pour recouvrir nos deux corps de ma cape, un fin sourire moqueur sur ses lèvres. Avec un sourire et une lueur espiègle dans mes yeux, je basculais sur lui, trop frêle pour le maintenir en place si l'envie lui prenait de se lever, même si j'aimais me persuader du contraire. Oh, Abaddon ! Penchée sur son visage, je laissais mes lèvres venir flirter avec le lobe de son oreille, humant la douce odeur de ses cheveux, avant de remonter peu à peu, pour venir chercher ses lèvres en un long baiser passionné. Qui dura, dura, dura,... La sensation devenait désagréable, étrange, grotesque...

" Noir, dégage ! "

Repoussant d'un bras, l'animal qui me léchait le visage pour me réveiller, je me retournais dans mon lit en grognant, tendant la main vers l'autre place. Vide. Ceci acheva de me réveiller, bondissant hors du lit, j'ouvris les yeux. Sans rien voir. Rien qu'un rêve, juste un rêve... Je me laissais glisser au sol, avec l'envie de hurler, de pleurer,... rien qu'un rêve idiot... et j'y avais cru... quelle conne. Je me faisais l'impression d'être une gosse imbécile. Personne ne pourrait me rendre mes yeux. Je l'avais toujours su. Et pourtant... pourtant au fond de moi j'espérais toujours... en vain. Noir jappa, me donnant un coup de son museau dans le bras. Pourquoi s'agitait-il ? que lui arrivait-il donc pour sautiller comme ça ? Je voulais juste m'allonger là et mourir. A nouveau un coup de museau.

" Silence Noir, tu en as assez fait... "

Pas décourager l'animal gronda et me happa la main dans la gueule, sans vraiment serrer et se mit à tirer comme pour m'entrainer à sa suite. Exaspérée, je le suivis, sans me soucier de m'habiller ou de passer le bandeau sur mes yeux morts. Pourquoi m'entrainait-il dans la boutique ? Quel caprice avait-il encore inventé celui là ?

" Si c'est une blague Noir, arrête de suite, je ne suis pas d'humeur ce matin. "
 
MessageSujet: Re: my deepest scar ; pv*   
my deepest scar ; pv* EmptySam 11 Avr - 5:57



Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
Lady Etàn D. Grey
Lady Etàn D. Grey
my deepest scar ; pv* Empty
    Noir était un chien intelligent, dans les limites du possible. Si l'on persistait à le voir comme un fardeau, un fléau, Abaddon avait rapidement compris qu'il n'était rien d'autre qu'un gros chien noir qui s'avérait être un Sinistros. Si l'animal portait malheur, Gaëlle aurait eu du soucis à se faire, or, l'alchimiste n'aurait pu trouvé meilleur animal que Noir à qui confier la jeune femme. Cette dernière, rêveuse et ravissante, était terrible. Aussi terrible sur son compagnon. Abaddon se souvenait encore de ses longues promenades dans la forêt, où le chien gambadait, et laissait librement Abaddon la guidait, de par son aura et le son de sa voix. Il avait aimé l'année qu'il avait passé avec elle, mais un jour, ce fut la lumière. Si l'acte charnelle était une étape dans un couple, Abaddon regardait Gaëlle comme toutes les autres femmes : cette pointe d'émerveillement, et ensuite, de fadeur. La celte était magnifique, mais pour Abaddon, sa beauté n'égalait pas celle de Luke... il sursauta. Non. Pas du mangemort. Il se frotta la tempe, visiblement agacé ne serais-ce que par cette idée. Comment un homme pouvait être « beau » ? Il grogna et reprit le fil de sa contemplation. Son œil noisette fixait le vide, l'air mélancolique. Il ne se ménageait pas.. il se torturait de trop. Ce qui s'était passé était déjà oublié. C'était désormais du passé. Il se frotta la tempe et ses yeux noircirent. Ses pensées s'entrechoquaient, certaines insolentes, d'autres terriblement gênantes. Dans certaines, Gaëlle apparaissait, la poitrine offerte, la gorge blanche, la bouche entrouverte. Ses nuits que trop courte lui avaient donné le temps de réfléchir, d'imaginer ce que aurait été la vie avec elle, si il ne l'avait pas quitté, comme les autres. Mais Gaëlle, à sa façon, n'était pas comme les autres. Alors que l'alchimiste les avait toute oublié, Gaëlle restait là, et son odeur le charmait toujours autant, à la façon du serpent et de l'oiseau... Sa vie serait elle meilleur? Sa personnalité serait elle différente? Abaddon n'eut pas le plaisir de répondre à ses questions naissantes qu'il entendit la voix fluette de la celte qui râlait encore, sans savoir pourquoi.

    " Si c'est une blague Noir, arrête de suite, je ne suis pas d'humeur ce matin. "
    " Gaëlle! Tu n'as donc plus confiance en Noir? "

    Abaddon eut un petit rire alors que la grosse tête de l'animal se tournait vers lui, comme s'il lui était reconnaissait. Passant au dessus du comptoir d'un geste simple et gracieux, qu'elle ne pouvait voir mais sentir vis à vis de son aura, l'alchimiste se tint à quelques centimètres d'elle, et tendit les bras, l'enlaçant amicalement et tendrement. Gaëlle était une des rares personnes qui trouvaient réellement une place dans le coeur du directeur d'Azkaban, et pas seulement en tant qu'ancienne petite amie, mais réellement comme une amie... une meilleur amie, sans doute.

    " Tu vas sans doute me demander pourquoi je suis là, et avant que je ne le dise, j'aimerais que tu n'hurles pas, que tu ne poses pas de question, et surtout, que tu ne le dises à personne. C'est vraiment quelque chose qu'il n'y a que toi qui puisse le faire... "

    Le ton de la voix qui était, quelques minutes avant, joyeux, était devenu un murmure secret, et plat. Il avait annoncé cela d'une voix monocorde. La douleur qu'il avait oublié, qu'il avait appris à supporté, en même temps que la souillure, était réapparue quand il en avait parlé. La souffrance était lancinante ; elle remontait le long de son cou et lui faisait craquer les vertèbres, et immobilisait presque son bras droit. Il hocha la tête dans le vide et soupira. Il fit glisser sa veste sur le sol. Elle était lourde, et il n'avait même pas pris la peine de dissimuler la déchirure au niveau de l'épaule. C'était là encore une preuve de « son » passage. Il ne cilla pas. Il enleva la manche gauche de sa chemise avant de l'enlever doucement de l'autre côté. Il attrapa doucement la main de la celte et la posa sur sa plaie, réprimant à ce toucher froid sur sa plaie chaude une grimace. Il reprit un semblant de calme et continua à parler, de cette même voix plate :

    " J'ai fait une mauvaise rencontre. Il m'a lancé un sectum sempra et m'a touché à l'épaule. Il n'a pas touché le nerf : j'arrive toujours à bouger le bout des doigts. La circulation se passe bien. Aucun symptôme de gangrène, ni d'infection. J'ai juste un problème de douleur... je sais qu'il y aura un cicatrice, mais j'aimerais une pommade pour la minimiser et accélerer sa guérison. Je ne voudrais pas que l'on croit que j'ai perdu mon bras droit face à... à un petit merdeux. "

    Abaddon détourna les yeux. Petit merdeux... c'était tout ce qu'il avait trouvé à dire? Ca ne lui ressemblait pas. Ca n'était pas assez aggresif, pas assez... pas assez pour qualifier le personnage. Vraiment pas assez...
 
MessageSujet: Re: my deepest scar ; pv*   
my deepest scar ; pv* EmptySam 18 Avr - 1:27



Invité
my deepest scar ; pv* Empty
Alors pourquoi m’a-t-il trainée hors de mon lit de si bonne heure ? Fatiguée ou exaspérée, je n’aurais su dire quel état prédominait pour l’heure. Peut être l’exaspération, allez savoir. Réprimant un bâillement je le suivais en maugréant après lui et ses lubies, j’aurais voulu restée à rêver dans mon lit. Rêver d’avoir des yeux, rêver de Van Hellsing aussi. Il avait beau eu m’expliciter ses raisons, je ne pouvais pas m’empêcher de pensée que si nous étions restés tout les deux, ma vie aurait été tellement plus agréable. Ah, je ne fais que courir après une chimère encore. Peut être prendre quelque chose avant de dormir, histoire de tordre le cou à mes rêves idiots. Moui… Passant le pas de la porte qui séparait la boutique du reste de la maison, je tournais la tête vers l’entrée, juste quand Noir s’arrêta, lâchant ma main.

" Gaëlle! Tu n'as donc plus confiance en Noir? "

De surprise j’agrippais violemment le cadre de la porte, sans trop en croire mes sens. Abaddon ! J’aurais reconnue sa voix entre toutes ! Réagissant enfin alors qu’il venait jusqu’à moi pour me prendre dans ses bras, je poussais un cri de joie en me jetant à son cou. Toute ma fatigue, ma contrariété s’était envolée par le seul fait de sa présence. C’est à peine si je pris garde au fait d’être en petite tenue devant lui, après tout qu’avais-je encore à lui cacher qu’il n’avait déjà vu ? J’étais tellement heureuse de le voir, de l’avoir tout contre moi, d’être dans ses bras. Je redoutais de me réveiller brutalement pour me retrouver seule à nouveau. C’était tellement inattendu ! Quelque chose dans son attitude m’interloqua, un infime changement dans son humeur, dans sa manière de me tenir contre lui… quelque chose clochait. Je reculais d’un pas l’air soucieuse qu’il se lançait déjà dans une explication.

" Abba, qu’est ce qu’… ? "

" Tu vas sans doute me demander pourquoi je suis là, et avant que je ne le dise, j'aimerais que tu n'hurles pas, que tu ne poses pas de question, et surtout, que tu ne le dises à personne. C'est vraiment quelque chose qu'il n'y a que toi qui puisses le faire... "

" Qu’est ce que tu as encore été foutre Abba’ ? "

S’il voulait ne pas m’inquiétée, il avait exactement fait ce qu’il fallait pour obtenir le contraire. Il y avait sur lui une vague odeur de sang et de sueur qui m’avait échappée jusqu’alors, à cause de la surprise de le trouver à ma porte de si bon matin. J’écarquillais les yeux, horrifiée, palpant son corps du bout des doigts à la recherche d’une plaie, d’une blessure qu’il aurait récolté, Dieu sait comment. Avec un frisson je le laissais ôter sa veste puis sa chemise, puis attraper avec douceur ma main et la poser sur son épaule. Et l’affreuse blessure suintante dans laquelle mes doigts s’enfonçant. Je du me mettre à pâlir je crois bien, comment pouvait-on se blesser de la sorte et trouver encore la force de se balader ainsi, mine de rien ?

" J'ai fait une mauvaise rencontre. Il m'a lancé un sectum sempra et m'a touché à l'épaule. Il n'a pas touché le nerf : j'arrive toujours à bouger le bout des doigts. La circulation se passe bien. Aucun symptôme de gangrène, ni d'infection. J'ai juste un problème de douleur... je sais qu'il y aura un cicatrice, mais j'aimerais une pommade pour la minimiser et accélérer sa guérison. Je ne voudrais pas que l'on croit que j'ai perdu mon bras droit face à... à un petit merdeux. "

Avec un grognement, j’écartais ses paroles sans trop y prêter attention, faisant le tour de la plaie avec mes mains. Aussi longue que ma main et profonde d’au moins une phalange, c’était un exploit qu’il n’ait pas tourné de l’œil sur le chemin. Est-ce que je pouvais vraiment y faire quelque chose ? L’hôpital, serait peut être ? Non, s’il était venu me trouver c’était pour une certaine raison que j’ignorais.

" Il ? Tu as intérêt à me raconter très exactement ce qui c’est passé si tu veux te faire pardonner de m’avoir tirée de mon lit de si bonne heure. Ca fait mal quand j’fait ça ? "

Je lui piquais le doigt à l’aide d’une aiguille. Qu’il bouge ses doigts soit, s’il ne ressentant plus la douleur par contre… sans m’attarder, je continuais à le torturer un peu, en bougeant son bras, examinant sa blessure. Au moins elle était propre. Et le sortilège utilisé n’entrainait pas d’infection en général, c’était toujours ça. Mais la blessure en elle-même… une pommade ? Tu es bien optimiste.

" Il va falloir que je recouse la plaie, ta blessure est bien trop grave pour ne nécessiter qu’un simple bandage. Tu va devoir me prêter tes yeux… Et n'espère pas t'en tirer sans une explication !"
 
MessageSujet: Re: my deepest scar ; pv*   
my deepest scar ; pv* Empty



Contenu sponsorisé
my deepest scar ; pv* Empty
 
 

my deepest scar ; pv*

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AD NOX : THE AURORS. :: the past belongs to the past. :: 2ème version. SAISON 3. newborn. :: les scénarios et les rps.-