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 Sujet: the mirror's truth. (UC)
Jeu 8 Mai - 14:32
| | Invité
 C'EST BIEN LA PIRE FOLIE QUE DE VOULOIR ÊTRE SAGE DANS UN MONDE DE FOUS. Non, ce n'était peut être qu'un mauvais rêve. # Nom, Prénom : Hawkins, Sunshine Amy Elisabeth. On lui a trouvé beaucoup de surnoms ; le miroir est certainement le plus absurde. Son frère avait l’habitude de l’appeler Sunny, c’est d’ailleurs pour ça qu’à présent, elle déteste qu’on la surnomme ainsi. # Date de Naissance, Age : Date inconnue, on dit qu'elle a la trentaine. # Profession : Anciennement membre des « Death Eaters », les Mangemorts Américains. Aujourd'hui Mangemort Britannique, elle est comme qui dirait « en fuite ». Il lui arrive de travailler dans un Pub moldu. # Etat Civil : En couple avec Clash, ils ont deux enfants. Elle a été mariée il y a très longtemps, et a finit veuve. # Baguette Magique : Vingt Trois centimètres, en bois de Bouleau (signe d'élévation). Elle contient une plume de corbeau. }} Creusons, Creusons... ># Ascendance, Niveau des Richesses : La famille Hawkins est l’une des plus riches d’Irlande, ils sont réputés pour faire des affaires louches et n’hésitent pas à faire n’importe quoi pour s’enrichir d’avantage. Quant à son ascendance, on dit qu’elle est de sang pur, mais certains en doutent. Il paraîtrait que Monsieur Hawkins ait fait en sorte qu’aucun intrus ne vienne souiller la famille, de peur d’être mal vu par le reste de sa troupe. Sunshine est la première a en avoir fait les frais ; son ex mari était de sang mêlé, et son père a tout fait pour le faire disparaître de la circulation. # Origine Géographique : Née en Irlande. Son père était Américain, et sa mère Irlandaise, née de parents Suédois. D'ailleurs, il paraît qu'elle a de la famille à Hässleholm. # Sa Famille :  Le père de Sunshine s’appelle Franck, Franck Hawkins. Il a toujours vécut dans la magie noire, surtout avec son père qui défend leur cause depuis toujours. Il a fait partit des Mangemorts durant quelques années. Officiellement, il est à la retraite. Mais officieusement, on sait que Franck arrive toujours à leur donner un petit coup de main, en bon homme d’affaire qu’il est. C’est un véreux, un homme plein de principes et qui ne voit le mal nulle part. Plutôt du genre froid et distant, il n’a jamais su montrer son attachement à sa famille, trop occupé à arriver au sommet. Un pourris, en somme. C’est le genre de type qui serait prêt à vous tuer de ses propres mains si vous empiétez sur son territoire. Il est d’une intelligence remarquable, assez calculateur et manipulateur. Il en reste quelqu’un de franc et impulsif. Ayant toujours vécut dans l’ombre de son frère aîné, il a eut le courage de prendre les choses en main et de devenir quelqu’un sans l’aide de personne. Il est respecté, un peu trop pour quelqu’un dans son genre. Un lâche qui fait tout par derrière, et qui détruit pour son simple plaisir. Il aurait tendance à vendre ses propres enfants pour ses propres profits, c’est d’ailleurs pour ça que Sunshine le déteste ; et ça m’a tout l’air d’être réciproque.
 
Elisabeth Williams, deuxième du nom. Une femme trop naïve, qui se rend compte des choses trop tard. Une Cendrillon des temps modernes, un peu fragile en apparence, mais bien trop forte pour révéler qu’elle a peur. Peur de l’homme qui se dit être son mari. Elle est d’une douceur hors du commun, prête à tout pour défendre sa vie. Et sa vie, c’est sa famille. Alors que son mari a vendu son âme au Diable, elle, elle préfère encore attendre patiemment l’heure venue. Dans ce milieu, elle est l’innocence, la bonté réincarnée, cette chose qui embellit le tout et qui rend le reste un peu moins sombre. Elisabeth, surnommée Lili, est une mère et une femme meurtrie. Malgré ce que son mari fait, elle continue quand même à l’aimer, à le défendre et à le respecter. « Il n’a pas eut d’autres choix ». Elle se ment pour se rassurer, elle a d’ailleurs toujours prit son rôle de mère trop à cœur. Lili a tout abandonnée pour vivre avec Franck, elle a tout renié : famille, amis, principes. Tout y est passé. A la fois discrète et sensible, elle se laissera facilement faire par le reste de la troupe, même si elle reste consciente de ce qu’elle fait et de ce qu’on fait d’elle. Elle prône la non violence, et ne se rend pas compte que son bonheur n’est qu’en réalité sa douleur, aussi enfouie soit-elle.
 
James Yoth, son cousin. Il n'est pas son seul cousin, non, mais il est de loin celui qu'elle apprécie le plus. James est orphelin depuis ses Quatre ans, et a donc été sous la responsabilité des Hawkins. Il n'a été vraiment proche de Sunshine qu'à partir de son adolescence. James a aujourd'hui la vingtaine, plus précisément vingt quatre ans. Drogué, névrosé, il est Animagus Chien, et donc entretient des relations difficiles avec sa cousine, bien que les deux là s'adorent. James fait parti du trio avec Sunshine et Franck, et tout ce qu'il sait, il le tient d'eux. Assez violent quand il perd son sang froid, il n'en est pas moins un déconneur qui sait être sérieux, même s'il évite. Derrière les blagues bidons se cache un homme qui a souffert et qui souffre encore. Il évite de se mêler aux autres, bien que son attirance pour la gente féminine le pousse à entretenir certaines relations. Des relations qui, au final, finissent au bout d'une nuit ou deux. Accro à l'héroïne, il aurait parfois des tendances suicidaires. En fait, James, c'est le gamin du groupe. Parfois immature, on en vient à la conclusion qu'il fait exprès. Il souffre d'un complexe d'infériorité par rapport aux deux Hawkins, étant le plus jeune mais aussi le moins puissant. Mais il a un certain charme... Et on prend vite goût à son humour étrange, mélangeant ironie et humour noir.
 
Luke Hawkins, son frère. De deux ans son aîné, il a toujours été un soutien énorme pour Sunshine. A la fois droit et loyal, il a toujours su tenir ses promesses. C’est le premier amour de sa vie, le seul Ange qu’elle a pu toucher du bout des doigts, un rêve trop différent de autres. Sunshine et lui ont été très proches. Ils sont allés jusqu’à l’inceste, jusqu’à être séparés quelques mois. Plutôt impulsif, comme son père, Luke est quelqu’un d’adorable et courageux, même si bordélique. Il fonce, ne prends pas en compte les conséquences. D’ailleurs, c’est à peine s’il y réfléchit. Un artiste, un bohème qui n’a pas voulu suivre les lois de son père, préférant de loin sa musique aux ambitions de Monsieur Hawkins. Il a toujours été le seul confident de la jeune Sunshine, c’était un garçon plein de bon conseil, même si mystérieux. Un peu « l’écorché vif » de la famille, le vilain petit canard, la déception de papa. Il est partit de la demeure à l’âge de Dix neuf ans, abandonnant sa sœur, préférant oublier à quel point il l’aimait. Il en est d’ailleurs mort, de cet amour. A l’âge de Vingt trois ans. Il s’est laisser mourir à petit feu, et à laisser juste quelques souvenirs à Sunshine ; un vieux briquet, des photos, et cette lettre qui vieillit avec le temps. # Un Inventaire : Un tas de photos, un briquet à moitié usé et complètement vide, puis une lettre.
Dernière édition par Sunshine & F. Haw le Sam 5 Juil - 15:52, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: the mirror's truth. (UC)
Jeu 8 Mai - 16:53
| | Invité
VINT LE MOMENT OU LA SOUFFRANCE DES AUTRES NE LEUR SUFFIT PLUS ; IL LEUR EN FALLUT LE SPECTACLE. ce sont les ombres qui vous mentent. }} Qui est ce ? >
# Caractère, ect. :
Le caractère de Sunshine, c’est une chose extrêmement compliquée. C’est une femme qu’on a du mal à cerner tellement elle est lunatique, et qu’on peut tout aussi bien détester dès le premier regard. Elle n’est pas très sûre d’elle, au fond, mais fait semblant pour se protéger. Oui, c’est son armure à elle de se croire invincible. Elle dissimule les failles et les maquille, histoire de les oublier pour que personne ne les remarque. Assez calme, elle réussira à contrôler n’importe quelles situations et ce, sans broncher ni même réagir de manière violente. Si, elle est violente, mais fait tout en finesse. La subtilité, ça la connaît. Et pour cause ; elle n’a pas l’habitude de dire ce qu’elle pense clairement, et préfère de loin les sous entendus (qui en deviendraient presque barbares, c’est pour vous dire à quel point elle est imprévisible). Elle tient un talent immense de son père ; la manipulation. Elle est plutôt douée dans ce domaine là, et le sait très bien. Elle n’utilisera ce moyen que dans les cas extrêmes, et surtout quand il s’agit de son statut de Mangemort (c’est très utile, paraît-il, de savoir embobiner les gens comme on peut leur donner du chocolat). Sunshine, c’est aussi une femme à fleur de peau, qui se renferme, qui est sans arrêt sur la défensive. Elle ne sait plus quoi penser de la vie, de tout ce qui l’entoure ; alors elle se laisse porter, quitte à ce que ça la conduise jusqu’à sa perte. Elle n’a ni bien, ni mal. Elle suit son instinct, ce qui ne lui a toujours pas très réussi. Mais après tout, elle n’a rien à perdre, et elle en est très bien consciente. Elle est un peu comme sa mère : elle défendra sa famille jusqu’à la mort, et encore plus s’il le faut. Savoir que le peu qu’elle a construit devra un jour s’effondrer lui fait peur. Elle en deviendrait presque…folle.
Mais sa folie est différente de toutes les autres. Au bord du mensonge, elle frôle la paranoïa, se plonge dans une envie ardente de liberté, quitte à s’oublier au passage. Sunshine a tendance à trop se mentir, et à force, elle en subit les conséquences. Parfois – même souvent -, elle lâche tout, devient extrêmement violente pour on ne sait quelles raisons. Clash a apprit à vivre avec ça, et elle arrive à se contenir en sa présence (de même avec ses deux enfants). C’est à peine s’ils savent l’existence de cet énorme problème ; elle essaie de se retenir, même si c’est dur. Elle a trop peur de les perdre, et irait même jusqu’à détruire les autres pour les garder eux. Ce qu’elle fait déjà ? Oui, certainement. Au fond, on ne voit que le mal en elle, et le reste importe peu. La raison de tout ces mystères qui pèsent sur elle, cette façon de haïr les gens, le reste du monde…Qui sait, il n’y a qu’un seul fautif ; son père. Un Hawkins, un pur. Sunshine le déteste, mais est obligée de vivre avec, ne serait-ce que pour les Mangemorts. Un allié de poids, puisque même à la retraite, il arrive encore à leur donner quelques coups de mains. A la différence de Franck, Sunshine reste une confidente hors norme. Elle a apprit à écouter les gens qu’elle apprécie, même si elle n'a pas toujours été de bons conseils. Au de-là de la criminelle aux allures froides et mystérieuses, elle peut très bien être protectrice, même si la meilleure protection venait sans doute de son frère aîné. Frère qui a été son premier amour, et qui est aujourd’hui mort. Elle en a beaucoup souffert, et reste persuadée que si un jour quelqu’un découvre l’amour qu’ils se portaient autrefois, elle finirait par être exécutée des mains de son propre paternel. Peur qui explique le pourquoi de tout ce doute sur son passé, car rares sont les personnes à tout savoir. Même elle ne sait pas tout…C’est pour vous dire.
Bon, certes, Sunshine est une fille assez difficile, mais elle n’en reste pas moins naïve certaines fois. Quand elle apporte de l’importance à quelqu’un (ce qui n’arrive pas tous les jours, d’ailleurs), elle montre une toute autre facette. Assez douce, à l’écoute et très généreuse, elle peut parfois en surprendre plus d’un tant la différence est énorme. C’est ce qui la différencie de son père, même si ils sont très similaires dans le fait qu’ils n’accordent pas facilement leur confiance – voir ne l’accorde pas du tout, suivant les cas. Assez rancunière, il suffit d’une seule petite chose pour vous la mettre à dos, et ça, ce n’est pas vraiment de tout repos. Beaucoup de facettes de sa personnalité se rapprochent de celle des chats. Ce côté indépendante, toujours sur la défensive, qui sort les griffes en première à chaque fois qu’elle le peut. Sa mère n’avait pas tardé à le remarquer en la surnommant « son petit chat », un surnom affectif qui a prit beaucoup d’ampleur avec le temps. Une chose restera, quelque chose qu’on peut remarquer dès le premier coup d’œil : Sunshine est intelligente, elle apprend vite, trop vite pour certains, en fait. En tant qu’Ancienne Serdaigle, elle trouve toujours le moyen de tout mettre en pratique. Associez la violence à l’intelligence, et vous obtenez sans doute la pire des folies. Mais Sunshine n’est pas une terreur, non… C’est son père le vrai tyran dans l’histoire, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle le craint plus qu’autre chose. C’est à se demander si elle ne tue pas pour lui prouver quelque chose…Une énigme qui reste sans réponse, du moins, jusqu’à aujourd’hui.
# Capacité Spéciale ? Animagus Chat.
}} Il ressemble à ... >
# Physiquement, c'est :
Etrange.
Voilà le mot qui vous vient quand vous la voyez. Un mélange entre la lumière et l’ombre, ce côté à la fois angélique et provocateur. Sunshine, c’est le genre de femme qui sait qu’elle a quelques atouts en poche, et qui n’hésite pas à s’en servir pour arriver à ses fins. Son physique est de loin le plus efficace. Plutôt fine, elle ne mesure qu’un mètre soixante, mais c’est bien assez quand on sait ce qui se cache derrière sa taille. Des cheveux blonds platine qui lui arrivent un peu plus bas que les épaules, un visage plutôt rond, un teint de porcelaine, laiteux à souhait. N’est-ce pas là les critères parfaits de la petite poupée fragile et sans défense ? Si, bien sûr que si. Et c’est sans compter ses yeux couleur pastel, d’un bleu profond et curieux. Rare sont les fois où on la voit sourire depuis la mort de Luke, ces cadeaux précieux ne sont réservés qu’à ses enfants ou encore à Clash, quand elle le peut. Tout ça lui vient de sa mère ; les Hawkins n’ont pas les traits aussi doux, ni même ce côté angélique qui ressort à chaque fois qu’elle pose le regard sur vous. Un peu perdue, elle n’arrivera jamais à vous dire tout par la parole, et préfère de loin passer des messages par le regard. Mais oublions un peu la petite fille, et passons aux facettes cachées qu’elle ne montre que dans certains cas. Sunshine en dehors du soleil, c’est la Lune, celle qui pâlit, qui se dérobe, puis qui disparaît jusqu’à revenir. Elle a ce don étrange qu’est celui de réussir à provoquer le doute en chacun, et ce, rien qu’en esquissant un sourire sarcastique. Car ces sourires, elle les connaît. Tout comme cette mine indifférente, celle qui vous nargue presque. Elle s’amuse de tout et réussit tant bien que mal à vous le montrer, sans pour autant élever la voix, ni même bouger les lèvres. Mais comme tout el monde, Hawkins a ses points faibles ; son regard peut la trahir, même si il est le meilleur allié qu’elle ait. Elle paraît distante, ailleurs, voir même rêveuse. Des apparences trompeuses qu’elle perd au fil du temps.
un tatouage en bas du dos ; une histoire compliquée. Sa malédiction, en somme. Elle l'a depuis ses quatorze ans, son père a prit soin de lui enseigner les coutumes de la famille. Ce tatouage, c'est son mal.
}} What else ? >
# Actrice, Acteur : Elisha Cuthbert - on change pas les vieilles habitudes.
# Code du Règlement : Dieu.
# Pseudo IRL : Rain'
# Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? =P
# Un Commentaire ? Nope.
Dernière édition par Sunshine & F. Haw le Mer 18 Juin - 16:25, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: the mirror's truth. (UC)
Sam 10 Mai - 14:05
| | Invité
EST-CE Q'ON EST PRIS AU PIEGE ? EST-CE QUE LA MORT SE DANSE ?  sur ton silence, ceci s'achève.}}Alors, Alors ... >
# Histoire :
« Nom ? »
« Sunshine Amy Elisabeth Hawkins, aujourd’hui rabaissée à Emily Brown. »
« Âge ? »
« Officiellement Vingt huit ans. »
« Et en réalité ? »
« Ca vous regarde pas. Dépêchez moi de poser vos questions, j’ai du boulot qui m’attends. »
« Hum…Bien. Qu’est ce qui vous amène ici ? »
« Ma mère. »
Un silence électrifiant s’impose dans la salle. La jeune femme afficha un sourire satisfait, presque sarcastique. Ses talons rampèrent le long du sol, jusqu’à se qu’elle place délicatement sa jambe droite sur la gauche. L’homme qui se tenait en face d’elle baissa la tête, évitant de prendre en compte qu’elle essayait de le déstabiliser. A nouveau un sourire, et il leva ses yeux émeraudes, prenant soin de retirer ses lunettes. Bien, le jeu pouvait alors commencer.
« Pourquoi prendre un ton si… »
« Indifférent ? »
« Oui, exactement…. »
« Ma mère ne vous a pas parlé de mon cas, je suppose ? Bien, après tout, nous sommes tous les deux des sorciers alors… Devinez. »
« Non, c’est à vous de parler. Votre mère pense que vous avez des problèmes psychologiques. En vérité, je le pense aussi, vous savez…Vous m’avez l’air… »
« Glaciale. »
« Euh…Eh, bien, euh… Passons. Parlez moi de votre frère…Luke, si j’ai bien compris ? Vous vous entendiez bien ? J’ai cru comprendre que vous étiez très proches, même si tout a basculé quand il est partit de chez vous. »
« De chez eux. »
« Comment ça ? »
« Je n’ai jamais été chez moi, là bas. »
A quoi tout ça rimait ? Etre là, assise devant un inconnu, à parler de SA vie. D’ailleurs, en quoi ça l’intéressait de savoir qui était Sunshine ? Elle n’avait aucun problème, et si il insinuait qu’elle était folle, elle allait se charger de lui montrer comment agirait une vraie folle. Non mais… Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle y été obligée, sinon qui sait ce qu’allait dire sa mère. « Tu es stupide, stupide, stupide ! Ce pauvre homme ne t’a rien fait ! »Non, bien sûr, il n’a rien fait. Pour l’instant. La petite blonde se contenta de sourire, jusqu’à se détacher les cheveux. Il semblerait qu’elle en ait pour un petit moment, alors autant prendre ses aises tout de suite. Le silence revint à nouveau, aussi froid que le précédent. Ca l’amusait de mettre cet homme dans le doute. A n’importe quel moment, elle pouvait partir, claquer la porte avec une violence qu’on ne lui connaissait que très rarement. Mais ces répliques cinglantes étaient plus intéressantes encore qu’agir en lâche ; elle allait lui montrer qu’elle ne s’appelait pas Hawkins pour rien. Sunshine cligna des yeux, jusqu’à planter son regard dans celui de son interlocuteur. Il venait de déglutir péniblement, ce qui lui fit lâcher un petit rire suspect.
« Luke était quelqu’un de merveilleux. Il avait tout pour lui ; il était courageux, gentil, généreux, beau, drôle, intelligent et savait profiter de la vie… C’était un confident parfait, toujours à l’écoute. Et sans compter le frère aîné qu’il était…Il a toujours su être protecteur sans pour autant m’étouffer. En fait, il n’a pratiquement pas eut à me protéger des hommes, ni même des autres. On était toujours ensemble, on se comprenait mieux que personne. Tous les deux, on menait un même combat ; celui de s’opposer à notre père. Lui a réussit, et voyez où ça l’a mené… J’ai échoué, malgré toutes les promesses. »
« Vous l’aimiez, n’est-ce pas ? »
« Qu’est-ce que vous insinuez ? Dites le clairement. »
« Votre frère et vous aviez eut une relation, une relation encore plus intense que celle qui unie un frère et une sœur… »
« Vous parlez d’amour ? Une relation amoureuse ? »
« Un inceste, oui. »
C’est à son tour de déglutir. Ses yeux couleur pastel se fondent dans le sol, elle garde la tête baissée, à la fois choquée et épuisée de se battre contre ce lourd secret. Comment sait-il ? Non, à quoi bon, elle s’en fichait. Elle ne l’avait jamais dit à qui que ce soit, et voilà que cet homme le découvre ainsi, en quelques paroles échangées. Ses poings se serrent, tout comme son cœur. Et elle entend déjà sa raison lui dire de tout déballer, d’être débarrassée de ce fardeau immense. Mais non, ce secret l’accompagnera jusqu’à la tombe. Il était mort pour elle, elle devait tout faire pour ne pas gâcher cette histoire, quitte à en devenir agressive. Après tout, n’était-elle pas une Hawkins ? Un rire prit possession de la pièce, puis le fou rire inquiétant. Ses yeux bleus s’incrustent dans ceux de l’homme qui lui fait face, elle ne flanche pas. Plutôt mourir que de se montrer faible, surtout devant lui.
« Qui vous a mit cette idée en tête ? Mon paternel, n’est-ce pas ? »
« N… »
« Stop, fermez la, inutile d’enfoncer le couteau encore plus loin. Non, je n’ai jamais été amoureuse de mon frère, et non encore je n’ai jamais couché avec lui. Mon père a toujours tout fait pour me nuire. »
« Qu’est ce qui vous fait penser ça ? »
« Mon comportement a toujours eut le don de l’exaspérer. Je crois qu’il a peur que je le dépasse. Mon père a toujours tenu à être le premier en tout, mais vous savez, il se fait vieux…Il se tasse, alors que moi je… »
« Grandis ? »
« Je vois que vous avez retenu la leçon. C’est bien, très bien même… Vous avez survécut plus de dix minutes avec moi. Un record : toutes mes félicitations. »
« Vous n’êtes pas si terrible, les gens exagèrent. »
« Disons alors simplement qu’ils…se trompent. »
Elle sourit sagement, passant ses doigts fins sur l’accoudoir en bois. C’était un sourire sincère, un peu moqueur, mais qui avait permit à la jolie blonde de se sentir un peu plus à sa place ici. Parler de son frère, de cette relation qu’elle entretenait avec son père ; c’était insensé. Jamais elle n’avait fait l’effort, auparavant, préférant de loin cacher ses faiblesses. Et puis, qu’est ce que ce sorcier pouvait faire ? Rien, rien du tout. Sunshine avait un don en sortilèges, et ce depuis ses débuts à Poudlard. De bons réflexes, et elle se chargerait de lui. La blonde pencha alors vers la table, ne prenant pas la peine de rétorquer un petit « Je peux ? ». Non, elle allait se mettre à l’aise sans lui demander son avis, quitte à en paraître grossière. Après tout, elle n’était pas à un détail près, si ? Elle vida de l’eau ans un verre et le porta à sa bouche, faisant une moue presque surprise, voir même dépitée. Un rire, puis elle reprit, ses yeux bleus cherchant en vain ceux due l’homme aux lunettes.
« Monsieur Shields… Pourquoi de l’eau ? Ah, non, je sais…Pour faire bonne impression, je suppose. La prochaine fois, optez pour un petit whisky, ou de la vodka…Je reviendrais volontiers. »
« Sunshine ? Pouvez vous me parler de…votre enfance ? Les évènements marquants… »
« Si vous y tenez tant…, elle s’arrêta, reposant son verre, jusqu’à faire craquer ses doigts comme ci elle préparait un mauvais coup, Mais si ça sort de cette salle, je me verrais dans l’obligation de vous tuer. Vous en êtes conscient ? »
« Oui. »
Elle s’arrêta un instant, l’air morose, jusqu’à allumer une cigarette et la porter à ses lèvres. La jeune Hawkins tira dessus quelques secondes, jusqu’à recracher la fumée avec une telle violence qu’elle ne pouvait être prise que comme de la provocation. Elle patienta, jusqu’à reprendre, d’une voix tranchante :
« Je suis née en Irlande, dans la demeure familial. Mon frère avait alors deux ans de plus que moi. Vous savez, les familles riches… On était prisonniers, lui et moi. On passait tout notre temps ensemble, c’est à peine si on sortait voir d’autres personnes. Mon frère m’a toujours suffit, j’éprouvais un profond respect pour lui, et j’aimais entendre sa musique. Lui et moi, on partageait cette passion qui rendait mon père fou furieux ; la musique. Il arrivait que je l’accompagne au piano. Lui et sa guitare, c’était une grande histoire d’amour, alors quand les paroles suivaient… On ne pouvait qu’adirer le chef d’œuvre, vous comprenez ? J’ai toujours su que j’étais différente des autres filles – et maintenant, différentes des autres femmes. Mon père n’a pas supporté qu’on soit si proche, Luke et moi. Il a finit par nous gâcher la vie, il est devenu violent avec moi, et quand Luke me défendait, il…, elle déglutit péniblement, puis lâche son mégot au sol, les yeux perdus dans le vide, …s’énervait encore plus. C’est étrange, hein ? Son comportement. Pour nous séparer, il a voulut m’envoyer en Amérique quelques temps, mais ça a échoué. Salem, c’était la plus horrible des punitions. J’avais quitté Poudlard parce que mon frère y était aussi, et Franck ne supportait pas qu’on puisse se voir là bas aussi. J’ai été virée de Salem à cause de…Je sais plus, en fait…Peut être qu’à ce temps là, je me faisais aussi violente. A l’origine du monstre, il y en a forcément un. Vous connaissez la suite de l’histoire, n’est-ce pas ? Mon frère finit par quitter la maison, il me laisse seule, j’obéis à mon père par peur, et Luke meurt quelques temps plus tard. Il m’était interdit de le voir, et vous savez comment est mon père… Je pense qu’il a été très déçu que Luke finisse par vouloir vivre de notre passion, qui s’avérait être plus la sienne que la mienne. Vous ne pouvez pas analyser, ni même comprendre ce que j’ai vécu à ce moment là. Les remords, la tristesse, la rage, sans pouvoir dire quoique ce soit… »
« Comment est mort Luke ? »
« Sûrement tu…»
« J’avoue que le mensonge, c’est votre plus grande force. Mais là, en l’occurrence, vous ne pouvez pas me mentir. Votre frère s’est suicidé, et vous le savez tout aussi bien que moi. On dit que le médaillon que vous portez lui appartenait…Est-ce vrai ? Ne croyez vous pas que c’est le souvenir de votre frère qui vous rend si…»
« Violente ? Complètement folle ? Peut être même…morbide ? Certains opteraient pour le mot sadique, mais il est pas vraiment poètique… »
« Non…Malheureuse. »
Il avait eut ce qu’il voulait, il l’avait faite douter. Le voyage avait été pénible, jusqu’ici, mais elle avait réussit à trouver la solution pour oublier. Et voilà que lui, ce sorcier aux lunettes de travers, venait d’entrer dans sa vie pour tout bousculer ? Sunshine esquissa un bref sourire, lui renvoyant l’image de cette fille sans cœur, sans conscience, complètement vide. Il sous entendit qu’elle était malheureuse. Hum…Très bien. Elle se leva lentement, traînant ses talons sur le sol en bois vernis. Elle n’avait rien dit et s’était contenté d’un maigre regard pour lui faire comprendre que c’était finit, complètement terminé. Elle se dirigea vers la porte de sortie, portant une dernière cigarette à ses lèvres, avec ce souvenir douloureux qui faisait battre son cœur à un rythme infernale. La petite blonde claqua la porte, et dans un dernier soupir, elle dévala les marches de l’escalier, jusqu’à rejoindre la Terre ferme. Et qui sait, peut être que quelques jours plus tard, on retrouvera le cadavre de ce pauvre homme qui avait osé fourrer son nez là où il ne fallait pas… Une leçon qu’elle n’en finira plus de donner. |
| | | | Sujet: Re: the mirror's truth. (UC)
Mer 18 Juin - 15:07
| | Invité
MY SPIRIT SLEEPING SOMEWHERE COLD. bid my blood to run.
« Mot compte triple ! J’suis un big boss. »
« Ambrigadation ? Ca existe ce mot ? »
« Bah ouais ! Tu me crois pas ? »
Le plus vieux toisa le plus jeune, son regard de braise parcourant le petit dictionnaire qu’il y avait près de lui. D’un coup, il s’en empara, tel un félin sur sa proie, et l’ouvrit à la lettre A. Quelques minutes passèrent, laissant Sunshine et James dans un silence encore plus profond que ceux qui règnent d’habitude. Puis, du revers de la main, Franck ferma le petit livre aux apparences de grimoire, le jetant au sol avec un calme étonnant. Mais il ne disait rien, l’air éloigné, ses yeux posés sur le plateau de jeu.
« Alors ? »
« Il se fout de ta gueule. »
« T’es con, Yoth. »
James grogna, tout en s’enfonçant un peu plus dans son canapé. Pourtant, il devait s’y attendre ; à ce jeu, Sunshine était la meilleure. Tout comme aux autres, d’ailleurs. C’était bien connut, ces deux là ne pouvait pas se supporter. D’un côté, il y avait le chien, le cousin, toujours en ramenant son humour qui ne faisait rire que lui. Un gamin qui faisait foirer tous les plans des deux Hawkins, le clébard qui ne cessait de gindre et qui se contentait de sortir les crocs. Puis de l’autre, il y avait le chat, féline jusqu’au bout des griffes. La réplique parfaite de son père, bien qu’un peu plus bavarde. Une Mage Noire plutôt douée, mais il fallait bien avouer que ses formes délicates était un atout majeure qu’elle n’hésitait pas à utiliser. C’était sans compter sur le soutient du dernier du trio, jouant le rôle du Leader, au grand damne de sa fille Sunshine. Franck Hawkins était un homme…Etrange. Pas loquace pour un sou, il se faisait plus sage que sa fille, mais au combat, il faisait preuve d’un sadisme…Impressionnant. Les trois là se complétaient, même si ça n’était pas toujours facile. Partageant les mêmes ambitions et les mêmes idéaux, ils s’étaient trouvés, pourtant suite à des débuts difficiles, surtout pour les deux Hawkins. Un verre de vodka à la main pour Sunshine, une canette pour les deux hommes, James avait laissé le jeu en plan, buvant sa bière à une vitesse fulgurante. Ce silence pesant devenait insupportable pour lui, mais il ne tarda pas à être comprit par Franck. Ce dernier fouilla sa poche avant, en retirant une poignée de photos qu’il déposa sur le plateau, pile à l’endroit où se plaçait le mot « MASSACRE », mot qui avait alors rapporté 11 points à Sunshine. James s’empara de quelques unes des photos, dévoilant ainsi ses canines dans un sourire des plus…effrayant, à la limite du pervers.
« Jolie demoiselle, un bon bout de viande…Il se gêne pas…Grande, blonde, de jolies jambes… Et c’est qui au juste, ce type ? »
« Addisson McFloyd, ou l’homme qui valait trois millions de dollars… »
« Mmhh…Comment tu sais tout ça toi ?! »
« Aucune importance. »
James écarquilla les yeux, surpris que la jolie blonde connaisse ce nom alors que lui l’ignorait. Après quelques soupirs las, ainsi que quelques regards noirs, Sunshine finit par le toiser et reporta son regard sur Franck. Son regard à la fois morne et impénétrable semblait ne rien prévoir de bon… Il finit par s’éclaircir la voix, bien décidé à faire durer le suspens quelques secondes de plus.
« Sunshine a eut quelques…affaires avec lui. Cet Homme est un Sorcier très haut placé dans l’économie du pays, dans le sens où il est à la tête d’une société très influente. Toi qui te rends souvent au Black Pub…Ce mec là, c’est le propriétaire. Il a un paquet de fric, et il fait barrière à ma société. Sans son accord, on peut pas signer le contrat… »
« Et ce con a refusé. »
« Bah pourquoi ? Il y gagnerait pourtant, non ? »
« Bien sûr, mais Sunshine a refusé de coucher avec lui. Il a finit au sol avec le nez cassé, avant que je n’arrête ta cousine…Cet épisode, suite à quelques complications, a été déclencheur quant à sa position pour notre accord. Résultat ; sa mort sera la seule solution. »
« Mais ils te soupçonneront, non ? Ils savent très bien que tu veux cette signature, alors si on le retrouve mort quelques jours plus tard, il sauront forcément que ça a un lien avec toi. Et puis, tu n’es même pas certain que celui qui prenne la relève soit de ton côté… »
Franck esquissa un pale sourire, satisfait de la réflexion que venait de faire sa fille. Il sortit une dernière photo qu’il déposa sur la table. Sunshine la prit du revers de la main, toujours avec cet air méfiant.
« Richard McFloyd, son frère cadet. Il a trente six ans et est le seul à pouvoir reprendre l’affaire de son frère, son père étant mort et enterré. Non seulement je lui ai filé un coup de main quand il était jeune, mais en plus, il paraît qu’il adore les blondes…Sunshine, je compte sur toi pour qu’il coopère. Moi, je vais me rendre au siège de l’entreprise avec mon assistant. On ira poser des questions, histoire de bien montrer que je n’étais pas là lorsque Addisson s’est suicidé. Vous avez tout à votre disposition : corde, alcool, médicaments, flingue, couteau. N’importe quoi, mais je veux que ce salopard rende son dernier souffle dans la misère, qu’il finisse à terre en vous suppliant de le laisser en vie. »
« Très bien. Et il habite où ? »
« James le sait, il travaillait dans le coin avant, dans la boutique de Musique. Il est marié, mais plutôt coureur, donc ne vous étonnez pas si il est en compagnie d’une autre femme que sa propre épouse… Au pire, tuez la elle aussi, ou faites en ce que vous voulez. De toute façon, on ne se souciera jamais de la mort d’une putain, alors vous pouvez très bien vous en débarrasser et la balancer à l’eau. Son bureau se trouve dans les Appartements de la Rue Trente Sept. Deuxième Etage, dernière porte, inscrite 39. Essayez de ne pas vous faire trop remarquer par les autres occupants, sinon, vous êtes foutus. »
« On est encore embarqués dans une affaire de fous, quoi…J’y suis habitué, maintenant. »
 certains passages pourraient être qualifiés de choquants,
alors âmes sensibles s'abstenir, niark.
Les pas semblaient s’aligner uns à uns, à la fois fiers et dispersés. Deux silhouettes prirent forme dans la rue, dont la plus petite encapuchonnée et cachée derrière ses vêtements noirs. L’homme ne cessait de se tourner les pouces, accélérant parfois jusqu’à être reprit par la femme, à priori blonde. Il s’agissant des deux cousins Hawkins ; Sunshine et James Yoth. Une fois l’impasse traversée, les deux adultes s’embarquèrent dans un bar en piteux état, à priori délabré et qui avait rendu son dernier souffle il y a déjà une paire d’années. Il s’agissait là de quelques ruines qui feraient largement l’affaire. Chacun leur tour, ils passèrent le trou qui servait de porte et s’isolèrent, loin des regards indiscrets. Après quelques minutes d’attente, il en ressortit un chat noir aux yeux bleus étincelants, et ce chien aux crocs aiguisés, dont la taille était beaucoup plus grande que celle du félin. La famille Hawkins, c’était certainement celle qui formait des générations d’animagus. Sunshine avait hérité du chat, cet animal à la fois libre et fier, dont les griffes peuvent déchirer la peau de n’importe quel humain. James était le chien, plus posé mais plus fougueux. Il semblait pouvoir mordre n’importe quoi et arracher des membres rien qu’avec la puissance de sa mâchoire. Un animal très proche du loup, place qui été occupé par Franck. Ces apparences semblaient être leur arme la plus puissante, tant par son ingéniosité que par sa pratique hors du commun. Ils trompaient n’importe qui en se faisant passer pour de simples animaux, et ça leur avait souvent sauvé la mise. Continuant de marcher à allure calme, le chien se mit à aboyer, un bruit rauque qui surprit le petit félin noir. Ce dernier souffla, sortant ses griffes, jusqu’à devoir entamer une course poursuite avec son cher cousin.
La virée fut vite achevée. Ils se retrouvèrent devant une grande porte entrouverte, menant certainement à l’intérieur du bâtiment. La franchissant l’un derrière l’autre, le chat miaula, ses yeux se faisant de plus en plus brillant. Le chien lui avait peine à sortir ses crocs acérés, trop occupé à grogner tout en frottant ses pattes avant sur le sol poussiéreux, fait uniquement de lattes en bois qui ne cessaient de grincer. Sunshine et James se mirent en route pour le deuxième étage, cherchant du coin de l’œil le fameux numéro 39. James le trouva au bout d’une poignée de minutes, et c’est ainsi qu’il se mit à courir en direction de la porte aux couleurs beige et crème étincelantes. Sunshine suivit de près le jeune Yoth, jusqu’à attendre que celui-ci commence. Forcément ailleurs, comme d’habitude, il fallut qu’elle se fasse attendre pour qu’il réagisse, se retenant d’aboyer comme le pauvre chien qu’il était. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre forme humaine, et il semblait bien content de s’être enfin débarrasser de tout ces poils. Sunshine attendit quelques secondes pour faire de même, prenant bien soin de vérifier qu’il n’y avait personne. Ainsi le spectacle pouvait commencer. On dit souvent que c’est dans la douleur des autres que certains apaisent la leur. Sûrement était-ce le cas pour eux, ou peut être faisaient-ils ça par plaisir. Oh et puis, quelle importance ? James donna un grand coup de pied dans la porte, il s’y reprit deux fois pour qu’elle réussisse à s’ouvrir. Devancé par Sunshine, celle-ci soupira, l’air passablement blasée qu’il continue à faire la sourde oreille. Tout en lui donnant un coup de coude, elle chuchota à son oreille :
« Heureusement qu’il fallait être discret, crétin. »
« Désolé, c’était plus fort que moi. »
Sunshine laissa échapper à nouveau un soupir, jusqu’à prendre les devants sur le jeune homme. Elle laissa lentement sa capuche recouvrir ses cheveux blonds et accéléra le pas, suivit par James qui avait eut pour directive de fermer une bonne fois pour toute sa grande gueule, sous peine de porter une muselière. L’intérieur de l’appartement semblait froid et humide, tous les volets semblaient avoir été fermés, et aucune lampe ne venait réchauffer cette atmosphère déjà glaciale. La petite blonde ne put s’empêcher de laisser échapper un rire inaudible, sous les traits d’un sourire sarcastique. On sentait bien qu’ils préparaient un mauvais coup : les yeux de James brillaient, ses canines beaucoup plus grosses que la moyenne semblaient être de sortie. C’était à la fois rassurant et inquiétant, surtout quand le silence demeurait roi ici. Aucune trace de cet homme d’affaire. James quitta Sunshine quelques instants pour atterrir dans la cuisine, où il prit une pomme et croqua dedans, jusqu’à devoir la reposer. Il s’attira les foudres de Sunshine qui, du revers de la main, l’empoigna par le cou et le fit sortir, toujours aussi silencieux. Les talons de Sunshine semblaient flotter dans l’air, à tel point qu’on ne les entendait presque pas se promener sur le sol. Enfin, et contre toute attente, un gémissement se fit entendre au fin fond du couloir. James eut un sourire pervers, suivit de près par Sunshine qui semblait garder son calme légendaire. Plus ils s’approchaient, plus les voix semblaient proches, et plus on pouvait distinguer une femme. Franck avait eut raison : cet homme là n’était pas du genre fidèle.
Sunshine prit place dans l’encadré de la porte, guettant les faits et gestes des deux amants en pleine action. Ils étaient tellement occupés qu’ils n’avaient pas remarqué la présence de la petite blonde ; il faut dire que le peu de lumière jouait énormément en sa faveur. Au bout de quelques minutes et un orgasme qu’elle disait simulé, elle finit par montrer sa présence, serrant sa baguette qui se trouvait alors dans sa poche. James s’approcha et se mit à ses côtés, à priori amusé de la situation. Il se rinçait l’œil comme il le pouvait, bougeant la tête à chaque fois que les amants changeaient de position. La porte se trouvait à leur opposé, donc il leur été quasiment impossible de les remarquer, surtout dans le feu de l’action. James entra, accompagné de la jeune Hawkins. Cette dernière, d’un signe de tête, ordonna à James de s’emparer de sa baguette et de couvrir ses arrières. Elle ‘n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu’il avait, d’un bond, hurlait quelque chose, de sa voix rauque et impressionnante.
Les deux adultes sursautèrent chacun leur tour, mais n’eurent pas la même réaction. La femme, plutôt incontrôlable, retira la couverture et l’enroula autour d’elle avant de vouloir s’enfuir. Quant à l’homme, un peu plus calme, il enfila rapidement son caleçon et se mit assis sur le lit, regardant tour à tour les deux Mangemorts. Il savait très bien ce qui allait se passer, et il semblait serein. La femme, brune et élancée, venait de se risquer à prendre la porte ; mais avec eux, aucune issue de secours possible. Sunshine la rattrapa, serrant son cou avec sa main, jusqu’à projeter son corps au sol. Elle semblait paniquée, pleurant à chaudes larmes et suppliante la blonde de la laisser en vie. Mais peu importe, sa fichue vie ne valait rien comparé au paquet d’argent qu’ils allaient se faire. Tout en se baissant, elle la fit se retourner, jusqu’à se prendre un coup de poing. Malgré la douleur et le sang qui s’échappait de son nez, la jeune Hawkins riait aux éclats, couverte par James qui surveillait le vieil homme. Sunshine finit par prendre les cheveux de la femme et décolla sa tête du sol, jusqu’à la cogner de façon successive. L’homme, toujours assis, s’en fichait éperdument que cette putain crève – et ça, ça semblait plaire à Yoth qui s’approcha un peu plus de lui, s’assurant alors qu’il ne pouvait rien faire. La brune hurla de douleur, suppliant à nouveau Sunshine, se débattant comme elle le pouvait : mais Hawkins avait eut de trop bons réflexes pour que la femme s’en sorte vivante et elle finit par succomber, à présent inerte sur le sol. La blonde la retourna une dernière fois, voulant la preuve qu’elle était bel et bien morte. Ainsi, pour que ce soit définitif, elle lui donna un coup de poing au niveau du nez, sentant l’os craquer sous le poids de la violence du coup. Son visage était en sang, celui de Sunshine aussi semblait pas mal amoché, tant par l’acharnement dont elle avait fait preuve mais aussi par les quelques coups que la femme lui avait donné. Une fois en plein combat, on ne mesurait plus sa force, et le félin eut peine à sentir à nouveau sa main droite. Ce n’est qu’en se relevant qu’elle mesura l’étendu des dégâts causé par sa violence que, le plus souvent, on sous estimait bien trop à son goût.
« Une putain a sa place qu’en Enfer. Surtout quand elle fuit. En espérant que t’ai bien profité de ton dernier orgasme, salope. Et encore, il semblait être simulé…»
« C’est que tu peux être vulgaire, quand tu veux, Sunny… »
« Ta gueule, Yoth, ou j’te réserve le même sort. »
Dernière édition par Sunshine & F. Haw le Lun 30 Juin - 19:18, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: the mirror's truth. (UC)
Lun 30 Juin - 19:05
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 certains passages pourraient être qualifiés de choquants,
alors âmes sensibles s'abstenir, niark.
(suite)
James se retourna vers l’homme qui lui faisait face, s’empêchant de répliquer quoique ce soit. Dans les cas comme celui-ci, Sunshine avait toujours le dernier mot, quoi qu’il arrive. Le chien, sortant ses crocs en un sourire carnassier, serra un peu plus sa baguette jusqu’à rire. La provocation était à son comble, alors que l’homme semblait de plus en plus calme, voir même à l’aise pourtant dans ce qui s’avérait être un futur bain de sang. Sunshine réfléchissait à comment faire passer son futur meurtre pour un suicide, et tout ça en satisfaisant sa soif de violence. Il était clair qu’elle n’allait pas pouvoir se défouler, et c’était la seule raison qui l’avait poussée à arracher la vie à cette prostituée. Son œil bleu aux reflets gris se posa sur Addisson, et elle finit par essuyer quelques gouttes de sang qui avait peine à se réfugier à la commissure de ses lèvres.
« Addisson McFloyd… Comme on se retrouve, pas vrai ? Tu n’as pas changé. Toujours aussi répugnant à sauter la première conne qui vient te voir… Ta femme n’est pas assez bonne au pieu que tu l’abandonnes ainsi ? Ou alors peut être que tu as peur de salir sa dignité en lui faisant faire des trucs aussi écoeurants que toi…Pauvre petite chose… »
« Et toi, tu es toujours aussi incontrôlable… Vous venez ici pour me faire la peau, c’est ça ? »
« Touché, coulé. »
Sunshine eut un bref sourire en regardant James. Il semblait être beaucoup plus calme que la petite blonde, toujours avec cette pointe d’humour. Avec lui, on ne savait jamais comment le prendre : ironie ou provocation, rares étaient les fois où on savait vraiment à quoi on avait affaire. La jeune femme s’approcha alors lentement du vieil homme, se baissant à son niveau pour enfin le regarder dans les yeux. Si elle s’écoutait, elle l’aurait immédiatement envoyé en Enfer ; mais il fallait attendre. Elle avait énormément de questions à lui poser, et elle ne se fit pas attendre. La belle sortit sa baguette de sa poche, lui montrant bien qu’elle était armée et, qu’en plus, James la couvrait. A nouveau un sourire, plus froid et plus sarcastique, et sa voix résonna dans la pièce sombre, le corps de la prostituée gisant toujours au sol :
« Comment vois-tu ta mort, McFloyd ? »
« Pourquoi ne pas demander à ton cher frère…Tu crois qu’il se plaît en Enfer, Sunny ? »
La jeune femme arqua un sourcil, gardant toujours son calme en souriant lâchement. Il savait que Luke était son point faible, d’ailleurs le seul et l’unique. Avec le temps, elle avait apprit à vivre avec les provocations de Addisson, mais à chaque fois, elles devenaient de plus en plus difficiles à encaisser. James se prépara alors à rétorquer quelque chose ; Sunshine sentait bien qu’il perdait son sang froid, et qu’il n’aurait pas hésité à le bouffer sur place. A cette pensée, elle eut un léger rire, un rire froid et inquiétant. Puis, comme ci de rien n’était, elle le regarda à nouveau dans les yeux, enfonçant ses iris pâles dans les billes émeraudes de son interlocuteur. La tentation était trop forte, et la jeune femme succomba ; elle tendit son poing en plein dans son visage, lui donnant un coup assez violent pour le faire basculer sur le lit. Mais il riait, se donnant des airs de grand coriace. Il riait à n’en plus pouvoir, et c’est ça qui exaspérait le plus la jolie Hawkins. Elle n’était pas du genre patiente.
« Ne parle jamais de mon frère, compris ? Sinon je prends le soin de te refaire la façade, et crois moi j’ai beaucoup de talent pour ce qui est de transformer les gens… Tu sais quoi, Addisson ? Tu es mesquin, un connard de première. Tu vas mourir, profites donc en pour faire preuve de politesse… Salopard. »
« Quel âge avait-il, déjà ? La vingtaine, il me semble…Tu es la seule coupable, Sunny chérie. C’est à cause de toi qu’il est mort, c’est de ta faute s’il s’est suicidé. Tu le sais ça, non ? »
« Ta gueule… »
« Tu as été la source de tous ses malheurs, ma pauvre. C’est à cause de toi s’il est mort malheureux, et quelque part, tu es consciente de tout ça. Et c’est moi le plus dégueulasse de nous deux ? Tu me fais rire, Sunshine…Tu as toujours eut le don de me faire rire, et il paraît que c’est pas réellement un compliment. Tu es stupide, incapable et faible. Tu crèveras toute seule dans ton coin, parce qu’au fond, personne ne t’aime… »
« TA GUEULE ! »
« Tu vois ? Tout ceux qui osent t’accorder de l’importance finissent par crever. Toi et moi, on est pareils…Pourquoi te voiler la face, ma belle ? »
« Elle t’a dit de la fermer, alors tu la fermes, connard. »
James s’approcha à vive allure, stoppé par la jeune Sunshine qui semblait déboussolée. La tête baissée, elle contempla ses mains. Il avait raison, après tout : elle était la seule fautive, c’est elle qui avait poussé son frère vers la sortie en tombant amoureuse de lui. Pourquoi continuer à faire semblant ? James ne devait pas le finir une bonne fois pour toute, pour la simple et bonne raison qu’il…n’avait pas tord. Contre toute attente, Sunshine lâcha un soupir, partagée entre l’envie d’à nouveau le frapper et l’envie de s’enfuir en courant. Mais pourtant elle restait encore là, à genoux, comme un chat apeuré. Elle perdait de sa force, de ce qui la faisait redoutable. Il avait mit le doigt sur son point sensible, et le jeune Yoth semblait bien l’avoir remarqué. Lui qui, pourtant, ignorait toute l’histoire…Elle finit tout de même par relever la tête, le regardant comme ci sa vie en dépendait. Elle eut un rictus de dégoût, prête à sortir les griffes au prochain faux pas.
« Je sais tout de toi, Sunshine. Depuis toujours je t’observe, tu sais… Tu es une fille pleine de mystères, et résoudre l’énigme que tu représentais pour moi a été un vrai casse-tête. Mais j’y suis parvenu. Enfin… »
« Tu sais rien de moi, sale con. »
« L’armoire derrière toi, Yoth. Il y a un faux mur, mais à côté, tu trouveras un boîtier qui ouvrira la porte. Le code, c’est 578916. Tu veux des preuves, Sunshine ? Tu en auras…»
« Sunshine ? »
« Fais ce qu’il te dit, James… »
A la haine s’ajoutait l’angoisse, celle qui se traduisit par un grognement soudain. Sunshine n’était pas le genre de femme à baisser la garde devant un homme, elle n’était las du genre à faiblir pour un oui ou pour un non. Pourtant elle s’était écroulée, tel un château de cartes qui volait en éclat. Son sourire se dissipa, sa main se fit beaucoup plus tremblante que précédemment, et on voyait très bien qu’elle n’allait pas tenir longtemps ainsi. James se retourna, à contrecœur, et dirigea ses pas vers l’armoire qui ornait le grand mur sombre. Il balança les vêtements un à un, avec une violence qu’on ne lui connaissait pas. Il ne jouait plus, et ça, c’était indéniable : il voyait la jeune Hawkins faible et lâche, et ne pouvait rien faire pour lui redonner son appétit. La vengeance semblait inévitable, mais si Addisson continuait à ramener le souvenir de son frère, James savait pertinemment qu’il devrait agir de la façon la plus détestable. Une fois tous les habits au sol, il trouva le boîtier, enchaînant coups de poing sur coups de poing, ce qui produisit une drôle de réaction de la part de la petite blonde ; on sentait bien que l’atmosphère était lourde, et même si McFloyd continuait à rire, elle se faisait de plus en plus résistante, accrochant sa baguette de toutes ses forces. Une fois le code tapé, le faux mur s’ouvrit et laissa place à…Un trou. Assez étroit et sombre, jusqu’à ce que le jeune Yoth trouve la lumière. Et c’est là que tout commença, que les réponses paraissaient plus claires.
Devant eux s’étalaient des tas de photos, des articles de journaux et quelques objets ayant appartenu à la famille Hawkins – on voyait d’ici leur emblème, le corbeau noir et le chien au milieu du symbole que Sunshine avait de tatoué sur elle. En voyant ça, James poussa un juron, serrant les poings petit à petit. La jeune Hawkins, elle, semblait disparaître sous ses cheveux d’un blond éclatant, baissant la tête jusqu’à pousser un soupir las. Ces photos avaient toutes un point commun ; elle. Elle y figurait partout, étant jeune ou encore plus vieille. Certaines dataient de l’époque de Poudlard, d’autres de cette époque ci. « Je sais tout de toi, Sunshine. » En y repensant, il avait sûrement eut raison, mais il ne savait pas ce que c’était. Il ne savait pas à quel point Sunshine souffrait de vivre dans cet Enfer qu’elle avait fait sien. Au fond, il ignorait le plus important, ce qui unissait tous les membres de la famille Hawkins, cette malédiction qui ne cessait de prendre forme. En plissant le regard, la petite blonde réussit à apercevoir une photo de Luke et elle : James aussi l’avait remarqué. Il n’avait jamais parût aussi énervé, le jeune Yoth, mais il se contrôla. Certes, il avait peine à ne pas se défouler, et préféra se venger sur les murs. Mais le plus important, c’est que McFloyd soit en état de parler : il fallait le garder encore en forme, ne rien lui faire. A nouveau, son rire retentit. James se retourna, balançant un regard noir au pourri qui lui faisait face.
« Tu as beaucoup fait parler de toi Sunshine, ces temps-ci. Est-ce vraiment ce que tu veux ? Finir comme ton père ? »
« Et si tu fermais un peu ta grande gueule, salopard ? AH MOINS QUE TU VEUILLES DE L’AIDE PEUT ETRE ? »
« Laisse le parler, James…Il ne sait rien. Rien de ce que c’est, il ne comprend pas. La seule chose qu’il voit, c’est les actes. Rien d’autre…C’est ça qui caractérise les cons, non ? Ils sont lâches et ne prennent en compte que les faits. A force de se mêler de tout, ils finissent par crever… Le pire McFloyd, c’est que t’es pas mieux que nous, pas mieux que mon père. Alors si tu la ramènes encore, j’te donnerais à bouffer aux chiens… »
« Tu m’as toujours étonné. Déjà jeune, tu étais différente des autres, le genre de gamine qui se cachait derrière sa mèche blonde, qui restait muette comme une tombe. Ta violence m’avait toujours surpris à cette époque, tu paraissais à la fois fière et pleine de courage. Je ne me suis pas rendu compte que ce courage n’en était pas vraiment. C’était jute le fruit de la folie… »
« Je ne suis pas folle, tu entends ? JE NE SUIS PAS FOLLE ! »
« Et toi, James ? Tu te sens à l’aise ici, parmis des gens qui ne te ressemblent pas ? Déjà jeune, tu étais le même, à toujours traîner dans les pattes de ta chère cousine, dans l’espoir qu’elle te donne ne serait-ce qu’un peu d’estime. Mais non, à ses yeux tu resteras toujours un idiot, un lâche pas capable de jeter un sort. C’est ce que tu es, James. Un idiot de les suivre dans leur malheur…Tu peux faire de grandes choses…En es-tu conscient ? Oui, j’en suis certain, mais tu préfères rester dans leur ombre. C’est tellement plus pratique, n’est-ce pas ? Tu comptes te faire un nom comme ça ? James Yoth… Ou la lopette qui servait d’esclave à son oncle et sa cousine. C’est pas glorieux, tout ça. »
« Vous ne comprenez pas… Vous apportez des conclusions sans vraiment savoir de quoi il est question. Vous êtes vraiment…con. Vous pensez tout savoir, mais en fait, vous ne savez rien. Strictement rien…Cessez de vous voiler la face, il n’est pas question d’envie ou de choix, c’est quelque chose de beaucoup plus profond. Quelque chose que vous ignorez, quelque chose que vous ne vivez pas. Pourquoi ? Parce que vous êtes un faible, une tapette, un crevard, un lâche. Et ces gens là, moi, ils finissent par me servir de bouffe. »
James eut alors un rire sarcastique, montrant ses canines beaucoup plus grandes que la moyenne, des crocs près à mordre et à déchiqueter tout ce qui se trouvait sur leur passage. Sunshine releva peu à peu la tête, éprise d’une migraine qu’elle s’efforçait de dissimuler. A présent, elle savait que leur prochain meurtre allait être difficile à mettre sous el dos d’un suicide. Pourquoi ? Parce qu’elle voulait qu’il souffre, qu’il ressente la douleur physique et morale, qu’il crève dans le remord et en hurlant la mort. James ne tarda pas à venir à son secours, la prenant par la main jusqu’à l’aider à se relever. Ainsi il voyait l’étendu des dégâts : les maudits étaient condamnés à vivre leur vie dans le malheur, ne servant d’esclave qu’à la mort et à leurs idées. Ils n’étaient rien d’autre que ça, en vérité : peut être puissants, mais prisonniers d’une cage invisible, qu’ils étaient les seuls à pouvoir toucher ou bien voir. L’amour ? Aucun d’entre eux ne le connaissait. Certains, comme Franck, se l’inventaient, se leurraient, quelque part. Sunshine, elle, avait finit par ne plus croire en rien. Ainsi la malédiction devient encore plus présente, car elle gagne du terrain et amène à la folie, un état instable qui ne cesse de prendre en otage leurs vies. James allait subir le même sort ; il le subissait déjà, d’ailleurs. Le jeune mage noir finit par braquer sa baguette vers McFloyd, une lueur étrange dans le regard. Sunshine le doubla et se dirigea en face de l’homme, ne le quittant pas des yeux une seule seconde. A nouveau son poing partit, et propulsa l’homme sur le lit. Mais cette fois ci, il ne prit même pas la peine de se relever ; il resta couché, attendant son heure avec impatience. Peut être curieux de savoir comment serait sa mort.
UC.
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