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- Aleksandr ? Mange un bout.

Cela devait faire 4 jours à peu près, qu'Aleksandr était resté cloîtré dans la maison où on l'y avait logé pour qu'il se repose. Cependant, il ne s'était jamais reposé. Personne n'entrait, voulant le laisser dans son intimité, et ce besoin d'être avec lui même. Thomas était le seul à s'y tenter, amenant toujours un peu de quoi boire et manger à son meilleur ami, qui ne touchait à rien de tout ce que Thomas pouvait lui apporter. Rarement, il lui répondait, pour ne pas dire jamais, mais Thomas gardait cette flamme dans son coeur, malgré ses yeux profondément tristes et douloureux. A chaque fois, il adressait quelques mots à Aleksandr, allant jusqu'à s'asseoir près de lui. Chaque fois, Aleksandr se levait doucement, s'approchant de la fenêtre pour plonger son regard vers l'extérieur. Thomas ne l'avait jamais vu ainsi. Le visage d'Aleksandr était douloureux, mais presque fermé. Il avait des yeux sans expression, et une barbe de plus d'une semaine ce qui était vachement rare. Perdre un fils était douloureux, et il n'arrivait pas à assumer cela, préférant rester seul, pour seul compagnie la solitude des lieux. Il ne cessait de voir le visage de son fils devant ses yeux, dès qu'il les fermait. Mais le pire pour lui, c'était ces cauchemards lorsqu'il parvenait à dormir. En effet, il ne cessait de revoir la gueule de Wolfgang se refermait violemment sur le corps de son jeune fils de 14 ans... Maintenant, il n'avait qu'une certitude, c'était celle d'être un homme qui n'a jamais su protéger son enfant, et pour lui, c'est pire que tout. Après ses parents dont il reste persuadé que si il avait pu les prévenir pour Nikandr, si il avait réussi à les convaincre que Nikandr était mauvais comme il le faisait bien sentir... Même le fait que son père lui avait laissé ce mot n'y avait rien fait à sa façon de penser... Et son fils venait de le quitter... Il venait de lui être arraché tout aussi brutalement que ces parents...

Cependant, cette fois, là, il n'avait pas bougé, et il avait tendu la main vers le sandwich que Thomas lui tendait. Il fit mine de le porter à sa bouche, mais finalement, il se stoppa le posant de nouveau dans l'assiette pour prendre cette dernière et la posait sur la table de chevet. Il releva le regard vers Thomas et il lui dit :

- J'y arrive pas.
- Tu veux parler ? Fit il, doucement.

Aleksandr baissa le regard, avant de mettre ses mains sur son visage et de commencer à pleurer. Il ne s'arrêta de pleurer que longtemps après. Thomas était resté là, le regardant comme si son coeur allait explosé, portant de temps à autres sa main dans le dos de son ami pour tenter de le réconforter avant de, finalement, le prendre contre lui, lui montrant ainsi sa présence. Aleksandr se retira doucement, se relevant. Il alla à la fenêtre et il en ouvrit les volets, laissant la fenêtre ouverte. Il se retourna doucement vers Thomas, ayant un frisson que l'on a toujours après avoir pleuré longtemps, puis, il lui dit :

- Non, c'est bon, maintenant...

Thomas eut un petit sourire en voyant le pâle sourire d'Aleksandr se dessinait sur ses lèvres. L'Américain se leva doucement, puis, après avoir posé sa main sur l'épaule d'Alek', il se dirigea vers la sortie. Aleksandr le suivit, contre toute attente. Dans les escaliers, l'on entendit donc, quatre pas, au lieu de deux, et Alicante leva doucement le regard vers le bas des escaliers posant un journal du chicaneur sur la table basse. Automatiquement, Aleksandr tourna la tête et il les aperçut :

- Anton ? Derreck ? Les deux cités se levèrent un sourire sur leurs lèvres. Aleksandr eut un sourire un peu plus précis, et il ajouta : Qu'est ce que vous faites là ?
- On vient, car on nous a dit que tu avais besoin de nous.
- Tu sais comme je suis, Alek'... Je ne peux pas m'enpêcher de jouer mes coups, en avance...
- Petit con... Il releva le regard vers Anton et il ajouta : Où est Taslim ?
- Je sais pas...
- Il est... Il est avec la petite Poufsouffle. S'écria Derreck, avec une lueur un peu folle dans le regard.
- Bien.

A ce moment là, quelqu'un tapa à la porte de la petite maison.

Lilith Grey se regarda dans le miroir, un mauvais sourire accrochée à ses lèvres fines mais c'était un sourire pâle, sans saveur. En se regardant c'était son cher frère qu'elle voyait, même peut-être un air lointain de Cassandre qu'elle avait failli tuer sous les yeux de leur frère aîné.

L'ancien professeur de potion poussa un long long soupir. Ce n'était pas à cela qu'elle avait la tête depuis quelque jour. Lester ne méritait pas tant d'attention de sa part, personne ne pouvait se vanter de retenir l'attention d'une telle femme d'ailleurs. Personne sauf peut-être Aleksandr Souvorov. Certains la regardaient d'un mauvais oeil, elle n'était pas du bon bord, elle ne l'avait jamais été et comme elle l'avait dit elle même devant tous, elle ne le serait jamais.
Pour d'autres sa présence ici était purement intéressée. Qu'importait. Elle, savait pourquoi elle était ici à présent.
Elle releva fièrement le menton, et quitta la petite pièce qu'on lui avait attribuée pour son intimité.

En quatre jours, elle n'en était sortie que pour soigner des blessés, ne montrant aucun coeur à l'ouvrage, aucun intérêt pour ses patients et cette froideur détestable qui c'était légèrement accentuée depuis quelque temps. Mais chaque fois qu'elle était passée à quelques distances de l'endroit où Aleksandr était logé, chaque fois elle avait une hésitation puis elle passait son chemin, tandis que d'autres murmuraient dans son dos.

Que projetait-elle? Les mangemorts n'avaient-ils pas déjà fait assez de mal à cet homme pour qu'elle veuille en rajouter de son cru. Plus encore qu'avant les élèves la détestaient et de toutes façons c'était une période où les gens étaient à vifs, encore blessés au sens propre comme au figuré. Grey s'en fichait royalement, du moins c'était ce qu'elle disait.

Ce jour là, après un long moment de réflexion elle poussa la porte de la maison où Aleksandr était en covalescence. Cinq paires d'yeux se tournèrent vers la porte mais elle ne se démonta pas. Elle savait qu'elle n'était pas forcément la bienvenue. Ni Grey ni Lilith n'étaient des nom que les gens aimaient entendre d'ordinaire surtout ceux qui lisaient le journal il y avait de cela quelques années seulement ou qui, pour une raison ou une autre, avaient accès aux archives des Aurors.
Mais le seul regard qui lui importait était celui d'Aleksandr. Elle ne savait pas ce qu'elle y trouverait, si il aurait changé en se posant sur elle, si il y aurait de la haine en plus de la douleur. Parfois Aleksandr l'avait surprise quoiqu'elle n'eut jamais lu de la haine pour elle dans son coeur. C'était peut-être pour cela qu'elle avait tant hésité à venir, parce qu'elle ne voulait pas lui rappeler les mangemorts, et cette horrible nuit du 31 octobre. Elle aussi avait vu cette nuit là.

Elle avait donc poussé la porte après avoir tapé de sa façon si reconnaissable (trois petits coups discrêts) et maintenant elle s'avançait dans la pièce centrale, un regard rapide pour ceux qui s'y trouvaient, un regard qui montrait qu'elle n'était pas forcément à l'aise mais qu'elle ne se laisserait pas impressionner. Puis un regard beaucoup plus long pour Aleksandr. Sans peur bien sûr, mais sans non plus cette once de compassion presque aparentable à de la pitié que n'importe quelle bonne âme avait en rencontrant quelqu'un a qui il était arrivé un grand malheur.
Elle avait juste ses deux prunelles posées sur lui, si particulièrement inexpressives pour qui ne la connaissait pas, mais il y avait de la force et de l'amour cacher la dedans. De quoi relever un homme à terre si il le voulait bien. Parce qu'elle était venue juste pour ça, le relever ou s'allonger à côté de lui jusqu'à ce qu'il se relève de lui même, complétement.

Elle ne dit rien au début, il n'y avait rien à dire en fait. Elle reporta un instant son regard sur les autres constatants qu'ils y en avait deux qu'elle ne connaissait pas, pour ce qui était d'Alicante et Thomas, elle les connaissait de vue ou de renommée.

Lilith-J'espère que je ne dérange pas', finit-elle par dire.

La porte s'était ouverte. Anton et Derreck portant la main sur leur baguette magique, presque par instinct. Aleksandr leva la main, comme pour les inciter à se calmer lorsqu'il vit la personne qui venait d'ouvrir doucement la porte de la maison dans laquelle, le quintet était. Derreck eut un petit sourire qui lui était bien particulier, tandis qu'Anton inclinait doucement sa tête lorsqu'elle entra, comme pour la saluer. Thomas eut un hochement de tête significatif, et Alicante... Alicante.

- Mademoiselle Ex. Directrice de Serpentard et Ex. Professeur de Potion ! Comment allez vous en cette haute et belle semaine de transition entre le bien et le mal ?

Alicante avait un sourire accueillant, et contrairement à ce que l'on pouvait penser, pour les faibles d'esprits, il faisait des sarcasmes, non pas à l'encontre de Lilith, mais à l'encontre du monde, en général. Lui, et ses manières de faire... Tout un art. Aleksandr eut un bien pâle sourire en la voyant, ne disant rien d'autres, tandis que Thomas s'approchait doucement d'elle lorsqu'elle dit :

- J'espère que je ne dérange pas.
- A l'évidence, non.

Il avait un sourire bon enfant. Elle devait le connaître, il s'en doutait. Avec un frère et une soeur tout aussi calamité que Wolfgang ( et eux, ils n'étaient même pas lycans ), elle devait sûrement en avoir entendu parlé. Il ferma doucement la porte, se posant sur cette dernière comme pour obstrué la sortie. Du moins, cette sortie. Enfin, il se leva de là pour partir dans la cuisine où Derreck se joignit à lui. On entendit des bruits de vaisselles, une porte de frigo qui s'ouvrait, etc... Anton regardait son frère avec un petit sourire, Aleksandr ne disant rien. Alicante ne put s'empêcher de croiser le regard d'Anton en secouant la tête voulant dire : Eh bien ! On est bien barré, avec ce mou du bulbe.

- Viens. Viens t'asseoir, Lilith.

Il était trop tôt pour les gestes tendres. Son fils était encore trop présent autours de lui. La Mama avait tenté de lui faire comprendre que l'esprit de son fils avait besoin de trouver repos dans l'au delà, et qu'à force de le prier de rester près de lui, cela allait jouer contre lui. Mikhaïl était par là, Aleksandr le sentait, et c'était ainsi qu'il se sentait rassuré. Cependant, il éprouvait de forts sentiments pour Lilith. Anton, qui regardait la scène, semblait comprendre tout ce qu'il se passait. De temps à autre, il posait son regard sur Mikhaïl, avant de reposer son regard sur Lilith, Ali' et Alek', un regard beaucoup plus claire.

- C'est donc, elle, Aleksandr ? Fit il, de sa voix profonde, et aristocrate, mais pas chiante à l'écoute.
- Oui.
- Tu t'attendais à autre chose, Anton ? Demanda Ali', intrigué.
- Pas le moins du monde. Il eut un sourire courtois à l'égard de Lilith. Ca se voit, vachement... Mais elle est prête, j'en suis sûr, Aleksandr.
- ... Peut être. Il eut un sourire, envers Lilith. Un vrai sourire. Mikhaïl s'approcha de son père, Anton le fusilla du regard. Mikhaïl recula. De la cuisine, on entendit :

- Lilith ? Vous voulez du sucre ?
- Ca va, casse pas les couilles ! On y menèra tout ! On fait déjà les elfes de maisons, là ! Tu t'es crus dans Anastasia ou quoi ?

Thomas partit dans un fou rire. Anton tourna doucement la tête vers la cuisine, affichant un sourire amusé sur ses fines lèvres, tandis qu'Ali' se levait pour les rejoindre. Aleksandr n'avait pas cessé de quitter Lilith du regard. Finalement, il parla doucement :

- Qu'est ce que tu fais, ici, Lilith ? A noter qu'il n'y avait aucun reproche. Anton tourna instinctivement vers Mikhaïl qui foudroya son oncle du regard.

Lilith resta de marbre observant les réactions de chacun face à son intrusion. Un geste d'Aleksandr et les deux homme qui lui étaient inconnus rabaissèrent leur baguette. Le premier eut un petit sourire presque enfantin qui contrastait singulièrement avec sa réaction première, quand à l'autre il hocha courtoisement la tête, mettant Lilith un peu plus à l'aise car il semblait avoir le même genre d'éducation qu'elle. Elle lui rendit poliment son salut tandis que dans son dos, Thomas Slayers allait fermer la porte, barrant l'issue. Lilith jeta en regard en coin pour essayer de l'apercevoi sans trop détourner la tête quand...

Alicante- Mademoiselle Ex. Directrice de Serpentard et Ex. Professeur de Potion ! Comment allez vous en cette haute et belle semaine de transition entre le bien et le mal ?

Elle posa son regard sur Alicante Oleivera, non sans manifester une certaine froideur mais c'était habituel chez elle. Cependant pour qui ne la cotoyer pas quotidiennement ça aurait pu passer pour autre chose.

Lilith-Je ne crois pas que Poudlard se borne à un tas de vieilles pierres et de passages secrets. Je suis toujours Directrice de Serpentard et professeur de potion monsieur. Et ce tant qu'il y aura des élèves, jusqu'à ce que le directeur m'aie lui même démise de mes fonctions', elle posa alors son regard sur Aleksandr, ' et je crois qu'il est ici...', conclu-t-elle quittant ce ton assez formel qu'elle avait eu das sa prise de position.

Non pas qu'elle voulut tenter le diable (quoique le Diable avait déjà son âme il ne pouvait plus lui arriver grand chose). Mais Lilith était une femme de principes aussi étonnant que cela puisse paraître. Elevée dans une famille d'aristocrate, mangemort de surcroît et pourtant elle n'en avait pas moins le sens de l'honneur et de la fierté. Pour elle, pour tragique qu'avait été la défaite du 31, elle n'en restait qu'une défaite parmis tant d'autres. Celle ci avait été pour eux, la prochaine serait peut-être pour Wolfgang. Qui aurait pu le dire?

A dire vrai, pour Lilith ça n'apportait pas grand chose de plus. Elle se trouvait toujours dans la position intermédiaire, entre le bien et le mal comme disait si bien Alicante. Tout ce qui lui importait dans cette guerre stupide c'était ses élèves (quoiqu'elle ne laisse rien voir de cela) et bien sûr Aleksandr. Lui avant le reste et elle n'aurait pas tellement eu honte de le dire.
Certes Poudlard été tombé, mais quand cette école avait été créé, ses fondateurs avaient visés plus haut qu'un simple tas de pierres. Du moins c'était ainsi que le voyait Lilith. Wolfgang avait eu les vieilles pierres, eux, avaient gardé l'esprit de l'école. Bien que cet esprit soit actuellement au plus bas. Il se renforcerait et reprendrait des couleurs. Lilith le savait, cela faisait bien assez longtemps qu'elle observait les gens différents d'elle.
Quand savoir comment elle allait, c'était une bonne question, elle allait tout simplement. Ni bien ni mal. Comme toujours. Elle lui rendit tout de même un sourire poli voire respectueux.

Aleksandr sourit lui aussi mais il semblait être l'ombre de lui même, tel qu'elle l'avait connu en des jours qui n'étaient pas si lointains.
Elle échangea un regard avec Thomas Slayers sans se sentir plus à l'aise pour autant. Il avait du cotoyer Cassandre et surtout Lester lui aussi, et bien qu'au final il s'était avéré être du même bord que l'Ordre du Phénix, Lilith ne pouvait pas totalement baisser sa garde. Du moins pas dans l'immédiat, c'eut été de l'inconscience de sa part.

Aleksandr- Viens. Viens t'asseoir, Lilith.

Sa voix la tira de ses réflexions, laissant Thomas Slayers rejoindre l'homme au sourire étrange dans la cuisine. Elle approcha pour venir s'assoir près de lui. Sentant quelque chose d'étrange tout près d'eux.

Anton- C'est donc, elle, Aleksandr ? Fit il, de sa voix profonde, et aristocrate, mais pas chiante à l'écoute.
Aleksandr- Oui.

Lilith fronça légèrement les sourcils, étonnée de cette question. Et puis elle n'aimait pas qu'on parle d'elle comme si elle n'était pas là. Ca lui rapellait cette fois où Aleksandr c'était amusé à commencer de lui dire ses projets sans avoir l'intention de l'informer vraiment.

Alicante- Tu t'attendais à autre chose, Anton ? Demanda Ali', intrigué.Anton- Pas le moins du monde. Il eut un sourire courtois à l'égard de Lilith. Ca se voit, vachement... Mais elle est prête, j'en suis sûr, Aleksandr.
Lilith-Prête à quoi? Sans vouloir vous paraître impolie. Si vous prévoyez quelque chose qui me concerne, vous seriez peut-être avisé de m'en informer', fit-elle sans plus de froideur que ça. C'était une simple remarque s'adressant plus à Anton qu'aux autres.
Aleksandr- ... Peut être.

Aleksandr sourit et elle le regarda un peu intriguée mais souriante elle aussi. Bien sûr ce sourire n'était adressé qu'à lui et c'était à peine si ça ne se voyait pas. Elle était rassurée de voir ce sourire sur les lèvres du directeur de Poudlard.

Thomas- Lilith ? Vous voulez du sucre ?
Derreck- Ca va, casse pas les couilles ! On y menèra tout ! On fait déjà les elfes de maisons, là ! Tu t'es crus dans Anastasia ou quoi ?

Lilith jeta un coup d'oeil vers la cuisine, l'air mi-amusé mi-surpris (n'oublions pas que c'était une jeune femme de bonne famille quoiqu'elle en aie vues d'autres).

Lilith-Non merci', répondit-elle tout de même.

Elle n'était pas vraiment venue prendre le thé à la vérité mais au moins elle c'était assise. Il lui avait fallu deux ans pour le faire à Poudlard. Elle regarda Alicante se lever pour rejoindre Thomas et l'autre homme.

Aleksandr- Qu'est ce que tu fais, ici, Lilith ?

Elle hésita un moment avant de répondre, baissant le regard un instant pour finalement accrocher ses deux prunelles azurées à celle d'Aleksandr:

Lilith- Je suis venu pour toi.

Elle serra doucement la main d'Aleksandr avant de la retirer. Elle n'était pas adepte des démonstrations d'affections et encore moins en public. Par ailleurs, il n'y avait dans ce geste ni pitié ni quoique ce fut de ce genre. Lilith se montrait rarement sous un jour où on aurait attendu une autre personne. Elle sentit de nouveau quelque chose d'étrange mais elle se dit que c'était du à la présence d'Aleksandr. Il trouvait toujours un echo étrange dans le vide qu'il y avait en Lilith. Ce n'était pas un vide triste mais simplemnet un espace, de quoi contenir une personne en elle. Son âme.

Jude Carlson___Douglas Carlson__ Stephen Carlson__ Satine Mc Illian

We're gonna fight 'em off

William Slayers & Parker Evans

Zero Endorphine.
Même personnages,
envers tout le monde.

Anton n'avait pas relevé la question de Lilith, ni même Aleksandr d'ailleurs. En réalité, personne n'avait eut l'idée de relevé la chose. Ils étaient sûrement tous au courant, puisqu'ils le connaissaient tous. C'était assez compliqué, il fallait dire. Puis, bon, Anton et Aleksandr aimaient faire du mystère. Sachant comment était Derreck, Thomas et Alicante, elle pouvait toujours s'accrocher pour leur faire tirer un mot. Même sous la torture, elle y aurait du mal. Encore faut il qu'elle arrive à les soumettre à la torture... Anton posa son regard sur Mikhaïl qui s'approchait un peu trop de son père dès qu'il avait le dos tourné. Doucement, tout doucement, sans presque que l'on s'en rende compte, Anton s'en approcha.

[...]

- Je suis venu pour toi.

Alicante, qui était dans la cuisine, eut une moue qui voulait tout dire. Thomas se mordit furieusement la lèvre, tandis que Derreck se mettait à chantonner Blanche Neige et son beau prince qui viendra sûrement un jour. Sauf que là, c'était Lilith qui allait à la recherche de son prince charmant, et Derreck ne trouva rien de mieux qu'à le dire tout haut.

- Tout s'inverse dans la vie. Maintenant, Blanche Neige est devenue entreprenante... Je me demande ce que font les 7 nains, désormais...

Il avait dit cela de tels sortes que les rires qu'Ali' et Thomas tentaient de réprimer ne trouvèrent pas mieux que de sortir. Ils riaient tellement aux éclats que Derreck posa son regard sur eux, et demanda :

- Bah, quoi ? C'est pas vrai ?

Thomas tomba à genoux au sol, tandis qu'Ali' se maintenait au mur alors qu'ils riaient comme deux perdus. Derreck ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire amusé. Alors qu'Aleksandr, lui, prenait la chose avec beaucoup plus de classe, et de sentiments. Il avait doucement baissé le regard et avait à peine murmuré un : Merci... que seul Anton, Lilith et Mikhaïl avaient entendu. Elle lui avait pris sa main, pour la serrer, seulement, il ne la lâcha pas. Il se sentait trop bien pour la lui lâcher, car c'était un geste d'attention que seule une femme savait faire et qui faisait du bien dans ce genre de moment. La porte s'ouvrit, Aleksandr retira sa main par respect pour Lilith qui était encore trop renfermé sur elle même pour laisser de tels gestes se faire devant tant de monde. Anton posa sa main sur l'épaule de son frère.

- C'est formidable d'avoir des rez-de-chaussée aussi grands.

Les frères Carlson. Alicante était sur le seuil de l'entrée de la porte de la cuisine, et ne put s'empêcher d'exprimer un léger sourire. Il se poussa néanmoins, lorsque Derreck et Thomas arrivèrent avec de quoi boire et qu'ils posèrent le tout sur la table après avoir eut un sourire de politesse à l'égard des nouveaux venus.

- Messieurs... Madame la Reine des Glaces.
- C'est Blanche Neige ! Raaaah ! T'es bouché, ou quoi ?

Thomas tenta de retenir un rire mais ne put s'en empêcher. Alicante se tourna pour partir dans la cuisine en explosant de rire. Aleksandr eut un petit sourire avec un geste de tête poli. Anton les regardait avec un air respectable. Et l'on aurait jamais pu pensé qu'il était réellement mangemort étant donné qu'il avait cette même classe rassurante que dégageait Thomas, sinon, en plus sombre, voir beaucoup plus.

- Tu changeras jamais...
- Petit joueur...
- Même pas drôle...
- Merci je me sens soutenu à fond.
- Ca me soulage de te revoir Alek’.

Aleksandr ne put s'empêcher d'esquisser un bien pâle sourire, comme pour lui retourner la chose. Mikhaïl fit un geste vers son père. Anton leva la main de l'épaule de son frère pour la mettre le long de sa jambe. Doucement l'on vit quelque chose brillait dans la main d'Anton. La croix catholique. ( A savoir que personne ne voit Mikhaïl ). Il jeta un rapide regard à Lilith, tandis que Jude reprenait :

- Si besoin ... je suis venu proposer mes soins.
- Jude et moi ne faisons pas partie de l’Ordre, mais nous comptons bien rectifier cette grosse erreur. Nous voulons être utiles, dit-il dans un hochement de tête.
- On est tous avec toi Alek’, et on virera les pourritures qui se pensent maîtres du monde du château, crois moi sur parole.

Aleksandr sentit comme un poids lui tombait dans le gorge. Il baissa son regard tandis qu'Alicante réapparaissait l'air beaucoup plus sérieux, tout à coups. Thomas s'était assis dans le fauteil, à quelques centimètre de l'ancien directeur de Poudlard. Anton se mit à murmurer tout doucement. Et ceux de façon imperceptible. A part peut être pour Lilith, vu qu'elle n'avait pas d'âme, elle risquait de voir l'esprit de Mikhaïl sortir d'un coup, d'ici peu.

- Sur une échelle de un à dix, tu lui donnes combien sur le barême de la délicatesse ?
- Hmmm ... Trois.
- Prenez votre contrat, signez, et barrez-vous, dit-il dans un sourire amusé.
- Deux.

Aleksandr eut un léger sourire au moment même où Mikhaïl se faisait aspirer par une pâle lueur qui s'était formé au plafond, faisant levé la tête de Thomas qui fut légèrement surpris. Aleksandr ne leva pas le regard, et Anton eut un léger sourire avant de poser sa main sur son frère. Derreck s'écria :

- Servez vous, et surtout asseyez vous ! Vous me cassez les nougats à rester debout.

Il tapa dans ses mains et des chaises parurent. On aurait jamais dis qu'il était mangemort à le voir parler comme ça. Bon, peut être que Physiquement... Il avait un look assez... Personnel, mais c'était tout. Alicante prit la parole.

- Merci. Merci Jude, Doug'. C'est cool.
- Je pense que c'est que mieux. Et je vous en remercie... Maintenant que Miguel est...
- ... Disparu... Il ne voulait pas dire mort, car ils n'en savaient rien. Personne l'avait vu mourir ou disparaître.
- Bref. Merci.

La porte s'ouvrit de nouveau. Ali' tourna la tête vers cette dernière en croisant ses bras.

- Salut tout le monde. Melle Grey. Les Carlson . Stephen .Satine . Thomas et sans oublier Alek.. Je suis ravie de voir que tu va mieux. Je vois qu'il y a du monde ici, on as quelque chose à fêter ?
- Ouais. Les morts.

Comment jeter un froid ? Demandez à Alicante. En faites, il avait répondu cela en regardant William, d'un sale oeil. Automatiquement, Thomas s'était levé s'approchant d'Alicante avec rapidité.

- Ah oui ! William j'oubliais . Il a tenu absolument a m'accompagner à ma plus grande joie. Thomas si tu pouvais faire entendre raison à ton fils sa m'arrangerai. J'ai horreur de me montré désagréable.
- Je veus faire partit de l'Ordre . Il parait que je doit faire mes propres expériences . Alors si vous avez pour projet de reprendre Poudlard .... Je veus faire partit du combat !

Thomas ferma les yeux. Aleksandr se leva, il savait que Thomas allait exploser. Alicante fit rentré Parker, tandis que Thomas s'avança violemment vers son fils pour le pousser dehors.

The Game.
Thomas à son fils,
dehors, devant la maison.

- Tu te fous de ma gueule, en plus ?

Thomas venait de le bousculer un peu plus loin de la maison, avant de le saisir violemment par les épaules. Il avait en horreur le fait que l'on se serve de ce qu'il disait pour ses propres intêrets.

- Ca y est ? Parce que tu as le Phoenix en toi, tu peux te permettre de te la pété moi l'immortel ? Tu sais ce que je vais te dire, William.

Il ferma doucement ses yeux, avant de les réouvrir, un charimse froid se dégageant de Thomas. Par la fenêtre, on voyait Anton qui regardait la scène en tirant un rideau de l'index.

- Miguel s'est sacrifié pour ta connerie. Tu le comprends ça ? Tu crois que cet homme que tu pourrais plus considéré comme ton oncle, contrairement à mes connards de frères, aurait aimé que tu crèves dès la première attaque ? Ouais, c'est ça, je suis invincible... Miguel était invincible. Et regarde où il est ! IL EST MORT ! Alors, tu files à la maison avec ta mère où je me fâche réellement !

Puis, il ajouta, après quelques secondes de silence, comme pour laisser le silence appuyait ses paroles.

- MAINTENANT !

Thomas réagissait durement. Mais Aleksandr avait perdu un fils. Dakota et Enrique avaient perdu un père. Il savait qu'il réagissait pas de la bonne manière, mais il avait besoin de lui faire comprendre que dans ce geste, il lui montrait qu'il l'aimait et qu'il le protégeait. Mais connaissant William... Thomas ne cillait pas. Son regard était agressif et polaire.

Pieces.
Alors qu'à
l'intérieur...

- Thomas est énervé.
- Qui ne l'est pas ?
- Je veux le ministère.

Un second froid s'abattit dans le salon de la maison. Aleksandr avait un regard sombre, noir et particulièrement déterminé.

- L'autre connard de lycan a pris MON école ! Sous MA direction, il faut qu'il paye.
- Alek, t'es trop fébrile. Calme toi et arrête de dire des conneries.
- Ferme là, toi. T'as pas perdu un fils, et ton honneur.
- On se calme, où je distribue des claques.
- Fais un tarif de groupes.

Alicante regardait Aleksandr qui se tourna vers lui.

- Le ministère ne sert à rien. Cependant... Il faut réduire les loups. En réalité, ce qu'il nous faudrait, c'est le département des Mystères...
- Mais Riggoberto est tombé. Comme Miguel. Comme Heinrish. Comme Zurich. Comme Andreï. Il doit payé.
- Te laisse pas aveugler par la vengance. Il faut réfléchir.
- Je...

Elle nota que personne ne daignait répondre à sa question ce qui l'irrita légèrement mais elle en tenait plus rigueur à Anton qu'à Aleksandr. Elle se dit qu'elle parlerait à Anton si elle en avait l'occasion mais quelque chose lui disait que ce serait peine perdue et ça suffisait à l'irriter encore plus.

Derreck- Tout s'inverse dans la vie. Maintenant, Blanche Neige est devenue entreprenante... Je me demande ce que font les 7 nains, désormais...

On entendit des éclats de rire incontrolés et Lilith jeta un mauvais regard vers la cuisine. Elle en rougit presque. De colère ou d'autre chose c'était assez difficile à dire mais en tout cas on voyait que ça ne lui plaisait pas d'être comparée à Blanche Neige et encore moins qu'on souligne qu'elle faisait preuve de sentiments.
Mais entendre Aleksandr la remercier d'être venue la ramena à de meilleurs sentiments, si seniments il y avait.

La porte s'ouvrit à ce moment là, Aleksandr libéra la main de Lilith qui compris ce geste comme une marque de respect pour elle. Il savait à quel point elle pouvait être intimiste sur sa personne et encore plus sur ce qui était des sentiments qu'elle se croyait incapables d'éprouver.

C'était les frères Carlson et le professeur McIllian, aussi discrêt qu'un norvégien à crête chez Barjow et Beurk. Du moin sc'est ce que pensa Lilith. Et d'ailleurs la première phrase de Stephen Carlson, un petit prétencieux qui savait manier la baguette mais qui n'était pas fichu de rester sérieux cinq minutes et qui de surcroît avait eu le malheur d'enfanter ce bien aimé Dean Carlson (moulin à paroles infatigable), ne joua pas mieux en sa faveur que son entrée pour le moins...remarquable.

Stephen- Messieurs... Madame la Reine des Glaces.
Derreck- C'est Blanche Neige ! Raaaah ! T'es bouché, ou quoi ?
Lilith-Toujours égal à vous même Carlson...raz des paquerettes', fit-elle séchement mais avec un détachement tel qu'il en était presque insultant.

Pour le Blanche Neige c'était tellement... que voulez vous qu'elle réponde à ça? Il n'y avait rien à dire. Le pire de tout c'était qu'en regardant Derreck Matteus, elle avait l'impression de voir un petit gosse dans son monde. Ca n'attirait pas pour autant sa pitié mais il était tellement dans son monde qu'il était hors d'atteinte des piques de Lilith Grey.

Elle ne suivit pas vraiment ce qui se dit par la suite, son regarde d'un bleu de neige, posé sur Anton et sa petite croix d'or. Elle l'interrogea du regard mais il semblait regardait ailleurs, quelque chose que personne d'autre ne voyait. Elle vit le bref regard du nécromant à son encontre. Il se mit à murmurer tandis que les Carlson faisaient preuve d'un enthousiasme que Lilith trouva parfaitement déplacé mais seulement elle n'était pas chez elle pour dire tout au ce qu'elle pensait tout bas. Si encore elle avait été directement concernées comme l'instant d'avant elle ne se serait pas gênée...

Elle observait toujours Anton quand un visage familier lui apparu. Celui de Mikhail Souvorov. Le fils d'Aleksandr, décédé lors de la bataille. Doucement le fantôme se fit aspirer vers le plafond. Lilith ne dit pas un mot, elle regardait le frère d'Aleksandr de ses yeux si dérangeants, pas pour le mettre mal à l'aise mais par curiosité.

Deux nouveaux intrigants firent leur apparition dans le salon. Slayers Junior et sa nounou Parker qui venait en rajouter à la bonne humeur des Carlson. Apparement cela ne plut pas tellement à Alicante qui se fit un devoir de sortir une de ces phrases séches à laquelles on ne trouve jamais rien à ajouter.

William- Je veus faire partit de l'Ordre . Il parait que je doit faire mes propres expériences . Alors si vous avez pour projet de reprendre Poudlard .... Je veus faire partit du combat !
Lilith- Vous avez d'autres blagues de ce genre Slayers? Parce que si c'est le cas je ne vous préviens tout de suite qu'en même temps que votre peau, on a cru bon de sauver aussi un balais. Juste au cas ou vous vous ennuiriez.

Elle l'avait si souvent puni qu'au final William devait être une des personnes les plus proches du professeur Grey avec Aleksandr, Iranoe et son propre frère Lester. Un honneur dont il se serait sans doute passé. Thomas coupa court à toute réplique emmenant son fils à l'extérieur.

Anton- Thomas est énervé.
Alicante- Qui ne l'est pas ?
Aleksandr- Je veux le ministère.

Lilith posa ses yeux sur Aleksandr. Pouvait-il penser à cela sérieusement. Retourner à l'assault si vite, alors qu'on avait même pas fini d'enterrer les morts. Surtout elle ne voulait pas que lui, y retourne. Pas maintenant. Elle ne pouvait pas dire pourquoi mais elle savait au moins ça. Elle ne dit d'abord rien cependant.

Aleksandr- L'autre connard de lycan a pris MON école ! Sous MA direction, il faut qu'il paye.
Anton- Alek, t'es trop fébrile. Calme toi et arrête de dire des conneries.
Aleksandr- Ferme là, toi. T'as pas perdu un fils, et ton honneur.
Derreck- On se calme, où je distribue des claques.
Alicante- Fais un tarif de groupes.

Alicante- Le ministère ne sert à rien. Cependant... Il faut réduire les loups. En réalité, ce qu'il nous faudrait, c'est le département des Mystères...
Aleksandr- Mais Riggoberto est tombé. Comme Miguel. Comme Heinrish. Comme Zurich. Comme Andreï. Il doit payé.
Anton- Te laisse pas aveugler par la vengance. Il faut réfléchir.
Aleksandr- Je...

Elle se posa de nouveau près de lui, son regard doucement dans le sien. Il souffrait trop.

Lilith-Ils ont raison Aleksandr. Il ne faut pas agir dans la précipitation.

Elle lui rendit sa main, douce et froide à la fois, mettant au défis quiconque de faire un commentaire.

Jude Carlson___Douglas Carlson__ Stephen Carlson__ Satine Mc Illian

Fenrir von Orlov & Conceptiõn della Messa & Nino de la Sernã