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 Mad World - Free*

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MessageSujet: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptyVen 18 Avr - 0:45



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      15.08.2010


    Les rues étaient désertes. Elles l'étaient toujours en cette saison, et depuis l'arrivée des mangemorts. Depuis que Wolfgang cherche a tout prix le pouvoir et à prendre Poudlard, en somme. Le Ministère n'est qu'un cercueil de corps vide de tous sentiments. Elle ? Elle n'est qu'un candélabre parmis la poussière et les toiles d'araignée. A longueur de temps, elle les entends, se plaindre, geindre. A quand le pouvoir. A quand la richesse. A quand la faim des sangs de bourbe. Nathanaël ne dit rien, alors elle non plus, et elle supporte. Elle se conduit en bon chien, et elle n'obéït qu'à Nathanaël. C'est peut être pour ça que Wolfgang l'a frappé, aujourd'hui. Sa joue reste encore rouge. Encore une fois. Une autre, de plus, à subir. Elle regarde dehors. Septembre. La rentrée est déjà passée. Elle souffle. Elle aimerait lui demander si elle peut s'enfuir de cet endroit qui sent le Mangemort et le sang. Elle voudrait fuir ses regards ignobles et affamés. Les bons la haïssent. Les mauvais la détestent. Où est sa place ? Elle rumine ses pensées, doucement, oubliant peu à peu qu'elle n'est pas à sa place, ici. Un regard vers la droite, puis vers la gauche. Mais non, il n'y a toujours personne. Elle se décide. Tant qu'à se faire battre, autant fuir cet endroit quelques heures. Elle attrape au passage un bout de papier et du bout de sa baguette, quelques mots s'y tracent.

    Ô mon Maître, si vous me cherchez, sachez que je suis chez Mocca. Cet endroit m'inssuporte, au même titre que ce qu'y si trouve. Je fuis pour ne plus avoir à les supporter. Pour quelques heures. Vous savez que je ne peux pas me libérer de vos chaînes : trop chères à mon cou.
    Cerberus, toujours fidèle, même loin.


    Elle se lève, statue d'onix dans la pièce, et un Crac sonore la transplane. Un autre un peu plus loin et elle se retrouve devant chez Mocca. L'africain. Lui aussi ne l'aime pas, mais à quoi bon ? Elle aura beau lui expliquer, des millions de fois, qu'elle est pour l'équilibre des forces, il ne comprendra rien. Elle poussa la porte. Ses mèches brunes balayent son front, cachant son regard bleu profond. L'Africain s'exclame, il siffle. Elle n'en prend pas compte, et d'un pas lent et langoureux, elle s'assoit un peu plus loin, à une table isolée. Elle aime l'odeur qui règne dans la boutique. Ca lui rappelle qu'au moins, dans ce monde, tout ne sent pas le sang. Ce monde est fou. Elle sourit, un faible sourire. Elle n'a que ça à donner, de toute façon. Il s'approche, il peste encore. Elle lève le regard vers lui, et il semble tellement étonné. Un être aussi mauvais ne peut pas avoir des yeux aussi magnifiques, disait Abaddon.

    Mocca - Vous prendrez quoi, Mademoiselle la Ministre ?
    Dog - Un café noir, s'il vous plaît.
    Mocca - Bien. Je vous sers ça.

    Elle lui sourit. Car elle n'a que ça à donner à ce monde.
    Car ce monde est fou.
 
MessageSujet: Re: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptySam 26 Avr - 11:14



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    Bureau des Aurors, Ministère Londonien, Angleterre.


- James... File avant que je ne te fasse traverser la fenêtre magique. Miguel souriait.
- Oui ! Fit il en partant dans un grand éclat de rire. L'Irlandais était des plus con lorsqu'il s'y mettait. Cependant, c'était une bonne blague. Miguel eut un petit sourire avant de saisir sa tasse de café bien noir pour la porter à ses lèvres. Froid. Exécrable. Quelques secondes après, la tasse voletait à travers la pièce pour aller s'écraser dans la poubelle magique qui la mâchouilla sans convenance, mettant des gouttes noirâtres un peu de partout. Miguel soupira quelques secondes avant de saisir de nouveau l'un des nombreux dossiers qu'ils avaient tous reçu après avoir découvert la scène du crime du célèbre écrivain Marcus Flag, un révolutionnaire anti-mangemort.

L'hispanique savait, tout le monde le savait. C'était un coup de Wolgang et des ses hommes, chiens, bref. Tout ce qu'il avait sous son ordre. L'hispanique avait tenté de rendre connue le fait que les Mangemorts avaient bien le ministère sous son emprise, mais c'était carrément impossible, du moins pour le moment. Il y avait trop d'ombre sur le plan de jeu de l'hispanique, et ça... Il n'aimait pas l'ombre. Du moins, autre que la sienne. C'était ainsi. Miguel, c'était le genre d'homme à tué lorsque l'on marchait sur son ombre. Il était comme ça. Extrêmement extrémiste sur plusieurs bords, il n'en était pas moins un fervant garant des libertés qu'oppresser les mangemorts. Il avait toujours su qu'il aurait pu faire un bon ministre, mais comme ne cessait de lui dire sa mère, il valait mieux qu'il réfléchisse au meilleur moyen d'enculer les Mangemorts qu'à prendre un ministère qui n'était même pas un pays propre à son sang. L'aîné de Pedro se leva doucement pour s'approcher de la fenêtre qui menait au dehors de son bureau pour voir ce que les autres Aurors foutaient. Il y en avait beaucoup qui foutait rien. Du moins, en apparence. L'hispanique eut un léger sourire. Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour pouvoir les enculer tous autant qu'ils sont... D'un autre côté, il était content que les Aurors lui vouent une telle confiance... Au point de le suivre dans la plupart de ses actes. Même celui de faire croire qu'ils étaient du côté du ministère et non de l'ordre du phénix. Balivernes. Oui, comme vous dites.

Miguel monta un à un les dossiers sur son bureau pour les ranger quelque part où personne ne pourrait venir les chercher. Décidant qu'il était tant pour lui d'aller prendre un peu l'air avant d'aller toquer chez la ministre pour lui exploser la tête contre le dossier de sa chaise, il souleva ses dossiers pour s'approcher de son coffre fort, qu'il ouvrit d'un mouvement de la main, avant de les y rentrer et de le refermer doucement. Sortant sa baguette, il s'entailla la peau faisant gicler son sang sur le coffre. Ce fut comme si ce dernier l'absorbait avant d'emettre un léger cliquetis. Fermé. Fermé, vérouillé, bloqué. On ne pouvait y accéder, hein ? Miguel n'avait la clé que sur lui. Under skin, maybe. Of course. Toujours. Miguel eut un léger sourire avant de ranger ses bouteilles d'encre et ses plumes. Une fois fait, il sortit de son bureau, le vérouillant en passant la main dessus avant de s'enfoncer dans la grande pièce aux nombreux box. Il s'arrêta au niveau de l'un deux où trois aurors jouaient aux cartes. Vive les fonctionnaires ! Miguel eut un sourire. Il tapota la table avec sa main, avant de regarder rapidement le jeu de Roy.

- C'est bon. Tu peux jouer ta couleur. McBride te gruge.
- Hey ! Mais... Tu...
- Merci, Chef !

Le coup joué sous le regard défaitiste de Roy, Miguel fit un clin d'oeil à James et Harry qui s'esclaffaient devant un Roy sinistre qui sortait ses gallions avec un regard maussade. Dégouté. Miguel tapota de nouveau sur la table, tout en leur disant :

- Je passe chez Mocca. On doit discuter. Roy, James vous venez avec moi. Harry, je te confie le bureau le temps que je revienne.
- Oui, Chef. Harry avait toujours eut ce truc de l'appeler Chef, alors qu'ils devaient se connaître depuis près de 20 ans. Peut être même plus. Ils avaient fait leur étude ensemble. L'un à Poufsouffle et l'autre à Serpentard, ils ne s'étaient jamais calculé jusqu'à l'entrée dans le bureau des Aurors où ils devinrent vite ami. Mais depuis ce moment là, c'était Chef. Pourquoi ? El solo dios sabelo.
- Tsss.... Et en plus, il gagne même le droit de jouer au Chef... Il faisait la tête. Roy pouvait être incroyablement gamin. Autant sur le terrain, c'était un as de l'enchantement et des rituels, autant là... Miguel lui en avait mis des coups de pieds au cul. C'était le plus jeune, et le plus prometteur, voyez vous.
- Et ça va, toi ! Tu vas le plumer au prochain coup ! Allez ramène toi !

James était déjà debout près de Miguel. Roy eut un sourire, avant de ranger ses cartes dans sa poche et de se lever à son tour, mettant sa cape sur ses épaules, il suivit Miguel qui enclenchait le pas en direction de la sortie. James sur ses traces.


    Devant & Chez Mocca, Chemin de Traverse, Angleterre.


- Vous l'avez vu ?
- Qu'est ce qu'elle fiche ici ?
- Vous croyez qu'on devrait y rentrer ?
- Monsieur ?

Miguel se caressait doucement sa barbe naissante, le regard plongé sur la porte du Chocolatier avec un regard particulierement éteins. Il réfléchissait, comme si James et Roy n'étaient pas à ses côtés. Ce qui était une erreur, bien entendu. Il les avait entendu, mais il ne jugeait pas bon de leur répondre de suite, histoire qu'ils réfléchissent un peu également. Ca ne leur ferait pas de mal, sinon, faire travailler un peu leurs méninges. Il répondit, tout bas. De sorte que seuls James et Roy, entendent ses propos.

- Ce que fait la ministre ? Aucune idée. Ce qu'on doit faire ? On y rentre. Il est de notoriété publique que Mocca est l'un de mes plus grands amis. Je ne vais pas m'empêcher de saluer un ami pour les plaisirs d'un chien, vous ne croyez pas ?

James sourit. Roy ne put s'empêcher d'avoir un petit rire. Miguel esquissa l'ombre d'un sourire avant de s'avancer d'un pas normal en direction de chez Mocca. Avec cette élégance noire, il était suivi de James et Roy qui semblaient être tout aussi impressionnant que Miguel, lui même. Pas par leur physique, car l'un était très jeune, et James un homme d'âge normal sans trop de particularité physique, mais ils avaient des pouvoirs qu'on imagine même pas. La porte du Chocolatier s'ouvre au son de la clochette. Automatiquement, Mocca leva la tête pour croiser le regard de Miguel qui lui fit comprendre qu'il allait venir et qu'il ne devait s'approcher. Du moins, pour le moment. James et Roy eurent un sourire à son encontre, avant de regarder la ministre. Automatiquement, Miguel et ses deux acolytes prirent le chemin en direction de Mlle Shakespear. S'arrêtant doucement, Miguel, restant debout, la regarda avec un petit regard amusé, rempli de malice. Un sourire sur ses lèvres.

- Bonjour, Mademoiselle la Ministre ! James inclina la tête, tout comme Roy, comme un seul homme. Miguel, quant à lui, restait fier. Petit, mais fier. Il regarda à droit et à gauche. Puis je me permettre de vous demandez pourquoi Mademoiselle ne sort sans ses gardes du corps ?

James et Roy ne prirent pas congés, bien que l'envie leur ait traversé l'esprit. Miguel, quant à lui, restait debout, aucun signe d'énervement ou autre dans les environs. Il était droit. Il l'était toujours. Son père... Sa mère... Ils l'avaient toujours aimé, et chérit pour cela. Droit, même si violent. Mais comme il l'aimait le dire, même Dieu peut se montrer violent... Regardons sa guerre avec Satan... N'est elle pas violente ? And he smiles.
 
MessageSujet: Re: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptySam 26 Avr - 21:36



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    Guilty's Studio. Le must du must. Elle penche la tête, son sourire se fend. On y descend Wolfgang. Ony roule dans la boue Miguel. Et on y pend Aleksandr. Elle en rirait si elle n'était pas chez Mocca qui la regarde d'un mauvais oeil, de derrière son comptoir. Elle irait presque à croire qu'il a empoissoné son café. Suspect. Elle tourne la tête pour replonger dans sa lecture, bien plus attreyante. On y parle de tout et de rien. Vitaly Orlov plantait par le jeune fils Almadovar, Dakota au visage plus bourru et plus large que le second. Elle tourne la page, distraite. On y parle de la tuerie faite au bureau des Oubliators. Trois têtes tombées de la main même de Wolfgang Orlov. Encore une histoire de travail mal fait ? Tsss. Elle secoue la tête. Elle, elle savait. Ils avaient justement fait le nécessaire selon les ordres même du Lycanthrope, mais ils en savaient trop. Tant qu'à mourir, autant que leurs morts servent. C'était peut être le dicton même du Russe. Autre page. La prophétie est au bout des lèvres de tout le monde. On y parle de tout et de rien. D'une fille, d'un ancien chef des mangemorts, du nouveau, de la fin de la guerre, ou d'un cataclysme. Tout un bout de chose étrange qui se mêle et s'entremêle indéfinitivement, comme un serpent se mordant la queue. Son oeil bifurque à la signature de ce dernier. BUTTERFLY EFFECT. Elle soupire un mot, incompréhensible. Qu ne voudrait rien dire si ça n'était pas un prénom. Itah. Elle baille et saisit sa tasse, agacée. Le temps est long sans son Master. Elle lit les dernières lignes du journal quand la porte s'ouvre. Elle lève le regard, intéréssée. Si c'est Wolfgang, ça va barder pour elle. Qu'importe. Il n'oserait pas la frapper, pas quand elle est seule et sans Lui. Dommage. Ca n'est pas Wolfgang. Elle referme le journal doucement en le pliant soigneusement. Cerberus a toujours été soigneuse, d'autant plus qu'elle est légèrement maniaque. Elle ne regarde pas Miguel, mais elle sait qu'il est là. Elle range finalement le journal dans sa veste.

    - Bonjour, Mademoiselle la Ministre !
    - Monsieur Almadovar.
    - Puis je me permettre de vous demandez pourquoi Mademoiselle ne sort sans ses gardes du corps ?

    Cerberus regarda Miguel, puis celui à sa droite, et celui à sa gauche. Elle prit sa tasse, d'un calme totale. En réalité, elle semblait même indifférente, comme si Miguel n'avait jamais existé. Elle releva la tête, une fois les mains en contact avec la porcelaine chaude. Son regard bleu croisa le regard noir de l'hispannique. Elle semblait de glace, comme une poupée de porcelaine.

    - Pensez-vous que je vais en avoir l'utilité ? Et si oui, ne suis-je pas capable de me défendre, Monsieur le Chef des Aurors ?

    Son ton était plat. Sans reproche. Comme si les réflections du Mexicain n'avait en rien entamé la Demoiselle. Cerberus était comme ça. Un miroir, une simple statue. Une ombre en somme. Ses réactions n'étaient pas réfléchis, mais elle prenait toujours soin de faire patienter, soumettre à l'attente sa victime. Victime ? Non. Cerberus ne s'emportait jamais. Elle ne se rappelait même pas de la dernière fois où elle avait été en colère... L'avait elle seulement été une fois ?

    - Si vous voulez vous asseoir, demandez le au plus vite, sinon vos amis vont attraper des crampes.

    Cerberus était froide. Elle parlait avec un tel détachement que souvent on se demandait si elle était vraiment de cette terre. Oui, en réalité, Cerberus était très différente ici qu'au travail. Elle eut un sourire simple, un sourire léger, presque invisible. Elle se foutait bien que Miguel soit contre elle. Elle, elle n'était pour personne hormis pour Nathanaël. Et Nathanaël n'était ni pour Miguel, ni pour Wolfgang.
 
MessageSujet: Re: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptyMer 30 Avr - 9:05



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- Pensez-vous que je vais en avoir l'utilité ? Et si oui, ne suis-je pas capable de me défendre, Monsieur le Chef des Aurors ?

Miguel eut un léger sourire dont on ne pouvait réellement percevoir ce à quoi il pensait. Ce que l'on pouvait dire, c'était que ce dernier semblait bien être dans ses souliers, comme si il parlait à un vieil ami comme Mocca ou l'un de ses subordonnés par exemple. Miguel, même si il pouvait bouillir intérieurement, savait conserver, endurer. Son seul problème, c'était qu'une fois qu'il lâchait tout, il allait jusqu'à la mort de celui ou celle qu'il avait décidé de détruire. Cela devait faire bien 5 ans, que cela n'était pas encore arrivé. Il était peine à croire qu'un jour venant, cela n'explose pas. Mais il avait d'autres projets. Il se devait de conserver cette haine, cette rage, pour pouvoir la lui transmettre. Garion et Taslim le lui avaient annoncé la date, l'heure, et le moment. C'était avec une douleur qu'il apprit la nouvelle, mais comme il leur avait dit, il s'y était attendu toute sa vie. Marguerita l'avait mise en garde. Elle en avait longtemps pleuré lorsqu'elle avait compris le sens des mots aztèques qui étaient tatoués sur son corps. Le condamné. Le sacrifié. Miguel le prenait avec calme. C'était pour lui. Pour lui seul. Et il serait si puissant qu'il pourrait tué Wolfgang, il pourrait réduire les mangemorts. Il en avait la possibilité ce petit con. De toute façon, il avait depuis longtemps prévus. Tous les préparatifs étaient fins prêt. Même pour les billes. Même pour les billes... Lalalalalalala...

- Une ministre se doit de sortir avec sa garde rapprochée. Comme elle le sait si bien... Les temps sont si rudes... Si violents... Si sombres...

Vous l'aurez vite compris. Miguel aimait le sarcasme plus qu'autre chose. L'hispanique n'avait pas cillé. Elle avait beau être resté de marbre, de glace, il était suffisamment bouillant et chaud pour deux. Il avait un regard de flammes. Toujours. Cette flamme arrogante qui faisait de Miguel un homme authentique, un homme puissant, et un homme craint. Ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait le Phoenix de l'Arrogance. Miguel eut un petit sourire avant de s'asseoir en face de la ministre. Mocca s'approcha lui servant un mocca bien noir, sans sucre, avant de se retourner pour prendre la commande de Roy et James avant de s'éclipser derrière son comptoir.

- Si vous voulez vous asseoir, demandez le au plus vite, sinon vos amis vont attraper des crampes.

Il n'avait pas demandé à s'asseoir. A vrai dire, lui et les conventions... Il ne les respectait que lorsqu'elle remplissait, selon lui, des règles de savoir vivre. Il fallait le comprendre. Miguel n'était pas si mystérieux que ça... Du moins, pour le lecteur. L'hispanique jeta un rapide coup d'oeil à James et Roy qui s'assirent un peu plus loin.

- J'espère qu'ils ne gêneront plus, Mademoiselle la Ministre. Avec son doigt, il se mit à le tourner au dessus de son café dont la cuillère se mettait à le mélanger. Il se stoppa, la cuillère également. Il prit sa tasse qu'il porta à ses lèvres avant de la reposer pour ajouter : Pourquoi eux ?
 
MessageSujet: Re: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptyVen 16 Mai - 1:47



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    - Une ministre se doit de sortir avec sa garde rapprochée. Comme elle le sait si bien... Les temps sont si rudes... Si violents... Si sombres...

    Elle le regarda quelques instants. Se foutait il de sa gueule, à elle ? Elle n'était pas agressive, pas assez pour s'enflammer pour de simples paroles. La seule chose qui la faisait sortir de ses gonds étaient que l'on s'en prenne à Nathanaël, ce qui n'était pas physiquement possible puisqu'elle était un bouclier. Elle reporta son attention sur son café, affichant un air ennuyé et lasse. En somme, Miguel aurait pu facilement savoir que même s'il n'était pas ici, ça aurait été identique. Elle tourna sa cuillière dans sa tasse, son oeil fixant le vide. Elle ne s'était jamais inquiété de sa propre sécurité en réalité. Pourquoi ? Sans doute car elle n'avait jamais eu rien à craindre. Elle était Démonologiste. Personne ne pouvait la parer hormis un Exorciste, et il n'y en avait pas des masses. Les Anges craignaient les Bêtes de l'Enfer, et il fallait n'avoir aucune méchanceté dans l'âme pour pouvoir lutter face à Cerberus. Son seul prénom indiquait déjà sa personnalité. Animagus chien. Pas n'importe quel chien! Un chien bâtard. Un chien noir. Aux poils hirsutes, aux canines longues et aux yeux bleux. Elle cessa de touiller son café qui formait alors un tourbillon en son centre pour regarder Miguel.

    - Qu'importe les temps, je ne pense avoir à craindre de qui que ce soit, Monsieur Almadovar. Par contre, je dois avoué que les ennemis de Wolfgang Orlov, ont bien plus à craindre.

    Son ton laissait croire qu'elle aurait pu donné un ordre, mais en réalité, il en était tout autrement. Cerberus se foutait bien de Wolfgang. Il n'était pas son Maître, et elle n'avait d'ordre à recevoir que de Nathanaël, des De Nod. Elle le vu s'asseoir, un peu trop tard. Son regard dans le café, elle ne l'avait pas vu, et lui avait proposé, un peu bêtement, de s'asseoir. Pas grave. Elle haussa les épaules, désinvolte. Les deux petits chien de Miguel s'assirent un peu plus loin. Au premier faux pas de la Ministre, il aurait été tellement facile d'attaquer de dos. Qu'importe. Avec ses démons, les deux Aurors succomberaient tellement facilement. Miguel ? Pas un problème. Enfin, le pensait elle. Elle but une deuxième gorgée de son café noir, avec un léger sourire arrogant, bien qu'elle ne se sentait même pas d'humeur à tenir tête à qui que ce soit.

    - J'espère qu'ils ne gêneront plus, Mademoiselle la Ministre.
    - Ils n'ont jamais gêner. Elle avait répondu directement, sans se donner la peine de réfléchir. Les hommes de Miguel, ou qui que ce soit, qu'importe. Elle ne disait jamais rien de bien important.
    - Pourquoi eux ?

    Elle haussa un sourcil, pointant ses saphirs glaciales dans le noir encre de l'Hispannique. La Colombienne était blanche comme neige, mais elle sourit. Elle sourit largement, car elle n'a pas honte.

    - Et pourquoi pas ? Pourquoi vous ? Tant de question futile, monsieur Almadovar. Vous vous arrêtez à ce que vous voyez, mais certains voient plus loin que vous, au delà de ce qu'il est possible de voir. Vous êtes un homme intelligent, cessez donc de jouer à l'imbécile avec vos cynismes qui ne font rire que vous et vos questions dépourvues de réflection.

    Cerberus ne parlait pas, mais elle pensait sincèrement que pour une fois, il en vallait la peine. Elle attrapa entre ses doigts le breuvage noir de jais et le bu entièrement. Un seul regard à Mocca et ce dernier comprit. En même temps, il suivait du regard les deux Grandes Personnes. Cerberus regarda sa tasse vide et grimaça comme une enfant. Elle était belle et bien vide. Elle aurait juré s'il n'y avait pas eu Miguel. Le café, c'était la drogue de la Démonologiste. Sans café, c'était comme une alcoolique sans alcool : la fin d'une passion et d'une vie. Elle se racla la gorge, et soupira.

    - Pourquoi cette question ? Être dans tel ou tel camp, qu'est-ce que cela importe quand chacun vise une fin différente ?

    Elle sortit la cuillière de sa tasse, la laissant glissait entre ses doigts, en jouant.
 
MessageSujet: Re: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptySam 17 Mai - 12:02



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- Qu'importe les temps, je ne pense avoir à craindre de qui que ce soit, Monsieur Almadovar. Par contre, je dois avoué que les ennemis de Wolfgang Orlov, ont bien plus à craindre.
- Je vois...

Miguel souriait. Bien sûr qu'il souriait. Ce qu'il aimait par dessus tout, c'était se savoir sous estimer. Même si il était quelqu'un de très prétentieux et de particulièrement violent lorsqu'on lui manquait de respect, bizarrement, c'était une chose qu'il ne pouvait s'empêcher d'apprécier, de savourer avec un délice particulier. Trempant ses lèvres dans son café tout aussi noir que son âme, il reposa doucement la tasse pour regarder la Ministre avec son éternel sourire. Qu'est ce qu'ils pouvaient être con... Bon. On ne va pas s'en plaindre, hein ? Ca lui permettait toujours de jouer ses coups avec surprise comme ça. Les Mangemorts étaient avec les lycans ? Miguel irait voir les Vampires. Il avait réussi à avoir une entrevue avec Vlad Nospheratov, en personne. Et ainsi aller venir, le reste... Miguel aimait ce petit goût de victoire dans la bouche... Puis, il y aurait toujours quelqu'un qui l'aiderait, qui reprendrait son flambeau quand il aurait donné son héritage à son fils âiné et à William Slayers.

- Oui, il fait horriblement peur, Wolfgang. Ne vous inquiétez pas pour moi... Il n'a aucune raison de m'en vouloir... Si ce n'est peut être, que je sois le chef des Aurors...

... Et accessoirement le chef de l'Ordre du Phénix. L'hispanique esquissa un léger sourire flottant sur ses lèvres, avant de poser son regard sur James et Roy qui ne cessaient de les regarder, l'air vaguement intéressé tout en sirotant leur café. L'hispanique reporta son attention sur la chienne de Ministre, tout en se posant quelques questions particulièrement intéressantes... Au fur et à mesure qu'il discutait avec cette dernière, il voyait déjà tout un plan se formait doucement dans sa tête... Il fallait qu'il aille à Gringott's. Il le fallait. Il posa son regard sur sa tasse de café avant de la lever de sourire de nouveau. Ce qu'il préparait ? Lui, seul le savait. Néanmoins, il allait provoquer une réelle émeute. Un lycan qui ne sait maîtriser un bétail pour sa propre meute ? Ironie des plus totales, et gros foutage de gueule... Ce que Miguel voulait ? Lui faire péter sa coche. Le rendre encore plus fou que ce qu'il n'était déjà pour l'abattre sans trop de mal. A être fou, même si la puissance, il la détient, on finit toujours par faire une erreur. Et il se portait garant pour le nettoyer... Si, bien sûr, il n'y avait pas d'autres prétendants, dans le domaine.

- Et pourquoi pas ? Pourquoi vous ? Tant de question futile, monsieur Almadovar. Vous vous arrêtez à ce que vous voyez, mais certains voient plus loin que vous, au delà de ce qu'il est possible de voir. Vous êtes un homme intelligent, cessez donc de jouer à l'imbécile avec vos cynismes qui ne font rire que vous et vos questions dépourvues de réflection.
- Oui, pourquoi moi ? Je ne vois pas pourquoi, vous me posez cette question, Mademoiselle. Mes questions vous paraissent peut être dépourvues de réflexion, je n'en ai cure.

Il sourit. Il en avait rien à foutre qu'elle lise entre les lignes ou quoique ce fut d'autre. Miguel ne put s'empêcher que dans tout les cas, et même si elle lisait entre les lignes, elle devait s'être plantée de bouquin, car cela ne correspondait pas du tout à l'idée de Miguel. Elle venait de le décevoir quelque peu... Il en attendait plus, provenant d'une ministre. A plusieurs reprises, il ne put s'empêcher de penser, qu'elle avait dû être placé que pour ses talents magiques... Puis comme toute femme au sein d'un gouvernement, il devait y avoir tout un tas d'hommes en dessous d'elle, qui devait en tirer les ficelles et lui dire ce qu'elle devait faire ou ne pas faire... Miguel était peut être machiste, mais il se trompait rarement. Un phallocrate objectif. C'était le digne profil du fils aîné de Pedro. Antonio s'amusait beaucoup de ce trait de caractère qu'avait son frère aîné. L'hispanique termina son café, avant de reposer doucement sa tasse sur la petite coupelle.

- Pourquoi cette question ? Être dans tel ou tel camp, qu'est-ce que cela importe quand chacun vise une fin différente ?
- Elles ne sont pas toutes si différentes que cela, Mademoiselle le Ministre. Après, bien sûr, ce n'est juste qu'un problème de perception de la vie... J'ai la mienne. Vous avez la votre. Sachez seulement, que nous divergeons sur beaucoup de domaines... Mais comme toute chose, elles semblent être si liée... Le Mal... Le Bien... Tant de futilité...

Il s'installa contre le dossier de son fauteuil, regardant la Ministre avec un léger sourire. Tant de futilité... Oui, il n'y avait que cela. Miguel savait une chose. Son fils cadet était amené à de grandes choses, la prophétie du crépuscule avait choisi Enrique, il ferait tout ce qu'elle lui ordonnerait pour valoriser son fils. Tout ce qui était en son pouvoir. Personne ne lui dictait ce qu'il devait faire, personne. Si ce n'est les mots de Garion. C'était lui l'être prophétique de celle du Crépuscule. Il était là pour l'aider. Miguel jouait un rôle. Toute sa vie, de toute façon. Une vie qu'il avait toujours voulu, et qu'il veut toujours. Garion savait qu'il serait son plus fidèle serviteur, même si le Devin n'aimait pas ce terme car il ne correspondait pas à la grandeur d'âme de son Condamné.
 
MessageSujet: Re: Mad World - Free*   
Mad World - Free* EmptySam 17 Mai - 20:05



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    - Oui, il fait horriblement peur, Wolfgang. Ne vous inquiétez pas pour moi... Il n'a aucune raison de m'en vouloir... Si ce n'est peut être, que je sois le chef des Aurors...

    Elle releva vers lui un regard absent, comme s'il n'avait jamais existé. De quoi parlait il ? Pourquoi de Wolfgang quand elle parlait de son Maître ? Wolfgang ne faisait pas peur. Pas plus que Miguel. Aux yeux de la Démonologiste, ils n'étaient rien d'autre que du bétail imonde qui suivait ceux qui parlaient sans savoir. Son regard se contenta de pétiller de malice, tandis que sur ses lèvres, un sourire plus large se fit entrevoir, un sourire plein d'espièglerie. Cerberus avait certe une mine enfantine, il n'y avait sans doute pas de Démonologiste plus puissante qu'elle, c'est ce qui était paradoxale chez la jeune femme. Sa force de caractère surpassait l'entonnement. Son sang froid n'avait pas d'égual, et pourtant... Pourtant, dans le fond, elle n'était que l'esclave d'elle même, du Nod.

    - Je ne m'inquiète pas pour vous. Mais pour l'entourage.

    Elle pencha la tête et souria, fermant à demi les yeux. En réalité, ainsi dit, l'on aurait pu pensé qu'elle menaçait, mais Cerberus ne le faisait pas, pour la simple et bonne raison qu'elle s'en foutait royalement, et de surplus, qu'elle ne connaissait que très peu les Almadovar. Elle n'avait pas cette culture des Familles. Elle ne connaissait que la Guilde et Orlov, car c'était à eux que bientôt, la Guilde, rendrait la facture des dettes perdues. Encore une fois, les Orlov paieraient le prix cher à leur arrogance. Wolfgang paierait le jour venu, avait dit la Lumière. Sans doute paierait il, mais ça n'était la Guilde qui le lui ferait ainsi rentre son souffle. Non, ça n'était pas elle, ni même les Hellsing ou les Nod. C'était quelqu'un d'autre, et ça, Conceptiõn le savait.

    - Oui, pourquoi moi ? Je ne vois pas pourquoi, vous me posez cette question, Mademoiselle. Mes questions vous paraissent peut être dépourvues de réflexion, je n'en ai cure.
    - Alors cessez de les poser.

    Elle eut un sourire identique au sien. Miguel Almadovar. Nathanaël le lui en avait vaguement parler. Un Hispanique. Un colèrique à première vue. Qu'importe. Cerberus restait de glace devant cet homme. Rien ne pouvait entâcher le peu de liberté qu'elle s'était prise pour cet après midi. Elle pouvait enfin souffler, alors qu'importe qu'il vienne rouspeter à ses pieds. Et puis, Wolfgang ne lui en voudrait pas si son chef des Aurors venait à disparaître, non ? Cerberus n'attaquait jamais sans ordre ou sans d'être fait agressée. Un peu trop d'honneur et de fierté ? Non. L'éducation. On le lui avait tant répété. Ne jamais attaquer quelqu'un de désarmé, ne jamais attaquer quelqu'un de dos et tant de chose qui était rester ainsi graver en elle, jusqu'à la moëlle, jusqu'à ses chairs les plus profondes, résonnant en son crâne comme une loi éternelle et véridique. Eux ne se gênerait pas.

    - Elles ne sont pas toutes si différentes que cela, Mademoiselle le Ministre. Après, bien sûr, ce n'est juste qu'un problème de perception de la vie... J'ai la mienne. Vous avez la votre. Sachez seulement, que nous divergeons sur beaucoup de domaines... Mais comme toute chose, elles semblent être si liée... Le Mal... Le Bien... Tant de futilité...
    - Pas futilité. Visions manichéennes, Monsieur. Elle tourna le visage vers Mocca, avec un sourire. S'il vous plaît, Monsieur Mocca, pourriez-vous me servir un autre café noir ? Merci.

    Mocca se dépêcha d'en faire un et vint le lui servir. Elle le remercia avec une mine enfantine, mais qui restait étrangement pâle et froide. En levant la tête, elle oublia totalement de remettre en place son collier qui laissa entrevoir quelques signes rouge feu, mais rien de bien lisible pour un simple humain. La langue des Scelleurs, celle des Nécromants et des Démonologistes réunis. Cerberus n'avait toujours été qu'une chose, jamais une humaine en somme. Un chien. Un chien. Animagus, de surplus. Peu connu. Tout comme sa magie. Personne ne l'avait jamais vu, de toute façon. On en crevait par habitude. Elle prit la tasse chaude entre ses mains, ne craignant plus la chaleur ayant connu l'Enfer et eut un sourire tendre en pensant à Nathanaël, les yeux perdus dans la marre noir que formait alors les remous du café.
 
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