|Mikel| « Georgiana ! Apportez-moi un café ! Et n’oubliez pas le sucre cette fois-ci. Josh, où sont les dernières photos que tu as prises ? Ne me dis pas qu’il s’agit de ses torchons ! Mais n’y a-t-il que des incapables par ici ? Un Véracrasse serait mieux se servir d’un appareil photo ! »

Tapant du poing sur le bureau, Mikel James fit renverser le chandelier qui apportait un minimum de lumière. Le bruit fit sursauter la secrétaire qui renversa un peu de café sur son chemisier. Enième soupir de la part de Mikel. Décidément, cette journée ne finirait jamais. L’Amérique. Un merveilleux pays. Le pays de tous les rêves, de toutes les opportunités. Mais voilà, Mikel James ne vit pas de rêves et d’illusions. Seuls les faits comptent. C’est ainsi que marche une entreprise. C’est ainsi qu’on mène sa barque afin de pouvoir être le premier. Il fallait toujours être le premier. The One. La vie est ainsi. Tout du moins, celle de Mikel. Rien ne l’intéresse plus que de gagner le plus possible d’influence, d’argent et d’intérêts. Qu’importe où qu’il aille. Se calant au fond de son fauteuil, il attendit que Georgiana ne s’approche du bureau. Une fois la tasse de café déposée sur la coupole, il entreprit de frictionner sa moustache.

|Mikel| « Georgiana, cela fait combien de temps que vous êtes parmi nous ? »
|Georgiana| « Un an et six mois, mister James. »
|Mikel| « Un an, six mois. Hum… déjà. »

Partant dans une grande réflexion, l’homme ne se rendait pas compte qu’il stressait la jeune fille. Attrapant les dossiers d’une main, elle les pressait contre elle fervemment. Il était de notoriété que la société &James prenait de jeunes assistantes, toutes plus jolies les une que les autres, mais ses dernières n’arrivaient jamais à atteindre les deux années complètes qui leur permettraient de terminer leur formation avec une promesse d’embauche.

|Mikel| « Je crois que nous allons nous passer de vos services dorénavant. Vous pouvez disposer. Au revoir Miss Launrein.»

Rien ne change les habitudes. Pas chez les James.

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Splam.
Mikel James venait de rentrer chez lui par le biais de la poudrette de cheminée. Comme à son habitude, la vue de poussière sur son costard blanc lui faisait monter la moutarde au nez. Heureusement pour lui, Jumby, l’elfe de maison, arriva dans un « Pop » sourd afin de nettoyer les désagréments de cette entrée quotidienne.

|Jumby| « Jumby est désolé, Maitre. Tellement désolé. Jumby va faire briller tout ceci. Jumby va nettoyer tout ceci, Maître. »
|Mikel| « Ca suffit ! Tu me donnes mal à la tête. »
|Jumby| « Jumby est désolé. Il mérite une punition. Maitresse Leona et Miss Erin vous attend pour diner, Maitre. »

Sans un mot de remerciement ou d’agacement, Mikel passa devant la créature afin de rendre à la salle de réception. Lâchant sa mallette au dessus du vide, cette dernière atterrit dans les mains du vieil elfe. Le pas saccadé, il entra dans la grande salle en jetant son habituel regard froid sur l’assemblée. Une jeune femme et une petite fille se trouvaient assises en silence. Comme par habitude, aucune parole ne fut prononcée durant le repas. Par habitude mais aussi parce que Monsieur et Madame James n’avaient rien à se dire. Un peu triste quand on y pense. A dire vrai, leur mariage ne tient que par un morceau de contrat et une transaction financière importante pour Monsieur James. Un simple avantage. Il fallait avouer que Madame James n’était pas excessivement hideuse mais le problème provenait de quand elle ouvrait la bouche. Une horrible voix aigue qui vous faisait grincer des dents. De même… sa conversation n’était pas bien alimentée mise à part si vous voulez connaître les situations de chaque famille de sorciers de New York. Une mégère qui aime passer son temps à tout critiquer.

Cependant, ses deux-là eurent une fille. Cela faisait parti du contrat. Un héritier pour reprendre la fibre familiale plus tard et faire prospérer la génération. Néanmoins, cet enfant fut une petite fille nommée Erin. Hors, dans la famille maternelle d’Erin, une fille ne sert que de lien pour une nouvelle transaction et non afin de gérer quelque chose. Mise à part l’éducation de ses enfants. Et encore. Généralement, une nourrice s’en occupe. Tout du moins chez les James. Erin ne voyait ses parents que lors des repas ou de rares occasions où elle devait accompagner sa mère pour une visite de courtoisie ou une convocation dans le bureau de son père. Les années passèrent cependant et petite Erin finit par grandir. A l’âge de six ans, la petite comprit que ses parents n’avaient rien des plus grands amoureux de tous les temps. A dire vrai, il devait s’agir du couple le plus pathétique jamais vu. Tenter de garder les apparences vraisemblables. Ne rien faire paraître. Voilà de suite l’ordre que reçut la petite Erin de la part de son père. Toujours préserver les apparences.

De grandes verdures à perte d’horizon. Un ciel bleu dégagé qui destine une belle journée ensoleillée. De grandes tables aux nappes blanches à perte de vues. Des décorations somptueuses. Un mélange entre des elfes de maisons habillés convenablement et des serveurs(euses) pour rendre la journée que plus agréable. Tout près d’un petit étang, une nuée de cygnes blancs voguent tranquillement sur l’eau en produisant une série de vaguelettes qui viennent s’échouer contre le bord de terre. Les invités sont tous présents, munis de leurs plus beaux costumes et robes. Déambulant entre les tables et les convives, Alastair Portman, célèbre et riche concessionnaire de la création des derniers balais à la mode, recevait tout le haut gratin des familles de la bonne société américaine. La mine haute avec un cigare au coin des lèvres, il serrait plusieurs mains et échangeait quelques paroles avec ses invités. Cependant, on pouvait apercevoir cette étrange lueur au coin de ses yeux : le goût du pouvoir. Oui, aujourd’hui il montrait qu’il pouvait exercer son pouvoir sur plusieurs infrastructures magiques et moldus. Rien n’était plus excitant pour lui que d’accroître son pouvoir et son contrôle sur tout ce qui était vivant. Contrôler le matériel ? Quel intérêt ? Un être humain, un être vivant, çà ca peut toujours servir. Ne serait-ce que pour l’amuser.


|A.Portman| « Et bien petite, tu n’es pas avec les autres enfants sur le terrain de Quidditch ? Une session enfant s’y trouve ? »
|Erin| « Je le sais, Monsieur Portman. Mais je ne veux pas y aller. »
|A.Portman| « Tu ne veux pas y aller ? Pourtant, ce n’est pas ton monde ici. Il n’y a que de grandes personnes. »
|Erin| « Je n’aime pas voler. Et je n’aime pas les autres enfants. »
|A.Portman| « Et bien, qu’aimes-tu donc, petite effrontée ? »
|Erin| « Ecouter les conversations de grandes personnes et tenter de les comprendre. J’ai hâte de grandir. »
|A.P| « Haha. Ecoutez donc celà. Comprendre les grandes personnes ? Quelle idée absurde ! Va jouer avec les enfants de ton âge. Mais à qui appartient cette gamine ? » Voyant que la petite ne semblait pas bouger, Alastair commença à s’impatienter de voir une gamine lui tenir tête et surtout ne pas lui obéir.

Depuis ce jour, Erin resta enfermée chez ses parents jusqu’à ce qu’elle soit en âge d’aller à l’école : seule sortie autorisée. Il était hors de question de réitérer l’exploit d’horreur de la petite. Un déshonneur pour les James. Plus aucun sourire, même hypocrite, ne lui fut destiné de la part de ses parents. C’est ainsi qu’Erin commença à ouvrir d’autant plus sa curiosité. En effet : pourquoi l’avait-on limite enfermée chez elle ? Pourquoi ne pouvait-elle plus sortir pour accompagner ses parents ? Pourquoi l’ignorait-on mise à part ce vieux Jumby ? Et surtout, pourquoi le ventre de sa mère s’était-il mis à grossir et grossir quelques mois après cet évènement ? Tout ceci était bien plus qu’étrange. Et Erin était bien trop petite pour tout comprendre. Mais la soif de connaissance était présente et surtout le fait qu’elle aimait jouer à cache-cache, toute seule, dans l’immense maison en tentant de comprendre ce que ses parents racontaient lorsqu’ils parlaient entre eux.


Neuf mois plus tard, un véritable héritier naquit. On le nomma Mikel Junior. Mais tout le monde le nomma Junior tant que Mikel Senior était encore en vie. Dès lors, Erin comprit encore plus qu’elle n’avait plus sa place dans cette famille. Plus personne ne semblait se soucier d’elle. Elle avait gaffé une fois. Une seule fois avait suffit. Et pourtant : elle n’avait fait que dire sa propre volonté. Les enfants font souvent ca. Mais pas devant cette personne apparemment. Une erreur. Une simple petite erreur. Etait-ce ce qui allait la sauvait ? Dans tous les cas, c’est ce qui dirigea son destin et son avenir.

III.) La vie est un tournant étonnant.

Le soleil commençait son ascension dans le soleil en laissant une trainée étincelante derrière lui. Assise sur le rebord de la fenêtre du manoir des Keinston, Erin James laissait ses jambes flotter dans les airs telle une enfant rêveuse. Chaque matin se ressemblait. Les draps défaits dans une pagaille pas possible, la jeune femme se dirigeait vers sa douche afin de se réveiller complètement. Ses traits étaient tirés, signe d’une fatigue nerveuse liée au stress, et ses yeux semblaient éteints. C’est pourquoi quelques gélules de Meyester Lugundum, une plante réputée pour être utilisée comme dopant sportif et bien entendu interdite en vente car se révélant être une drogue au final, se trouvaient cachés derrière l’armoire de la salle de bain. Erin n’avait jamais était portée vers les drogues, alcools et autres. Bien entendu, chaque adolescent fait sa crise mais James l’avait empêché d’aller plus loin. Cependant, James n’était plus là. Le pire de tout était ce manque flagrant de nouvelles qui laissait l’imagination prendre le dessus en se transformant en névrose dépressive. Mais personne ne devait s’en apercevoir. Maria Keinston, la mère de James, était déjà bien assez inquiète comme cela sans parler du reste de la famille. Erin devait ainsi se montrer forte, au moins pour remercier sa belle-famille de ce qu’ils faisaient pour elle. Deux gélules suffirent pour lui redonner son teint de pêche et l’éclat de ses yeux. Personne ne devait savoir. A chacun ses petits secrets.

Plop.
« Miss est attendue pour le petit déjeuner ! Il est déjà 7h50, Miss ! » Claironna une petite voix haut perchée.
« Merci, Peepsy ! Mais je ne descendrai pas déjeuner. Je suis déjà en retard. » Répondit la jeune femme en dégageant son regard de la longue allée de cipres qui bordés l’entrée. Tournant son visage vers l’elfe de maison, Erin sourit tendrement. Personne ne devait savoir.

Sautant de la fenêtre, la jeune femme atterrit sur le parquet de la chambre. Attrapant sa veste de tailleur, elle finit de s’habiller avant de prendre son porte-document en main et ses lunettes noires qu’elle installa sur son nez. Elle s’arrêta quelques instants devant le miroir avant de détourner rapidement les yeux. Son image l’attristait en la révoltant depuis que James avait disparu. Descendant les marches de l’escalier, elle allait sortir en déposant sa main sur la poignet mais une voix l’arrêta.

« Vous partez déjà, mon enfant ? »
« Oui, Monsieur Keinston ! Un rendez-vous urgent à la Gazette. » Répondit-elle en souriant très légèrement au père de James.
« Vous avez meilleure mine qu’hier, Erin. Et appelez-moi Arnold. Cela doit faire la cinquantième fois que je vous le dis. » Le sourire était apparent sur cet homme qui arborait la cinquantaine passée mais dont une tristesse affligeante l’avait vieilli. Même les Aurors possèdent un cœur.
« La cinquante-septième fois, Monsieur ! Bonne journée ! »
« Erin, attendez ! Dineriez-vous avec nous, ce soir ? Vous nous avez manquez hier soir. »
« Bien entendu… si mon agenda me le permet. »
« Vous travaillez trop, ma petite ! Cela va vous tuer, un jour. »

Mais Erin était déjà partie en refermant la porte. Seul son transplanage répondit à Arnold Keinston.

Huit heures cinq. Erin arriva enfin au cinquième étage de l’établissement qui regroupée les membres de la Gazette. Quelques signes de mains amicaux, quelques poignes professionnelles et elle parvient devant son bureau. Au passage, elle se fit happer par le poignet par Carlton Feenstan, son ami qui travaillait à la rubrique « Quidditch ».

« Alors ma jolie, on a fait la grasse matinée, ce matin ? Tu as de la chance que Springfield ne soit pas encore arrivé. Ca se trouve tu aurais eu droit à un sacré sermon ! »
« Carlton, ce n’est pas parce que tu ne l’aimes pas qu’il faut médire sur lui. Surtout que tu ne l’aimes pas parce qu’il a critiqué ton style vestimentaire. »
« Fait la maligne, petite. Mais en attendant, je le trouve très bien mon polo rouge fluo. C’est vrai quoi. Ca manque de vie ici, si tu veux mon envie. Regardes-toi : on dirait que tu vas à un enterrement. »
« Carlton, as-tu quelque chose de précis à me demander ? J’ai rendez-vous d’ici deux minutes avec Sascha. Elle a engagé une psychomage qui doit faire le tour des employés. »
« 13 heures devant chez Fleurtey pour déjeuner ! Bonne chance, petite ! Parait qu'elle est teigne celle-ci. »

Carlton ne changerait jamais. Un léger sourire nostalgique passa sur ses lèvres. D’ordinaire, Erin avait prit l’habitude de déjeuner au moins deux fois par semaine avec James, lorsque leurs emplois du temps respectifs le permettaient. Pour éviter que sa jeune amie ne sombre dans la dépression, Carlton l’obligeait à trouver une place pour lui dans son agenda. Erin n’avait rien à craindre. Avec son apparence et ses expressions, Carlton passait parfois pour un homosexuel. Et pourtant, le jeune homme ne l’était pas. Victime d’une maladie musculaire lorsqu’il était jeune, il avait conservé une apparence assez chétive qui ne correspondait pas avec sa passion : le Quidditch. De même, son cœur n’aurait jamais tenu. Alors il s’occupait de toute l’actualité de son sport fétiche dans le journal. Son look laissait aussi à transparaitre : des hauts assez moulants, BC-BG et de couleurs flashs, il était impossible de ne pas le repérer dans une foule. Un gentil garçon.
Accélérant quelques peu le pas, Erin finit par retourner à son bureau. Comme d’ordinaire, une pile de lettres l’attendaient sur son bureau et l’on pouvait voir quelques petits mots volants s’y rajouter. Le courrier des lecteurs ou alors les propositions de scoop étaient toujours d’une quantité importante. Au moins, du travail l’attendait, de quoi l’occupait des journées durant. Commençant à décacheter l’une des lettres, quelques petits coups résonnèrent derrière la porte. L’heure de détente devra attendre.

« Entrez ! »

Une jeune femme blonde comme les prés mais avec l’air pincé entra alors dans la pièce avec un sourire qui s’évertue à vous donner confiance. Encore une jeune femme qui pense être votre meilleure amie seulement pour avoir vos confidences. Journaliste aux potins, Erin connaissait bien ses personnes.

« Bonjour ! Je suis Miss Kyle, la psychomage envoyé par vos supérieurs. Nous avons rendez-vous d’ici quelques minutes mais quelqu’un m’a dis que vous étiez déjà arrivée. J’espère que je ne vous dérange pas ? »
« Bonjour Miss Kyle ! Asseyez-vous, je vous en prie. » Mais Erin ne continua pas ni les politesses, ni les blablatages incessants et dénués de sens. Plus vite cet entrevue sera terminée, mieux cela sera. La psychomage dût le ressentir car elle engagea de suite la conversation et surtout le questionnaire.
« Bien ! Vous savez sans doute pourquoi je suis ici. Vous êtes employée ici depuis maintenant quatre ans, n’est-ce pas ? »
« Quatre ans, cinq mois et deux semaines ! »
« Hou, vous êtes précise en plus. Bien, bien ! » Lança la psychomage en riant légèrement ce à quoi Erin répondit par un léger sourire.
« Vous vous plaisez dans votre emploi ? Dans la Gazette en général ou alors avec vos collègues ? »
« Bien entendu, sinon je n’aurai pas choisi de devenir journaliste ! Mes rapports avec mes collègues sont corrects. On ne peut s’entendre avec tout le monde mais on peut vivre en communauté. »
« Hum, bien entendu. Bien entendu. Cependant, vous ne répondez pas à la question. On vous dit assez renfermée depuis quelques mois… »
« Si telle est votre question, je ne suis pas dépressive, Miss Kyle ! Si vous êtes ici, n’est-ce pas plutôt pour confirmer cette question ? Après tout, on a dû vous dire que mon fiancé avait disparu. Pensez-vous qu’à cause de cette nouvelle je néglige mon travail ? »
« Hum. Non ! Bien entendu. Cependant, il est rare de voir quelqu’un ne pas mélanger la vie personnelle et professionnelle. C’est assez difficile dans ce cas-ci. »
« Je vous remercie de votre sollicitude mais je vais aussi bien que possible. Je savais que mon fiancé était auror et que ceci risquait d’arriver un jour. Le travail est alors le meilleur remède pour ne pas se laisser aller. »
« En effet. En effet. On dit que vous vous rendiez beaucoup chez les aurors, voir le chef des aurors. N’est-ce pas en lien avec votre vie personnelle ? »
« Les potins peuvent se trouver dans chaque recoin de cette ville, Mademoiselle. Ils ne suivent aucune ligne de conduite et n’ont pas besoin d’être vérifiés. C’est en cela que les potins sont dangereux. »
« Je vois. Sur quoi travailliez-vous dernièrement ? »
« Vous le découvrirez dans le prochain numéro de la Gazette ! En parlant boulot, je suis désolée mais je vais devoir vous laisser… la chasse aux potins se procède de bonne heure. »
« Et bien… Bonne chasse, Miss James ! Au plaisir de vous revoir, j’ai encore beaucoup de questions à vous poser. »
« Merci ! Envoyez-moi un hibou, je tâcherai de trouver un peu de temps pour vous répondre avant la fin de semaine. Bonne journée Miss Kyle ! »
« Bonne journée ! »

Fermant la porte derrière la psychomage, Erin fit quelques pas pour aller s’asseoir sur sa chaise. Un léger coup d’œil passa sur le seul cadre photo qui trônait sur le bureau. James et elle lors de leur dernier voyage, il y a de cela deux ans. Sentant les larmes lui monter aux yeux, le mot d’ordre de son père résonna dans sa tête : Préserver les apparences. Instinctivement, elle passa sa main dans son sac afin d’en sortir un petit flacon. Une gélule de Meyester Lugundum en plus ne lui ferait surement pas de mal. La journée promettait d’être longue.