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 Lights ft Lazar

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Vicerys M. Clegane
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Lights ft Lazar B9dugg
You show the lights that stop me turn to stone
You shine it when I'm alone
And so I tell myself that I'll be strong
And dreaming when they're gone



    Je m'éveille dans un frémissement de draps de coton alors que la nuit est déjà largement entamée. Je ne me repose pas dans un cercueil mais dans un lit installé dans la cave, sans fenêtre vers l'extérieur. Cette légende urbaine à quelque chose de morbide et je ne me sens pas mort du tout alors pourquoi y prétendre!?! Je m'égare! Je dors trop pour le moment mais cela doit être ma façon à moi de tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer. Comment est il possible de se réveiller du jour au lendemain piégé dans une toute autre époque? C'est le fondement de la chose qui me perturbe réellement. Scientifiquement? Magiquement? Oui mais comment et puis pourquoi ! Pendant des jours cela à chasser et endormis tous le reste de mes instincts. Perdu ! Est ce bien digne d'un vampire? Oui parce que je suis jeune et parce que je suis moi. Je me complais aisément dans ce genre d'excuses.

    Ce soir j'ai faim ! Faim de sang et faim de ce feu qui me manque tant. La chevelure de Maleficient ne suffit plus à faire taire mes pulsions. Tout comme les questions qui me taraudent n'assourdissent pas vraiment le crépitement des flammes qui résonne dans ma tête. Je ne suis pas sortis beaucoup depuis que ce changement radicale est survenus. J'ai peur, peur de moi et pas vraiment de tout le reste. C'est bien le problème et dans les deux sens. Mon pragmatisme en prends un coup. Je m'habille, garde mon maquillage de la veille et décide délibérément de ne pas trop réfléchir sous peine de changer d'avis et de finir par mourir de faim ou par me consumer moi même. Je vais donc affronter ce monde extérieur auquel je ne comprends pas grand chose pour le moment. Je n'y ai finalement jamais rien compris donc pas de grand changement à signaler à ce niveau la. Je pousse la porte, descends les escaliers et me retrouve dans la rue.

    Ce qui m'a frappé le plus depuis que ....enfin je ne sais quoi alors je ne vais pas le nommé!!! C'est la lumière ! Même la nuit semble vouloir se rapprocher du jour. Des lampes, des écrans, des flash partout...plus d'obscurité pour se cacher et toutes ses lueurs qui me rappellent les flammes. J'ai beaucoup de mal à me concentré sur quoi que ce soit d'autres. La ville fait un bruit rugissant, tonitruant. A vous casser les tympans mais, je ne vois que les lumières. Tel un stupide insecte qui se jette droit dans les bras de la mort en suivant la flamme. Je secoue la tête alors que je pose les doigts sur les lumières qui illuminent une vitrine. Je sens la chaleur sur la vitre, je frissonne et m'éloigne à regret. Les humains me fascinent bien peu en dehors de leur odeur alléchante. Il me reste plusieurs heures devant moi avant le lever du jour et je dévide donc de profiter d’abord de toutes ces lucioles dansantes.

    J'entre dans une boutique et j'achète une bouteille de whysky. Juste de quoi stabiliser la faim. Je marche pendant de longues minutes avant d’apercevoir un banc dans un petit parc de quartier. Je le rejoins et débouche ma bouteille dont je déverse prêt de la moitié entre mes lèvres. Mes yeux vairons ne quittent pas les lumières vibrantes. Tout cela est fascinant et ne fait que me rappeler combien un "vrai" feu me manque. Sans m'en rendre compte je torture déjà entre mes doigts une boîte d'allumette. Il serait pourtant fort stupide d'allumer un feu ici ! Je pousse un grognement tout en rejetant ma tête en arrière. Je ferme les yeux et j'imagine...tout...Les flammes aveuglantes, la chaleur dévastatrice, l'odeur enchanteresse du bois ou de la chaire brûlée. Mon grognement se transformerait presque en ronronnement alors que je maudis ce monde que je brûle d'envie de voir se consumer.
 
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Familier : Lui-même. Graouh.
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La nuit, je n’ai pas peur. La nuit est mon domaine, mon élément. Sous la lune, je ressens tout. La chaleur des corps qui se déhanchent. Je sens la sueur qui s’extirpe difficilement des pores de la peau, et qui roule, roule, le long de ses hanches. Cette nana me regarde, et je vois bien ses pupilles dilatées, son air assoifé, et ses yeux qui crient, qui crient des choses que je n’entends plus. Mon coeur bat comme un tambour dans ma poitrine, entraîné par la musique, qui cogne, qui frappe. Je suis en train de perdre pieds. Je suis en train de me perdre sur la bouche de cette conne. Fuis. Fuis pendant que tu le peux encore, petite fille, car de toute cette boîte, je suis sans doute le pire garçon, tu sais. Je suis pas sage. Je prends pas soin des coeurs. Je suis maladroit, je les écrase dans la nuit en me couchant dessus… Non. Ne fais pas ça…
Je sens sa bouche sur la mienne, je grogne, mais elle s’accroche. Pauvre folle. Arrêtes. Je ferme les yeux et mes doigts se serrent sur ses hanches. Danser. Danser. Eat. Sleep. Rave. Repeat. Eat. Sleep. Rave. Repeat. Sa voix chante sur mes lèvres. Je lis les mots sur sa bouche. Le son ne me permet pas de faire plus que ça. Je rouvre les yeux et je la vois. Son petit nez, ses cheveux noirs, son air ailleurs et sa flamme dans les yeux…

Putain de merde.

Je repousse la gamine plus loin et me faufile dans la foule, l’abandonnant comme je fais trop souvent. C’est dingue. Comment est-ce que je peux penser à elle ? Sérieusement ? Pas elle. Pas maintenant. Je pousse brutalement la porte de sortie et l’air frais de Londres me fait le plus grand bien. Je souris. Il peut bien faire frais, je n’ai pas froid. Pas ce soir. Je masse ma nuque en m’éloignant de la boîte de nuit, osant un regard rapide sur la lune qui est presque pleine, mais pas encore. Je pense alors à mes parents. Je souris en coin. Ca fait longtemps que je ne les ai pas vu...ça fait longtemps aussi que je devrais aller les voir. Mais quand ? Pas l’temps. Pas aujourd’hui, pas demain…
Un jour j’verrais mon père débarquer dans Londres, m’attraper par la peau du cul et me traîner au Kosovo pour un repas familial et dominical. Ca serait mignon, tiens. Tellement pas lui, mais mignon quand même.

Je soupire, j’aspire la ville, le froid, et tousse à cause des pots d'échappement. La vie de lycanthrope n’est pas si simple dans le fond. Vraiment pas aussi simpel qu’on veut nous le faire croire en tout cas.

Je sors de ma poche arrière une cigarette, tapote les poches de mon blouson de cuir pour en chercher l’allumette ou le feu. Au fond, j’ai rien. Même pas ma baguette. Ou est-ce que j’ai pu la foutre ou l’oublier celle-la ? Je soupire. Ace a peut-être raison. P’t’être que j’suis juste qu’un putain de glandu qui sert à rien dans le fond… Sans doute, même.

Je jette un oeil au type assis sur un banc, un peu plus loin. Je m’approche, l’air cool, serein. J’ai pas l’air du type qui risque de t’agresser dans un buisson, plus du type en manque de dope. C’est pas faute d’avoir essayer, mais vous savez, comme je le disais, être lycan à son lot d’inconvénients, et n’être sensible à aucune drogue, aucun alcool, aucun poison - ça en fait partit. Inconvénient ou pas, moi, j’m’enfou, j’aime fumer. Pour le style, pour tout le reste aussi. C’est pas que la nicotine ça agisse, mais bon, ça m’occupe les mains.

Je m’approche un peu du type, le fixe, clope au bec, mais pas d’feu. Et lui, j’sais qu’il a du feu. Sans trop le regarder, j’souris :

« Hey, salut. Dis, t’aurais pas du feu pour moi ? »

J'le fixe, sans même capter une seule seconde que ce grand type là, c’est un vamp’. Ca va finir par m'frapper, l'évidence, le manque d'odeur, le manque de chaleur et ses prunelles inhumaines. Ca va finir par m'frapper, ouais...
 
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Vicerys M. Clegane
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    Lazar - « Hey, salut. Dis, t’aurais pas du feu pour moi ? »

    Perdu entre les flammes, je ne suis d’abord pas certain que l'on s'adresse à moi ni que ce n'est pas le fruit de mon imagination. Je bascule la tête et quitte le brasier pour rejoindre la réalité. Un inconnu se trouve bel et bien devant moi. Un homme, plus jeune que vieux...plus beau que laid. Il pue par contre! Son odeur empeste et me pourrit les narines. Je grimace, autant de dégoût que parce que je tente de me rappeler ses paroles. "t’aurais pas du feu pour moi ? " DU QUOI? Serait il capable de lire dans les pensées? Serait il en train de me provoquer? A moins qu'il ne s'agisse encore d'une de mes crises de paranoïa aiguë et qu'il soit tout simplement stupide de ne pas savoir le risque qu'il prends à prononcer ce simple mot devant moi.

    Je secoue la boîte d'allumettes et la torture entre mes doigts. Je me lève, quitte le banc et entame de faire les cents pas. Je sais que je mets beaucoup trop de temps à répondre à sa question mais, j'ai tout le temps du monde devant moi. Je préférerais qu'il se décourage et trace sa route mais il reste planté la. Je m'arrête alors subitement et pose mon regard sur lui. Dois je encore respecter les règles de Silver, ma mère? Est elle encore de ce monde? Je penche la tête sur le coté et déclare.

    Vicerys - Non!

    Je m'avance vers lui et m'arrête à une distance tout à fait respectueuse des limites de l'espace de chacun. Son odeur est plus vivace encore et je m'en sent écœuré. Non ! Parce que je ne parviens pas à me décider et que ce n'est à lui de me forcer à choisir de son destin à cause de sa simple requête.

    Vicerys - Pourquoi tu pue comme ça? C'est trop difficile de se laver ?!?

    Je continue de torturer les allumettes. Je suis incapable de jurer de ce qu'il pourrait advenir si je fais craquer le souffre, si l'odeur me monte à le tête...Je ne suis pas certain cependant de vouloir prendre le risque de perdre ce contrôle même si cela paraît terriblement tentant. Ma langue claque contre mes dents, je secoue les épaules. Si je réfléchis bien, je pense au gâchis. Si je dois faire brûler quelqu'un je veux pouvoir en savourer l'odeur et je ne veux pas vraiment savoir ce que ce puant pourrais dégager comme parfum une fois cramé. Sauvé par sa puanteur ! Si elle est pas belle celle là ! Enfin, sauvé c'est un grand mot. Ne jurons jamais de l'avenir avant de le voir pointé le bout de son nez. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je reprends la parole.

    Vicerys - Tu joue avec le feu!

    Je ricane. Oui ! Ça me fait beaucoup rire. Je me doute qu'il comprenne mais je m'en fou d'être le seul à rire. Je lui tends alors la boîte d'allumette que je tiens un peu trop fermement entre mes doigts pour qu'il puisse la saisir sans devoir forcer pour me l'arracher des mains.



 
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« Hey, salut. Dis, t’aurais pas du feu pour moi ? »

C’est tout ce que j’lui ai dit, et en fait, j’crois que j’aurais pas du. Ca commence comme ça les soirées qu’on regrette, pas une phrase à la con balançait entre deux pensées qu’on croyait bonne, et en fait, non. La vie, c’est d’la merde dans l’fond. Y t’arrive toujours plus que tu n’veux, et que tu veux plus, elle te donne rien. Un peu comme c’type en fait. Du genre qui fait les cent pas comme si ça lui coûtait d’me filer une allumette, ou deux selon l’vent. Comme si c’était toute sa vie le feu, tu sais. Comme si sans feu, il allait mourir d’une seconde à l’autre, là, devant mes yeux… En général c’est pas sans feu qu’on crève du con, mais justement avec le feu. S’pour ça qu’on dit aux gamins de pas s’en approcher. Allez donne gamin, que j’te montre comment on s’en sert d’ta boîte à allumette, comme les grands y font pour allumer leur clope et se perdre dans la nuit noire, la nuit noire et glacée.

« Non ! »

Ah bah tiens. Voilà qu’il parle maintenant, le taré. Je le fixe. L’observe. Mes grands yeux m’font sûrement un air ahuri, mais on y peut rien, moi, il m’épate le grand machin. Ca a des airs entre l’autiste et le psychopathe. Je serais pas étonné d’apprendre qu’il a déjà bouffé un bébé dans sa vie, ou alors que sa mère elle les congelait. C’est ça, garçon ? Ta maman elle a congelé tes frères et soeurs et elle te vendait à ses potes de beuverie contre une Heineken ? Bordel, papa serait là, s’il lisait les pensées, il m’aurait déjà niqué ma race trois fois à coup de pieds dans le bide. Pense respect, vie respect, respire respect.
Ma clope non allumée au bec, j’ai l’air du mec qu’attends que quelque chose se passe. Au lieu de ça, l’autre m’sort le jeu de la diva écoeurée. Qu’est-ce que t’as mec ? J’sens pas bon ? J’sens l’homme moi, l’homme fauve et bestial qui sort de boîte de nuit. Ou alors c’est le tabac froid ? J’en sais rien. J’en sais rien et il m’énerve à faire ça… comme ça… Pas ce soir.

« Pourquoi tu pue comme ça ? C’est trop difficile de se laver ?!? »
« On parle sur d’un point de vue anatomique ou purement théorique ? Et dans quel contexte ? En tant que citoyen d’un pays africain sous développé, paumé dans la cambrousse où l’eau est le seul élément qui m’épargne une mort lente et douloureuse ? Ou dans le contexte que je suis un européen évolué et éduqué qui s’lave tous les jours comme un grand et donc qui a très peu d’chance de sentir autre chose que l’Axe ? »

J’me tapote le menton, d’un air dubitatif. Allez, réfléchis mecton, met tes neurones en marche et tu m’dis c’que tu pense de ma verve, d’accord ? Finalement je boude. Je sens mon t-shirt pendant qu’il réfléchit à comment il va m’assassiner dans les buissons - le plus ironique c’est que je suis presque sûr que c’est par là que mon père a failli bouffé ma mère - et finalement je sens rien. Je sens comme d’hab. Par contre, lui…

« Tu joue avec le feu ! »
« Sérieux, du moment que c’est qu’avec ça que j’joue, estime-toi heureux. »

C’est vrai. Dans l’fond je pourrais jouer avec la mort, avec la vie, avec sa copine aussi. Je suis sûr qu’il a une copine. Les grands ténébreux dans son genre, ça a toujours une putain de gonzesse, s’savez, du genre aussi ténébreuse que lui mais avec des seins et une chevelure noire corbeau ou rousse. Je préfère les rousses entre nous. En général elles sont plus pulpeuses, et leur peau est comme un velouté de lait. J’aime pas le lait, mais j’aime bien les rousses quand même.
Fini de penser aux rousses, j’attrape la boîte d'allumette sans trop forcer. J’ai quand même des muscles d’acier et un patrimoine génétique qui me permet d’écraser une boîte crânienne d’un seul coup de poing bien ajusté, alors forcément, j’vais pas non plus lui péter son délire de maniaque sexuel… enfin, non, pas sexuel. Pas ce soir, s’il vous plaît.

Je craque une allumette, l’allume. La chaleur me réchauffe le visage, un instant, avant d’aspirer une première taffe. Une veloute de fumée entoure son regard hagard, lourd, fatigué. Mais l’odeur qui revient dans mes narines, c’est celle de la clope en train de roussir, et ce type… Ce type…
Ce type n’a pas de coeur. Son coeur est mort. J’le regarde, je tiens toujours la boîte d’allumette, et je suis en train de me dire que c’était p’t’être ça, la connerie. C’était p’t’être ça, depuis le début. On était sensé se rencontrer, mec ! On était sensé… se battre ? Je lui tends sa boîte d'allumette.

« Merci... » je penche la tête. Mon père m’a toujours dit qu’ma curiosité était morbide. J’pense bien qu’il était pas loin de la vérité. « Moi j’pue, mais toi, t’as pas d’odeur. Ça t’dit un truc ? Ça t’fait tilt en haut, ou bien ? »

Si faut, c’est un jeune vampyr. Si faut, il sait pas ce que je suis, donc j’ai encore le temps de fumer ma clope avant de lui cogner sur la gueule.

 
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    Lazar - On parle sur d’un point de vue anatomique ou purement théorique ? Et dans quel contexte ? En tant que citoyen d’un pays africain sous développé, paumé dans la cambrousse où l’eau est le seul élément qui m’épargne une mort lente et douloureuse ? Ou dans le contexte que je suis un européen évolué et éduqué qui s’lave tous les jours comme un grand et donc qui a très peu d’chance de sentir autre chose que l’Axe ?

    Il se fou ouvertement de ma gueule, je déteste ça. Et ça ne change rien au fait qu'il pue plus qu'une merde de chien collée à ma semelle. Je grimace tout en le fixant dans les yeux. Dégoût et désintérêt. Ce type me parait si terne, aucune flamme ne brûle en lui et il se cache derrière le masque de l’arrogance et de la confiance en sois pour éviter de dévoiler un quelconque mal être ou certainement un réel sentiment d'infériorité. Je penche la tête mais, je ne réponds pas à sa tirade. Je n'y vois aucun intérêt, ni pratique, ni rhétorique. Je me contente de l’avertir qu'il ne faut pas jouer avec le feu.

    Lazar - Sérieux, du moment que c’est qu’avec ça que j’joue, estime-toi heureux.

    Il ne comprends rien. Tant pis et tant mieux à la fois. C'est justement la pire des choses avec laquelle jouer en ma présence, pas ces sois disant jeux d’esprits qui manquent de saveur. Il tire sur les allumettes et c'est malgré moi que je le laisse gagner. Il craque l'allumette, je frissonne. Une lueur orange se peint sur nos deux visages. J'en sens la chaleur mortelle et dévorante. Je me mords violemment l'intérieur de la joue alors qu'après avoir allumé sa cigarette, il éteins la flamme. Je reste figé sur place comme en manque, comme avec un sentiment d'inachevé. La fumée à la don de couvrir l'odeur répugnante de mon interlocuteur. Je ne peux quant à moi que fixer maladivement le bout rouge et incandescent de sa cigarette. Ce point est mon univers tout entier à présent. Il me rends alors la boîte dont je m'empare avec une avidité non dissimulée, comme s'il elle avait représenté un trésor inestimable.

    Lazar - « Merci... »

    Je pousse un grognement pour toute réponse. Je ne le vois plus derrière sa cigarette et la fumée qui me fascinent totalement.

    Lazar - Moi j’pue, mais toi, t’as pas d’odeur. Ça t’dit un truc ? Ça t’fait tilt en haut, ou bien ?

    Je l'entends à peine. Je serre les dents. Ses paroles arrivent à mon cerveau. Oh je me souviens bien que Silver m'a dit de me fié aux odeurs. De ces races qui sentent autrement que nous ou que les humains. De certains alliés de certaines ennemis. Je n'ai pas vraiment écouté. Seul les odeurs du feu et du sang ont retenues mon attention. Tout cela représente un vaste charabia pour moi. Je ne parviens pas à savoir ce que je dois en déduire. Si je n'apprécie pour le moment pas du tout celui qui est en face en moi c'est visiblement plus pour sa personnalité que pour son odeur.

    Vicerys - Non. Ça tilt de rien du tout. Tu pue certainement trop pour que je parvienne à réfléchir. Je vois pas ou y'a débat...Tu pue alors que moi j'ai appris à me laver...Cqfd.

    Je ne le regarde toujours pas...ou alors furtivement comme si'il était flou, au second plan, derrière un écran de buée opaque. Il doit bien le remarquer. Je secoue les allumettes entre mes doigts. J'ouvre la boite et en saisi une que je tourne et retourne dans tous les sens. Il est vrai que je ne parviens plus vraiment à réfléchir. Je craque alors l'allumette et laisse l'odeur du souffre monté à mes narines. Je souris alors que je laisse tout simplement l'allumette tomber sur les chaussures de Lazar. Pas de quoi lui mettre le feu mais juste lui montrer que finalement..c'est peut-être juste moi qui ai envie de jouer avec le feu...


 
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Le lycanthrope l’avise, le regarde, des pieds à la tête. Pendant quelques secondes d’ailleurs, il se met à douter. Si faut, c’en est pas un. C’est pas la première fois qu’il croise un vampyr, mais c’est la première fois qu’on lui dit qu’il pu, alors il aurait au moins le droit de douter et de se dire que l’autre grande tringue, si faut, c’est juste qu’un pécore qui a la bouche trop près du nez. Il serait aussi en droit de l’insulter de vampyr, mais dans le fond, c’est assez dérangeant. Les vampyrs n’ont pas le même sens de l’insulte. Dire à un vampyr que c’est un vampyr, ça manque cruellement de sens, pas vrai ? Le lycanthrope penche la tête, ses yeux brillent dans l’obscurité à la façon des iris de chats.

Non. Ça tilt de rien du tout. Tu pue certainement trop pour que je parvienne à réfléchir. Je vois pas ou y'a débat...Tu pue alors que moi j'ai appris à me laver...Cqfd.

Eh bah. Pour sûr que Lazar est tombé sur un sacré lot. C’est tout du moins ce qu’il se dit à voir le vampyr jouait avec le feu. Est-ce qu’il sait au moins combien ça peut être mortel sur un vampyr ? Certes sur un lycanthrope aussi, mais à moindre échelle. Il paraît que l’Oncle Valerian arrive à passer les flammes et que sa peau se referme avant même de brûler ce qui lui donne un peu cette aspect de tête brûlée … oui, Lazar sait, il est drôle comme type. Très drôle.
Sa vie c’est de la merde, mais il fait ce qu’il peut.

Là finalement ses yeux se penchent et il recule dans un petit bond aussitôt que l’allumette tombe. Faut dire qu’un jeans à quatre-vingt gallion d’or et quelques mornilles, ça ferait chier de la cramer comme ça. Après, ça serait encore plein de remontrance par Maman Lison et par Papa Zv et ça serait encore beaucoup trop de remontrance par Tonton Fenrir et sa calculette greffée à la main.
Sincèrement, non. Le lycanthrope fait la gueule alors qu’il pose son pied sur l’allumette. Le feu s’étouffe sous sa shoes et meurt. Un peu comme le vampyr s’il continue à jouer aux flammes auprès d’un type qui porte du synthétique.

Bon, écoutes moi grand pâle, si j’pues, c’est uniquement parce que j’suis un loup-garou, pigé ?

Là il lui tape sur le front du bout de l’index, histoire que ça rentre mieux : plus vite et plus profond. Un peu comme dans sa copine quoi.

Toi t’es un vampyr, moi un lycan. Bien. Moi c’est Lazar, j’viens de Serbie, et si t’essayes encore d’m’allumer, j’te préviens, j’suis une bête de sexe mec. J’vais t’pousser contre l’blanc et tellement te taper que ça va fumer sévère et ensuite j’te fous l’feu et j’renvois tes cendres à ton dieu à la con qu’au passage tu peux te coller aux fesses.

Okaaaay ?


Voilà qui résume bien la pensée du lycanthrope qui recule de quelques pas - au cas où, ça serait con de se prendre une baffe pour trois insultes jetés comme ça, sur le ton de la plaisanterie.
Certes, une plaisanterie de mauvais goût, mais venant de quelqu’un qui pu, ça semble logique.

T’fais quoi dehors? T’attends ta proie du dimanche?

Il tire sur sa clope, l’air tout de suite plus calme.
Ca serait presque ironique de dire que Lazar est… lunatique.
 
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