Famille
« Someone has to take a stand against evil »
◢ famille : La chose la plus importante à savoir lorsque l’on étudie la généalogie de la famille Nightscall, c’est probablement qu’à un moment où un autre, on va se retrouver à creuser au mauvais endroit pour la simple et bonne raison qu’il s’agit là d’une appellation devenue courante et non d’un véritable patronyme. Si par l’usage et la répétition, Nightscall est devenu le nom de cette lignée de chasseur, il n’en a pas toujours été ainsi, loin de là et en fouillant dans les archives, vous arrivez, inévitablement, au bout de votre source. Afin de comprendre d’où ils viennent et qui ils sont, il vous faut alors mener vos recherches en deux temps.

L’origine du nom :

Entre 1095 et 1719, les membres de la famille ont tous été, génération après génération, dépendants de l’Abbaye Saint Martin (Abbaye de Battle, à quelques kilomètres au nord de Hastings, ville médiévale située en bord de mer, dans l’actuel East Sussex) et c’est de cette association qu’ils tiennent leur nom. Bien que ce détail ait été oublié depuis longtemps, Nightcalls est le surnom attribué par les habitants du village, les locaux, par la communauté, en raison des cloches que les moines faisaient sonner, au milieu de la nuit, pour les appeler et leur demander d’intervenir pour protéger les alentours. Petit à petit, le véritable nom s’est perdu et ils sont devenus les « Appels Nocturnes », Nightcalls. Les archives à leur sujet remontant jusqu’à la bataille de Battle de 1066, on peut facilement imaginer qu’ils aient été, à la base, Normands et qu’ils soient arrivés avec Guillaume le Conquérant sur les côtes anglaises, y trouvant une place, un refuge et s’attelant à détruire les créatures nuisibles saxonnes.

L’origine du sang :

En observant attentivement le blason de la famille on peut voir la citation, en Français « Toujours Saint-Sauveur » et c’est de là que vient la confusion principale quant à leurs origines. S’ils se sont établis au 11ème siècle en Angleterre, ils viennent bien de France et la devise ci-dessus n’est pas une référence religieuse mais bien l’ancien patronyme des Nightscall. Le fait qu’il s’agisse d’une locution particulièrement difficile à dire a surement aidé à l’installation définitive du surnom en tant que nom d’usage.

Avant de suivre Guillaume le Conquérant, ils servaient l’ Abbaye des Deux-Jumeaux (dans l’actuel calvados) et étaient établis dans les alentours depuis la fondation de cette dernière, deux siècles auparavant. Se tenant loin des préceptes religieux, ils servaient pourtant l’Eglise qui, à cette époque, avant un rôle administratif et protecteur quant au village, à la paroisse voisine. Au même titre qu’une garde, ils veillaient sur la sécurité des habitants de cette campagne prisée par la magie et le surnaturel en raison de sa proximité avec les marais du Bessin et du Cotentin.

Il est pratiquement impossible de trouver quelconque source au sujet de la famille datant d’avant le 9ème siècle. Beaucoup de légendes et d’histoires sont disponibles au sein de cette dynastie de chasseurs indépendants mais les traces écrites sont rares et/ou incompréhensible. La seule influence directe des origines Françaises, de nos jours, peuvent se trouver dans les prénoms que l’on donne aux enfants et encore, cette habitude aurait tendance à se perdre.

Traditions, évolutions et situation présente :

- Indépendance ; Depuis toujours, les Nightscall ( Saint-Sauveur ) sont une famille indépendante qui se tient loin et ce à tout prix des histoires de clans et des associations. Travaillant toujours en famille, ils se sont jusqu’à présent débrouiller, ou presque, pour gérer l’apport de nouveaux chasseurs en fonction des pertes qu’ils subissaient.
- Héritage ; La règle est simple. Chaque génération doit, au minimum, compter trois chasseurs en âge de se battre et de se défendre. S’ils ne se marient pas entre eux, les Nightscall font en sorte de rester un cercle très fermé, avide de leurs secrets et méthodes. Peu ouverts au progrès, ils fonctionnent encore et toujours de la même façon, sans artifices.
- Spécialités ; Ils se concentrent, depuis l’arrivée en Angleterre sur la chasse aux Fantômes, bien qu’ils soient capable de neutraliser une sorcière. Ou presque.

L’évolution la plus notable est surement l’alliance relativement nouvelle. Il y a un peu moins de dix ans, Herondale Nightscall, alors veuf, décida de lier son sort à celui du clan Getica, non pas par conviction mais par nécessité. Sur les trois chasseurs requis, il n’en restait qu’un, lui, qui venait de perdre ses deux frères pendant une chasse. N’ayant qu’un fils trop jeune pour prendre le relais et des neveux trop secoués par le deuil soudain pour songer à prendre les armes immédiatement, il a décidé d’assurer le sort de cette famille dont il était à présent le seul dirigeant.

Herondale est à présent mort, cependant, son corps a été retrouvé il y a environ deux semaines. Tué par un Loup-Garou, son cadavre endommagé par les autres prédateurs de la forêt où il se trouvait, il laisse le sort des siens entre les mains de cinq jeunes garçons. Son fils, Nirhaël et quatre neveux, deux pour chacun de ses frères morts au combat. Hiérarchie machiste oblige, on ne considère pas les filles comme des potentielles chasseuses, d’autant que la petite d’Herondale est encore portée disparue. Une certaine Evaëlle que l’on a pas vu depuis Aout et que son frère jumeau, Nirhaël, âgé de 17 ans, cherche activement en tentant d'entraîner certains membres du clan avec lui.

Pensine
« from the ashes of hate, it's a cruel demon's fate »
Aucun minimum, aucun maximum d'imposer.
Veillez juste à rester raisonnable.