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 James Avalon Grey.

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MessageSujet: James Avalon Grey.   
James Avalon Grey. EmptyJeu 28 Fév - 4:49



Nombre de messages : 140
Origine : Anglaise (Gloucester).
Préférence Magique : Mage Noir.
Familier : n/a.
Lord James A. Grey
Lord James A. Grey
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James Aloysius Avalon,
Grey

« La crainte fit les dieux ; l'audace a fait les rois. »
INFORMATIONS GÉNÉRALES.


SEXE:
ÂGE:
MÉTIER:


ORIGINE:
SANG:
STATUT SOCIAL:

Informations Supplémentaires
« C'est une vraie tyrannie souvent que l'éloquence. »
◢ numéro de coffre Gringott's : n°756 est le coffre de la famille Black, tandis que celui de la famille Grey est le n°648. Par fierté peut-être, James cependant possède son propre coffre dans sa résidence londonienne, un coffre qui s'il ne jouit pas de la protection des dragons et des gobelins, est protégé par lui-même, chose qui peut-être vu comme étant tout aussi dangereuse en soi.
◢ baguette magique : 27cm, en bois d'if, elle contient un nerf de dragon. Elle est robuste et sèche, encline à donner des sorts puissants, mais difficilement à soigner ou à métamorphoser.
◢ effets personnels : Il possède une chevalière marquée du blason familial, une alliance d'or blanc où il écrit à l'intérieur my love is like a red red rose to a black black swan, et enfin son fidèle chartier, Mr. Pat.
◢ particularités : n/a.
Grey
« Les pères nobles ont des enfants nobles. »


De sombre réputation, les Grey sont une grande famille de mages noirs qui, s'ils n'ont jamais fait de mal à personne - sauf preuve du contraire - ont toujours eu autour d'eux une aura sombre et effrayante. Installé au cœur de la Forêt de Dean, dans un Manoir aux portes soulignées par le crâne d'un Dragon transpercé, les roses éclatantes et les bassins d'eau noire vous renseigneront très rapidement sur les habitudes de la famille. Des gens de fières allures, de fierté méritée travaillant durement à dorer le blason de la famille, en quelque sorte. Mériter sa naissance a toujours été un principe.

James est né à l'intérieur de ce carcan, de cette cage. Second né de Lady Joleene IV Black et de son époux, Lord Lester Grey, sept ans après son aîné, le Très-Noble Brivael II Grey, et de dix années presque l’ainé de la plus jeune des Grey, Lady Symphony Grey.

Il a épousé à l'âge de dix-sept ans Lady Honoria McSwann, de qui il a eu trois enfants, Aloysius Grey, Cymbeline Grey et Avalon Grey.


Qui veut gagner des Gallions ?
L'ambition, c'est pour se distinguer des autres.


◢ à Poudlard/Beauxbâtons/Durmstrang/autres j'étais toujours celui/celle ... ☑ que les autres enviaient ou admiraient
◢ au petit déjeuner j'ai pris : ☑ un café latte elfique double noisette crème
◢ mon chef... ☑ j'en ai pas.
◢ mon bar préféré... : ☑ le Veritaserum
◢ quand j'étais petit/e je voulais être... mon frère.
◢ quand je rentre chez vous le soir... ☑ ... il faudrait déjà que je rentre ...
◢ l'endroit où je n'irais jamais : ☑ le plateau de tournage d'Amour Gloire et Sorciers ☑ les toilettes publiques

Anecdotes
Quoique l'ambition soit un vice, elle est pourtant la mère et la cause de toutes les vertus.

Quand il était jeune, la personne de laquelle il était le plus proche était Duncan Hemmington, le parrain de Brivael, connu pour les nombreux esclaves qui subsistent à son domicile. C'est ce dernier qui lui a appris la dureté et peut-être qui a fait germé en lui le sadisme qui est le sien. Il en est encore très proche aujourd'hui et fait régulièrement les amendes de l'homme. Il est par ailleurs avec son fils, Mattìeu Hemmington, au magenmagot, et les deux s'entendent tout particulièrement.

Le jour de la cérémonie de son mariage, au crépuscule de ses dix-sept ans, il aurait du prendre un filtre de non-anxiété pour ne pas fuir devant tous les invités. Il aurait failli vomir deux fois durant la soirée, et fut tellement éméché que beaucoup doute qu'il ait pu consommé le mariage le soir même avec son... épouse, et actuelle femme, Honoria McSwann.

Si vous prenez quelques instants pour regarder les avant-bras de James - ou si tout du moins un jour vous avez l'occasion de les observer - vous remarquerez de fines stries tout le long, réminiscence d'une adolescence particulièrement torturée.

Pensine

« L'essence de l'idée de juste, c'est d'offrir une issue au sadisme
en affublant la cruauté du masque de la justice. »




#1 ❧ La Traque.
Dans la forêt de Dean, pas un bruit. Si le silence était naturellement pesant dans ce coin de l’Angleterre, surtout à une telle heure – la lune était déjà bien haute dans le ciel – il semblait encore plus oppressant aujourd’hui même. C’était peut-être à cause de la lune, ronde et bien pleine ? Peut-être à cause du Manoir familial, sombre mais déjà éteint. Lord Grey et Lady Grey n’étaient en effet pas actuellement à la maison. James avait insisté, furieusement d’ailleurs, pour rester au Manoir. On lui avait accordé, parce qu’au moins, il ne s’ennuierait pas. Symphony était déjà endormie, Brivael quant à lui faisait sans doute ce qui lui plaisait. En temps normal, James n’avait pas, vraiment, le droit de sortir, mais qui lui aurait dit non ?
Ses grands yeux brillaient tout pendant qu’il avançait, fusil à l’épaule. Ses yeux pers, tantôt d’un vert de vipère, tantôt d’un bleu éclatant, cherchant dans le silence de la forêt la proie qui saurait le rassasier. Depuis son plus jeune âge, sa fascination presque malsaine pour la chasse avait rôdé en lui un second instinct, pas celui de la survie, non, mais celui de la traque, et du meurtre. Il n’avait que dix-sept ans alors, mais dix-sept ans c’est déjà beaucoup. On était déjà un homme à cet âge-là. Un homme qui fait des vagues, des bêtises. Pas franchement sage non plus. Si Brivael était l’éclatant héritier, James possédait l’aura noire qui avait jadis était la marque de fabrique d’autant de Black que de Grey. Un savant mélange qui ressortait en lui toute l’immensité lugubre et macabre possible. Une aura de corbeau, de renard, une aura définitivement noire.
« J’espère que tu sais que… courir ne sert à rien.. ? »
Sa voix hachée trahissait une légère excitation mais surtout la grande et triste frustration. James n’avait pas la patience de son père, mais pas non plus l’impatience de sa mère. Il était encore au-dessus, trépignant comme un chien enragé n’ayant pas mangé depuis des semaines que l’on aurait mis le nez devant un steak saignant. Son estomac se tordait, grommelait, impatient d’avoir à dévorer quelques bouts de viande. James était impatient, tout simplement, de se délecter de la peur, sauvage et triomphante. Il aimait ce petit côté sombre de la mort, ces regards jetés à la lueur du dernier souffle. Il avait commencé jeune, par des animaux. Il avait assisté aux chasses de Duncan Hemmington. L’homme à l’époque, quoi qu’encore aujourd’hui, était un savant notaire, un mélange de magna des affaires et d’esclavagiste moderne. Il tranchait la gorge de chacun de ses chiens à la fin de l’été, quand la saison de chasse prenait fin. En mai ainsi, la cours entière baignait dans le sang, et l’on entendait les jappements des clébards encore gigotant, tout simplement car « ça lui coûtait moins » d’en racheter au printemps que d’avoir à les nourrir tout l’hiver. Il avait tenu lui aussi un couteau, imitant le geste fatidique, regardant l’œil lentement devenir vitreux jusqu’à se recouvrir d’un voile de mort. Quel sentiment de puissance… Quel goût… C’en aurait été presque aphrodisiaque.
« Je n’aime pas courir. Je n’aime pas attendre, non plus. Dis-toi que plus mon attente ne sera longue, plus grande sera ta douleur. »
Les mots avaient à peine été soufflés, comme se languissant. Il passa sa langue sur ses lèvres, les humectant doucement, et tourna le canon. C’était une arme rustique. Elle ne tuait pas. Elle n’était pas faite pour ça. Une carabine à plomb. Un seul tir aurait projeté jusqu’à sept fragments de plomb, de quoi ralentir la course, faire chuter, ou blesser légèrement au visage, marquant à vie la peau de la proie. James ne pouvait clairement pas tuer un homme. Si son père l’apprenait… Un craquement dans les ronces l’alerta. Il tourna sur lui-même, faisant volte-face, et vit au loin une silhouette toute fine gambader, courir jusqu’à en perdre l’haleine. C’était son moment préféré, celui où le monde entier disparaissait, et où il ne restait que le prédateur et la proie. Un moment d’extrême excitation ; tout d’abord le myocarde s’accélérait, battait, frappait de plus en plus fort dans sa cage thoracique. Ses muscles gonflaient sous l’afflux permanent d’oxygène, sans le faire souffrir. Chaque bond n’était plus qu’une façon de se rapprocher un peu plus de la proie tant désirée. Ses pupilles rétrécirent, comme celles d’un félin, et il ne restait finalement que son iris coloré pour toute lune dans l’obscurité.
« Allez ! Allez ! » Criait le brun, en courant derrière sa proie. C’était l’hallali, le moment où les pas du prédateur rattrapaient la proie. Les chiens devaient sentir ce moment car le stress grimpait un peu plus. Il fit quelques pas, mais s’arrêta. La proie venait de tomber brutalement sur le sol. Un large sourire déforma le visage du jeune homme, comme il approchait à petits pas.
« Tu es stupide » ricana le second des enfants de Lester, tournant autour de la proie « stupide et visiblement naïf… » La proie gigota plus fort, cherchant à extirper sa jambe de ce qui ressemblait à une piège à loup, aménageait tout spécialement par James. Sûr que son père n’apprécierait pas – surtout quand Symphony aimait se balader dans la forêt pour se reposer – mais ce n’était pas si grave pas vrai ? Il suffirait de le faire disparaître, non ? Il posa contre son épaule son fusil de chasse, pointant le crâne de la victime. Un long frisson remonta le long de son échine. « Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas du genre à compter, ni même à tuer rapidement. Je préfère la torture. » James eut un petit ricanement grave, avant de relever le nez, brusquement, se tuant. Un bruit dans la forêt. Il arma. « Qu’est-ce que tu préfères ? Les loups ? Les renards ? Ou peut-être bien les sombrals ? » Un plus grand rire résonna dans la forêt, mais la victime n’émit aucun son. Le Grey fit la grimace. Il n’aimait pas qu’on lui tienne tête certes, mais encore moins qu’on se taise. Un problème d’égo, peut-être. Il n’était qu’un éternel insatisfait, selon les mots de son oncle, mais qu’est-ce qu’il y pouvait ? Il aurait aimé garder son visage juvénile, cette belle face et son corps de jeune homme fin et long. Au lieu de ça, il avait grandi, et il avait pris du muscle. Au final il ressemblait plus – tristement – au père de Joleene qu’à son propre père. A cette idée, il posa son index sur la gâchette.
« Non ! Non, ne fais pas ça James ! » Enfin ça se réveillait. Le brun pencha la tête, d’un air presque curieux. « Pourquoi Tom ? Pourquoi est-ce que je devrais ne pas faire… ça ? » Le petit garçon, de trois ans son cadet, ravala difficilement sa salive. « Tu n’as pas honte de lorgner ma sœur ? » « Je ne lorgnais r-rien James, je le j-jure ! » Le canon frappa brutalement le crâne du garnement qui se renversa sur le sol. James appuya le double-canon contre sa tempe, prêt à appuyer au moindre cri. Tom savait comment tout ça marchait, il savait parce qu’il avait déjà vu. « Elle n’est pas assez belle peut-être ? Pas assez digne de ta petite gueule de rat ? » « Siiii, elle est belle James, belle, c’est la plus belle ! » L’enfant pleurait déjà à chaudes larmes, entre la douleur et la peur. Le Grey fit la grimace quand une odeur âcre monta à ses narines et il recula de trois ou quatre pas. « Tu t’es pissé dessus ? J’y crois pas, tu t’es pissé dessus ? »
L’enfant ne répondit pas, laissant James à son petit rictus amusé et malsain. Il se tortillait, mais plus il se tordait sur les feuilles, plus il sentait les crocs du piège à loup se resserraient autour de sa cheville fine et fragile. « La prochaine fois, Tom… » Souffla le brun, se rapprochant lentement, l’arme toujours au poing « …que je te vois la regarder de cette façon, je n’hésiterais pas Tom. Cette balle, elle se logera dans ta putain de petite gueule de rat. Entendu ? » Le garçon hocha la tête, affolé. James se pencha, le garçon recula dans un sursaut de peur. « Ne bouge pas. Je vais te libérer, abrutis. » Le serpentard attrapa les dents de la machine infernale et les tira brusquement. Aussitôt le pieds dégagé, il relâcha les dents infernales et posa son regard bleu sur Tom. Dans l’obscurité, James ressemblait à un démon.
« Si tu parles de ça à qui que ce soit, je viendrais dans ta maison, et je tuerais tous tes frères et sœurs les uns après les autres, et je te tuerais toi tout en dernier. Ça sera de ta faute, Tom, s’ils seront tous morts. » Le gamin hoqueta, mais hocha vivement la tête. « Je vais te ramener chez toi. Tu diras à ta mère que tu t’es pris dans un piège à loup car tu traînais dans la forêt, et que je t’ai libéré. Le moindre mot, Tom, et je te jure que je te ferais regretté tous tes aïeux… » Le petit garçon hocha la tête.
« Compris James… » « Parfait. »


#2 ❧ Question d'honneur.
Ils avaient osé... Ils avaient osé la marier avec ça. James serra les dents, pour ne pas hurler, ni ne faire une comédie. Blanc livide, il entra dans la salle de bain et se dévêtit rapidement. Il fallait que tout ça cesse. Il fallait qu'ils arrêtent maintenant. Pourquoi est-ce que ça serait toujours à lui de payer le prix pour les autres ? Son corps entier se tendit alors que sa poitrine se souleva lourdement, oppressée soudainement. Ils les haïssaient véritablement, pourtant il n'avait rien dit. Il n'avait pas même haussé le ton, il ne s'était pas outré. Il avait accusé le coup sans sourciller. À peine avait-il regarder ce petit porcelet qui lui servirait de femme. Pitié, la syphilis lui aurait été tellement plus douce ! Il attrapa le fin rasoir qui reposait sur le lavabo et l'ouvrit d'un geste habitué. Il ravala lourdement sa salive. Il allait devoir perdre sa virginité avec cette chose. Comment est-ce qu'il allait faire ? À côté, même Maleficient lui semblait plus radieuse, plus belle, plus... oh non. Non. Il commençait déjà à perdre pieds. Et qu'est-ce que ça serait au mariage ? Il fuirait ?
Un coup vif sur l'avant-bras lui fit oublier cette raison. Ses dents s'enfoncèrent dans sa langue pour ne pas émettre le moindre son, et il rejeta la tête en arrière, laissant goutter dans l'évier l’infamie qui lui servait de sang. Pourquoi lui ? Bien sûr il n'était pas très beau, un peu rachitique – encore que ces dernières années ses épaules avaient poussées, et son visage affirmait – mais peut-être pas assez laid pour accepter cet honteux mariage ! Il aurait épousé n'importe qui d'autres pourvu que ce ne fusse pas un enfant des McSwann. Par pitié, il ne s'imaginait pas dormir toutes les nuits à ses côtés. Lui qui avait imaginé une petite femme, toute docile et ronronnante. Une petite blonde tiens, ou une petite brune, un peu fluette, un peu fragile, qui n'aurait guère élever la voix, et qui aurait rougit à chaque caresse un peu impétueuse... Là, la cochonne gémirait et en redemanderait quand il ne ferait que concevoir des héritiers, fermant les yeux, les rouvrant quand son imaginaire commencerait à lui faire croire que ce n'est plus une femme qu'il touche mais un coussin de chair rempli d'eau...
Un petit haut-le-cœur le prit, mais son palpitant se calma. Il regarda la vasque qui était déjà bien recouverte de sang et son bras. L'entaille était plus profonde qu'il ne l'aurait cru. Brivael avait toujours de jolies choses, et lui, lui... on lui donnait quoi ? Il jeta brutalement le rasoir sanguinolent sur le sol et son poids frappa une fois, une seconde et une troisième dans le miroir éclaté. Ses jointures saignantes lui arrachèrent un gémissement de douleur et aussitôt, ou presque, Joleene ouvrait la porte, ses yeux verts de vipère se fixant sur son fils. Elle n'eut cependant aucun geste de douceur pour lui. Son visage était serein. Ce n'était pas deux bouts de verre qui allait l'abattre, elle le savait. Elle n'était pas de ses mères étouffantes. Joleene était une lionne ; elle guettait d'un œil sévère ses enfants, et quiconque se serait approcher aurait sentit la brûlure de son venin, mais elle n'avait pas non plus peur de les laisser à la nature. Tous les humains y passaient après tout.
« Si ton père voit ça, James... » « Qu'il le voit ! Pour une fois qu'il verra quelque chose ! » Le ton employé n'avait jamais été aussi sec, aussi cinglant. Joleene encaissa sans rien dire. James était comme tous les Grey, un homme trop secret et silencieux. Derrière le masque sombre de corbeau qu'ils avaient tous se cacher pourtant des sentiments. Aujourd'hui elle voyait ceux de Lester dans le bleu de ses yeux, par habitude, mais elle devait avouer que la maternité ne lui avait pas permis de lire quoi que ce soit en ces deux fils – les choses étaient plus faciles pour Symphony tant elle lui ressemblait du point de vue du caractère et du physique. « Tu ne devrais pas dire des choses pareilles. Tu risquerais de le regretter s'il venait à l'entendre. »
James roula des yeux et retira du bout des doigts les bouts de verre, les jetant négligemment dans la vieille tuyauterie qui rampait dans tout le Manoir. Dix-sept ans et condamné à épouser ce qui ressemblait plus à un vers solitaire qu'à un être humain... Si après ça il n'avait pas un tant soit peu de compassion, alors... alors ce miroir valait le coup d'être puni. « Tu ne veux pas de ce mariage, James ? » Il lui jeta un regard noir, et persifla d'un air qui ressemblait tout à fait à Jasper Black, son oncle : « Qui en voudrait?! Qui en voudrait si ce n'est moi ? » « Ne le prend pas comme ça James, c'est un bon partit en soit, tu... » « Je ne veux rien savoir ! » cria t-il. Pour la première fois de sa longue vie, James Grey criait dans le manoir. D'ordinaire si silencieux, si sage... Voilà qu'il lui montait le rouge aux joues et les larmes aux yeux. « Je ne veux rien savoir ! Tu ne m'as jamais expliqué avant, je ne vois pas pourquoi aujourd'hui ça changerait ! »
La phrase lâchée, Joleene resta muette, quelque part un peu bête. James passa en coup de vent à côté d'elle, disparaissant dans les tours pour sans doute s'enfermer dans sa chambre le temps que la douleur ne fasse place à la lassitude et la résignation. La jeune femme jeta un œil à la vasque et la nettoya en silence. D'un coup de baguette, le miroir était réparé et propre.
Peut-être n'avait-elle jamais rien expliquer à son fils, jamais dit pourquoi les choses allaient en ce sens, mais Joleene, de ses maigres forces de femme indépendante avait toujours tâché à ce que les choses aillent dans un sens, et qu'elles suivent toujours le plus parfait des chemins. C'était une tangente non négociable, une ligne immuable. C'était ce qu'elle appelait la Fatalité.


#3 ❧ L'enfant.
Assis sur le petit banc, James s'était mis à rêver qu'on viendrait lui annoncer que les cris d'agonie de la chose qui lui servait de femme cesserait à un moment, qu'une nurse prise d'un coup de folie l'étranglerait, ou scalperait son cou gras, mais rien de tout ça ne se passa réellement. Le visage droit, le regard fixe sur le mur, c'était son premier enfant. Il imaginait vaguement le petit être finir écraser entre les cuisses de la bougresse... quelle triste mort. Il soupira, remettant son veston en place alors que sa famille arrivait tout juste. Brivael était là avec son épouse, Lester son père avec sa mère, et la si jolie Symphony qui s'épouvantait déjà des cris de la créature. James eut un sourire moqueur, se permettant un écart comme les McSwann n'étaient pas encore sur les lieux : « Aloysius... Je t'attendais... »« N'aies pas peur Symph', ce n'est pas un démon... tout du moins, pas un que l'église exorcise. » [/color]Un petit ricanement, il accueillit tendrement sa sœur dans ses bras, embrassant sa joue avant de reprendre son calme.
Si le calme était inné chez les Grey – tout du moins chez Brivael – c'était une vertu que l'on ne connaissait pas vraiment à James. Les années avaient effacé entièrement le Lester en lui pour ne laisser finalement que la trace irritante d'un Bones. Quelle horreur. Il lui restait au moins, peut-être, le caractère, les traits également, et surtout les yeux bleus des Grey.
Il était là, à attendre, à écouter, à se demander si elle grosse vache arriverait au moins à l'expulser d'entre ses cuisses, ou s'il faudrait qu'on l'attrape avec une pince pour le dégager de sa graisse. Il serra les dents et se rappela que Meàllan avait eut son premier enfant il y a peu. Une petite tragédie. L'accouchement s'était mal passé, on avait fini par lui demander qui de l'enfant ou de la mère il voulait garder. Il n'avait pas hésité et avait choisi sa femme, sans doute car il l'aimait... Si on venait à demander à James, il n'épargnerait pas Honoria. L'enfant seul comptait. C'était au moins la première des personnes qu'il aimait dans sa vie.
Un cri résonna. L’œil de James glissa aussitôt sur la porte et ses doigts se crispèrent un peu. Il décrispa lentement la mâchoire quand la porte s'ouvrit. Sur le lit de résidence, Honoria renâclait, fatiguée, mais cette fois-ci il ne l'assassinerait d'aucun mot. Il s'approcha prestement, sans un regard pour sa compagne, et osa un regard curieux sur la toute petite chose qu'on lui tendait. Il eut un sourire hautement satisfait, car un si petit bébé ne pouvait clairement pas finir comme les McSwann. Il y veillerait.
Il passa son pouce sur sa joue, repoussant à peine le linge blanc qui l'entourait et le protégeait du froid lugubre du manoir. « Une si jolie petite créature... » murmura t-il. La sage-femme eut un petit sourire en coin, amusée mais discrète : « C'est un garçon, Monsieur. » James arqua un sourcil, pencha davantage la tête avec une nouvelle lueur, celle de la fierté. Un garçon. Il regarda Honoria, tenant l'enfant contre lui : « Tu as bien fais Honoria. C'est un très joli garçon. Un bel héritier que tu viens de m'offrir. »
Peut-être était-ce le seul compliment qu'elle aurait reçu de toute sa vie, sincère et presque tendre. Contemplant la bouille somnolant et endormie, il eut un sourire en coin, plus fin, plus large : « Aloysius... Je t'attendais... » murmura t-il au nourrisson qui ouvrit les yeux, bleus éclatants comme tous les enfants de son âge « Aloysius Grey... ».


Derrière l'écran
eh ouiii, c'est fini o/

◢ prénom, pseudo : sha.
◢ âge : 2o ans.
◢ z'êtes d'où ? caen et/ou bordeaux.
◢ un p'tit mot pour la route ? pouet.



 
MessageSujet: Re: James Avalon Grey.   
James Avalon Grey. EmptyMar 5 Mar - 13:12


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Origine : Anglo-Germanique.
Préférence Magique : Vieille Magie.
Ansgard Mustang
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Ton dossier vient d'être traité, et tu as été accepté sur la Terre d'Ad Nox. Sois en autant heureux que nous le sommes ! C'est donc ici que commence ton périple jeune aventurier, et pour cela, il te faudra beaucoup de courage. Nous te souhaitons dores et déjà de t'intégrer au mieux dans notre communauté, d'y lier des liens qui deviendront peut-être, qui sait, importants.

Alors, j'ai adoré, particulièrement les passages où il parle de sa femme, c'était très prenant de le voir réagir, mais de rien dire par honneur. Je comprends mieux pourquoi Mademoiselle a peur de lui, haha ! Heinrich évitera la laisser trop près de lui Smile

/!\ N'oublie cependant pas de faire un tour dans les liens ci-dessous !


 
 

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