Famille
« Les bonnes familles sont pires que les autres. »
◢ famille : Son affiliation à la maison de Prusse est étrange, et c'est sûrement la seule chose de notable dans toute son histoire. En effet, la famille Mustang n'a jamais réellement brillé pour une quelconque prouesse au travers de l'histoire, bien qu'on y est trouvé de puissants chevaliers à certaines époques. Une famille qui, depuis, a toujours été porté sur le vent de la bourgeoisie.

Mais tout commence avec la maison de Prusse, qui, mit au monde une petite fille étrange. Rapidement, le patriarche de la maison ordonna qu'on l'abandonne. Trop de choses étranges autour de cette naissance, des phénomènes inexpliquée, tant est si bien, qu'un beau matin de printemps, on retrouva Elizabeth sur le perron d'une Église à Berlin âgée d'une douzaine d'années.

Elle fut mise sous la tutelle de Eckart Dhal, un homme qui saurait la guérir de ces mauvais rêve. En réalité, c'était un sorcier venu pour l'éduquer. Étant une née moldue, elle n'avait pas su comment s'inscrire dans une école faites pour.

Les années passèrent, et Eckart la présenta à un jeune sorcier du nom d'Anton Mustang. Amoureux, ils se marièrent et eurent deux enfants : Heinrich et Melinda.

Pensine
« ... »
Envoyé à Durmstrang, malgré son statut de sang mêlé, il n’en sera pas moins l’un des élèves se rapprochant le plus de l’excellence voulu par l’institut. C’est également là-bas, qu’il apprit à détester les moldus . Bien entendu, son double héritage le laissait parfois perplexe, l’empêchant de laisser exprimer cette haine grandissante, en compagnie de ses amis, de son entourage. Grâce, ou à cause de cela, il en vint un jour, à poser la question à sa mère, sur son héritage moldu. L’expression douloureuse que sa mère laissa voir sur son visage lui avait tellement serré le cœur, qu’on dit que c’est à partir de ce moment-là que l’amour et les sentiments du même acabit se sont éteints. Au début, elle évitait la discussion, prétextant toujours un truc important à faire, comme ordonné à ses elfes de maison de faire à manger, de tenir le grand salon propre pour les associés d’Anton, son mari. Mais un jour, alors qu’il avait dix-sept ans, pendant les vacances de Noël, elle craqua, et lui raconta son histoire. Elle lui raconta alors, que son père, Guillaume de Prusse, l’avait fichu dehors, lorsqu’elle avait montré des prédispositions pour la magie, l’abandonnant sur le perron d’une Eglise de Berlin. Elle lui raconta la rencontre d’Eckart Dahl, qui lui changea sa vie, lui permettant ainsi de faire la rencontre d’Anton. Voyant sa mère pleurer sous la douleur de ce souvenir si intense, Heinrich se jura qu’un jour, ils le regretteraient. Il la consola, un fin sourire sur ses lèvres, avant de reprendre un peu plus du gibier chassé ce matin.

A sa sortie de Durmstrang, Heinrich fit clairement comprendre à son père, qu’il était devenu un homme de confiance. Ainsi, c’est à ce moment-là qu’il fut initié aux épices, tandis que durant son temps libre, il se mettait à traîner dans ces vieux salons de thés où l’on discute politique, et autres affaires d’états. Si au début, il était un jeune élève dans tous les domaines, son écoute et ses lectures, le firent grandir, lui permettant rapidement de pouvoir tenir conversation avec les plus vieilles personnes dans l’assemblé. Il s’illustra rapidement comme étant quelqu’un de cultivé, et il apporta beaucoup d’humilité et de bonne réputation pour la maison Mustang. Son père était ravi, sa mère aux anges.

Quatre ans plus tard, il manqua de se faire mettre aux arrêts par la Brigade d’Intervention Magique allemande, pour avoir semer le trouble durant un débat politique, insultant Jörg Auttenberg d’adorateur de sang de bourbe. Son écart de conduite lui valut une gifle de la part de son père qui lui fit honte, mais à aucun moment, Heinrich ne vint à se sentir honteux, ni même à s’excuser. Anton mit du temps avant de retrouver sa chaleur habituelle à l’égard de son fils.

Les deux ans qui suivirent, Heinrich s’assombrit énormément. Son père avait retrouvé son attitude protectrice et aimante à l’égard de son fils, sa mère passait beaucoup de temps avec sa fille, l’aidant à se préparer convenablement à son mariage. Il avait repris ses études sur la magie noire, et s’était accoquiné des pires sorciers en devenir de son époque.

En 1879, Heinrich se dirigea, accompagné de quelques hommes de mains – de ce qui allait être en faites, les premiers mangemorts – dans la maison de Guillaume de Prusse (tout du moins de sa descendance), et il se présenta. Rapidement, les choses dégénèrent, avant de tout simplement se tasser si soudainement. Heinrich n’a, d’ailleurs, jamais réutiliser autant de fois le sortilège d’Impérium pour saisir les principales richesses de la maison de Prusse, faisant jouir le droit de sa part par le biais de sa filiation. Il n’y eut que peu de morts, mais une fois qu’il obtenu ce qu’il voulait, il chargea ses sbires de leur modifier la mémoire, de sorte à ce que sa mère soit considérée comme une De Prusse.

Trois ans plus tard, sa mère décéda de vieillesse. Un an plus tard, son père la rejoignit, faisant de lui, le principal héritier de la famille Mustang. Il hérita de l’empire des épices que son père avait battit, et il s’en occupe depuis d’une main de maître.

Ceci étant la version officielle de la vie d’Heinrich. En voyant ses souvenirs, si vous avez l’œil affuté, vous pourrez discerner le vrai du faux, mais surtout, voir qu’il y a, dans tous ces souvenirs, d’étranges trous de plusieurs semaines, voire mois, parfois rendant la chose étrange.