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 Sujet: TARANIS - Irish Bird.
Mer 8 Avr - 22:45
| | Invité
Nom de l'oiseau : Taranis. Ce nom vient du celte "taran" qui signifie le tonnerre. Dans la mythologie irlandaise, il est le dieu céleste des astres et du soleil mais aussi dieu du tonnerre et du feu.
Description de l'oiseau : Taranis est un faucon crécerelle. Luke ne s'est jamais fait à l'idée d'avoir une chouette ou un hibou, animaux communs et peu esthétiques. Dès sa sortie de Poudlard, il s'est offert Taranis, qui a désormais 7 ans. Taranis est un oiseau à noble allure : un oeil jaune et brillant, un plumage marron ambré de noir. Ses serres acérées savent cependant se faire douces pour transporter les messages de son maître à qui il voue une loyauté sans faille. Animal extrêmement malin, il est capable de semer d'éventuels espions qui chercheraient à connaitre, par son biais, la position de Luke.
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| | | | Sujet: Re: TARANIS - Irish Bird.
Jeu 9 Avr - 14:30
| | Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
 Lady Etàn D. Grey
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L'écriture est rapide et tremblante, bien que soignée.
« Je ne pense pas que t'écrire soit une bonne idée, pas après ce qu'il s'est passé, mais je n'ai jamais vraiment écouter ma conscience de toute façon. Je dois avouer que j'écris sans savoir quoi dire... y a t-il seulement quelque chose à dire, après tout? Ton sort m'a laissé une cicatrice, profonde et assez vilaine. Et à chaque fois que je me lave, et que je sens sous mes doigts cette dernière, je frissonne. Ce que j'ai fait est inadmissible, immorale, horrible. Mais je ne regrette pas. Acquis un certain savoir, on ne peut plus regretter quoi que ce soit dans notre vie. Qu'importe puisqu'après tout, tu as eu ce que tu voulais, non? J'ai écarté les cuisses, et tu t'es bien amusé. J'espère qu'il n'y aura pas de séquelle de tout cela, que tu puisses imaginer que cela se refera, et pire encore, que tu t'en vantes comme on l'a entendu pour le Directeur de Mangouste, ce cher Callyl Millehov.
Je n'arriverais pas à oublier. Cette cicatrice, où j'aille, me rappellera. Elle mon fardeau, la croix que je me dois de porter... Je pourrais la faire disparaître, tu sais. Je n'aurais qu'à changer de corps, mais cela serait me mentir, et me cacher la triste vérité. Je suis partit vite, et je ne devrais pas à m'en excuser. J'ai eu l'appréhension. Comment ais-je pu tomber si bas? L'acte avec un homme... non, pire! Avec un mangemort! Je mériterais la mort, tu sais.
Je ne sais pas pourquoi j'ai écris cela. Ça n'a rien de menaçant, mais rien de très sentimental. C'est une divagation, sans doute. A croire que je ne fais que ça avec toi, divaguer...
Abaddon Van Hellsing. » |
| | | | Sujet: Re: TARANIS - Irish Bird.
Ven 10 Avr - 23:46
| | Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
Lady Etàn D. Grey
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L'écriture est plus lente et posée, comme si elle avait été réfléchi. Les traits appuyés témoignent parfois d'une gêne ou au contraire, d'une colère soudaine.
« Mdinight,
Ce que je cherche, je ne le sais même pas moi même. Je ne sais même pas ce qui me pousse à t'écrire, encore et toujours, et à penser à toi. Après tout, tu n'appartiens qu'à cette espèce de chancre, de gangrène, de cancer : les mangemorts. Serais-ce trop que d'oublier? Je me le demande, mais mon esprit s'y refuse. Ma cicatrice, je pourrais la faire disparaître, mais ça ne servirait à rien, car les même questions m'assaillent, jour et nuit, toujours les mêmes, plus violentes, plus dures, plus réalistes. Comment ais-je pu...? Je ne cherche pas un mot d'excuse ; je n'en aurais pas. Je veux une explication. Pas de toi, certes. Mais j'avoue espérer qu'écrire puisse m'apporter une quelconque lumière. Que tu le prennes comme une preuve d'un appel me fait bien rire. Prendre goût à quoi exactement? A toutes ces marques que tu as pu laissé sur moi? A toutes ses odeurs qui m'ont submergé à chaque fois que j'ai essayé, en vain, de toucher une autre personne que toi? J'ai eu beau me laver dans l'eau la plus pure, la plus chaude ou la plus froide, la souillure ne s'enlève pas, elle est comme encrée en moi et je me dégoûtes en me voyant dans ce miroir. Ma peau est lacérée de tous tes baisers, et je me sens écœuré rien qu'à y penser. Jouer l'offusquai, le prude, bien trop peu pour moi. Si pour t'oublier je dois noyer mon corps dans la plus infâme des souillures, je le ferais. Ne te crois pas indispensable, Midnight. Que mon corps ait accepté un homme ne signifie pas qu'il l'acceptera une autre fois, et pire encore, qu'il en acceptera un autre. Il est déjà bien étrange de se dire que cette immoralité, religieuse ou non, puisse m'être arriver pour qu'en plus j'en ajoute le plaisir et le délice que j'en ait tiré. Conclus en tout juste que c'était horriblement dégueulasse, odieux et abominable. L'acte en lui même était une erreur ; je ne la commettrais plus.
Et si tu vois Morrigan t'approchait, ne sois pas heureux : elle ne t'apportera jamais que de la rancœur. Et si nous avions à nous recroiser, sache que tu seras, ce jour là, derrière mes barreaux, et moi, devant, le sourire aux lèvres, trop heureux d'avoir pu blesser cet orgueil qui te donne le droit de te croire si irrésistible.
Abaddon Van Hellsing. » |
| | | | Sujet: Re: TARANIS - Irish Bird.
Dim 12 Avr - 17:12
| | Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
Lady Etàn D. Grey
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L'écriture est hésitante et tremblante, des mots semblent avoir été effacés, d'autres sont tout simplement raturés.
« Je ne suis pas un menteur. Ce que j'écris est toujours la vérité, la vérité la plus difficile à admettre, celle que tu me hantes où que j'aille, dans toutes mes pensées. Tu n'as pas l'air de comprendre quel enfer je vis. J'ai beau les regardé, toutes, je n'y vois rien d'intéressant, rien de beau. Je n'y arrive même pas. Poser mes lèvres sur elles me dégoûtent, me répugnent, m'écœurent. Jadis, je les aurais consommais avec amour et passion, aujourd'hui, quand elles me frôlent, j'ai l'impression que ceux sont tes doigts, et cette seule pensée rallume en moi un feu qu'elles n'arrivent plus à faire naître. Ce feu est immorale, et quoi que tu en penses, quoi que tu dises, quoi que tu puisses en conclure, il doit mourir, de n'importe quelle façon. Je n'en peux plus de passer dans les couloirs du Ministère, la mine grise, les cernes sous les yeux car je n'ai pas réussi à dormir. Tu vas jusqu'à transformer mes rêves en cauchemar par tes impudeurs. Ça n'aurait jamais du arriver. N'aurais tu pas mieux fait de me tuer plutôt que tu me torturais? Je sais bien que tu mens, qu'il y en a eut d'autre, que je ne suis plus pas le seul. Je. Il n'y a rien que je puisse faire, rien que je puisse demander que d'arrêter de penser à toi.
J'aimerais m'anesthésier, ne serais-ce que quelques heures. Dormir pour oublier. Boire me rappellerait de trop ce que j'ai vécu. Dans quoi puis-je me perdre? Je n'y arrive pas, et c'est de ta faute. Tout cela est de ta faute, à toi. Je n'avais pas demandé ça. Je l'aimais, elle, plus que toute. Aujourd'hui, quand je la vois, je me dis qu'elle est terriblement banale. Oui, elle est belle, mais qu'est-ce que la beauté? Elle qui me rejetait à m'en faire mal, à m'en tuer de l'intérieur, aujourd'hui, j'accepte ces repoussements presque avec plaisir, comme si je n'étais plus obliger de l'aimer. Connerie! Il n'y avait qu'elle, et tu l'as effacé! Et tu oses me traiter de menteur quand j'en vomis d'en dire de trop? Voilà ce que je fais! Je vomis de te dire la vérité qui me retourne l'estomac!
Tu veux détruire mon image? Dis moi où, tu le détruiras de tes mains!
Tu dis ne pas être celui que décrit les dossiers? Montre moi.
Abaddon. » |
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