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 Satine McIllian

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MessageSujet: Satine McIllian   
Satine McIllian EmptyJeu 24 Avr - 23:32



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SATINE'S THEME

free music


C'est qu'hélas, le hideux cauchemar qui me hante
N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante
-Verlaine-


    }} Identité Générale >

    # Nom, Prénom : Mc Illian épouse Mandrake, Satine
    # Date de Naissance, Age : 14 Février 1973, 37 ans
    # Profession : Professeur de botanique
    # Etat Civil : Veuve
    # Baguette Magique : Soigneusement sculptée dans du bois d'if, cheveu de vélane, 24,1 cm

    }} Creusons, Creusons... >

    # Ascendance, Niveau des Richesses : Sang pur, riche si l'on compte l'héritage dont elle bénéficie
    # Origine Géographique : Ecossaise par son père, Française par sa mère
    # Sa Famille :

    • Angus Mc Illian, son père. Satine et ce dernier n'ont jamais été proches, du fait de leurs opinions totalement différentes sur le monde. Adepte des mages noirs, la jeune femme décida pour le faire enrager en premier lieu, puis parce qu'elle voulait ardemment en faire son métier, de devenir Auror. Son père, qu'elle s'évertuait à appeler le "Paternel", ou tout simplement par son prénom, est un riche sorcier au sang bleu, sur de lui et de son rang, et qui fit tout pour pousser son unique fille à vivre la vie qu'il voulait pour elle. Le père et la fille n'ont pas toujours été en froid, Angus commença à devenir acariâtre envers Satine lorsque son épouse décéda. Il prit sa fille comme fautive du décès de sa femme, et dès lors leurs relations se firent tendues. Bien qu'il porte de l'amour pour Satine, celle-ci passa sa vie à le contredire et à prendre des décisions toujours contraires à celles d'Angus. Elle fut d'ailleurs la première Mc Illian à se rendre à Gryffondor tandis que toute la famille était passée par Serpentard. Et Satine en fut plus que ravie. Enrager son père est une satisfaction amplement réjouissante.

    • Lëtalia Desnostres, sa mère, décédée à 26 ans. Il s’agissait d’une française qui avait fait ses études à Beauxbâtons, possédant des ascendances vélanes. Elle rencontra Angus dans le Midi de la France, et partit faire sa vie avec lui à Londres. Lëtalia est l’opposé même d’Angus : douce, calme, posée, tolérante…Sans doute est-ce pour cela que Satine a encore du mal à se trouver, les caractères de ses parents étant si extrêmes, bien qu’elle ne connut pas longtemps sa mère.

    • John Mandrake, son époux et son amour de toujours. Il est aujourd'hui décédé. Satine le rencontra alors qu'elle était en cinquième année à Poudlard. Certes la rencontre ne fut pas des plus fameuses, tant Miss Mc Illian portait en elle beaucoup de fierté ce soir là, mais ils ne se séparèrent plus jamais. John était un grand auror et l'archétype même du sorcier qu'Angus ne désirait pas. Roturier, farouche opposant des mages noirs, et sans même savoir si ce dernier était sang pur ou non puisqu'il ne connut jamais ses véritables parents. Satine s'enfuit avec John lorsqu'elle eut ses ASPICs en poche, et les amants se marièrent dans la même année.

    • Eden et Rose Mandrake, ses enfants. Des jumeaux âgés à ce jour de seize ans. Si le premier ressemble à son père, Rose est physiquement très proche de Satine. Cependant, elle est très différente en ce qui concerne la personnalité, bien que la jeune fille rêve depuis toujours de ressembler à sa mère. Ils sont tous deux très proches de leur mère, bien que son retour provoqua en eux dans un premier temps des sentiments mitigés.



    # Un Inventaire : Son aliance qui ne la quitte jamais.

    }} Qui est ce ? >

    # Son Caractère, Comportement :

    Sachez une chose. Tout chez Satine, est apparence. Oh non, elle n’est absolument pas hypocrite, bien au contraire, la jeune femme a fortement tendance à dire ce qu’elle pense, tout en évitant de blesser verbalement ses interlocuteurs. Une chose difficile en soit, car Miss McIllian a beaucoup de répartie, ironique et cinglante à souhait, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Tout est apparence, car derrière ce visage angélique et ce modèle de douceur se cache une femme au fort tempérament. Satine est une meneuse, elle a horreur de rester les bras croisés et affronter le danger ne lui fait pas peur. Ancienne Gryffondor, elle est courageuse et téméraire, rien ne semble l'effrayer. Apparence, encore, car derrière son caractère de fer se cachent d’horribles craintes comme celles de perdre ses enfants. Elle impose par sa présence, ordonne par un toussotement, et remet en question par un regard, néanmoins c’est une femme douce et conciliante, elle a horreur de prendre les gens -ni même les élèves- de haut. Fière, rancunière, impatiente, c’est une femme de poigne qui sait où elle va. Néanmoins son orgueil risque de la perdre un jour, car Satine a horreur qu’on lui tende trop gentiment la main. « Je n’ai pas besoin d’aide » demeure sa phrase la plus récurrente. Pour autant, Satine est très loin d’être austère, elle est pétillante, souriante et pleine de vie, seulement elle aime répondre par des tirades vives et sarcastiques. Elle a beaucoup de mal avec ses sentiments, à dire ce qu’elle ressent, sur ce point de vue elle est plus que maladroite. La jeune femme a tendance à s’enfermer dans un tempérament cynique et ironique envers les personnes qu’elle juge « dangereuses » pour elle-même. Entendons par dangereuses les personnes qui possèdent un caractère et une personnalité suffisamment aiguisés pour la déstabiliser. Perdre le contrôle d’une situation est d’ailleurs une chose qu’elle ne supporte pas. Aussi elle peut s’avérer blessante sans le vouloir, il est assez difficile de la cerner, mieux vaut être patient pour apprendre à la connaître et à l’apprécier. Ne se sentant pas à l’aise dans la famille McIllian qui n’est pas faite pour elle, Satine cependant ne baissa jamais les bras et lutta pour elle-même et pour parvenir à régir sa propre vie. C’est une femme battante qui a horreur des injustices. Sans pour autant être ignorante, elle a tendance à voir en chacun une personne unique et particulière, avec un fond de bonté malgré le contexte actuel. Si elle n’est pas patiente ni calme, elle dégage une certaine sérénité, sûrement dû à son sang froid certain. Satine a horreur des vêtements blancs, elle trouve qu’ils lui donnent un côté angélique qu’elle ne supporte pas. Chevaliers servants, passez votre chemin, la Princesse subvient très bien à elle-même.

    # Ses Passions, Centres d'intérêts : Adolescente, Satine s’intéressait de très près aux Moldus, sans doute pour faire enrager inconsciemment son père. Elle fit également partie de l’équipe de Quidditch de sa Maison bien qu’aujourd’hui ces temps soient révolus. C’est une femme a la culture générale énorme, tant elle s’intéresse à beaucoup de choses. Lorsqu’elle eut ses ASPICs, Satine se plongea dans les mystères de la botanique, certaines plantes possédant des propriétés magiques fort intéressantes et inexploitées. C’est ainsi qu’elle entra dans une faction spécialisée des Aurors, où en plus d’aller sur le terrain, elle fut nommée intendante guérisseuse grâce aux plantes médicinales qu’elle connaît sur le bout des doigts.

    # Ses Peurs les plus secrètes : Satine a déjà perdu son mari. Elle craint énormément pour ses enfants. Elle est une femme très maternelle prête à mordre farouchement si l’on menace ses petits.

    # Capacité Spéciale ? Aucune.

    }} Elle ressemble à ... >

    # Physiquement, c'est : Angélique. Contrairement sans doute à son caractère. Héritant des traits de vélane de sa mère, Satine a de longs cheveux dorés qui viennent tomber en cascade sur ses épaules. La jeune femme aime à se les coiffer souvent, d’une main distraite. Son regard est bleu et expressif, très. A vrai dire c’est le seul moyen pour Satine de pouvoir faire passer ses sentiments : une étincelle, un regard triste, une froideur. Quoique pour ce dernier point la jeune femme se débrouille relativement bien pour sortir des réponses cinglantes aux personnes qui peuvent avoir le don de l’énerver. Et le calme n’est chez elle, pas une qualité affirmée. Les mots et les gestes qu’elle n’arrive pas à transcrire, Satine tente de les faire passer dans son regard, qui se veut bleu glacial ou azur complice. A qui sait lire dans un regard, peut lire l’âme d’une personne. Les traits de son visage sont fins et réguliers, peut être est-ce du à son ascendance de noblesse, vie qu’elle a toujours eu en horreur cependant. Sa couleur de peau est relativement pâle, que Satine aime à cultiver. Outre le fait qu’elle n’apprécie pas particulièrement le soleil, tentant de chercher un coin d’ombre chaque fois que celui-ci brille de trop, la jeune femme pense que le teint pâle sied bien plus à une demoiselle qu’un hâle bronzé…Enfin ce n’est là qu’une opinion, peut être est-ce aussi du au fait qu’elle a vécu en Ecosse toute sa vie. D’un point de vue général Satine est le portrait craché de sa propre mère.

    # Signes particuliers ? A moitié vélane, dans ses veines coule un sang bleu et pur depuis des générations. Une mince cicatrice vient orner sa hanche, dû à une incartade avec une ancienne cousine… Une histoire de famille, en somme.


Dernière édition par Satine McIllian le Ven 25 Avr - 1:38, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Satine McIllian   
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    }}Alors, Alors ... >

    # Son Enfance :

    14 Février, jour où l'on célèbre l'Amour, naquit une petite fille aux cheveux blonds, au sein d'une riche famille de sorcier particulière. Son jour de naissance est déjà en soit plein d'ironie puisque Satine a horreur de la Saint-Valentin. Les jours innocents de Satine se passèrent sans encombres, les quelques bribes de souvenirs qui lui restent de cette lointaine époque sont ces courses dans les grands jardins du manoir, les rires partagés avec ses parents, son immense chambre de princesse teintée de rose pâle dans laquelle y étaient rangés jouets de jeune fille, peluches, petites chaise de bois peint en blanc sous des voiles d'un pourpre léger. Une odeur de chèvrefeuille, un soleil aux rayons d'une chaleur légère, des sons cristallins émanant du violon de sa mère. La jeune fille vécut toute son enfance à Édimbourg en Ecosse. Jusqu’à ses six ans, les souvenirs de sa mère ne restent que très vagues, Satine se souvient seulement de son décès. Ce fut dans les rues du chemin de Traverse qu’a eu lieu le drame, seule en compagnie de sa mère. Alors que soudain un combat entre sorciers fit rage, les passants pris de panique coururent en tout sens, dépassés par les soudains évènements. Satine agrippa sa mère par la main, terrifiée, mais celle-ci lui demanda de mettre un pendentif à son cou, un portoloin lui permettant de rejoindre la maison saine et sauve. « Je ne peux pas venir avec toi, j’ai des choses à régler, va rejoindre papa… » Ces paroles prononcées avec la douceur habituelle inhérente à sa mère, furent les dernières que Satine entendit d’elle. Ce qui se passa ce jour là reste encore obscur, Satine ne possède pas encore aujourd’hui toutes les réponses à ses questions. Sa mère, à l’époque, était-elle une Auror qui se refusait de l’avouer à son mari?

    Les années qui suivirent marquèrent le deuil de son enfance heureuse. Son père, Angus, perdit son coeur et son âme qui se dissipèrent avec la vie de sa bien aimée. La sérénité de Lëtalia, son ange, avait disparu avec elle, et Angus supporta mal son décès. Il reporta la faute sur Satine, qui depuis lors, plutôt que de se renfermer et de se laisser abattre, lutta contre la tyrannie froide de son père. Et depuis cette époque, Satine cessa de courir à pleines jambes dans le jardin, cessa de sourire à la vue de sa chambre de princesse qui lui donnait des nausées. Elle serait quelqu’un d’autre, elle irait au-delà du chemin tracé par son père, elle suivrait les sentiers battus. Elle s’en fit la promesse.

    Au fil des ans, l’esprit de contradiction grandissait de plus en plus dans la personnalité de Satine. Sachant pertinemment que son père avait un penchant pour la magie noire, la jeune fille avait quant à elle un amour pour les Moldus et une passion pour la magie blanche qu’il n’arrivait pas à comprendre . Conflits, disputes, tensions avec son père, c’était là son quotidien. Bientôt Satine ne l’appela plus papa mais « le paternel », ou encore employait son prénom, Angus. Elle en vint même à haïr son père, sa scolarité à Poudlard fut la bienvenue pour échapper à cette vie étouffante.

    # Sa Scolarité à Poudlard :

    Le jour où Satine reçut la lettre de Poudlard, ce fut un soulagement immense et un poids en moins sur le cœur malgré ses onze ans.. La jeune fille avait longtemps entendu parler de cette prestigieuse école par son père. Les qualités et la supériorité de la Maison de Salazard Serpentard lui furent également longuement évoqués, et ce fut avec une certaine appréhension que Satine attendait la cérémonie des répartitions. Elle se souvient encore de ce jour, où enfin descendus du Poudlard Express, le garde chasse avait accueillit les premières années qui durent traverser le lac noir sur des barques qui semblaient sommaires. Le garde chasse avait beau expliquer que dans ses eaux y dormait le calamar géant, effrayant par la même les élèves, Satine ne pouvait s'empêcher de se pencher par dessus la barque, à la recherche de ladite créature. Le pied posé dans le grand hall, ce ne fut ni la monumentalité de l'école, ni cet immense escalier qui l'impressionnait, mais c'était le fait de se retrouver dans cette école de magie, loin de son père. Satine, très sociable déjà, vaquait ici et là à converser avec d'autres élèves, apeurés ou admiratifs, en attendant que la porte s'ouvre. Elle n'était pas répartie que déjà Satine s'était fait des camarades . Enfin la porte s'ouvrit, et un des professeurs leur fit signe de rentrer. Les élèves s'exécutèrent, légèrement troublés par tous ces yeux posés sur eux. Certains élèves assis derrière leur tables avaient pour les premières années des sourires moqueurs, dont Satine répondait par un regard froid. Elle n'était pas intimidée, il lui en fallait bien plus. Enfin la masse d'élèves arrivèrent devant l'estrade sur laquelle était posée un vieux chapeau sur un tabouret. Le nombre d'élèves diminuait au fur et à mesure de la répartition, et c'était avec une certaine impatience, tentant de tenir en place, que la fillette attendait son tour, quand enfin…

    ~Professeur~ Mc Illian, Satine !

    Un sourire s'esquissa sur le visage de la jeune fille, et ce fut avec confiance qu'elle monta sur l'estrade. Lorsqu'elle s'assit sur le tabouret, le professeur lui plaça le choixpeau sur la tête, et l'espace d'une seconde, elle pria pour ne pas se retrouver dans l'ancienne maison de son père, Serpentard.

    ~Choixpeau~ Voyons... Je vois une jeune fille qui ne sait pas tenir en place, impatiente, fière, une ambition de fer...Néanmoins je décèle derrière cette façade beaucoup de douceur, un sens de l'amitié très profond, beaucoup de pétillance et hoho... Une certaine témérité et beaucoup de courage. Tu aimes aller affronter l'inconnu pas vrai ? Ce sera donc Gryffondor !

    La table des rouge et or acclama la jeune fille, non peu fière de rejoindre les rangs des "intrépides". Sa première année fut celle qui enclencha sa nouvelle vie, une renaissance inespérée.

    Les années passèrent, pleines d’imprévus car Satine détestait la routine. Elle se fit beaucoup de camarades mais aussi et surtout beaucoup d’amourettes. La demoiselle n’avait pas peur du flirt bien que cela allait rarement très loin, elle jouait de ses sourires et de son visage angélique pour tester ses capacités et s’imposer à elle-même des défis. Néanmoins, ce manège cessa lorsqu’elle rencontra un jeune garçon du nom de John Mandrake lors de sa cinquième année. Gryffondor de l’année supérieure, celui-ci la sauva in extremis d’un centaure alors que la petite intrépide s’était engouffrée dans la forêt interdite. Satine s’était contentée de lui rétorquer un « J'aurai pu m'en sortir seule c'est bon » suivi d’un « merci quand même », avant de ramener ses longs cheveux blonds en arrière, le regarder avec sérieux et de tourner les talons. Quelques jours suivant l’incident, la jeune fille alla cependant s’excuser, et John en profita pour l’inviter au bal de Noël… Commença alors sa plus belle histoire.
 
MessageSujet: Re: Satine McIllian   
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    # Et après Poudlard ?


- Chapitre I : La Déchéance -


    La foule courrait de partout, s'éparpillant, s'essoufflant au rythme de ses pas rapides, l'effroi se lisait sur le visage blême des fuyards, mais un groupe de sorciers avait cependant la folie de partir à grand pas en sens inverse. Les Aurors restèrent d'abord groupés, Satine lança une brève oeillade vers son chef qui cherchait des yeux les mangemorts responsables de cette fuite massive des rues du Chemin de Traverse. Elle leva alors son regard vers le ciel de tôle grise, il suffisait de suivre la fumée dense qui s'échappait des maisons brûlées gratuitement. L'on entendait des sorts fuser de tous côtés, mais la peur ne venait pas assaillir son estomac. La jeune femme, trop téméraire, n'avait jamais peur sur le terrain de bataille. Elle n'avait pas peur de mourir, jamais. Néanmoins une once de culpabilité monta en elle, ce soir, en quittant ses enfants, elle leur avait dit "A demain"... A demain... Et s'ils n'en revenaient pas ? Pour la première fois, Satine commençait à se sentir mal, une douleur au ventre se fit alors sentir, elle s'était figée sur place sans le savoir. Les cris, la panique, l'odeur de bois brûlé... Tout cela lui rappelait des souvenirs... Ce jour-ci, peut-être bien dans cette même rue... Un flash, un souvenir...

    Une petite silhouette blonde cherchait sa mère des yeux. Elle apostrophait les sorciers qui couraient en tout sens, mais aucun ne lui répondait. Son coeur battait trop fort, elle était seule. La fillette de six ans resta debout au milieu de la ruelle, tentant de ne pas se faire renverser par les sorciers affolés qui s’enfuyaient en courant, du moins ceux qui ne pouvaient transplanter.

    Jeune Satine - Vous avez vu ma maman?

    Cette question lancée en vain et quasiment dans le vide, Satine tentait de la poser à autant de sorciers possible, la voix tremblotante,mais aucun ne répondit, trop occupés à sauver leur peau. La fillette se mit alors à courir dans le sens inverse des fuyards, essayant tant bien que mal de se frayer un chemin parmi ces adultes qui lui paraissaient être des géants. Enfin elle la vit, une vélane au teint clair, cherchant de ses yeux inquiets sa petite fille. Satine poussa sans ménagement les personnes courant en sens inverse, afin de se précipiter vers sa mère et lui sauter dans les bras, en pleurs.


    La jeune femme revint à elle, sa poitrine se soulevant au rythme de sa forte respiration. Ce jour-ci, sa mère était morte dans ces mêmes circonstances. Une voix familière se fit alors entendre, et le regard vaporeux de Satine se posa alors sur cette même personne, visiblement inquiète.

    John ¤ Satine ma chérie, ça va aller ?
    Satine - Oui...
    Elliot - Bon sang Mc Illian me fait pas ça aujourd'hui ! On a besoin de toi et on les aura !

    Elle déglutit difficilement, hochant la tête avec panache et son regard bleu se fit alors bien plus assuré. John sourit alors lorsqu'il vit l'aplomb de sa femme revenir enfin. Tous allèrent à l'encontre de l'ennemi, les combats se firent intenses et vifs, et très vite la jolie blonde perdit son mari de vue. Mais ce n'était pas la première fois qu'ils devaient se battre ainsi, ils s'étaient toujours retrouvés suite à ces combats inévitables. Ensemble, ils étaient invincibles, ils surmontaient tout. Quoiqu'il advienne. Come what may. Une grande silhouette vêtue alors de noir attira son attention, sous cette capuche le visage sombre et morne lui était familier. Lorsqu'elle posa ses yeux bleus sur cet homme, celui-ci esquissa aussitôt un sourire froid que Satine lui rendit alors. Alarig. Le plus proche ami de son père, sans doute le plus sournois aussi. Elle n'avait cessé de l'entendre dire à Angus, qu'il se devait d'éliminer sa propre fille qui était une véritable menace. Mais son père n'était pas aussi cruel. Entre Alarig et Satine, une haine glaciale et lointaine se jouait, les deux ennemis face à face, se fixèrent de longues secondes sans dire un mot. Le sourire d'Alarig en disait long, il voulait la tuer, mais le regard assassin de Satine lui faisait explicitement comprendre que rien n'était gagné.

    Alarig - C'est un ravissement de vous voir, Satine.
    Satine - Je vous en prie, épargnez-moi vos sarcasmes, vous me donnez la nausée...
    Alarig - Et moi qui avait un présent pour vous...
    Satine - Oh vous voulez dire... Une belle boite en sapin vernie ?
    Alarig - Exactement ma chère.
    Satine - Mon dieu vous êtes d'un prévisible... C'est effarant...

    Sourire moqueur, regard ironique, les deux ennemis ne tardèrent pas à s'affronter. Le combat fut violent, chacun exprimant la haine qu'il avait pour l'autre sans jamais utiliser le sortilège de la Mort... pas assez grisant. Autour d'eux, les attaques fusèrent, des corps tombaient, mais la vengeance de Satine ne lui permettait pas de voir autre chose que le visage sombre d'Alarig. La jeune femme leva sa baguette et propulsa le vieux sorcier avec force contre un mur, essoufflée. Il se redressa avec peine, la haine se lisant dans son regard. Il ne devait sans doute pas s'attendre à une adversaire acharnée de la sorte. L'homme pointa alors sa baguette avec vivacité sur la jeune femme, alors même que Satine, par un moment d'inadvertance et pensant le vieil homme hors de nuire, cherchait brièvement son mari du regard.

    Alarig - Endoloris !

    La douleur fut violente et indescriptible. Satine se courba, tomba sur le sol froid, ses genoux venant frapper avec force les dalles grises de la ruelle. Ses mains blanches vinrent se poser sur sa tête blonde, penchée en avant. Qu'il arrête, qu'il arrête, qu'il la tue... Aucun son ne sortit de ses lèvres blêmes, la douleur avait étouffé sa voix et noué sa gorge en une souffrance horrible. Doucement, de toute la force qu'elle put faire preuve, elle leva ses yeux bleus vers son ennemi de toujours, qui la toisait d'un air mauvais. Le même sort, de nouveau... Et dans une brève insouciance, la main de Satine se mit alors à chercher sa baguette tombée quelque part au sol, dans un tatonnement aveugle. La voix d'Alarig lui parvint en écho. Elle le haïssait, l'exécrait, il paierait pour tout ça, pour tout son malheur. Ses doigts fins frôlèrent alors la baguette tant désirée, mais celle-ci lui échappa aussitôt des mains.

    Alarig - Accio Baguette ! Confisquée, ma chère... Endoloris !

    Sa vision se troublait, elle sentait le froid monter en elle, glaçant sa chair et ralentissant le rythme de son coeur. Elle ne tomberait pas, jamais. D'une voix faible, elle prononça le nom de son mari, appelant à l'aide pour la seule fois de son existence... Et ce fut le trou noir.


- Chapitre II : L'Eveil -


    La lumière... Elle la voyait... Elle était si proche... Et ce mal de tête, horrible. Elle avait froid... ou peut-être trop chaud. Où était-elle ? La jeune femme entendait des sons, un "bip" incessant sifflant aux oreilles. Mais qu'il se taise... Doucement, Satine ouvrit les paupières, sentant ses mains bouger faiblement... Où était-elle ? Une chambre au papier peint laissant à désirer, de longs voiles blancs accrochés aux fenêtres, c'était ça le Paradis ? A croire qu'elle avait pas assez oeuvré sur terre. Satine tourna la tête dans un bruissement de drap, une silhouette assise sur une chaise, somnolante, avait attiré son attention.

    Satine - ... Karl, c'est vous ?

    Sa voix était faible, beaucoup trop. Comme si elle n'avait pas parlé depuis des décennies. Son ventre commença à crier famine, et la jeune femme tourna alors la tête vers l'étrange machine posée à côté de son lit, relié à son bras par un tube en plastique. Ses doigts affaiblis vinrent se poser sur ce dernier, et Satine l'arracha d'un mouvement sec non sans étouffer un gémissement de douleur.

    Karl - Satine... Satine ?

    De nouveau, elle tourna la tête vers l'homme métissé qui se leva dans un bond, un immense sourire aux lèvres et les larmes au bord des yeux. Il s'était approché avec vitesse du lit de la jeune femme, scandant quelque chose à l'adresse d'une personne visiblement présente dans les couloirs.

    Karl - Dorothy ! Prévenez Elliot, dites lui de venir ici, c'est important ! Il se tourna vers la jeune femme, prenant ses mains froides dans les siennes. Par Merlin Satine... huit ans... Je suis... soulagé de te revoir... Terriblement.
    Satine - Huit ans ? ... Mais je suis où... Je ne comprends rien...

    L'homme s'assit sur un coin du lit, auprès de la jeune femme. Il se mit alors à lui raconter l'épisode de ce combat contre Alarig où suite à un choc terrible, elle était tombée dans le coma durant huit longues années. Laissée pour morte, ce fut lui qui eut la présence d'esprit de la ramener chez lui, et de prendre soin de sa patiente.

    Satine - Pourquoi pas... Sainte Mangouste... ?
    Karl - Tu combattais contre Alarig Satine... Cette enflure est encore en vie, et vu les circonstances actuelles, on ne pouvait pas t'emmener là-bas. Il t'aurait retrouvée, et il aurait fini son sale boulot...
    Satine - Les circonstances actuelles ? dit-elle en fronçant les sourcils, sa voix plus faible que jamais. Et mes enfants ? Et John ? demanda-t-elle soudainement.
    Karl - Rose et Eden... vont très bien... Ils ne savent pas que tu es tombée dans le coma , ils te croient morte... Je t'en prie Satine ne fait pas cette tête là, rajouta-t-il alors. On ne pouvait faire autrement, pour ta protection.
    Satine - Et... John ?
    Karl - John est... il est décédé... le jour de ce fameux combat. On a jamais retrouvé son corps mais c'est indéniable...
    Satine - Vous vous trompez, dit-elle d'une voix tremblante.

    Le silence était tombé, froid et cinglant, comme la réplique de Satine. La jeune femme tourna alors la tête, se refusant à ce que l'on voit des larmes perler au coin de ses yeux bleus. Pourquoi l'avoir éveillée, si c'était pour entendre de telles choses ? Elle se pinça les lèvres, tentant de retenir toute sa tristesse, elle ne souhaitait pas pleurer devant son hôte, pas maintenant.

    Karl - Et les circonstances actuelles... C'est que... Wolfgang Orlov a pris le Minsitère anglais. Les mangemorts ont le pouvoir.
    Satine - Orlov ? Celui qui a mis main basse sur le Ministère de Saint-Petersbourg ? C'est une blague j'espère ? elle essuya rapidement une larme coulant le long de sa joue, son regard inlassablement fixé sur la fenêtre.
    Karl - J'aurai souhaité... Suite au soupir plein de sous-entendu de la part de Satine, il rajouta alors : Les Aurors ont fait ce qu'ils ont pu.
    Satine - Eux peut-être... Mais pas le Ministère... J'ai toujours dit qu'ils étaient incompétents.
    Karl - Tu disais beaucoup de choses, répondit-il dans un faible sourire nostalgique.
    Elliott - Toc toc ! La belle au bois dormant s'est éveillée ? Bon sang, même en chemise de nuit, tu restes ravissante Mc Illian.

    Un homme à la silhouette plus que familière s'avança alors, un large sourire aux lèvres. De son regard triste, Satine daigna tourner la tête vers son ancien acolyte. Tous deux avaient formé durant longtemps un binôme d'Auror. Mais leur relation avait toujours été... particulière. La jeune femme n'avait pas digéré l'horrible nouvelle, pour autant elle restait persuadée que Karl avait tord, et que son mari était encore en vie, quelque part.

    Satine - Tente encore un flirt Kengstown et c’est la dernière chose que tu feras.
    Elliott - T'en fais pas, je n’ai jamais aimé les blondes.
    Satine - Et j’ai toujours eu horreur des abrutis notoires...
    Elliott - On est quitte...
    Satine - Plus que tu ne le crois...
    Elliott - Content de te revoir, Satine...

    L'homme esquissa un large sourire soulagé et sincère. La jeune femme baissa légèrement les yeux d'un air amusé, les habitudes étaient revenues d'elles-même... Il lui fallait à présent affronter les dures réalités de la vie à venir... Mais avant tout, retrouver ses enfants... Le monde avait du changer, en huit ans...


    }} What else ? >

    # Actrice: Emily de Ravin (merci à Elo <3)
    # Code du Règlement : Dieu
    # Pseudo IRL : Elodie
    # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? beautiful <3
    # Un Commentaire ? OMG je ressors ma Satine mimi *frôle de joie la crise cardiaque*
 
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    VALIDEE.

    What a Face Brefouille. Acceptée et tutti.

    Re-Bienvenue!
 
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Satine McIllian

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