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 Divine Comédie

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YOU BESTA RUN BEFORE
I COUNT TO TEN




« Il me semble fort bien que ma vie sera courte. Et certains veulent me voir en Enfer. Ignares, je suis l'envoyé du diable et je compte bien l'aider à amener les abîmes sur Terre, et faire couler le sang des impurs dans les rives du Styx. Je ne crains pas les Enfers, je ne crains pas même leurs dieux païens, ni leurs prières, ni leurs vengeances. Je m'en nourris et cela me fait sourire, malgré la douleur qui me consumme. L'appel du sang à mes lèvres, bien plus jouissif que leur haine.»
Russel~ Extrait de son journal




    }} Identité Générale >

    # Nom, Prénom : HOLSTEIN, Russel
    # Date de Naissance, Age : 21 Septembre 1991, 19 ans
    # Profession : Aucune, étant vampire il ne se consacre qu'à la chasse.
    # Etat Civil : Célibataire, orphelin.
    # Baguette Magique : Bois de Sureau - symbole du cycle de la vie, mort, fin, et renaissance - ventricule de coeur de dragon ; 26,7 cm. Elle est sculptée de runes étranges censées renforcer ladite baguette et la rendre incassable.

    }} Creusons, Creusons... >

    # Ascendance, Niveau des Richesses : Sang pur, très riche car il fait partie de l'aristocratie suédoise, mais il s'en fiche éperdument.
    # Origine Géographique : Le jeune homme est suédois, il est né dans les environs d'Hässleholm. Néanmoins il passa une grande partie de son enfance dans le sud de l'Angleterre après le décès de ses parents, quelques membres de sa famille y résidant.
    # Sa Famille :

      La famille Holstein est cousine avec la famille Hawkins. Connue dans l'Histoire de Suède pour faire partie d'un degré plus ou moins éloigné de la famille royale, elle détient de multiples entreprises suédoises, et est omniprésente. Politique, économie, patrimoine, rien n'échappe à la famille Holstein, aristocrate depuis le XVIIème siècle. Très connue en Suède, elle passe cependant relativement inaperçue dans les autres pays.


    Divine Comédie Famir1ox9 Divine Comédie Famir2gc0
    Sofia et Hans Holstein, ses parents. Décédés respectivement à l'âge de 29 et 31 ans, durant un accident de voiture que les médias moldus qualifièrent à l'époque de suspect. Tous deux étaient des sorciers sang pur, préférant néanmoins la vie de moldus, des réceptions privées, des soirées mondaines. Les Holstein s'attachèrent bien plus à la haute sphère des grands de ce monde moldus plutôt que sorciers. Hans faisait partie de la famille étendue des aristocrates suédois, et s'était investi énormément dans la politique du pays. Sa femme, Sofia, était une grande journaliste renommée des moldus. L'accident de voiture releverait plus du meurtre, pour une sombre histoire d'argent et de pouvoir. Cette affaire perturba énormément leur fils unique, à l'époque âgé de cinq ans.

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    Sven Holstein, son oncle décédé à l'âge de 44 ans. Il était le jeune frère d'Hans, et l'on qualifia toujours Sven comme jaloux de son aîné. Par ailleurs, plusieurs preuves tendent à affirmer qu'il fut celui qui assassina le couple mythique Holstein, le déguisant en un accident de la route. Intouchable, il fut néanmoins jugé innocent un an après son procès. Mangemort actif, connu pour son investigation contre les moldus et pour son agressivité violente, il comptait parmi les fidèles d'Orlov, agissant cependant en Suède. Ce fut Sven qui éduqua Russel, l'élevant comme son propre fils, et aiguisant la haine et la ferveur qu'il avait en lui. Etrangement, malgré les accusations portées sur lui, Sven et Russel étaient tous deux extrêmement proches. Il fut tué par un membre du ministère de la magie suédoise durant la tentative d'attaque des mangemorts contre ce dernier.

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    Nora Holstein, sa soeur, âgée de 17 ans. Répartie dans la noble Maison de Salazard Serpentard, elle est très proche de son frère. Elle a d'ailleurs la peur terrible de le perdre. Leur relation demeure assez ambiguë, certaines personnes allèrent jusqu'à dire que les deux Holstein étaient incestueux. Une fausse rumeur qu'ils laissèrent courir pour s'amuser.

    # Un Inventaire : Un pendentif portant le blason des Holstein.

    { Vestibule de l'Enfer }

    "Par moi on va dans la cité dolente,
    par moi on va dans l'éternelle douleur,
    par moi on va parmi la gent perdue.
    Justice a mû mon sublime artisan,
    Vous qui entrez laissez toute espérance."


    }} Qui est ce ? >

    # Son Caractère, Comportement :

    Russel est le genre de personne que l'on n'oublie guère, et dont on parle beaucoup. Certains le disent dérangé, d'autres psychopathe. Cynique, arrogant, ambitieux, talentueux, intransigeant, il est aussi le manipulateur le plus doué que vous n'avez jamais rencontré. D'un charme certain, Russel sait tourner beaucoup de situations à son avantage, opportuniste et calculateur, il est véritablement doué en la matière. Peu bavard, d'un naturel très sombre, il dégage un charisme et une assurance impressionants pour son âge. Violent et impulsif, il est souvent épris d'une colère fulgurante qu'il peine énormément à contrôler, sa colère latente et dangereuse n'attend qu'une étincelle pour s'éveiller, dans un élan incontrôlable. Cela le rend complètement imprévisible, ce qui fait de lui quelqu'un de dangereux au vu de l'étincelle de folie qui l'habite. Ses ambitions macabres et sa volonté de fer le consummeront s'il ne s'entoure pas de personnes loyales. La mort ne lui fait pas peur, ce qui en fait un adversaire redoutable. Il tue par plaisir, par nécessité, et sans jamais aucun remord, laissant toujours ses victimes agoniser dans une lenteur effroyable. Il a bien sûr ses points faibles, comme tout le monde. Ses amis disent de lui qu'il est quelqu'un de très rusé, cultivé et loyal, car malgré ses défauts évidents, Russel n'a qu'une parole, une promesse échappée de ses lèvres ne sera jamais bafouée. Derrière ses airs hypocrites et ombrageux, sa morale ternie, se cache une personne à l'éthique et à l'honneur droits. Ses ennemis quant à eux le traitent de petit vaniteux franchement énervant, dérangé et morbide mais dont il vaut mieux éviter de sous-estimer.

    Il est doté d'un esprit logique et analytique étonnant, sans parler de son intelligence aiguisée qui étonna plus d'un professeur. Une qualité inconnue de beaucoup, qui pour certains pourraient s'avérer être un défaut : le jeune garçon est très avancé et relativement doué en ce qui concerne la magie noire. Sociable lorsqu'il le souhaite et lorsqu'il peut en tirer profit, il joue souvent de sa gueule d'ange pour mettre le grapin sur ses jolies proies. Parfois dans un but précis, souvent pour se faire plaisir, mais jamais dans le but de s'attacher. Russel refuse de devenir dépendant d'une demoiselle. En outre, ce qui l'amuse dans l'immédiat, c'est briser le coeur de ces dames. Par ailleurs on dit de lui qu'il est un amant parfait. Sa franchise directe qui peut certes être une qualité peut s'avérer extrêmement blessante, Russel étant de ceux qui disent tout haut ce que les autres pensent tout bas. Ce qu’il veut, il l’aura, n’allez pas chercher plus loin. Evitez de réveiller la bête violente qui sommeille en lui, d’apparence calme, Russel n’hésitera pas à lancer un sort peu recommandé pour la santé du provocateur en question. Plus encore, s’il estime ne pas avoir suffisamment fait payer son ennemi potentiel, Russel n’hésitera pas à démonter sa réputation et corrompre ses fréquentations, bref à lui pourrir la vie.

    En outre Russel est complètement imprévisible, il est absolument impossible de prévoir à l'avance ce qu'il fera, même ses répliques assassines et cinglantes demeurent parfois inattendues. Il est craint pour sa violence, on le prend pour un dérangé, néanmoins le jeune homme a toute sa tête, maheureusement peut-être. Le jeune Holstein a un goût très prononcé pour le morbide, le sang et les jeux violents. Pour lui, Londres est un immense terrain de chasse et de jeu. Sa violence et son goût prononcé pour le meurtre gratuit résultent en vérité d'une seule chose : l'injustice. Russel semble en effet vouloir faire payer à tous la perte de ses proches, en arrachant la vie sans aucun remords.


    # Ses Passions, Centres d'intérêts : Les jeunes femmes, d'une règle générale. Il est vrai que Russel pèche par excès de luxure. Egalement très penché sur la magie noire, il tient à nourir son esprit d'une large culture. La nuit, la débauche, la violence, le mensonge et les excès, font partie de son monde. Et il s'y complait.

    # Ses Peurs les plus secrètes : Perdre ceux qui lui sont proches. En effet ils sont le talon d'Achille d'Holstein. S'il venait à les perdre, nul doute que la violence et l'impulsivité du jeune homme en apparence calme s'en verraient décuplés. Russel a également la crainte de leur faire du mal physiquement, dans un excès de colère incontrôlé. Chose qui est déjà arrivé plusieurs fois.

    # Capacité Spéciale ? Aucune, mis à part le fait qu'il soit vampire.

    La tourmente infernale, qui n'a pas de repos,
    Mène les ombres avec sa rage ;
    Et les tourne et les heurte et les harcèle


    }} Il ressemble à ... >

    # Physiquement, c'est :

    Ténébreux. Il est difficile d'ignorer Russel sur son passage, tant au niveau de son caractère qu'au niveau physique. Certes à première vue, il a tout d'un garçon banal. Un peu plus grand que ses camarades de son âge, néanmoins. Brun, le teint très pâle, sans signe particuliers apparent, on pourrait penser à un jeune homme quelconque. Mais cela est sans compter sur son air ombrageux à la fois terriblement attirant et effrayant. Ses yeux d'un vert sombre se font à la fois séduisants pour amadouer ses victimes, et brillants d'un certain mystère sibyllin afin qu'on n'en puisse lire l'âme au travers. Bref, d'un attrait pour le moins ensorcelant. Russel est doté d'une beauté manifeste et particulière. Il le sait, et il en joue. Fortement. Sa gueule d'ange contraste nettement avec le caractère impulsif qu'il possède. Très souvent habillé de noir, il se fond cependant très peu dans le décor. Son sourire carnassier et ses regards en coin sont des particularités qui lui sont propres.

    # Signes particuliers ? Crocs acérés, du fait de son appartenance au clan vampirique de Dante.


Dernière édition par Russel Holstein le Mer 25 Juin - 23:16, édité 2 fois
 
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    I WANNA USE YOU AND ABUSE YOU
    I WANNA KNOW WHAT'S INSIDE YOU




    « Il est des gestes que l'on n'explique pas, des mots que l'on ne comprend pas, des pensées que l'on n'éclaire pas. Et il est des enfers que l'on ne nomme pas. Mais pensez donc, la vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Damnation éternelle, aussi maudit puis-je être... »
    Russel~ Extrait de son journal


    A présent commencent les notes douloureuses
    A se faire entendre ; à présent je suis venu
    là où les pleurs frappent.


    }}Alors, Alors ... >

    # Son Enfance :

    Clap clap clap. Des pas résonnaient à toute vitesse sur le beau plancher de chêne du manoir Holstein. Des pas pressés, agités et troubles, éveillant le petit garçon brun endormi dans un lit bien trop grand pour lui. Il ouvrit ses yeux verts, tournant la tête vers la fenêtre par laquelle perçait les rayons du soleil. La voix de la femme de chambre se fit alors entendre, parlant avec agitation et une certaine panique au majordome qui lui renvoya un "Qu...quoi?" hésitant et troublé. Russel s'étira de tout son long, du haut de ses cinq ans il ne comprit pas de suite ce qui se tramait dans la grande salle jonchant sa chambre d'enfant. Il se redressa alors, les cheveux en bataille, frottant doucement ses yeux verts avant de poser les pieds à terre. Marchant d'un pas nonchalant, il ouvrit avec peine la porte de sa chambre, avant d'aller se poster auprès de la domestique, levant ses yeux enfantins vers cette dernière, en larmes.

    R. - Papa dit qu'il ne faut pas pleurer pour rien tu sais... Pourquoi tu pleures ?

    Le majordome toisa la vieille femme d'un air inquiet, tandis que cette dernière s'accroupit près de l'enfant avant de le prendre dans ses bras, le serrant contre elle. Il était orphelin depuis l'heure fatidique de 7h09, heure du décès de ses parents dans l'accident de voiture qui venait d'avoir lieu. Qu'allait donc devenir ce petit bambin aux airs innocents, lui qui avait cette petite tête d'ange, ces sourires tendres et ces airs enfantins et attendrissant ? La femme déglutit difficilement avant de relâcher son étreinte.

    Sylvia - Ton papa et ta maman sont au Paradis, Russel.
    R. - Ils n'ont pas le droit d'y aller sans moi ! dit alors l'enfant dans un froncement de sourcil, reculant brusquement. Tu mens, et t'iras en Enfer pour tes mensonges !
    Ulrich - Monsieur, rétorqua alors le majordome, hésitant, s'adressant alors à l'enfant. Nous sommes à vos côtés quoiqu'il arrive. Il est dur... de perdre des gens qu'on aime.
    R. - J'ai perdu personne ! Où est Nora ?
    Sylvia - Elle dort, répondit la domestique dans un bref sourire cachant sa tristesse.
    R. - Combien de personnes est-ce qu'il faut envoyer au Paradis pour qu'on me rende papa et maman ?
    Ulrich - Monsieur, rétorqua le majordome légèrement choqué par les propos du petit garçon.
    Sylvia - Russel, il ne faut pas dire ce genre de choses, rajouta-t-elle au bord des larmes à nouveau.
    R. - Si le bon Dieu veut prendre des gens, qu'il le fasse. Même vous deux s'il le faut ! Mais pas papa et maman, ils sont avec moi, avec moi...

    La voix du petit garçon commença à trembloter. Ses petites mains enfantines allèrent essuyer ses yeux en pleurs, et malgré la tentative de la domestique de le prendre de nouveau dans ses bras, Russel la repoussa brusquement et tourna les talons, claquant la porte de sa chambre. Depuis ce jour, les médecins ne cessèrent de dire que le petit Holstein s'en était retrouvé perturbé. Le petit garçon calme, souriant et aimable se mua en un pic de glace moqueur et glacial. Refusant de se nourrir dans un premier temps, il commença à vite montrer des signes inquiétants. L'héritier Holstein devenait agressif et froid, malgré son jeune âge, scandant à tord et à travers que tous pouvaient aller mourir en Enfer, et qu'il s'en fichait éperduement. Chaque nuit, il commença à avoir ce petit rituel d'aller voir sa jeune soeur, et s'assurer qu'elle était bien endormie, et non emportée par la grande Faucheuse. A l'aube de ses six ans, son oncle vint alors chercher les deux enfants, afin de les prendre sous sa tutelle. Durant longtemps, Sven Holstein fut accusé de cet accident suspect, malgré les preuves évidentes il fut cependant innocenté, intouchable. Pour autant, Russel noua une véritable relation père-fils avec son oncle. Ce dernier lui inculqua des valeurs différentes que lui avait enseigné son père. Les moldus devaient être évincés, ils étaient issus d'une famille noble de sorcier, et leur devoir était de tuer tous ceux qui ne méritaient pas de vivre. Cette dernière phrase resta ancrée dans l'esprit du jeune garçon. L'année de ses huit ans, Sven déménagea à Londres avec les deux enfants, poursuivi par des Aurors qu'il qualifiait de peu scrupuleux. Ce que le jeune Russel ignorait à l'époque, était le fait que son oncle mangemort était un meurtrier de sang froid très recherché, et qu'il lui fallait se cacher le temps que les choses se calment. L'oncle et le neveu devinrent extrêmement liés, Sven ne prit pas en compte les troubles de comportement du jeune Russel, lui apprenant tout ce qu'il savait, l'élevant dans la colère et la haine. Le but premier de Sven étant de faire de son neveu, qu'il considérait comme son fils, son digne successeur.


    De tout le mal que le ciel déteste,
    L’injustice est la fin : et toute fin pareille
    Nuit à autrui ou par la force ou par la fraude.


    # Sa Scolarité à Poudlard :

    R. - Chut...
    Serdaigle - Russel...

    Un rire féminin s'élevait doucement derrière les murs du terrain de Quidditch. Deux silhouettes indiscernables de cette obscurité, seules. Il posa ses lèvres dans son cou dans un sourire carnassier, lui fit sentir son souffle chaud sur sa fine nuque, ses mains frôlant son corps sensuel. Sa victime émit des rires légers, levant la tête au ciel ténébreux, dénudant son cou délicat s'offrant au Serpentard. Il avait attrapé une Serdaigle, ce soir, qui sait ce qu'il attraperait demain. Des murmures s'ensuivirent, inaudibles. La jeune fille le repoussa d'un geste lent et tendre, un sourire aux lèvres. Russel se contenta de planter son regard froid dans les yeux pétillants de sa victime, qui n'allait pas tarder à déchanter, après ce geste qu'il prit comme un affront. On ne trouble pas le désir d'un Holstein, que ce soit de la part de la victime ou non. La Serdaigle se pencha vers son oreille, lui murmurant des paroles sucrées.

    Serdaigle - Récite moi un poème...

    Ah. Les filles et le romantisme. Absurde. Mais et bien quoi ? Ce soir pour avoir la donzelle, Holstein avait posé sur son visage le masque d'un élève amoureux transi, délicat et galant. Il lui avait dores et déjà promis les étoiles et la lune. Elle en voulait d'avantage. Le jeune homme se redressa, ne détournant pas ses yeux ténébreux, un sourire cynique et amusé se lisant sur son visage. Russel se pencha vers la Serdaigle, une main froide posée sur son cou, puis à son tour il lui susurra les vers que la rêveuse avait demandé.

    R. - Les oiseaux sont montés souriant dans leurs nids,
    Hélas! Comme insouciants étaient les yeux sur qui l'été a brillé
    Ma douce
    La mort règne sur eux et près de toi
    Comment sera ton regard au soir de ta vie
    Lumineux tendre résigné absent sombre ?
    Quelle lueur lorsqu'ils verront mes mains caressantes
    S'abattre sur ton cou de cygne
    Et me rendre ton dernier souffle
    Ton cadavre froid sur cet autel éternel...


    Serdaigle - Arrête ! Tu le fais exprès ?

    La Serdaigle frissonnait, sa main tremblante repoussa avec violence celle de Russel, se resserrant avec une menace latente. Les yeux verts embués de la victime lui offrirent une satisfaction pleinement morbide mais si plaisante. Russel se redressa, un sourire au coin des lèvres. Il avait murmuré ce poème avec délectation, sortant les mots avec une douce caresse ennivrante et apaisante. La jeune fille se mit à trembler de la tête aux pieds. Le jeune garçon se régalait de sa peur, de ses yeux affolés, de ses membres tremblants. Des larmes coulèrent sur les joues blêmes de la victime, tandis qu'on pouvait lire dans le regard de Russel un certain mépris mêlé à de l'indifférence. Un poème, restait un poème. Petite nature. La pleine jouissance offerte par l'effroi de ce qui s'avérait être sa marionette allégea son coeur noirci. Voilà qu'il se retrouvait seul. Ses yeux sombres se détournèrent alors vers une silhouette floue s'avançant vers lui. Le Serpentard ne put réprimer un sourire carnassier, tandis qu'il reconnut son ami et son visage amusé.

    Zach - T'as encore perdu un oisillon Russel ?
    R. - C'est la nuit qui les effraie.
    Zach - Je crois aussi.

    Le nouvel arrivant rendit un sourire en coin à son ami, s'avançant vers lui mains dans les poches. Depuis leur première année, tous deux avaient noué une amitié forte, du fait de leur même vision des choses, et de cette rage au corps qui les habitait. Zach n'était certes pas aussi populaire que le jeune Holstein, le favori de ces demoiselles, néanmoins il l'égalait dans son amusement morbide. Les canines de Russel allèrent frapper sa langue, pensivement, alors que ses yeux sombres étaient posés vers l'endroit où la silhouette furtive de la Serdaigle avait disparu. On le disait bon élève, intelligent et avec du potentiel, néanmoins ses professeurs s'inquiétaient du profil psychologique de leur élève un peu trop doué. Violent, impulsif, une tendance à s'énerver bien trop vite, et un penchant certain pour la magie noire. Il était entouré de beaucoup de camarades. Certains venaient par crainte, plus poussés par le souhait d'être de son côté plutôt que de l'avoir sur le dos, d'autres lui vouaient une amitié sincère, quoique cette catégorie était moins nombreuse. Zach néanmoins en faisait partie. Jamais vraiment seul, ses marionettes toujours à sa portée, entouré de jolies jeunes filles lui faisant les yeux doux, à croire que les ténèbres les attiraient. Pauvres petites choses. Les deux Serpentards reprirent le chemin du château, leurs voix froides résonnant dans le parc de Poudlard. Ainsi se passait le quotidien de Russel durant sa scolarité. Cours, amitiés plus ou moins hypocrites -et il en était conscient, allant même jusqu'à en jouer-, filles et magie noire. Sa renommée morbide n'avait d'égal que les rumeurs qui couraient sur lui. On le disait vampire, car le jeune garçon avait cette manie de mordre au cou les jeunes filles qui lui plaisait, mais aussi parce qu'il avait cet appel du sang vacillant dans ses prunelles émeraudes.

 
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IN THE SHAPE OF THINGS TO COME
TOO MUCH POISON COME UNDONE


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    La volupté : prolonger la jouissance en soit, en augmentant indéfiniment la souffrance chez les autres. Ce qui est jouissif n’est pas seulement de faire souffrir, mais de voir mourir, peu à peu. De se remplir les yeux de toutes les images, de toutes les secousses d’une belle agonie. Tuer seulement de sang froid, et après ? Il n’y a plus par la suite qu’un cadavre inerte, insensible et glacé comme une pierre. Quel amusement ? La victime encore gémissante, roulant ses yeux avec difficulté, peinait à soulever sa poitrine afin de laisser l’air emplir ses poumons. La peau de la jeune femme devenait de plus en plus blême, elle perdait ses couleurs à l’approche de la Mort. Une flaque de sang rouge carmin s’écoulait sur les dalles, les teintant du liquide précieux. Il n’avait pas désiré la mordre jusqu’à plus soif, le jeune vampire s’était assis sur le trottoir glacé, toisant sa victime un sourire carnassier aux lèvres et une cigarette roulant entre ses doigts. Il n’avait plus cette sensation de plénitude à chaque bouffée de nicotine, mais le geste était resté. Une habitude, celle de recracher une nuage grisâtre empli de substances toxiques en tout genre, joignant alors le geste symbolique à la parole. A sa première victime, Russel lui réservait ce piédestal, celui de l’agonie suprême. Il n’avait daigné boire le sang de la jeune femme à présent semi inconsciente, que jusqu’à la limite de la bienséance, entre le supportable et l’insoutenable. Le corps du jeune mannequin étendu à terre, était parcouru de spasmes brusques, témoignant de la souffrance qui lui parcourait les membres se vidant de leur sang goutte à goutte. Le jeune Holstein pencha légèrement la tête sur le côté, son sourire carnassier accroché à ses lèvres ternes, ses yeux émeraude brillant d’un amusement morbide. Des mots à peine audibles s’élevèrent de la bouche devenue blême de la jolie victime, suffocant et crachant l’excès de sang venant noyer ses poumons. Elle priait. Implorer la toute puissance divine, sa toute clémence. « Notre Père qui êtes aux cieux … »

    R. - …Que ma volonté soit faite, dit-il de sa voix glacée. Prie tous les dieux païens que tu croiseras, je veillerai au Salut de ton âme, chérie.

    Sa cigarette vint s’écraser sur la peau blanche de la jeune femme aux yeux semi révulsés. Dans un dernier spasme, elle rendit son dernier souffle. Clara Littleton, joli mannequin qui croisa le chemin du vampire affamé en cette nuit trop brumeuse, décéda suite à une agonie effroyable. Russel se leva alors, sa faim de gorge blanche assouvie, et un dernier regard légèrement amusé pour sa toute première proie. Qu’il était doux, de donner la mort avec tant de souffrance. Ses pas résonnèrent alors dans les ruelles désertes, qui deviendraient dès lors son terrain de chasse.

    ***


    Deux jours plus tôt.

    Terrence - Il est au Paradis, Russel.

    Un sourire en coin s’était dessiné sur le visage de l’homme vêtu de gris posté devant lui. Le ton de sa voix, atrocement cynique et moqueuse fit bouillir le sang du jeune garçon, qui sentit son palpitant s’agiter avec force. Ses yeux s’allumèrent d’une flamme assassine, la rage lui prit alors au ventre, l’empêchant de contrôler ses moindres actes. Avec force et vivacité, l’ancien Serpentard attrapa l’employé du Ministère et la plaqua avec force contre le mur, frappant la tête de l’homme blond violement contre un miroir terni. Un bruit de verre cassé se fit entendre, quelques débris tombèrent en étoiles tranchantes sur le sol, alors que la poitrine du jeune Holstein se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration accélérée. Son interlocuteur, bien qu’expérimenté, avait été pris de court par la violence imprévisible de l’adolescent. Nul doute que la folie de son oncle l’habitait. D’abord surpris, Terrence esquissa de nouveau un léger rire moqueur, quoique appréhendant légèrement la suite des événements.

    Terrence - Un membre de la BIM Russel ? Tu sais combien ça coûte de s’en prendre gratuitement à un agent ministériel ?
    R. - Tu feras moins ton oiseau de mauvaise augure, une fois que je t’aurai arraché la langue. C’est toi qui l’a envoyé sous terre ? C’EST TOI ?
    Terrence - Ton oncle était quelqu’un de dangereux, quoique tu puisses dire ce mec avait un grain. Fais pas le con et suis pas ses traces. Repense à ma proposition Russel.
    R. - Quoi, bosser pour votre Ministère incapable ? Non, je veux aller là où la loi ne peux plus aller, je veux être bien au-dessus de tout ça, rétorqua Holstein d’une voix glacée, un sourire carnassier aux lèvres, propulsant de nouveau violemment l’homme contre le miroir.
    Terrence - La jeunesse, répondit-il avec une pointe d’amusement dans la voix. Un pas de travers Russel, et je t’envoie frire en Enfer avec ce connard qui te sers d’oncle.

    Le jeune Holstein ne put retenir ses ardeurs, malgré ses airs posés qui néanmoins donnaient froids dans le dos, il resserra avec force ses mains sur le col de Terrence, et cette fois le propulsa avec une violence effroyable contre le miroir qui tomba en morceaux, maculé de sang. Sa colère avait aiguisé son agressivité, s’infiltrant dans ses veines tel du venin, allumant la flamme de la rage qui l’habitait. Sans doute surpris par cet assaut de violence aussi forte de la part d’un adolescent, l’homme glissa à terre, légèrement sonné. Russel esquissa un pas en arrière, ses yeux sombres toisant avec amusement Terrence, ses cheveux blonds teintés à présent d’un rouge carmin. Une lueur de folie brilla alors dans les prunelles froides du jeune Holstein, qui se dirigea alors dans un coin de la pièce sombre et poussiéreuse. La Cabane Hurlante avait toujours été l’un de ses endroits préférés, c’était ici qu’il trouvait sa tranquillité... Lorsqu’il le pouvait.

    R. - Tu sais quoi Terrence ? Je te laisse le choix. Veux-tu que je laisse pourrir ton cadavre ici, ou que je le pende au bout d’une corde ? Oh non je sais, rétorqua Russel le sourire aux lèvres, se penchant alors pour prendre une barre de métal. Je veillerai personnellement à ce que ta femme creuse ta propre tombe. Tu me remercieras plus tard, quand on se croisera en Enfer, rajouta-t-il amusé en s’avançant de nouveau vers l’homme mal en point, un sourire carnassier aux lèvres.
    Terrence - La ferme… souffla-t-il avec conviction.
    R. - C’est pas très gentil Terrence.

    Russel esquissa une moue significative, faussement frustré. La colère était néanmoins toujours présente, plus que jamais. Le jeune garçon leva alors sa barre de métal au-dessus de la tête de Terrence, prêt à s’acharner, mais au moment fatidique de passer à l’acte, la porte s’ouvrit à la volée et une silhouette frêle se précipita sur lui, l’enlaçant fortement dans son dos. Le jeune Holstein fronça les sourcils, prêt à donner un violent coup de coude à l’importun, cependant il ravisa son geste lorsqu’il s’aperçut qu’il s’agissait de sa jeune sœur en pleurs.

    Nora - Fais pas ça Russel. Arrête … arrête, répéta-t-elle entre deux larmes.
    R. - Nora lâche moi… DEGAGE ! Rajouta le jeune garçon avec vigueur, voyant que sa jeune sœur s’acharnait à resserrer son étreinte.
    Nora - On rentre, fais pas ça… Je t’en prie, je veux pas te perdre, fais pas ça.

    La jeune fille se mit à pleurer de plus belle, sa respiration faible était saccadée de quelques « je t’en prie » à peine audibles et secoués de sanglots. Le palpitant de Russel décéléra alors, il s’en voulait déjà d’avoir levé la voix sur sa jeune sœur, lui répétant à outrance qu’elle avait peur de le perdre. Après de longues secondes silencieuses durant lesquelles Terrence se leva doucement, le jeune Holstein finit par jeter la barre de métal au sol dans un fracas lourd, et tourna les talons non sans un dernier regard plein de haine vers l’agent du Ministère. Nora toisa de ses yeux humides l’homme en gris qui lui rendit un regard compatissant. Contrairement à ce que pensais Russel, il était là pour les prendre en mains. Néanmoins Holstein ne put s’empêcher de rétorquer d’une voix froide :

    R. - Nora, tu rentres.

    Une dernière œillade pleine de fureur pour Terrence, et enfin le jeune garçon passa la porte d’un pas vif et énervé. Il lui fallait vaincre la mort, pour que plus jamais sa jeune sœur n’ait peur de le perdre, pour qu'il venge la mémoire de son oncle, vivant ainsi dans l'Eternel. Parce qu’il souhaitait vivre cette vie de débauche, au goût amer de sang et parcourue de jeux morbides. Il ne connaissait en cette heure qu’une personne, qui vivait pleinement ce qu’il désirait. La rage guida savamment ses pas, le conduisant jusqu’au cimetière. Cela faisait déjà bien trop longtemps qu’il y songeait, il était fait pour vivre dans les ténèbres, pour faire couler le sang, il existait pour la protéger à jamais. Il deviendrait vampire, quoiqu’on en dise. Le jeune homme était arrivé au lieu habituel, celui qu’il cotôyait lorsqu’il souhaitait la voir. Ses yeux émeraudes se levèrent vers une femme aux charmes certains, Jadis lui sourit doucement de tout son sensuel morbide.

    R. - Peux-tu me rendre service ma belle ?

    Le jeune Holstein esquissa un sourire carnassier. Ainsi mourut Russel Holstein, simple mortel, pour revivre sous des traits vampiriques qui lui seyait bien plus. Il s’y complaisait déjà.


    }} What else ? >

    # Acteur : Drew Fuller
    # Pseudo IRL : Elo
    # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? Comme d'hab <3
    # Un Commentaire ? Prête à rejouer le cinglé de service '^^
 
MessageSujet: Re: Divine Comédie   
Divine Comédie EmptyMer 25 Juin - 23:50



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VALIDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE youkiiiiiiiiii

Validé par Jadis Dante Aspho Vlad Menoch (si menoch tu signe __ ) Elizabeth tous mes comptes Bienvenue en enfer Russel wéé
 
MessageSujet: Re: Divine Comédie   
Divine Comédie EmptyMer 25 Juin - 23:56



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J'compte bien pourrir les Enfers avec vous tous wub (ça c'est du projet, mwahaha XD)
 
MessageSujet: Re: Divine Comédie   
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