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Role Play Biographique
Chardy en passe de devenir anglais?
Par Kyle Lesnick.
Le joueur de quidditch mondialement connu, Lionel Chardy, a annoncé hier qu'il déménagerait dans les prochains jours dans une maison de la banlieue londonienne, afin de se rapprocher du terrain d'entraînement de son équipe, les London Tigers. Le poursuiveur français a déclaré que ce déménagement annonçait un nouveau départ dans sa vie privée ainsi que professionnelle. Nous ne doutons pas que la mort de son père (Marc Chardy, ndlr) il y a quelques semaines y est pour beaucoup dans cette décision qui a été très rapidement prise. Un de nos journalistes a rencontré le joueur qui a accueilli notre équipe dans sa demeure familiale, près de Paris, en France.
Quidditch Magazine : Lionel, maintenant quatre années passées avec les London Tigers, un déménagement à Londres... A quand la naturalisation? Lionel Chardy : (rires) C'est vrai que je passe beaucoup plus de temps en Angleterre qu'en France, mais c'est en France que j'ai mes racines, je suis né ici, et je veux continuer à jouer sous les couleurs de ce pays.
Q.M. : Vous avez d'ailleurs été très critiqué, certains supporters sont allés jusqu'à dire que vous parasitiez l'Angleterre. Comment réagissez-vous à ce genre de propos? L.C. : Je préfère laisser les gens parler plutôt que m'attarder à ce genre de choses. Ils ont vite tendance à oublier certains joueurs comme Slodevic, le gardien des Flèches d'Appleby. Il y joue depuis plus de dix ans, et en sélection nationale, il part retrouver son équipe de Hongrie. Depuis quand les joueurs de la ligue anglaise doivent-ils être anglais? L'attrapeur anglais, Johnson, joue en France, et ce n'est pas pour autant qu'on lui demande de se faire naturaliser français. Et l'Angleterre a d'excellents poursuiveurs, ils n'ont pas besoin de moi.
Q.M. : Oui, mais vous avez terminé les trois dernières saisons en étant le meilleur marqueur du championnat, et vous avez remporté le championnat d'Europe. Les critiques disent que si vous quittez les Tigers, l'équipe ne s'en sortirait pas. L.C. : Ce genre de propos est flatteur, mais je ne pense pas qu'un seul joueur puisse faire la différence. C'est un sport d'équipe, si je marque, c'est que derrière, il y a les coéquipiers pour me faire les passes qu'il faut, les batteurs qui empêchent les cognards de m'envoyer dans le décor, l'attrapeur qui met fin au match, le gardien qui fait son boulot. Sans eux, je ne serai pas ce que je suis aujourd'hui.
Q.M. : Justement, vous aller entamer votre cinquième année avec les Tigers de Londres. Vous n'avez pas envie de jouer ailleurs? Vous avez eu plusieurs propositions d'autres clubs, non? L.C. : Je suis bien aux côtés des Tigers. J'aime énormément le jeu technique employé par l'entraîneur, et chaque année de nouveaux joueurs arrivent, tout comme d'autres s'en vont. C'est justement cet éternel renouvellement qui me plait. Mais c'est vrai que j'envisage de jouer ailleurs. J'ai quelques propositions, mais ce n'est pas l'argent qui m'intéresse, je reste encore cette année à Londres, je vous dirai ce qu'il en est à la fin de la saison.
Q.M. : Des clubs vous ont contacté? L.C. : Les canons de Chudley et les flèches d'Appleby ont fait de très grosses propositions, mais comme je vous l'ai dit, l'argent ne m'attire pas. Quelques clubs français, espagnols et italiens m'ont fait des propositions également, j'y réfléchirai durant l'année.
Q.M. : N'y a-t-il pas un club qui vous intéresse en particulier? L.C. : Si, mais il ne m'a pas contacté, et je vous dirai pas lequel c'est, vous aurez la surprise si je m'y retrouve l'an prochain!
Q.M. : Pour en revenir à votre déménagement, quelles en sont les raisons? L.C. : Il y en a plusieurs. La principale est ma fille, Elodie. Elle va bientôt avoir huit ans, et j'aimerais qu'elle fasse ses études à Poudlard, pour avoir un enseignement de qualité comme celui que j'avais eu. Nous en avons longuement discuté avec ma femme et nous avons préféré Poudlard à Beauxbâtons. Et puis, certains évènements de ma vie privée également...
Q.M. : La mort de votre père? L.C. : Je ne souhaite pas en parler.
Q.M. : Très bien. Pour en revenir au quidditch, la coupe du monde aura lieu l'année prochaine. Avez-vous repris l'entraînement avec l'équipe de France? L.C. : Le championnat anglais est très rude ces derniers temps. Il n'y a qu'à voir le match contre les harpies de Hollyhead (qui a duré plus de trois jours sous une pluie battante, ndlr). Toutes les équipes élèvent leur niveau de jeu, j'ai seulement eu le temps de récupérer et de faire les entraînement avec les Tigers.
Q.M. : Mais il y a un match France-Lituanie prévu pour dans trois semaines, vous y serez? L.C. : Bien entendu! Je ne veux pas manquer ça. Je dois avouer que jouer aux côtés de personnes comme Laurent Jaste (gardien de l'équipe de France, ndlr) ou Richard Plos (batteur de l'équipe de France, ndlr) est très enrichissant pour moi. Ce sont des personnes que j'apprécie en-dehors de terrain et qui ont un style de jeu auquel on s'adapte rapidement. J'aime beaucoup cette équipe, et pouvoir me préparer au mondial à leur côté est un vrai bonheur.
Q.M. : Justement, cette équipe de France affiche d'excellents joueurs mais un énorme problème, vous n'avez pas d'attrapeur! L.C. : Oui, c'est le gros problème. On ne trouve plus d'attrapeur français digne de ce nom. Et c'est pas faute de chercher, mais toutes les deux semaines, on se retrouve avec un coéquipier différent qui ne fait pas l'affaire. C'est dans ces moments-là que l'on vous envie énormément Johnson.
Q.M. : Vous semblez connaître beaucoup de joueurs, et quand eux parlent de vous, ils vous décrivent comme quelqu'un de très sympathique. Mais le public anglais n'a pas la chance de vous connaître suffisamment. Comment êtes-vous dans la vie de tous les jours? L.C. : Comme je suis actuellement avec vous. Je ne suis pas quelqu'un qui se prend la tête pour un rien. Je suis un joueur de quidditch qui a eu la chance de réussir. Je ne pouvais pas rêver mieux pour ma carrière, mais ce n'est pas pour autant que j'attrape la grosse tête. Je continue à vivre au jour le jour et à profiter de chaque instant.
Q.M. : C'est le genre de valeurs que vous souhaitez véhiculer à la jeunesse actuelle, n'est-ce pas? L.C. : Bien entendu. Les jeunes devraient profiter de chaque instant. Le haine, la colère, la méchanceté gratuite, tout cela n'a jamais rien amené de bon, alors pourquoi continuer à afficher ce genre de sentiments? Ce serait tellement plus simple si les gens se rendaient compte que prendre son prochain dans ses bras apporte mille fois plus que de vouloir le tuer.
Q.M. : Et quelles sont les valeurs que vous portez une fois sur le terrain? L.C. : Le respect. L'important dans un match de quidditch n'est pas de gagner ou de perdre, ni de marquer des points. L'important c'est de se respecter les uns les autres. Quand tous les joueurs se respecteront mutuellement, nous aurons enfin droit à des matchs de qualité.
Q.M. : C'est sur ces sages paroles que nous finirons l'interview. Lionel, que peut-on vous souhaitez pour la suite? L.C. : De remporter le mondial!
Les intentions qu'affichent Chardy sont claires, remporter le mondial avec l'équipe de France. C'est l'une des seules coupes qui manquent au palmarès du jeune poursuiveur, et nous pouvons être sûrs qu'il sera au rendez-vous en 2012 pour mener son équipe le plus loin possible. En attendant cet évènement, nous pouvons toujours nous régaler avec un championnat plein de rebondissements, et un Lionel Chardy déjà en tête du classement du meilleur marqueur avec 620 points en 3 matches. Cet homme est sans aucun doute sur le point de devenir l'une des légendes vivantes du quidditch, pour le plus grand bonheur des supporters.
What else ?
Actrice, Acteur :
Thierry Henry.
Code du Règlement :
William.
Pseudo IRL :
Michel.
Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ?
Quatrième personnage à l'heure actuelle, ça répond à la question?
Un Commentaire ?
Aucun ^_^
Sujet: Re: Lionel Chardy ¤ Ven 13 Juin - 20:09
Invité
(Re)Bienvenue
bon déjà... jai vu mon nom ! *.*
J'adore le côté du journal, c'est super original <3 j'ai beaucoup aimé lire ta fiche
Bon et bien tu as le grand, le superbe, le sublime honneur d'être réparti par le très célèbre Dean Carlson (c'est toujours beau d'être mégalo) J'espère que tu m'accepteras dans ton équipe dans un an ou deux
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