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 Sujet: Neith Isis Serket
Ven 13 Juin - 16:29
| | Invité
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- Neith Isis Serket « Oh bien sûr que je t’ai vu… mais qu’est ce que tu veux que je te dise ? Rien que le fait de te parler te fait croire que t’es important pour moi… » }} Identité Générale >
# Nom, Prénom : Serket, Neith Isis
# Date de Naissance, Age : 1er janvier 1972, 38 ans
# Profession :Présidente du Magenmagot
# Etat Civil : Veuve mais entre les deux... Ca compte?
# Baguette Magique :Ah la baguette de Neith... Tout un concept. C'est une subtile fusion de bois d'accacia, d'if et de cèdre qui symbolisent à la fois les racines de Neith et ce qu'elle est. D'une longueur de 16 cm, elle est décorée de volutes qui sont soulignées par des symboles dont la signification échappe à beaucoup. Elle, en revanche, sait ce qu'ils signifient... ce qui la rend encore plus consciente que ce que renferme la baguette est précieux. En effet, ce n'est pas un vulgaire ventricule de dragon que renferme cette baguette mais chose exceptionnelle, tout comme l'alliance de trois bois pour sa conception, elle renferme trois composantes antiques et magiques qui ont été mêlé pour n'en faire plus qu'une: l'oeil d'Horus, la plume de Maât et le noeud d'Isis.
« Tu sais quoi? Tu vas par là et j'vais par là bas... Le premier qui rattrape l'autre a gagné...»
}} Creusons, Creusons... >
# Ascendance, Niveau des Richesses : Pure... Si seulement c'était une véritable sorcière et pas une demi Vélane... A part ça, elle est riche...
# Origine Géographique :Sa famille trouve ses racines en Egypte... mais Neith est... anglaise...
# Sa Famille :Alors ça... Une bonne question. Les avis divergent sur sa famille... à tel point qu'il en devient compliqué d'en tracer un tableau. D'ailleurs, les seules informations fiables commencent l'année où la famille à débarqué en Angleterre... Vers la fin du XIXème siècle. Toujours est il que l'on sait que sa famille vient d'Egypte où elle prend ses racines depuis la plus haute antiquité. Ce qu'elle y a fait là bas reste un complet mystère. En revanche, lorsqu'elle débarqua en Angleterre un beau matin de juin, la famille s'y implanta comme juristes... mais dans le monde moldu, en grande partie. A la fois crainte et respectée, la famille se servit de son statut de juriste bien vue de la Haute société moldue comme sorcière, pour dissimuler ses activités. Loin de frôler la magie noire, enfin parfois, ces activités necéssitaient néanmoins une bonne dose de discrétion.
Aujourd'hui, on ne compte plus le nombre de membres de cette famille divisée en plusieurs branches. Neith est issue de la principale. Elle est la fille aînée du cadet de l'héritier du clan, Seth A. Serket. Avocat doué, il passe néanmoins ses journées à courir les femmes depuis la mort de son épouse à la naissance du dernier frère de Neith qui se retrouva seule fille dans cette fratrie comptant 4 autre garçons.
# Un Inventaire :[/i]Une paire de dés, une bague en argent magnifiquement ouvragée et ornée d'un lapis lazuli, d'une turquoise, d'une émeraude et une pierre difficilement identifiable.
« Oh tiens... On dirait que tu as un cerveau en état de marche..»
}} Qui est ce ? >
# Son Caractère, Comportement :Sûre d'elle, voilà la première chose que l'on peut dire de Neith. Elle sait ce qu'elle veut tout comme elle sait ce qu'elle vaut. Confiante en elle même et en ce qu'elle fait, elle est toujours en train de calculer ses prochains coups. Pour elle la vie n'est qu'un immense jeu de go où il lui suffit de prévoir plus de coups que son adversaire pour gagner. Froide, voir polaire à bien des égards, elle n'éprouve que rarement de la compassion. On en vient même à se demander si elle a un jour aimé quelqu'un. Cinglante voir carrément méchante, elle reste imprévisible pour bon nombre de personnes. D'autant plus qu'elle ne montrer jamais ce qu'elle pense réellement. Menteuse géniale, elle manipule les gens avec doigté et délicatesse. Le tout pour servir un objectif qu'elle ne révèle que très rarement.
Et elle y est loyale, à cet objectif. Tous les moyens sont bons. Souffrir ou faire souffrir, elle s'en moque. Son instinct de conservation la pousse à mettre son intelligence au service de sa survie dans la plupart des choses qu'elle fait mais elle a le don de s'en sortir à merveille. Indépendante forcenée, elle ne supporte pas qu'on lui dicte ce qu'elle doit faire. Les ordres? Très peu pour elle même si elle se donne l'image de quelqu'un de soumit lorsqu'elle l'estime nécéssaire. Et lorsque ce n'est pas le cas, elle s'en sert pour trouver les points faibles de ceux qu'elle affronte. Femme passionnée, elle est capable de se mettre dans des colères effrayantes avant de retrouver son calme et sa maîtrise d'elle même en quelques instants.
Séductrice jusqu'au bout des ongles, elle joue avec habileté de ce que la Nature lui a offert. Dans la sphère privée, elle ne se départit par de son fort caractère... celui ci a même tendance à être plus fort. Sous ses carapaces de glace, elle est quelqu'un de confiance qui peut faire preuve de douceur, de patience, de compréhension, et même de tendresse envers les personnes qu'elle estime réellement et en qui elle a entièrement confiance... Et Merlin seul sait combien elle sont réellement rares.
# Ses Passions, Centres d'intérêts :Neith et ses passions... Déjà les livres. Même si elle n'a pas le temps de tous les lire, elle adore les livres. Son immense maison est remplie de livre et encore... il n'y sont pas tous. C'est aussi une passionnée de stratégie pour qui les affres de la manipulation n'ont plus vraiment de secret. Elle aime aussi tout ce qui a trait à la psychologie. Elle aime la danse latine et les langues... n'importe lesquelles... Elle est polyglotte.
# Ses Peurs les plus secrètes :Echouer. Neith ne supporterait pas d'échouer dans son objectif. Le reste... Elle a peur de perdre ses proches mais a un certain fatalisme vis à vis de cela.
# Capacité Spéciale ?Occlumen.
« Arrête de me regarder, tu vas m'user. »
}} Il ressemble à ... >
# Physiquement, c'est :... une femme à la beauté exceptionnelle. Ne serait ce son "statut" de demi Vélane, il se dégage de Neith un charme qui est loin de laisser indifférent. Quoiqu'elle fasse, elle attire les regards sans même se forcer. Grande, sans trop l'être, elle respire une sensualité passionnée qui nourrit aisément les imaginaires débridés de certains membres de la gent masculine. Et afin "d'enter" dans ce moule, elle s'habille constamment de manière sexy tout en restant classe.
Elle préfère les couleurs sombres qui mettent en valeur sa peau pâle et douce, presque transluscide. Elle aime aussi coiffer ses cheveux d'un noir aile de corbeau, en chignon d'où se dégagent quelques mèches qui effleurent paresseusement son cou et ses épaules. Elle a un visage ovale aux traits délicats qui sert d'écrin à un regard sombre pailleté d'or et de cuivre à la profondeur insondable.
# Signes particuliers ? Elle a un tatouage blanc nacré au creux des reins. |
| | | | Sujet: Re: Neith Isis Serket
Ven 13 Juin - 16:33
| | Invité
« Tu souffres? Comme c'est dommage... Il te serait bien plus facile d'aimer. » }}Alors, Alors ... >CHAPTER ONE: Les Ombres, ça ne ressent rien
1er janvier 1972, 00h01 Les hurlements brisent le silence qui endort la plaine enneigée où trône un manoir en son centre. Quelques oiseaux, pas trop engourdis, s’envolent dans l’air glacial. A l’intérieur, c’est la panique. La femme de Seth est en train d’accoucher et de cette action découle le destin de la famille. Enfin, c’est ce que l’on dit à ce moment là… Les heures se sont écoulées, lentes mais terribles dans le lot de souffrance qu’elles apportent à la parturiente dont les efforts finissent par être récompensés par les cris d’un nouveau né. Une fille. Seth enrage mais fait tout de même bonne figure quand il va voir sa femme. Elle n’y est pour rien, la pauvre. L’idéal aurait été que ce soit un garçon mais « on » a décidé que c’était une fille. Soit… Seth n’a pas envie d’aller à l’encontre de ce qui est prévu depuis des siècles.
Sans un mot, sérieux comme une pierre tombale, il arrache sa fille des bras de sa nourrice et l’amène à la cave. « On » a pas le temps d’attendre. Le « on », c’est son frère aîné qui est garant de l’accomplissement de la prophétie ou du moins, du serment que la famille a fait à sa naissance. En quelques instants, il arrive à la cave et dépose l’enfant au centre d’un immense cercle tracé à la craie et bordé de symbole à la fois anciens et incompréhensibles. L’enfant hurle mais personne ne s’en occupe. Le rituel ne tarde pas à commencer. Les voix retentissent, graves mais belles et un vent chaud finit par circuler dans la pièce où règne une froideur de mort.
Trois statuettes apparaissent près de la tête de l’enfant. Elles représentent chacune une femme magnifique avec un attribut particulier. L’une a des flèches, l’autre un trône et la dernière, un scorpion. Il y a quelque chose d’étrange avec ces statuettes. Elles ne semblent pas aussi inertes qu’elles sont censées l’être. En effet, elles bougent d’elles mêmes et c’est sans aide qu’elles touchent l’enfant dont les hurlements se font de plus en plus fort. Dans le même temps, les voix se font de plus en plus présentes, de plus en plus...entêtantes. Un écran de fumée s’élève et lorsqu’il dissimule le centre du cercle, un cri s’élève, emplit de douleur. Il vient de l’enfant mais il est loin d’être semblable à celui d’un bébé.
Quelques minutes plus tard, la fumée est retombée, le centre du cercle est couvert de sang. Les trois statuettes ont disparues et l’enfant… est inconscient mais respire encore. Seth frémit avant de se précipiter vers elle. Il l’attrape, la remet dans des langes propres et l’emporte avec lui. Face à sa femme, Seth tremble. Elle est furieuse et malgré sa faiblesse, trouve quand même le moyen de se lever pour venir gifler son époux. D’une voix cassée, elle siffle.
-Vous avez osé ! Ma fille est morte ! Vas t’en !30 mars 1974 Quelques années sont passées. La petite fille court dans le jardin, sous le regard attentif de sa nourrice qui lui sert aussi de mère. Les cris d’un nouveau né se font entendre alors qu’une femme sort sur la terrasse, l’enfant dans les bras. Aussi sec, la petite fille court vers la femme. Elle n’a pas le temps de se jeter dans ses bras qu’elle est violemment rejetée en arrière. Sous le coup de la surprise, elle laisse échapper un cri. La femme lui jette un regard polaire et mauvais en lâchant.
-Je ne veux pas t’entendre pleurer ! Les ombres ne ressentent pas !CHAPTER TWO: Regarde ailleurs, tu veux?
18 octobre 1977 -C’est bien petite.
La dite petite hausse les épaules, strictement indifférente à l’appréciation de son oncle. Elle lui jette un regard acéré avant de reprendre son activité dans un silence presque pesant. L’homme soupire avant de se lever et de sortir de la pièce. Derrière la porte, il se retrouve face à Seth et à sa femme qui se disputent encore et toujours.
-Je ne veux plus la voir ! C’est un monstre !
-C’est ta fille, Amy !
-Elle ne l’est plus depuis sa naissance !
-Tu…
-Vous lui avez mit ces folles !
La gifle retentit, violente. L’oncle fait face à Amy et la foudroie du regard.
-Ne les traite plus jamais de folles ! Sans elles, tu ne serais pas là pour parler.
Amy reste un moment silencieuse, sous le choc. Elle finit par jeter un regard noir aux deux hommes puis s’en va. Quelques mètres plus loin, elle se fige devant une petite fille aux cheveux noirs, à la peau pâle et au regard profond qui semble l’accuser. Amy lève la main pour la frapper lorsqu’elle est projetée en arrière par l’aura de la petite qui lâche d’une voix sans âge.
-Regarde ailleurs, tu veux ?
L’instant d’après, la gamine lui tourne le dos et descend dans le jardin. A partir de ce moment là, Amy ne bougera plus de sa chambre.1er janvier 1978 Indifférente, Neith regarde les cadeaux entassés dans le salon. Elle jette néanmoins un regard presque heureux aux personnes qui l’entourent. Il s’agit de leur donner le changer, à ces imbéciles. Avec un calme parfait, elle s’avance et ouvre ses cadeaux un à un. Elle finit pourtant par laisser échapper un cri ravi en découvrant un livre très rare. Illico, elle délaisse les autres cadeaux pour se plonger dans sa lecture. Les adultes rient avant de se plonger dans des discutions trop compliquées pour elle, pensent ils. En réalité, Neith a tôt fait de faire semblant de lire pour les écouter attentivement et tout enregistrer, jusqu’à la moindre attitude. Déjà, elle observe son futur se dessiner à travers les gestes de son père. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres pâles… Ils ne vont pas être déçus. |
| | | | Sujet: Re: Neith Isis Serket
Ven 13 Juin - 16:36
| | Invité
CHAPTER THREE: What have you done?
1er septembre 1983
-Tu vas voir, c’est une très bonne école...
Neith hausse les épaules alors que son père l’accompagne à la gare. Elle n’en a rien à faire de cette école. Elle sait qu’elle va y apprendre des choses qu’elle a déjà lues dans les bouquins. Au moins, ça va lui permettre de pouvoir les mettre en pratique avec la baguette qui a été faite exprès pour elle. Une « relique » lui a dit son oncle. Quel chiant celui là ! Il n’a de cesse de lui dire ce qu’il faut qu’elle fasse sans rien lui expliquer. Elle sait ce qu’il veut d’elle. Elle est l’arme de la famille, celle qui est censée accomplir elle ne sait trop quoi avec l’aide des trois voix qui résonnent en permanence dans son crâne. Quelle plaie ! Elle n’a rien demandé mais qu’importe. Elle sait ce que ces voix lui donnent en échange de leur « hébergement » et elle compte bien en profiter.
Un dernier baiser à son père et elle pénètre dans wagon qui l’emporte pour Poudlard. Durant le voyage, on vient lui parler. Elle répond, laconique, mais n’empêche pas l’installation d’autres élèves autour d’elle. Elle les écoute distraite alors qu’elle s’attache à bloquer l’accès de ses pensées profondes à ces trois bonnes femmes qui la harcèlent en continue dès qu’elle tente de penser à autre chose qu’à son « objectif ».
Quelques heures plus tard, elle est dans son dortoir et rêve de faire taire les oies qui vont lui servir de compagne pour toute l’année.
10 janvier 1984
Deuxième année. Elle a très peu d’amis mais s’amuse comme une folle dans cette école. Brillante élève, elle suit les cours avec assiduité mais contrairement à ce que l’on pense, ne passe pas ses heures de libres à lire des livres… ou du moins, à lire les livres de cours. Elle passe plutôt son temps libre à « jouer ». Son jeu à elle est simple : elle rend la vie infernale aux quelques élèves qu’elle a désigné pour cette année.
Elle se fait attraper, bien sûr… Mais le temps passe et elle devient de plus en plus bonne. Ce jour là, elle observe une dénommée Julia pleurer toutes les larmes de son corps parce que son cher et tendre la trompait. Neith soupire puis se faufile hors de la salle commune. Quelques minutes plus tard, elle fait face au dénommé Thom et lui fait payer ce qu’il vient de faire. Pourquoi ? Julia n’est pas son amie mais elle ne supporte pas la trahison, tout simplement.
Le lendemain, on retrouve le cadavre de Thom au fin fond des cachots. Neith dissimule son sourire lors de l’oraison funèbre.
4 avril 1987
Cinquième année. Beaucoup de choses ont changé. Neith a considérablement diminué ses accès de cruauté. Certes, elle joue toujours avec les autres mais cela reste tout à fait… humain. Elle ne fait plus souffrir ses camarades et depuis l’aventure de Thom, elle ne tue plus personne. Cela lui a servit de leçon. La force brute, très peu pour elle. Par cette belle matinée de printemps, elle vient de recevoir une lettre lui annonçant la mort de sa mère. Aussitôt, les filles l’ont entouré pour la soutenir.
Après un mouvement d’impatience, elle les a tout de même gardé auprès d’elle. Pourtant, elle ne pleure pas la mort de cette femme qu’elle n’a pas connue et qui l’a rejeté après sa naissance. Certes, elle comprend le dégoût qu’elle a inspiré à Amy mais elle n’y a jamais été pour quelque chose. Elle n’a jamais demandé à être possédée. C’est l’unique raison qui la pousse à ne pas aller à l’enterrement de sa mère. De toute manière, moins elle voit sa famille, mieux c’est. Elle ne demande pas à les voir.
30 mai 1988
Septième année. Les Aspics approchent mais elle ne prend même pas la peine de réviser. Il y a bien longtemps qu’elle a dépassé le niveau et qu’elle est capable de les avoir. En revanche, elle passe toutes ses journées dans la salle sur demande, à lire d’anciens traités de magie des sceaux pour savoir ce qu’elle a à faire. Ce qui l’agace, c’est que la magie des sceaux n’a jamais été faite pour elle et pourtant… Elle referme son livre avec violence avant de sortir. Quelques minutes plus tard, elle fait face à un dénommé Gaël. Il est son meilleur ami depuis sa seconde année. Elle lui sourit puis murmure à son oreille.
-J’ai besoin de toi pour un sceau.
Intrigué, il lui demande de lui expliquer ce qu’elle veut. Rien de bien compliqué : elle veut casser le sceau qui retient les trois femmes et faire en sorte qu’elle puisse les diriger… comme elle le veut.
-Ok, mais tu m’épouses juste après.
Neith acquiesce sans l’ombre d’une hésitation.
10 juin 1988
Il fait nuit. Dans une clairière de la forêt interdite, un feu brûle sans pour autant dégager de la fumée. Une jeune fille à la beauté saisissante est allongée au centre d’un pentacle tandis qu’un homme incante dans une langue inconnue tout en se tailladant les bras pour faire couler son sang. Le pentacle ne tarde pas à prendre la couleur de ce liquide vital et au moment même où il a finit de prendre cette couleur, une fumée s’élève.
Comme quelques années auparavant, trois femmes apparaissent, cette fois ci bien vivantes et surtout, accompagnées d’une quatrième. Le temps semble se figer un instant avant qu’elles ne commencent à combattre. Au fur et à mesure, la fumée se fait plus dense et ce qu’il se passe au centre du pentacle se fait de moins en moins visible. Au bout de longues minutes, des cris se font entendre et alors que l’homme se lève, la fumée disparaît d’un seul coup et laisse apparaître une jeune femme totalement nue, couverte de sang.
Un sourire victorieux anime ses lèvres alors qu’un tatouage blanc nacré apparaît au creux de ses reins. Se foutant de sa nudité, elle se précipite dans les bras de l’homme qui la serre contre lui. Le baiser qu’ils échangent juste après scelle la promesse qu’elle lui a fait quelques jours plus tôt. Mais ils n’ont pas le temps d’échanger un mot qu’un groupe d’hommes apparaît et que l’un d’entre eux se détache et vient pour gifler Neith qui le repousse. C’est à ce moment là que la question fuse :
-Qu’as-tu fait ?? Tu es folle !
CHAPTER FOUR: Ice Queen
9 novembre 1988
Le bruit de la vaisselle brisée accompagne allègrement les hurlements d’une dispute. Neith se dispute avec son époux qui lui reproche, pour la énième fois, de ne pas parvenir à avoir d’enfants. Elle n’en veut pas de toute manière mais comprend que lui en veuille. Elle n’y est pour rien si elle est incapable de concevoir. Elle seule sait d’où cela vient mais elle ne le lui a jamais rien dit. Elle n’a pas envie de le perdre. Il est la seule personne qu’elle aime dans ce bas monde, surtout depuis que sa famille lui a tourné le dos. « Ils reviendront » ne cesse t’elle de se dire.
Elle esquive une assiette et finit par faire face à cet époux qui n’a aucune envergure et qui ne vit qu’à travers elle. Elle ne lui a jamais demandé un tel sacrifice. Elle le regarde, les yeux emplis de compassion et d’amour mais Gaël trouve le moyen d’en rire. Sous la colère, elle le gifle. Elle en a marre qu’il agisse ainsi, toujours à la blesser et à vouloir la faire souffrir. Et tandis qu’il lui jette un regard emplit de haine, elle comprend enfin. Il ne l’a jamais aimé. Il a toujours voulu ce qu’elle est parce qu’elle aurait pu lui donner de la puissance et les moyens de dominer. Elle frémit, consciente de tous les mensonges qu’il a bien pu lui raconter depuis le début. Il ne l’avait pas aidée simplement « par amour » mais surtout par calcul.
Elan de haine et de colère devant cet homme qui s’est moqué d’elle. Ni une ni deux, elle plante son regard dans le sien, laissant s’échapper son aura meurtrière. Elle murmure à son oreille.
-Vas t’en. Et veilles à ce que je ne croise plus ton chemin. Sinon…
Sa phrase reste en suspens. Gaël déglutit avant de sortir de la maison. La porte claque et Neith s’effondre en larmes.
17 juillet 2000
Leurs regards se sont croisés au détour d’un couloir du ministère où a lieu leur divorce. La procédure a prit du temps compte tenu du statut de Neith qui s’est figée en rencontrant Gaël, fièrement accompagné de sa maîtresse. Le regard neutre, elle l’a observé se pavaner et se payer le luxe d’embrasser sa blonde devant elle en plein couloir.
Le soir même. Neith est immobile dans la rue qui longe la maison de son époux. A sa main, une lame qui, quelques minutes plus tard, est plantée dans la gorge de son époux en train de baiser sa compagne. Le coup tranche une gorge puis une autre. D’une pierre deux coups. Soigneuse, Neith nettoie les preuves pouvant l’incriminer et dépose celles qu’elle a récupéré chez l’un de ses pires ennemis : son oncle.
Il est temps que le vieux passe la main à Seth, son père. Le lendemain, elle arrête son oncle qui est immédiatement embrassé par un détraqueur, en dépit de toute procédure. A sa grande excuse (officielle), elle n’a pas su se contrôler et contrôler sa douleur.
8 février 2002
On y est. Un sourire indéchiffrable aux lèvres, elle fait face à celui qui va faire en sorte de la faire entrer chez les mangemorts. Depuis le temps qu’elle le voulait… Elle y est. Avec une certaine satisfaction, elle reçoit sa marque. Elle se fout que ca l’affiche comme traîtresse au monde magique. Il y a longtemps qu’elle a prit sa décision.
1er septembre 2010
Elle est discrète comme mangemort. Faut pas abuser non plus. Elle est fidèle, exécute les ordres mais toujours avec discrétion. Personne ne sait que c’est elle puisqu’elle s’est toujours présentée sous une fausse identité. Elle n’est pas débile non plus. Pour eux, elle est Nauriel. Rien de plus rien de moins. Pour les autres… elle est tout « simplement », Neith. Et on ne sait jamais à quoi s’attendre avec elle.
« La vie n'est qu'illusion... Je me disais bien qu'autant de connerie ne pouvait pas être réel... »
}} What else ? >
# Actrice, Acteur :Famke Janssen
# Code du Règlement :Will, je crois
# Pseudo IRL :Dieu
# Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation?PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
# Un Commentaire ?Je m'aime
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