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 Croquez la pomme. pv.

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Croquez la pomme. pv. EmptyJeu 12 Juin - 23:02



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    L’amour. Dans le vocabulaire de Joleene Black, ce mot rimait avec Paine Holiday. Son meilleur ami, sa perle. Son Painy. Assis dans la salle commune sur un canapé vert sombre, Sunshine et Paine ne parlaient pas. Ils n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Parfois, cela faisait le même effet avec Vanna Syl. Appuyés l’un contre l’autre, bras dessus bras dessous, Jolee et Painy regardait le feu crépiter dans la cheminée aux ornements compliqués. Black aimait se souvenir des moments comme ceux là. Ils étaient uniques. Mais ce soir, Painy n’était pas là. Ils n’étaient pas dans la salle commune, bien au chaud, face aux flammes. Sunshine était toute seule sous la lune menaçante dont le faible halo ne laissait qu’aux ténèbres nocturnes le soin de grandir de plus en plus.

    Joleene déambulait dans les rues de Londres. Emmitouflée dans son écharpe, la vert et argent s’assit sous un lampadaire, sur un trottoir. Sublime. Oui, elle était de ces gens qui peuvent être assis sous un réverbère et être bourré de classe. Elle était de ces adolescentes bourrées de fric qui ne pensaient presque qu’à coucher. Elle était de ces personnes exécrables, de ces petites qu’on disait connes mais qui étaient loin de l’être. De cette génération de débauche et de trash. Elle était de ces petits frimeurs qui rêvaient d’alcool et de rock. De ceux qui aime tellement cogner, qu’avec la gueule en sang ou le cou de quelqu’un entre les mains, elle était dotée d’un style inébranlable. Même en dégueulant à la sortie d’un bar malfamé de Londres, Joleene Black respirait l’élégance et la distinction. Elle était l’ambassadrice de la lignée « sex, drugs & rock’n roll » sans aucun doute.

    La lumière du lampadaire grésilla. Sunshine le leva. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle allait atterrir. Les rues sinueuses semblaient à la fois ne mener nulle part et partout. Les maisons devenaient de plus en plus luxueuses au fil des pas de Jolee. Elle s’arrêta alors devant une bâtisse qui lui était… familière. Jardin à couper le souffle, grille « m’as-tu vu ? ». La richesse et le luxe embaumaient cet endroit. La belle Serpentard s’approcha de la boîte aux lettres. « Moore ». Elle savait à présent. Apple. Apple c’était comment dire. Un coup d’un soir oui mais, sûrement un de ces plus beaux souvenirs en la matière. Ça, il avait de la pratique le gosse Moore. Et Black savait ce qu’elle disait. Elle aussi aimait beaucoup… « pratiquer ». C’était une experte en la matière. La belle avait à son tableau de chasse des tonnes et des tonnes de conquêtes. Apple H. Moore en faisait parti et était le seul qui pouvait rivaliser. Un jour il faudrait qu’ils comptabilisent. En prenant en compte la marge d’erreur des nuits où l’on ne se souvient pas… héhé. Joleene entendit un craquement. Elle regarda, vers le fond du jardin, où du moins le fond qu’on en voyait depuis l’entrée, Apple était assis. Sûrement entrain de s’enfiler un rail de coke.

    Sunshine sortit son paquet de clope et en prit une. Bordel. Il était sex. La vert et argent alluma sa cigarette et tira une bouffée de nicotine. Elle la sentit s’insérer dans chacun des ses globules, sans ses muscles, dans sa gorge, ses poumons. Qu’est ce que ça faisait du bien. Elle continuait de regarder Apple. Sa coupe de cheveux, son visage, son corps de rêve. C’était pas pour rien qu’il était mannequin. Ça pour un canon, c’était un canon. Il était à Poudlard cette année. Et il avait été répartit à Serpentard. Même année, même maison. Ils ne s’étaient presque pas adressés la parole. Même pas un petit flirt. Bon dieu Jolee tu attends quoi ? Regarde le. Lui qui est en ce moment même entrain de te regarder, toi. Black sourit. Elle souffla une fumée clair puis respira un brin d’air frais. Apple s’approcha de la grille.

    SUNSHINE – « Tu vas me laisser dehors ? » lui demanda-t-elle un sourire malicieux aux lèvres.

    Il lui ouvrit. Elle s’avança vers lui.



          HJ : c'est couuurt rah je m'autofaischier ><
          je me rattraperais au prochain
          camillette promis juré craché croix
          de bois croix de fer si je mens je vais en enfer !
          (mais j'emmène apple =p)
 
MessageSujet: Re: Croquez la pomme. pv.   
Croquez la pomme. pv. EmptyLun 16 Juin - 22:47



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HJ - Tu mériterais que j'te vire de notre secte de Chrimologie, tiens ! u____u Espèce d'hérétique du RP ! D< *<3*



Découvrez Babyshambles!


16h00.


L'iPod noir, branché sur l'impressionnante enceinte iHome, se déclancha et aussitôt, les premières notes de « Carry On Up the Morning » des Babyshambles résonnèrent dans la vaste pièce meublée avec goût. Richement aussi, très design. Une forme svelte s'agita sous les draps d'un blanc immaculé et le jeune homme se redressa en position assise, l'air hagard, les cheveux en bataille. Le drap glissa sur son torse glabre, pâle et nu, et retomba sur ses hanches fines. Il frotta ses yeux clos, encore abêti par le sommeil. Malgré les cernes qui les soulignaient, malgré son teint altéré par l'alcool et malgré ses traits tirés, il restait d'une beauté déstabilisante. Son nom ? Il est sur toutes les lèvres : Apple Moore. Retenez-le bien, Apple Moore, le mannequin masculin le plus en vogue. Le jeune homme scolarisé à l'école de sorcellerie de Poudlard depuis cette année passa une main effilée dans sa chevelure brune et désordonnée, l'ébouriffant un peu plus. Il s'étira et posa courageusement un pied par terre, puis l'autre avant de se lever. Les jambes flageolantes, le modèle tituba vers sa commode pour y pêcher un boxer noir et l'enfiler. Non pas que se promener nu dans la maison le dérangeait, mais sa mère était là aujourd'hui il ne désirait pas s'exhiber devant sa mère, aussi décontractée et dévergondée soit-elle. Ainsi vêtu du strict minimum, Apple descendit l’escalier. En passant dans le salon, il saisit la télécommande et alluma la télévision sur une chaîne au hasard avant de gagner la cuisine. La voix formelle du présentateur des informations qui présentait son sujet constituait un bruit de fond rassurant. Le jeune homme avait besoin de ce bourdonnement ininterrompu derrière lui pour se sentir bien. Son inscription à Poudlard avait d'ailleurs bouleversé ses habitudes. Son rythme de vie était redevenu à peu près normal ( donc anormal pour lui qui se couchait à 8h00 et se levait à 16 ), il était privé de sa télévision chérie, son téléphone portable ne captait pas, il ne pouvait plus surfer sur internet et les sorties en boîtes n'étaient plus qu'un souvenir. Pourquoi avait-il prit la décision d'aller dans cette école pour sectaires ? Pourquoi ? La magie, il n'en avait strictement rien à foutre, comme de sa première fois. Sans doute parce qu'il était un peu maso et que sa curiosité l'avait foutue dans la merde, pour ne pas changer.

AMoore soupira en se préparant un expresso. En attendant que le café coule automatiquement dans sa tasse ( la machine s'arrêterait toute seule ), il farfouilla dans le placard afin d'y dénicher ses friandises préférées. Il entendit un froissement familier et tira le paquet vers lui. Cet emballage bleu, marron, vert et blanc représentant des noix de coco sur fond de plage tropical lui donnait l'eau à la bouche. Les Bounty étaient les meilleures sucreries qui soient, indéniablement. Le petit insolent s'empara de sa tasse d'arabica et de son paquet de gâteaux afin de revenir dans le salon. Il allait prendre son « petit déjeuner » devant la télé, histoire de se droguer à ses images mouvantes et colorées qui le fascinaient tant. Il croisa son jumeau, Carlisle, à qui il marmonna un vague « bonjour ». Son double lui répondit sur le même ton, la tête enfarinée. Leah devait encore être en train de dormir. Apple se vautra sur le canapé dessiné par un grand designer et se mit à grignoter son repas improvisé qui ferait s'évanouir n'importe quel nutritionniste. Il zappait sans vraiment y penser, passant du clip de « The Bitter End » à « The Simple Life », de « La vie des fauves au zoo » à « Pokemon ». Il regardait fixement l'écran comme un papillon est attiré par la lumière, apaisé par les images et bercé par le son. Le mannequin pouvait rester ainsi indéfiniment, sans se poser de questions, le volume poussé au maximum ou presque. Il se fichait éperdument du programme tant qu'il regardait quelque chose. Ainsi, il était ouvert à tout, autant à la culture qu'au divertissement. Tout en s'imprégnant de « Mulan », alors que l'armée chinoise scandait fièrement « Comme un Hoooooomme ! », AMoore songeait à la rentrée scolaire, à la soirée de ce soir, à ce qu'il ferait, à la séance photo pour Traüma prévue pour demain, à la fin des vacances d'octobre, à sa bande de copains qu'il retrouverait, à la personne qu'il allait posséder ce soir... Autant de choses simples qui pourtant méritaient qu'on s'y intéresse. Apple se fichait des grandes discutions très compliqués sur l'avenir, le passé, les grandes réformes... Il vivait au jour le jour, sans se préoccuper de rien, juste de ce qu'il allait faire d'ici deux secondes à deux semaines. Au-delà, cela ne le concernait plus. Pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on peut remettre à demain ?

La bouche envahit par le goût exotique, amer et sucré des Bounty et du café, le top modèle jeta un coup d'oeil à l'horloge qui donnait la chaîne d'information qu'il était en train de regarder. 21h00. Il était temps de se préparer pour sortir. Le jeune homme déplaça sa longue silhouette afin de s'extraire du canapé. Il balança le paquet de gâteaux vide dans un coin et abandonna sa tasse sur la table basse. Il était seul dans la maison. Sa mère et son frère venaient de partir, il y avait à peine dix minutes. Le Serpentard monta l’escalier d'un pas léger et fit un détour par les toilettes avant de regagner sa chambre. Non pas pour satisfaire ses besoins naturels, non... Pour vomir tout ce qu'il avait avalé. Le jeune Moore assurait au médecin qu'il ne virait pas anorexique, son estomac était juste fragile, c'était tout. Pas de quoi s'affoler. Il était pourtant évident qu'il se cachait volontairement les yeux et se bouchait intentionnellement les oreilles pour ne rien voir, ne rien entendre. Il était mannequin, il devait être mince, mais il voulait continuer à dévorer un paquet de Bounty par jour. Certes.

~


22h30.


Moore sortit de sa luxueuse maison du centre ville, déboulant dans le jardin comme un jeune chiot prêt à aller se promener. A présent douché, aspergé de mille et une crèmes réparatrices, et habillé, il avait bien plus d'allure. Un jean cigarette bleu pétrole Diesel, une chemise blanche semi-transparente Kenzo, des Converses noires, une veste de costume noire Hugo Boss et une écharpe très longue et très fine Christian Lacroix. Rien que ça. Le jeune homme se frotta les mains l'une contre l'autre pour les réchauffer et vit son souffle se condenser devant ses yeux. Il faisait froid, il y avait du vent, super. T2M. Temps de merde. Hum. Il fallait quelque chose pour se réchauffer, pour lui donner le courage d'y aller. Apple sortit un petit sachet remplit de poudre blanche et alla s'assoire sur le banc devant chez lui. Il mesura à l'oeil un gramme de cocaïne et aligna soigneusement la drogue sur le banc à l'aide de sa carte de crédit ( la platine, ça rigole plus ! ), faisant bien attention qu'elle ne se fasse pas disperser par le vent. Le Serpentard roula un billet de cent livres pour s'en servir comme d'une paille et sniffa la cocaïne avec avidité. L'effet ne se ferait pas attendre, juste une minute ou deux, même pas. Un gramme représentait une dose pour lui, un gramme toutes les trois ou quatre heures d'habitude, parfois plus, tout dépendait de la situation. Le mannequin avait déjà fait plusieurs overdoses, trois exactement, mais il en était toujours sortit vivant. Malgré cette douce euphorie qui se répandait dans son cerveau, il n'avait près très envie de sortir. En rangeant sa carte de crédit et son argent, le jeune homme tourna la tête vers le portail monumental et vit une jeune fille. Pas n'importe laquelle, Joleene Black, une ex qui fréquentait le même établissement que lui. Jolee était belle, Jolee était trash, Jolee était obsédée, Jolee était parfaite. Jolee était un Apple au féminin. La perfection donc, enfin pas autant que lui, soyons réaliste. N'empêche, elle était très attirante. Un sourire aux lèvres, le top modèle s'approcha de la grille et son ex-petite amie lui lança avec un petit sourire malicieux :


Sunshine – « Tu vas me laisser dehors ? »

Non, bien sûr que non. Sans hésiter, le Serpentard lui ouvrit le portail et Sunshine s'approcha de lui. Finalement, il allait peut-être rester chez lui... En guise de salutation, comme s'il s'agissait d'un réflexe, Apple se pencha sur la jeune fille et pressa ses lèvres douces et chaudes contre les siennes. Il fit durer le baiser quelques secondes, enserrant la taille de Joleen dans ses bras. Sans chercher à approfondir l'exploration de cette bouche qu'il connaissait par coeur, il brisa ce moment d'intimité. Après tout, ils avaient la nuit pour eux. Même, c'était un torride baiser. AMoore était peut-être la seule personne sur Terre à donner des smack aussi intenses. Il la détailla et la commissure de ses lèvres s'étira en un sourire moqueur lorsqu'il remarqua :

Toxic – « Tu portes l'écharpe de l'école ? Ca craint. »

Il la lâcha mais saisit aussitôt sa main pour l'entraîner dans la maison. Tout en déverrouillant la porte d'entrée, il annonça, imperturbable, conservant son contentement :

Toxic – « Je t'invite, même si tu veux pas. C'est un peu l'bordel mais bon... Enfin ça a pas changé depuis que t'es venue. »

Il ouvrit la porte. En effet, il restait toujours les vestiges de son repas dans la vaste pièce, et quelques affaires traînaient un peu partout : son ballon de basket, les Manolo Blahnik de Leah, un jean à Carlisle, les graines de Cake, des paquets de clopes, des photos de lui,... Apple lâcha la main de Jolee, referma la porte et prit un paquet de Lucky Strike parmi les Marlboro, Vogue et autres Seven Stars qui s'étalaient sur le buffet au design moderne. AMoore s'adossa au mur blanc, alluma sa cigarette et tira une bouffée de toxines. Il fixa Sunshine de ses yeux bleu glace, son fameux petit sourire charmeur au coin des lèvres, l'air d'attendre quelque chose. Cependant, il proposa le premier :

Toxic – « Tu veux boire quelque chose ? »

La soirée promettait d'être longue. Mais une soirée sans boisson n'en était plus une.


Dernière édition par Apple H. Moore le Ven 18 Juil - 13:12, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Croquez la pomme. pv.   
Croquez la pomme. pv. EmptyMar 17 Juin - 19:16



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    La vie est une dégradation. Une simple et pure dégradation. La putréfaction, l’anéantissement. La vie c’est ce qui nous tue, ce qui nous brise. Et l’humain est tellement maso, qu’il continue à vivre, en sachant pertinemment que la majorité de sa vie, il aura mal. Mais les gens aiment la douleur, les calamités et les souffrances. C’est une façon pour eux de se faire plaindre, de sentir qu’ils sont bien vivants et que d’autres abrutis de la même espèce pensent à eux. Pourtant cette capacité à la mortification, aux difficultés et aux épreuves, n’est due principalement qu’à un seul facteur. L’amour. Cela réside dans l’incompréhension entre la tête et le cœur. L’une est raisonnable et réaliste, alors que l’autre ne veut jamais perdre espoir. Alors y en a certains qui se tailladent les veines, qui s’automutilent, parce que voir le sang couler ça les calmes. Pas comme Joleene Black. Le sang qui giclait ne la calmait pas, cela lui donnait encore plus d’énergie. Mais pas lorsque que c’était son sang qui dégoulinait. Elle adorait le sang des autres, cette sensation de supériorité, et lorsque que c’était son propre sang qu’elle voyait par terre, la vert et argent ne rêvait que d’une chose. La vengeance. Cependant, il n’y avait pas que l’hémoglobine qui pouvait faire que n’importe quel être humain se sente plus vivant que jamais. La chaleur et le froid. Le froid était frissonnant, il pouvait être déclenché par une montée d’adrénaline capable de faire sursauter la personne la plus sereine du monde.

    La chaleur peut être provoquée par le temps, tout comme le froid, mais également par la folie des passions, la volonté d’obtenir ce que l’on désire. Ces gouttes de sueur envoient chier sans complexes la sagesse de l’indifférence. Cette sensation est tellement intense. Mais mieux vaux la consommer avec modération, car à en abuser, on ne ressent plus rien. Rien qu’un grand vide impossible à combler. Tout en cumulant les expériences, on se demande pourquoi. Pourquoi on avait cette perception au début, et plus maintenant. La passion et la chaleur n’agissent pas comme une drogue. La drogue vous rend dépendant, vous aimez ça et en redemandait toujours plus. La passion est naturelle chez l’humain. Et une des plus grandes caractéristiques de l’humain, est la lassitude. On se lasse, je me lasse, vous vous lassez, Apple se lasse et Joleene se lasse. Il sont encore jeunes, mais en savent déjà bien plus qu’ils ne veulent bien le montrer. Aussi, quand l’occasion se présente de changer un peu ses habitudes… Il ne faut pas la laisser passer.

    A peine Sunshine avait-elle posé un pied sur l’herbe coupée méticuleusement et verte à souhait du jardin des Moore, qu’elle savait qu’elle avait bien fait de marcher sans but précis. Apple appuya doucement ses lèvres chaudes contre celle de Jolee. Elle retrouvait cette sensation, la même qu’avant. Celle qui mélangeait le froid et le chaud, celle qui donnait des frissons brûlants. Intensément et presque mécaniquement, Black passa ses bras autour du coup de Moore qui avait les mains sur sa taille. Quelques secondes, simplement une poignée de secondes. Mais ils étaient coupés du monde. Joleene rouvrit les yeux et sourit. Ça faisait longtemps. Ça rappelait même d’excellents souvenirs. Sunshine regarda les yeux bleus clairs d’Apple, c’était ce qu’elle préférait chez lui. Ses yeux. La moitié des filles d’Angleterre (si ce n’est pas du monde entier) craquaient sur Apple Moore. Pour son corps athlétique, ses pommettes saillantes, sa classe, sa démarche, son sourire ravageur, cette façon de parler, ses mimiques, bref tout ce qui faisait que Apple était un canon. Joleene craquait juste pour ses yeux. Seulement ses yeux. Le mannequin lâcha la taille de son ex.

    TOXIC – « Tu portes l'écharpe de l'école ? Ca craint. »
    SUNSHINE – « Je t’emmerde Moore. Tu viens d’arriver, c’est normal que tu sois pas encore autant attachés aux Serpentards que moi. »

    Black souriait. Serpentard. Elle adorait cette maison et ce qu’elle impliquait. La malice, la ruse, l’intelligence, l’ambition, le goût de la réussite, la fourberie… Apple se rendrait bien vite compte que sa maison est la meilleure de toute. Il prit la main de Jolee et l’entraîna vers la maison.

    TOXIC– « Je t'invite, même si tu veux pas. C'est un peu l'bordel mais bon... Enfin ça a pas changé depuis que t'es venue. »
    SUNSHINE – « Je me rappelle même plus à quoi ça ressemble en faite. »

    Moore ouvrit la porte. Joleene devait être vraiment bourrée ce soir là, parce qu’une baraque comme celle la, on en voit pas tous les jours non plus. Luxueux au possible. En bordel au possible aussi, mais surtout luxueux, ça puait le fric et le design hyper recherché à des kilomètres, design hyper recherché mais qui avait ce petit côté négligé qui faisait toute la classe de la pièce. Black respira une bouffée de sa cigarette et se posa sur une chaise qui ferait tomber le plus grand designer à la renverse. Apple attrapa un paquet de clopes qui trainait sur le buffet. Lucky Strike. Le jeune homme avait eu le choix entre les Malboro, Seven Stars, Lucky Strike et autres. Parmi un tel éventail, Jolee aurait choisi les Seven Stars. Sans la moindre hésitation. Elle n’en avait pas fumé depuis… un moment. Sa dernière visite chez Apple si ses souvenirs ne la trompaient pas. Moore s’adossa au mur blanc éclatant et alluma la Lucky Strike. Sunshine quant à elle, venait de finir sa cigarette. Elle l’écrasa dans le cendrier à quelques centimètres d’elle. Le top modèle le plus en vogue de sa génération gratifia son invitée d’un sourire charmeur. Joleene lui lança un regard interrogateur. Mais ce fut Apple qui parla en premier.

    TOXIC – « Tu veux boire quelque chose ? »
    SUNSHINE– « J’aimerai bien du jus de pèche. »

    Moore faillit s’étrangler avec la fumée de sa clope. Joleene Black voulait boire du jus de pèche ? La belle affaire. La vert et argent ne buvait jamais rien d’autre que de l’alcool. Jamais.

    SUNSHINE– « C’est bon, fais pas cette tête je déconne. Un whisky pur feu. »

    Aaaah ! Jolee souriait, c’était rassurant. La belle avait juste voulu s’amuser et se foutre un peu de la gueule de son hôte. Apple sortit une bouteille de whisky pur feu. Sunshine s’empressa de remplir son verre, et le vida d’une traite. La chaleur de l’alcool se répandait en elle comme la nicotine, l’adrénaline, ou même la magie. La sublime anglaise reposa le verre à côté du cendrier. La soirée allait pouvoir réellement commencer. Carlisle le frère jumeau de Apple traversa la pièce et adressa un petit geste à Jolee qui en fit de même. Elle ne connaissait pas du tout Carlisle, et ne lui avait même jamais parlé. Soudain, Sunshine eut une idée. Ses yeux s’illuminèrent. Son palais aussi.

    SUNSHINE – « On se fait un petit cimetière ? »

    Souvenirs. Souvenirs. Le seul cocktail capable de déchirer Joleene Black au bout de deux verres. Trois les nuits où elle est en forme. Apple les adorait. Elle le savait.
 
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