Combien de bouteilles de Rhum? Combien de larmes? Combien...Est-ce que c'était vraiment là la question? Combien? Lola n'était pas en état de le dire quoiqu'il en soit. Elle avait tellement mal que peu importait combien, ça ne serait jamais assez pour enlever ça. Cette douleur insoutenable.

Devant les autres il n'y paraissait pas. Elle était l'aînée. Elle devait être là pour eux. Pour eux tous. Les soutenir, être forte pour eux. Alors elle l'était. Elle avait tellement l'air de tenir le coup, aussi inébralable que son père. Mais elle n'était pas comme Miguel. Elle avait ce côté tellement doux, tellement fragile. Comment elle aurait pu tenir vraiment. Combien de temps? Combien de gens? Et elle? Est-ce qu'est y croyait au moins? Non elle ne croyait plus en rien. Elle ne croyait plus qu'à un chose. Saint-James. C'est à peine si elle pouvait encore le lire sur l'étiquette jaunie de la bouteille qu'elle avait à la main.

Ses longs cheveux châtains étaient détachés et tombaient en désordre sur ses épaules nues. Elle portait une petite robe d'été blanche. N'était-ce pas étonnant tant de légéreté? Combien de questions encore? Elle était noire. Comme personne ne l'avait vu avant. Ses beau yeux étaient rougis et les larmes les faisaient scintiller.
Assise en tailleur à même le sol, elle ferma les yeux pour chasser les larmes qui ne voulaient pas couler. Elle étaient là, mais elles semblaient
réticentes. Comme si elles ne voulaient toujours pas se montrer. Même maintenant qu'il n'y avait personne. Elle but une longue gorgée qui lui brûla les lèvres. Elle n'était pas habituée. Elle en avait bu combien? Combien? Comme si cela comptait. Ca n'avait plus aucune importance. Qu'est ce qui pouvait bien en avoir maintenant.

Elle entendait une chanson dans sa tête. Elle rit pour elle même. Tout doucement, tout amèrement et elle entrouvrit légèrement les lèvres pour chanter d'une voix cassée:

Lola-Remember, you promised me, I'm dying, I'm dying, pleeeaaaaaase ...

Ca l'aider à ressortir tout ce mal. Ca lui faisait mal de chanter ça. Tellement mal qu'elle en pleurait enfin. Sa bouteille à la main. Le sol était jonché d'autres bouteilles de Saint-James. Combien?...beaucoup...et alors...

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(( feat. Diego K. Sandovar )).
Written on Immortal - ADEMA

Doucement, comme la douleur qui s'en allait, il faisait face à ce mystérieux problème qui était la disparition de Miguel. Comme pour beaucoup, c'était un évènement des plus tragiques, et lorsqu'ils avaient été mis au courant, ils s'étaient directement rendu au Manoir Almadovar pour voir si Maria n'avait besoin de rien. Cependant, Alicante avait déjà répondu présent à l'appel, et avait administré un somnifère assez puissant chez la mère de Dakota, Enrique et les filles, pour lui permettre d'admettre cela d'une manière inconsciente pour qu'elle supporte mieux la chose une fois réveiller. Chester avait directement pris avec l'aide de son père et de son frère les mesurent pour mettre au courant toute la famille Almadovar au grand complet, tandis que pour la première fois, une femme gérait la famille Oleivera. En effet, Leslie, la femme de Luo, qui n'était même pas gitane, avait été placé à la tête de cette famille le temps que tout se calme. D'une part parce qu'elle avait le sens pratique malgré le fait qu'elle soit une américaine bon chic bon genre, et qu'elle soit actrice jusqu'au bout des ongles. D'un regard tendre, mais dur, elle avait toujours su se faire respecter. Cependant, lorsque Luo était rentré à la maison, elle n'en avait pas été des plus gâcher de sa réapparition, au contraire. C'était à lui, de géré, étant donné qu'Alicante zonait un peu partout avec l'aide de Thomas pour retrouver leur ami de toujours. Aleksandr, quant à lui, avait été mis à l'écart pour son bien être. Accompagné de Lilith, il n'arrivait pas à se remettre de la mort de son fils. Normal... Quand on sait qu'il était mort, déchiqueté devant ses yeux.

Diego, quant à lui, veillait sur les gamins Almadovar. Lui, Aldo et Léandro. C'était leur tâche, tandis que Chester et Vicente aidaient leur père qui n'avait plus rien d'un gitan, si ce n'est le sang et les manières de faire. Mais lorsque Dakota et Enrique s'étaient fracassés, ils n'avaient rien fait. La Mama leur avait interdit. Pourquoi ? Encore un mystère qu'on ne saurait trouvé une réponse, mais elle était ainsi, et personne ne bronchait. Généralement, elle savait pourquoi elle le faisait, et ce n'en était que rarement, mauvais pour la famille. Diego en avait longtemps voulu à la Mama, car elle leur avait dit, tout ce qui allait se passer au moment même où Poudlard se faisait attaqué. On ne la comprenait pas, personne ne la comprenait... C'était à croire qu'elle faisait exprès de tout cela. Mais Diego se doutait... Il ne faisait plus que ça depuis qu'il avait l'esprit vide d'alcool. Squee n'était plus avec lui, mais avec Enrique, et il le surveillait dans le moindre fait et geste, histoire de savoir ce que ce dernier faisait... Tandis que Lola se retrouvait seule... Diego en avait le coeur brisé, incroyablement brisée de voir la façon que Lola avait de réagir face aux évènements. Le fait qu'elle soit si forte en apparence, mais si frêle au sein de son propre corps... L'hispanique la voyait sous un autre jour, et ce n'en était pas plus mal. Au contraire, il était allé la rejoindre avec envie, et surtout, pour la réconforter.

- Remember, you promised me, I'm dying, I'm dying, pleeeaaaaaase ...

Visiblement, le rhum était passé par là. Diego posa doucement son regard sur les bouteuilles vides, pleines, à moitié entamés... Bref, Lola avait improvisé une petite fête macabre, auquelle, elle n'avait invité personne. Ramassant une bouteuille pour la mener à ses lèvres, tout en sentant son coeur se serrait en voyant cette dernière dans un état de décomposition aussi proche que l'était le petit pépé au coin de la rue de Nino Perdido, à Mexicò. Diego s'asseya à côté d'elle portant de nouveau la bouteille à ses lèvres, l'habitude se faisant sentir chez le chanteur d'Hysteria.

- Tu veux qu'on en parle ?

Fit il, pour entamer la discussion. C'était une question, certes, mais il obtiendrait une réponse, quoiqu'il arrive, et une réponse qui irait dans son sens à lui, et pas le contraire.

- Parler de quoi ?
- De la pluie et du beau temps ? Fit Diego avec un sourire timide.

Autant tenter de la faire sourire. Visiblement, elle avait l'alcool mauvais contrairement à lui qui était un véritable comique lorsqu'il se mettait bien dans le jus. Cependant, il avait noté une légèreté dans sa façon de le regarder, du moins, il s'était un peu plus radoucit, la rendant toujours aussi magnifique, peu importe comment elle était. Diego eut un léger sourire, tandis que Lola reprenait :

- C'est pathétique hein? Une fille qui boit. La fille de Miguel en plus, Orlov rirait bien s'il me voyait. A ta santé Orlov', elle était mauvaise, et leva sa bouteille à l'ennemi avant de boire une gorgée.
- Ce n'est pas un comportement digne de toi, Lola. Fit il avec une certaine dureté dans le son de voix.
- 'je peux bien te le dire à toi maintenant que tu es là, je ne peux pas tomber plus bas que de dire ça. A la santé d'Orlov. Mon père m'aurait collé une baffe, il aurait eu raison...'
- Tu veux que je te la mette ? La claque... ? Rajouta il pour éviter qu'on ne comprenne le double sens de sa question qu'il avait compris en finissant de la formuler, avec un sourire.
- Il aurait préféré que je boive à ta santé...

Diego porta la bouteille au niveau de ses lèvres, une dernière fois avant de poser la bouteille quasiment fini sur la table. Il ne fallait pas oublié qu'il en avait pris une à moitié vide, ou à moitié pleine, comme vous voulez, dans les deux sens, c'est la même chose.

- Faut que j'arrête de boire, moi, sinon, la mama va me tuer... Non, Miguel aurait voulu que tu boives pour toi, pour t'éclater, pas pour l'oublier, du moins, le chargin.

Diego eut un sourire. Miguel avait toujours été plus ou moins protecteur à l'égard de sa famille. Mais le pire, c'était avec ses filles, même si il le montrait beaucoup moins, agissant dans l'ombre. Toujours ses filles étaient surveillés, cependant, les gens qui étaient payés pour subissaient un oubliette dès que tout était répété à Miguel. Ce dernier avait toujours laissé passé plus ou moins de chose à ses filles. Du moins, plus qu'il ne le laissait entendre.

- Tu sais... Alicante dit que ton père n'est pas mort... Et d'un côté, je ne peux pas m'empêcher d'y croire... Pour beaucoup parmi nous, il est considéré comme un dieu. Tu l'as déjà vu flancher devant quelqu'un à part le temps ?

Diego eut un petit sourire. Il savait, lui qu'il n'était pas mort, du moins, il en doutait gros comme le bras, au fur et à mesure qu'il parlait avec Lola. Tout semblait s'emboîter dans sa tête... La Mama cachait des trucs... Alicante était le plus proche de la vérité. Diego ne dit rien, du moins, là dessus, et il ajouta :

- Tu le connais Héros, Héro, il restera jusqu'à la fin de sa vie. Ton père n'est pas mort, Lola... Il n'est pas mort, c'est une vérité... Cependant, il faut y croire...

Il posa doucement sa main sur celle de Lola, sans but particulier sinon que de lui montrer qu'il était là si elle voulait parler.

Les mots de Diego avait fait mouche, comme dirait le capitaine crochet. Lola semblait s'être un peu plus calmé, comme si elle avait pris un cas de conscience particulier, et qu'il était enfin temps, pour elle, de relever le visage et de cesser de se noyer dans l'alcool. Ce n'était vraiment pas génial pour une jeune femme, et personnellement, Diego trouvait cela déplaçait, préférant de loin, les voir sourire, et faire la fête, avec le feu dans le corps. L'hispanique eut un léger sourire lorsqu'elle s'approcha de lui, pour poser sa tête contre son épaule, près de son cou tout en le serrant contre lui.

- Merci...
- De rien.

Puis, elle se mit à pleurer, et là Diego resta con. Même si il lui avait conseillé de pleurer, il ne pensait pas vraiment qu'elle le ferait de suite, surtout que lui pour réconforter, c'était le plus grand des maladroits. A part lui passer un bras autours de ses épaules pour lui tapoter le don, et lui murmurer de se calmer d'une façon douce et sincère, il n'allait pas faire grand chose pour calmer sa crise de larmes. Il y avait des moments où l'on disait que c'était le plus sociable de la famille, mais il se demandait réellement pourquoi et comment, étant donné qu'il ne savait même pas réconforter une personne.

- Diego j'aimerais tellement te croire...
- Et bien, crois moi !
- Mais si je commence à me dire ça et que finalement c'est faux...moi non plus je ne peux pas croire que mon père soit mort...C'est impossible, pas lui...mais si il ne revient jamais je passerai ma vie à attendre et à désespérer...
- Pourquoi dans la tête des gens, l'attente signifie directement : Je vais mourir si l'on ne me dit pas, c'est mauvais, je desespère... Essais de penser de manière positive... Ton père doit être mal, certes, mais je suis persuadé que quelques parts, il attend son heure... Tu sais... Plus je parle avec toi, plus les rouages de ses actions commencent à se rassembler... Il serait peut être temps d'ailleurs.. Alicante a raison... Il faut qu'on le retrouve...

Il ne lui dit même pas ce qu'il avait compris. Il avait un peu tendance à oublier qu'on ne lisait pas tous dans son esprit et que les gens comme lui ne couraient pas les rues, au grand damn de Lola. Mais il fallait dire que Diego avait quelques moments où il n'était pas réellement futufut, et l'on en voyait très bien la marque Sandovar qu'il portait sur son front comme une bannière contre l'envahisseur. Diego la laissa pleurer doucement, elle en avait besoin, et elle le meritait. Puis, lorsqu'elle se repoussa de lui, après une étreinte tendre et délicate de sa part, qu'il lui rendit tant bien que mal, elle lui sourit pour lui dire :

- Tu crois que je vais pleurer tout le rhum que j'ai bu? Parce que si c'est ça y en pour longtemps...
- Je ne pense pas... Personnellement, j'ai déjà essayé, et je finis toujours par me demander comment mon corps fait pour conserver tout ce que je bois... Quand je pleure je m'arrête pas... Enfin, Chester a une théorie la dessus... Faudrait peut être arrêter de boire quand tu pleures, qu'il me dit...

Il eut un petit sourire. Il n'avait pas compris qu'elle lui disait de partir de façon inconsciente. Diego pouvait être con, des fois.

Diego- Pourquoi dans la tête des gens, l'attente signifie directement : Je vais mourir si l'on ne me dit pas, c'est mauvais, je desespère... Essais de penser de manière positive... Ton père doit être mal, certes, mais je suis persuadé que quelques parts, il attend son heure... Tu sais... Plus je parle avec toi, plus les rouages de ses actions commencent à se rassembler... Il serait peut être temps d'ailleurs.. Alicante a raison... Il faut qu'on le retrouve...

Lola fronça les sourcils, certes jusqu'à un certain moment où la phrase devenait incompréhensible (elle avait quand même bien bu aussi), elle avait compris mais ensuite...

Elle avait l'impression qu'il lui manquait un bout du puzzle. Puis elle se rapella que c'était à Diego qu'elle parlait et que donc même sans avoir bu il se pouvait bien qu'il manque un bout dans le puzzle. Diego avait toujours était en même temps la personne de la famille qui la fascinait le plus et en même temps celui qu'elle trouvait le plus space parfois. C'était peut-être ce qui lui plaisait chez lui.

Elle ne pouvait s'empêché de remarqué qu'il était maladroit dans sa façon de la réconforter et ça la fit sourire puis elle repensa à ce qu'il avait dit. Du moins à la partie compréhensible. Ce n'était pas qu'elle ne pouvait pas être patiente, au contraire. Seulement elle savait que si il y avait un espoir que son père soit en vie elle s'y accrocherait et ça finirait par prendre le pas sur toute sa vie. Elle ne vivrait plus que pour ça. Du moins elle en avait l'impression. Mais curieusement l'attitude positive de Diego avait un bon effet sur elle. Elle sourit en essuyant ses larmes essayant de plaisanter:

Diego- Je ne pense pas... Personnellement, j'ai déjà essayé, et je finis toujours par me demander comment mon corps fait pour conserver tout ce que je bois... Quand je pleure je m'arrête pas... Enfin, Chester a une théorie la dessus... Faudrait peut être arrêter de boire quand tu pleures, qu'il me dit...

Elle sourit. Parfois il était vraiment à l'ouest Diego. Il n'avait pas l'air de s'être rendu compte qu'elle voulait simplement lui dire qu'il n'était pas obligé de rester. Tout comme même après quinze ans il ne s'était pas rendu compte qu'il ne la laissait pas indifférente. Ou peut-être que ce n'était qu'une façon d'être gentil et de ne pas la rejeter brutalement? D'ordinaire elle ne se posait pas la question mais là le rhum aidant...

Lola-Tu me trouves jolie Diego?

Elle ne voulait pas du tout lui demander ça en fait mais c'était presque sortit tout seul et d'ailleurs elle eut l'air de se dire "mais qu'est ce qui me prends de demander ça". En tout cas ce n'était pas dit d'un ton aguicheur du tout. C'était plutôt dit sur le ton de "il fait beau dehors?" ou "thé ou café?"... ce qui ne ressemblait pas du tout à Lola. Dans la vie de tout les jours c'était une femme pleine d'assurance, et quand un homme lui plaisait elle le lui disait sans détour, mais avec une certaine classe, ce n'était pas non plus une de ces poufs qu'on croise dans tous les bars. Elle avait du style Lola. Mais là, avec Diego, elle avait plutôt le style nature, que sophistiqué. Ses longs cheveux étaient détachés et lui donnaient un air un peu sauvage mais le pire dans tout ça c'est que ça lui allait bien quand même. Elle n'en avait évidemment pas conscience, elle produisait déjà assez d'effort pour se tenir devant Diego malgré tout l'alcool qu'elle avait bu. Elle ne dit plus rien pendant un moment et de fait elle le regardait. Et elle ne pouvait pas s'empêcher de le trouvait beau. Pourquoi ça aurait changé? Après tout en quinze ans, même depuis qu'il ne buvait plus et qu'il avait un style un peu plus "sérieux" (quoique sérieux ne soit pas vraiment le mot)... Elle sourit et s'approcha de lui, un peu timide avant de l'embrasser. Et si ça ce n'était pas un baiser, alors on ne sait plus ce que c'est qu'un baiser. Déjà pour commencer ça faisait quinze ans qu'elle en avait envie et ça se sentait (bon pas tant envie qu'à ce moment avec le rhum et tout), et puis c'était une Almadovar et à ce titre, elle ne laissait pas à Dakota seul l'honneur de la famille pour ce qui était de ces choses là... et puis ne dit on pas que l'alcool désinhibe?

Puis elle se retira un petit peu, restant très près des lèvres de Diego, doucement les yeux encore clos avant de prendre conscience de ce qu'elle venait de faire. Elle rougit et se sentit vraiment gênée pour la première fois de sa vie. Et surtout ce n'était pas le moment de faire ça alors qu'elle venait de perdre son père et surtout qu'elle était en couple (certes depuis peu mais quand même)... on pouvait lire sur son visage qu'elle se posait pas mal de question tout d'un coup.

Lola avait un très beau sourire. L'hispanique eut un léger sourire en la voyant sourire ainsi, se sentant mieux, du fait qu'il avait cette impression d'avoir réussi à remonter le moral de la jeune femme, du moins, il pensait y avoir réussi. Diego la regarda droit dans les yeux, avant de secouer doucement la tête avec un petit sourire pâle. Quel triste affaire, pensa t il, doucement...

- Tu me trouves jolie Diego ?
- Hein ?

Diego la regarda avec de grands yeux, se demandant ce qu'elle pouvait bien chercher comme réponse, ou du moins, si c'était plus profond qu'une simple affirmation sur le fait que oui, elle était très jolie, et qu'elle possédait un fort charisme. Que c'était sûrement cela qui faisait que Lola impressionnait beaucoup, car elle en dégageait toujours, et parfois même, un peu trop. C'était comme qui dirait, plaisant de passer des moments avec elle, alors, il finit par sourire, et il lui répondit franchement.

- Oui, tu es magnifique.

En même temps, il ne pouvait pas dire autre chose. Au vue de la mère qu'elle avait... Quoique... Elle ressemblait bien plus à Miguel tout comme Enrique, que Talia et Dakota à Maria... Lou, c'était un subtil mélange des Angelini et des Almadovar. Une beauté... Mais Lola, elle avit un charisme qui dépotait et qui laissait con quand on l'a regardé pour la première fois. Certes, Diego ne l'avait toujours vu comme une petite fille depuis sa plus tendre enfance, mais l'on ne pouvait pas le lui retirer... Diego était toujours à des lustres de la réalité des faits. Tant est si bien que lorsqu'elle embrassa bien comme il faut, liant sa langue à la sienne, la caressant légèrement, mais avec passion, Diego se laissa faire, ne se retirant pas pour un sous. D'ailleurs pourquoi l'aurait il fait ? Diego eut un léger sourire, lorsque cette dernière se retira.

Puis ce fut comme si elle décuvait. Diego ne rigola pas, mais ce n'était pas l'envie qui lui en manquait. Non, pas de moquerie, non, c'était surtout la réaction de cette dernière, en faites. Il leva sa main pour lui caresser délicatement le visage, avant de lui murmurer :

- Cesse de te poser des questions, et réagis comme bon, il te semble... Il déposa un baiser sur le coin de ses lèvres, avant de se lever de sa chaise, et de lui saisir la main. Allez... Cesse de te tourmenter... Souviens toi de ce que je t'ai dis... Miguel mort ? C'est ridicule...

Enfin, il s'en alla doucement, mais, avant de sortir, posant sa main sur l'encadrement de la porte, il se retourna et ajouta :

- Tu embrasses très bien, Lola.

Il lui fit un clin d'oeil, et s'en alla.