 Sujet: [Annie.] ... et ruit Oceano nox.
Dim 8 Juin - 17:18
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![[Annie.] ... et ruit Oceano nox. Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Ô nuit, Ô douce mère des songes, voila qu’à nouveau, elle tombe comme un poids qu’on libère. Et l’on plonge dans son univers, et elle ensorcelle de sa douce mélopée soporifique et somnolente. Les étoiles c’étaient dévoilées, éclairant doucement le monde endormis. La lune était pleine et ronde, d’une couleur laiteuse, alors que les nuages dansaient sous cette dernière.
Poudlard était calme, tout le monde avait gagné son dortoir, seule une ombre restait dans les couloirs du troisième étage. Assise u côté d’une représentation de la tour Eiffel, un livre entre les mains, William était songeur, tranquillement, dans l’atmosphère paisible qu’était l’école endormie.
Dehors, le vent soufflait doucement, faisant danser les herbes folles, et chanter les feuillages des arbres centenaires du parc. Tout était calme, et William n’en n’était que plus rêveur. Alors que ses yeux lisaient encore une fois les vers de Baudelaire, dans son recueil des Fleurs du Mal, le vampire restait là. L’heure était tardive, et William était déjà aller se nourrir dans les rues abandonnées du village voisin. Le sang tachait encore son menton sans qu’il ne s’en rende compte. Ses lèvres étaient pourpres, colorées du sang d’un quelconque magicien qui c’était égaré dans les rues, alors que son teint pâle était toujours aussi blafard. Ses yeux marron aux reflets rougeâtres se perdaient dans les lignes du livre, alors que son regard maquillé restait fixe.
Le jeune homme n’était que trop entiché à ses nuits douces et calmes, et à cette belle beauté empoisonnée au regard abyssal, le vampire et la marionnettiste, quel couple sortant de l’ordinaire. Telle la bête et la belle, il n’allait pas de paire. Et telle la nuit jaillissant de l’océan, son amour avait jaillis dès qu’il l’eut vu et connus, lors de sa répartition à Poudlard. Et lorsqu’elle rejoignit la table des Serpentards, cherchant des yeux une place il fut le seul à se décaler pour laisser la nouvelle fleur s’asseoir. Il était le premier à lui avoir parlé, brisant son silence de pierre, le premier à entendre son rire cristallin et silencieux. Et elle, elle était juste la seule à laquelle il accordait son sourire, ce fin sourire qui n’est jamais forcé de la part d’un être froid. Et ses pensées se dirigeait vers cette jeune fille, qui était sienne, jusqu’à sa mort. Il referma doucement le livre, le posant près de la réplique miniature de la tour qui se trouvait en France, alors que William sentait une autre présence se rapprochée, une présence qu’il connaissait tellement bien… [C'est court, j'me rattraperais sur le prochain post.] |
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