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 | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash

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MessageSujet: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptyVen 6 Juin - 7:43



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    }} Identité Générale >

    # Nom, Prénom } Chasnel, Lys Camille Ambre.
    # Date de Naissance, Age } 16 décembre 1994, 16ans.
    # Année à Poudlard } Sixième
    # Baguette Magique } La baguette de Lys est en bois de cerisier et mesure vingt-six centimètre. Elle est composée d’une écaille de Basilic et d’un cheveux de Vélane. Lys a toujours été très douée pour lancer des sorts, elle use donc bien facilement de sa baguette.

    }} Creusons, Creusons... >

    # Ascendance, Niveau des Richesses } Lys n’est pas une de ces énièmes sang-pur riche et aisée, oh non long de là. Elle est une moldue vivant modestement dans un foyer ou dans le T3 de sa mère.
    # Origine Géographique } Lys est née à Nice, en France et n’a jamais quitter son pays pour un quelconque déménagement.
    # Sa Famille } Lys vivait jusqu'à ses six ans dans une famille moldue et modeste. Son père, Xavier, était coiffeur et tenait son propre magasin, il décéda à ses treize ans des suites d’un accident. Sa mère, Marianne, était jusqu'à la découverte de ses pouvoirs magiques une mère aimante. C’est Marianne qui plaça Lys en foyer. Lorsque Xavier trépassa elle la retira du foyer, l’autorisant à vivre dans son appartement. Marianne est devenue alcoolique et volage à la mort de Xavier, cette dernière passe d’homme en homme laissant sa fille libre de tout, ne s’occupant plus d’elle.
    # Un Inventaire } Minimimoi ( parfois appelée Minimoys ) et Littlegaby. Il s’agit de deux toutes petites marionnettes que Gaby lui a offertes pour sa quatrième et cinquième année. Un appareil photo magique, un calendrier les dieux du stades dans sa chambre ( ce n’est qu’une fille ! ), un cahier et un stylo plume et pour finir une grosse paire de lunette qu’elle met pour s’éclater de temps à autre.

    }}ONCE UPON A TIME ... >

    Girl – « AAAAAAAAAAAAAAAH ! ALLAN LACHES-CA ! »

    Je me levai dans le cri déchirant d'une des nombreuses filles m'entourant. Autour de moi l'agitation quotidienne du matin, cette agitation qui résonnait dans ma tête comme un horrible bourdonnement. Aussitôt je me recouchai, tirant la couette sur ma tête, dieu qu'ils se la ferment ! Si seulement le monde pouvait devenir muet, me laissant ainsi dans ce merveilleux silence... Mais non, je devais être assaillie sans cesse de paroles futiles et inutiles, de détails complètement superflus qui parfois rendaient la chose bien plus dure pour moi que pour d'autre.

    Vitamines – « Allan touche un seul de mes cheveux et je te fais bouffer la merde sous tes chaussures. »

    Aussitôt le garçon s'éloigna de mon lit. J'étais vraiment terrifiante le matin, surtout quand j'étais réveillée par ces affreux hurlements. Je me mis donc à penser à la possibilité de sortir de mon lit pour finalement décider que non, ça n'en valait pas la peine. Ma main blanche tâtonna sur ma table de nuit pour se saisir d'un iPod argenté. Avec la motivation d'une larve j'enfonçai les écouteurs dans mes oreilles et allumait le bijou de technologie. Je fis rouler la molette, faisant défiler sur le petit écran lumineux des centaines d'artiste différent – Muse, Placebo, Daisy Box, Vitamines, Sex Pistols – et m'arrêtai sur le meilleur son de tout les temps, la crème des crèmes : Daft Punk. J'appuyais sur ► et laissait l'électro de Harder, Better, Faster, Stronger tambouriner mes oreilles. Cela me permettais au moins de ne plus les entendre, eux ces misérables semi orphelins, victimes tout comme moi de parents indignes et lâches. Indignes car ils nous ont rejetés, lâches car ils ne nous ont pas totalement abandonnés. Bienvenue au Foyer des Camélias ! Refuge de drogués, enfants battus & violés par leur père, immolés, autistes et un cas plus particulier : Moi. Concrètement je suis l'outsider, la combattante des forces obscures, la sublime personne plus unique que les autres, je suis Lys Camille Ambre Chasnel et je suis mieux que vous, je pense. J'ai seize ans, quatre tentatives de suicide à mon actif, cinquante-trois cicatrices sur mon avant-bras droit – je suis gauchère – sept sur mon omoplate gauche. Je possède un chat noir aux yeux de jade : Halloween et j'ai récemment acquis une chouette toute blanches et aux iris ébènes que j'ai appelée Chrismas. Je trouve ça très original comme prénom et je kiffe. Je vis à Nice, toutes les vacances sauf celle d'été je suis au Foyer des Camélias, lors des vacances d'été je suis dans le T3 de ma mère. Les autres temps je suis en internat dans une école anglaise nommée Poudlard. C'est là que ca devient intéressant. Pourdlard n'est pas une école comme une autre. Outre bien sûr le fait que je me tape plus de mille kilomètre pour y accéder (Avion de Nice à l'aéroport Roissy, puis train jusqu'à Lille, là encore train sous la manche, taxi qui parcours Londres de fond en comble et qui me laisse à la Gare une nouvelle fois), Poudlard est une école de sorciers. Je vous devine sceptiques, vous ne me croyez pas ? Tant pis pour vous, je m'en contre fous, moi je sais où je vais et j'y crois. Comme vous n'êtes pas totalement cons et que vous avez bien suivi ce que j'ai dit auparavant, vous aurez vite compris que je ne suis ni en vacance d'été, ni à Poudlard. Bonne pioche, nous sommes aux vacances d'Halloween et le soleil est bien trop puissant à mon gout au travers des rideaux jaune de ma chambre – envahie par Allan et sûrement son pote Kevin, si j'ai bien suivi. Je me lève donc, aussi vive et active qu'un escargot sur une voie asséchée, bloqué par une pierre et jette un regard noir à Allan, cet abruti qui investit décidément trop tôt ma chambre et maudit jusqu'à la cent-soixante-quatrième génération Maude pour son cri hystérique de Barbie.

    Vitamine – « Allan dégage sur le champ avec Kevin ou je m'arrange pour que tes converses All Star deviennent cendres. Kevin, dégage aussi ou sinon ton cahier de poème glauque et morbide rejoindra ses frères les arbres. »

    Soufflai-je, un sourire adorable sur les lèvres. Vingt-et-une heure sur vingt-quatre je suis une jeune fille adorable et enjouée, mais lorsque je sors de mes trois heures d'hibernation complètes – je ne dors jamais plus que ça la nuit – je deviens une véritable reine des deux de tensions et au foyer je suis la « Reine des non-matinaux ». Tant mieux, ils me foutent la paix comme ça. Je hais ce foyer. Je hais ce foyer et je hais ma mère de m'y avoir mit. Je sors donc définitivement de mon lit et laisse la Barbie qui me sert de compagne de chambre se coiffer, en s'observant dans le miroir. Actuellement je sais à quoi elle pense : elle aimerait se voir de profil dans une vitre. L'esprit de Maude est un vaste lac superficiel dans le quel il est très simple de lire... Moi, je me contente d'attraper un jean cigarette et une tunique blanche marquée « God Save the Queen » d'une écriture trash pour m'habiller, mes yeux vrillent sur le calendrier, date entourée de rouge... Demain je me barre pour l'Angleterre. Oh Joie ! Je vais enfin retrouver Gabriel...

    ~

    C'était lors de ma première année. Je me souviens avoir reçue ma lettre d'admission et mon cœur avait manqué un battement. Alors c'était officielle, j'étais bien l'une de ces élues... Une sorcière... Mes parents m'avaient placé en foyer à mes six ans, en découvrant que j'avais le don très étrange de faire courir les peluches et les faires parler... Ils avaient jeté le merveilleux petit être que j'étais devenue. Moi, pauvre enfant encore innocente et naïve, m'étais convaincue que c'était mal d'être ainsi faite. D'être aussi anormale... J'avais trouvé cela génial au début mais j'appris que les adultes ne le voyaient pas du même œil et rejetaient toute forme d'étrangeté... Donc je disais, lorsque j'appris que j'étais une sorcière je sautai de joie et suppliais le foyer de me laisser y aller. Après tout j'avais déjà fait un voyage d'un an Angleterre lors de mes neufs ans, à l'occasion d'un jumelage organisé par mon foyer. Il me serait donc aisé de comprendre la langue – j'estimai – d'autant que c'était un internat et qu'il n'y avait pas de souci pour les allers-retours longue distance. Je me souviens même avoir imité le papier officiel disant que ma mère me laissait y aller. Oui, je n'allais pas demander à Marianne qui répugnait la magie plus qu'un nazi déteste un juif de me laisser aller à une école de sorcellerie. Je suis presque sûre que si elle le pouvait, elle reformerait l'Inquisition et je serais le premier parasite à être bruler sur un bûcher. Bref, je m’égare. Donc après beaucoup de convictions et de blabla inutile (je peux, si vous le souhaitez vous répéter la conversation mais c’est inutile) j’arrivai à convaincre mon foyer de me laisser aller à Poudlard. Et ça, ça gère le steak ou comme dirait l’autre ça roxe sa maman qui chie des bulles carrés. Oui j’ai des expressions relativement intéressantes, et je kiiiiffe mes expressions. Du haut de mes onze ans, sans talons hauts, je me rendait donc à la voie 9¾ pour entrer dans ce merveilleux monde.

    Je me souviens parfaitement de l’odeur qui parcourait le train. Des pâtisseries et bonbon en pagaille, il me semblait sentir un leger Black XS pour lui, une forte odeur nauséabonde provenait d’un wagon – mais j’ignore lequel. Je me souviens avoir visité 6 wagons avant d’enfin trouver une place libre. Le compartiment comptait six places, et ils n’étaient que deux. Je demandais timidement à l’étrange tandem si je pouvais m’asseoir. La première était une jeune fille un sourire aux lèvres, les yeux pétillants de malice, le second était plus sombre et singulier. C’était un alien, mon futur alien a moi pas touche il est a moi j’ai dis. Il possédait une coupe asymétrique et des cheveux ébène, un teint de porcelaine et son regard était inoubliable – il ne m’est déjà pas aisé d’oublier quoi que ce soit, mais ca c’est carrément légendaire. Un vairon ! Un vrai de vrai. Pas de lentille, pas d’artifice… D’ailleurs, il me toisa un court instant, hautain, froid et méprisant. L’autre m’accueilli à bras à ouverts et m’invita à m’asseoir à côté d’elle. Je murmurai quelque paroles inaudible.

    Alice – « Je suis Alice Rose Sophie de Darigaar, et voici mon frère, Gabriel. Il est pas si méchant que ça, tu sais. »
    Vitamines – « En… Enchantée, je suis Lys Camille Ambre Chasnel. »


    Je n’avais pas pour habitude de me présenter en donnant mon nom complet, mais cette Alice semblait afficher avec fierté ses trois prénoms merveilleux. Gabriel lui, n’avait rien de l’ange qui portait son nom ou alors il s’était sacrément refroidi, l’envoyé de Dieu. Je crois que c’était ça, une rencontre du troisième type. Je m’amusais quelque peu au détriment de lui, imaginant combien de centimètre faisait sa mèche – le futur m’appris plus tard que j’avais raison ! – ou alors l’écartement entre ses deux yeux. Je notai chez Alice autant de détails inutile et sans intérêt… Puis je m’enfermai dans mon monde, laissant le loisir au baladeur CD de me perdre dans ma petite bulle d’électro.


    ~


Dernière édition par Lys C. A. Chasnel le Sam 14 Juin - 11:28, édité 3 fois
 
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| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 7 Juin - 1:26



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    Maude – « LYS ! SORS DE CETTE SALLE DE BAIN IMMEDIATEMENT ! »

    Je sursautai. Je m’étais légèrement égarée dans ma quête de prendre une douche et me préparer. Je m’activais plus vite que de raison, me coiffait et me maquillait sans pour autant me regarder dans le miroir. Je ne me regarderais jamais dans le miroir, je déteste les miroirs. Je me regardais une seule fois par an, pour voir comment j’ai évolué et cela me suffit. Je savais l’essentiel : j’ai les cheveux mi-longs et bruns foncé, une frange un peu trop longue voile mes yeux noirs comme l’encre. Je ne suis pas très grosse, on me dit même parfois anorexique. Je suis plus grande que la moyenne – la dernière fois que je suis allée chez le médecin je mesurais un mètre soixante-seize, je suis longiligne et ma poitrine refuse de dépasser le 90B. Le prochain examen de moi aura lieu le 16 décembre prochain, dans moins de deux mois. Je soupirai et sortis enfin de la salle de bain, un sourire flottant sur mes lèvres. Maude m’envoya un regard noir que j’ignorai et je descendais au réfectoire. Je détestai le réfectoire (oui, je sais je déteste beaucoup de chose). Il faut savoir quelque chose sur moi c’est que j’ai un don. Oui bien sûr je suis une sorcière donc j’ai beaucoup de don déjà. Mais je possède aussi un don qui est accessible aux humains. Don ou malédiction, je ne sais pas réellement mais quoi qu’il en soit je l’avais. Je suis une hypermnésique. J’ai une mémoire bien plus impressionnante que la moyenne. D’un coup d’œil je peux vous dire combien de feuille possède un buisson ou encore le nombre de mot dans votre phrase. Don pratique pour les cours mais épuisant. Très épuisant. Le bruit m’est fatal, j’emmagasine trop de chose inutile et sombre dans l’inconscience. Il me faut trois heures par jour pour faire un tri de toutes ces informations, et généralement je suis prise de crises d’angoisses incroyable, ce qui m’empêche de dormir. Fait intéressant, quand j’angoisse ou m’énerve j’ai des tendances autodestructives. L’automutilation et les tentatives de suicides sont une autres histoire cela dit. J’entend par là que j’aurais tendance à frapper les murs et les miroirs, à me frapper la tête contre une vitre ou encore me détruire le pied sur un pied de table. Conséquence de cette pathologie, visiblement. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je déteste les réfectoires ? Il y a trop de bruit et il n’est pas rare que je surchauffe. Mais j’ai faim moi ! Mes écouteurs à fond, préparée psychologiquement à l’épreuve qui m’attend, je me dirige vers le réfectoire.

    ~

    Vitamine – « Je voudrais cette poupée. »
    Puppet – « Non, pas celle-ci, elle est piégée. »

    Il s’agissait de la première fois que j’avais une réelle discussion avec le fameux Gabriel, le très Obscure Gabriel. Je me trouvai dans son magasin de marionnette étrange. J’avais été attirée bien malgré moi dans cette allée et en voyant sur une vitrine le nom du Serpentard, je m’y étais aventurée. Je voulais acheter quelque chose et j’apprenais que je n’avais même pas le droit d’y toucher ! Heureusement pour mes nerfs il alla trouver le même pantin, dénué de tout artifice.

    Puppet – « Celle-ci ne l’est pas. 3 gallions s’il te plait. »

    Je grognai et payai cet horrible propriétaire, malgré tout je n’avais pas envie de quitter le foyer ténébreux de la boutique, je tentai donc d’en prendre une autre.

    Vitamine – « Je peux en prendre une autre ? »
    Puppet – « Mais je t'indiquerais si tu peux la prendre... Nous vendons des marionnettes de combat aux personnes RES-PON-SSA-BLES. »

    Je pris cela comme un défi personnel.

    Vitamine – « Mais je suis responsable. »
    Puppet – « Je t’assure que non. »
    Vitamine – « Ok, donne moi la définition de responsable. »
    Puppet – « Je ne la connais pas par cœur mais c’est quelqu’un qui sait ce qu’il fait et qui prend ses responsabilités »

    Je riais intérieurement. Je lui sommai de prendre un dictionnaire alors que je récitai, comme un élève qui aurait bien apprit sa leçon :

    Vitamine – « Responsable : Qui est tenu de répondre de ses actes, ou dans certains cas, de ceux d’autrui. Qui est sérieux, qui réfléchit aux conséquences de ses actes. Qui est la cause de, qui a le pouvoir de prendre des décisions. »

    Je voyais le visage de Gabriel se décomposer par la surprise, j’avais récité mot pour mot la définition du dictionnaire. Je crois que c’est à partir de ce jour que le maître des marionnette mes considéra un peu plus.


    ~

    Mrs Leroy – « LYS ! LYS REVEILLE-TOI ! »

    Je me sentis balloté. Je n’avais pas encore ouvert les yeux que j’avais déjà mal à la tête. Ce qui devait arriver arriva : je m’étais évanouie. J’avais encore cet affreux bourdonnement dans la tête. Toutes ces voix qui criaient, ces gloussements féminins, l’odeur âcre des choux de Bruxelles mêlée à tous ces parfums… Surchauffe le retour… Malgré les hurlements affolés de la responsable du foyer, j’entendais un bruit en fond, une légère musique crachotait dans mes oreilles. Oh, quelle admirable attention, ils avaient pris soin de me laisser mes écouteurs, conscients que cela atténuait les effets de mon hypermnésie. Je refusais catégoriquement d’ouvrir les yeux, faisant un vague signe de main signifiant « je vais bien ». Ils me laissèrent seule dans mon lit, ordonnant à Maude de ne pas rentrer dans ma chambre. Ah liberté ! Je m’occupai donc de ma mémoire, comme je devais le faire chaque jour à espaces plus ou moins régulier : trier. Trier les passages de livres, les cours, les souvenirs utiles et inutile. Les détails sans importance tel que le lacet plus long de un centimètre que l’autre de Kevin et autre… Toujours, continuellement… Ma main se saisit d’un calepin et un stylo noir. Poupée fut le premier mot et une longue liste. Barbie. Marionnette. Jeu. Enfant… Une suite logique que j’écrivais sans cesse pour bien me concentrer… Qu’il était dur d’être hypermnesique ! A vivre constamment dans le passé. J’avais seize ans et pour moi des événements qui sont arrivés à mes six ans me semblaient être hier… Je pouvais vous quitter sur une conversation, vous retrouvez trois ans après et la reprendre comme si de rien n’était… Je soupirai et m’affalait sur mon lit… Des sensations me secouèrent. Une petite écume qui me chatouillait pour devenir vague énorme, tsunami d’émotion et de souvenir atroces. Ma main se tendit vers mon tiroir, l’ouvrit dans un geste mécanique dénotant l’habitude tâtonna et effleura à peine la lame rouillé du cutter. Avant de se bloquer définitivement… Il avait tout prévu un. Je suffoquai. L’air ne venait pas a moi, mon cœur s’accèlera pour être aussi rapide que le rythme intense de My friend Dario alors que ces horribles images se gravaient dans ma tête tournant un boucle… En boucle et en boucle…

    ~

    Treize ans, la pire période de ma vie. Mon père venait de décéder et ma mère me demander de venir vivre avec elle pendant les grandes vacances pour ne pas qu’elle déprime – finalement je la retrouvais toujours sur le canapé, nue, entrain de se faire culbuter par un quelconque salopard. J’en avais marre de ce train de vie, de ranger les cadavres de vodka, martini et autre whisky… Il fallait que je me changent les idées, que je sorte enfin de ma petite bulle et que j’ose aller dans le pire endroit pour moi : le centre commercial. Je ne savais pas ce que je cherchais en allant là-bas, mais j’avais mal choisis mon jour. Deux adolescents s’excitaient devant une caméra puis un grand cri et un coup de feu tiré sur une jeune femme blonde platine, hôtesse visiblement. Les deux jeunes, armés de revolver tiraient sur tout ce qui bougeait et ne bougeait pas. Les cadavres tombaient. Le sang giclait partout, tachant mon petit débardeur blanc de l’été. Les images de ces fillettes dont le visage était déformé par l’horreur… La précision des balles, le choc, la course effrénée de ce businessman vers l’issue de secours avant de tomber sur le sol, à dix centimètre de la porte… Leur sourire sardonique… et moi, sur le sol, recroquevillé sur moi-même, pleurant toute les larmes de mon corps. Effrayée à l’idée d’être la prochaine sur la liste... D’être celle qui succomberait. Je ne savais pas si je voulais mourir ou survivre… Il aurait été tellement plus simple pour moi de me mettre sous le feu des balles pour ne pas avoir à survivre avec toutes ces images gravées dans ma mémoire… Pourtant ce que l’on appelle l’instinct de survie probablement, m’obligea à me cacher et a attendre en tremblant. Ultime coup de feu ; un suicide… Et moi je survivais. Je ne voulais pas survivre. Je voulais mourir emportant les images de ce massacre... Pourquoi n’étais-je pas morte avec toutes ces personnes ? Trois jours après, ma mère me retrouvais sur le sol, les veines tranchées, baignant dans une marre de sang… Elle appela pour une raison qui m’est inconnue les pompiers et on m’emmena à l’hôpital… Il parait qu’ils mirent beaucoup de temps à me soigner, à recoudre mes veines… Je passais trois jours d’un coma stable avant d’émerger… Je me souviens que je m’excitais sur la télé quand Gaby est arrivé. Il m’a fait la morale sur comment on accueillait ceux qui galéraient pour venir nous voir… Cette visite au début m’avait fait plaisir, plus que tout au monde mais hélas elle s’est trop tôt changée en jugement implacable. J’étais coupable de lâcheté et ma condamnation sera telle quelle : je ne serais plus qu’une sale égoïste aux yeux de Gabriel. Je me souviens que lorsqu’il était parti, l’effrayant begining of the End de Clint Mansell résonnait dans mes oreilles… Et je pleurais lorsqu’il partit. J’étais tellement mal, tellement seule. En proie à ces images qui tournaient sans cesse, qui ne disparaitrai jamais de mon esprit. Qui me tortureraient éternellement jusqu'à ma mort… Je me souviens que sous la rage je lui avait passé mon cutter – grave erreur. Je me souviens qu’à son départ je n’avais qu’une envie : arracher ces pansements, arracher ces putains de point de sutures et mourir. Mais je n’ai rien fais. J’ai juste pleuré en proie à mes terreurs nocturnes…
    Depuis ce jour, ce jour où je fus celle qui assista – impuissante – à la mort de trente-quatre personnes innocentes – en l’étant l’une des douze survivants, je cauchemarde toutes les nuits… Je suis encore si fragile. Bien trop probablement… Et ces cauchemars ne sont pas les cauchemars d’enfant simple à apaiser, loin de là. C’est un rituel long et atroce ; difficile à soutenir. Mes yeux se révulsent, je convulse et je pleurs. J’hurle sans raison apparente… les images défilent au ralenti, doucement je vois les corps tomber… Mon cœur cesse un instant de battre pour reprendre de plus belle, plus vite et plus fort, comme s’il voulait se libérer de ma cage thoracique. Il faut un minimum d’une heure pour calmer mes convulsions et énormément de patience. Il faut me murmurai des belles choses, ne surtout pas me faire penser à mon cauchemar et garder son plus grand calme et sang froid. Il faut être le plus serein possible… Jusqu'à présent une seule personne, une seule et unique à réussi à calmer mes crises d’angoisses et mes terreurs nocturnes : Gabriel. A force de patience… Grace à lui les crises sont espacées et je peux dormir trois heures sans m’angoisser. Mais après… Quant je suis seule, quand j’ai ce vide au fond de mon cœur qui revient… Quand je sais qu’il n’est pas la pour me caresser doucement les cheveux...


    ~

    Maude – « LYS ! Tu… Tu pleures ? ! »

    J’ouvrai grand les yeux et passait une main au coin de mon œil droit, récupérant une petite larme. Je m’entendais encore gémir de tristesse. J’offris un grand sourire à Maude, lui indiquant que tout allait bien… Ce soir, je ne dormirai pas. J’observais l’horloge – quatorze heures. Les stores étaient fermés, laissant à peine entrevoir le soleil d’automne… Je me saisissais de mon téléphone portable et tapotait machinalement le numéro de Gabriel. Je tombai immédiatement sur sa messagerie. Cet idiot ne l’avait même pas changé. Mes larmes coulèrent de plus belle…Courage petite Lys, la rentrée, c’est demain… En attendant il me restait toujours mes souvenirs de Gabriel à la plage, de Kevin lançant son plat de spaghetti à la tête de Canada – drôle de nom, je le conçois… Oh oui, il me restai tellement à revoir avant ma rentrée de demain. Et puis à quoi bon se mutiler ? Depuis que cet idiot a eu mon sang il a fait une espèce de poupée vaudou qui me maintient en vie. Foutu Gaby ! Demain je te colle la branlée de ta vie pour avoir osé créer cette poupée.


    }} What else ? >

    # Actrice, Acteur : http://este-gallery.deviantart.com ( j’aimerai la réserver entièrement )
    # Code du Règlement : William
    # Pseudo IRL : Miru-kami-sama, too.
    # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? Génial, sinan je ne serait point là.
    # Un Commentaire ? VIVA LA REVOLUCIOOOOOOOOOOOON


Dernière édition par Lys C. A. Chasnel le Sam 14 Juin - 12:09, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 11:25



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| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash Empty
    Fiche terminée
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 11:35



Invité
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash Empty
    Je préfère laisser le soins aux autres administrateurs de validé la fiche.
    Moi, elle me semble un peu... Gros bill, dans le sens où à 13 ans, elle a fait des choses que bon, faut déjà avoir les couilles de le faire en ayant le double. Même les raisons qui auraient pu la pousser à faire ça, me semble trop petite. Genre, j'ai acheté une sucette et j'ai pris 200 kilos. Enfin, je laisse les autres le soins de dire ce qu'ils en pensent, moi, je valide pas.

    Bonne journée ! What a Face
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 11:38



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J'ai pas préciser les véritables raisons aussi.. Je peux modifier si tu préfères.
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 11:47



Invité
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Bon, j'ai lu ta fiche, c'est bien écrit, t'as de bonnes références musicales, mais comme BenJ, je trouve ça vraiment trop Grosbill, l'attaque du centre commercial et tout ... C'est trop, vraiment trop. Essaye de modifier tout ça, pour l'instant, je ne validerais pas non plus.

Bonne chance ! =)
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 11:53



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| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash Empty
Question stupide, à défaut a-t-elle put être prise dans l'attaque ou pas ?
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 11:55



Invité
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Oui, elle a put être prise dans une attaque, vu que ça, ce n'est pas décidé, c'est un fait extérieur, qui n'est pas de sa propre initiative.
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptySam 14 Juin - 12:09



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    Modifié.
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash EmptyLun 16 Juin - 11:04



Invité
| LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash Empty
    Rebienvenue !
    Ta fiche nous semble à tous correcte. Désolé donc, du dérangement, mais c'était surtout pour un soucis d'éthique, etc, etc....


    Donc, je t'envoie dans la maison de Serdaigle ! ( je sais, un poil stéréotypé avec l'intelligence, mais je ne la voyais pas autrepart >< ).
    Je te souhaite donc, un bon jeu, et encore une fois, bienvenue ! red
 
MessageSujet: Re: | LYS ~ Drive too fast, drive too flash doesn't care about the crash   
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