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 Sujet: in this enfer . uc*
Sam 24 Mai - 16:28
| | Invité
  { LE LOUP OBSIDIEN. }WHO I'M ?
NOM & PRENOM - Orlov, Fenrir Vitaly Aharon.
AGE & DATE DE NAISSANCE - 13 Juin 1943, 66 ans.
JOB - Fenrir est le Directeur de plusieurs grandes multinatinales, dont la grande société d'automobile de luxe, Orlov & Völk, et sa propre maison de disque pour sorcier, signé du label Völk, dont on connaît trois grands bands. Dogs, Silver et Blow. Trois groups de rock en somme. Fenrir est le gars incontournable si un sorcier veut réussir en musique chez les Moldus et les Sorciers. Il possède aussi la nouvelle grande marque de vêtement de luxe Traüma, dont l'égérie est Harrisson Nothing. Il a acheté très récement une équipe de Quidditch formait par des personnes venant du monde entier. Il pense dernièrement ouvrir un club ou une boîte, où ses prodigues pourraient se produire librement.
STATUT - Veuf.
BAGUETTE - La composition de sa baguette reste inconnue. |
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Dim 1 Juin - 20:55
| | Invité
L'HISTOIRE D'UN MENSONGE QUI VENAIT DU COEUR. C'était il y a trois ans. Il ne s'en rappelait pas trop, mais lui s'en rappelait. Les autres l'ignoraient, mais lui, il en rêvait. Ca lui faisait un peu mal, et ça lui faisait peur surtout. Elle ferma les yeux mais l'image revenait sans cesse. La terrible vérité c'est qu'elle l'effrayait plus que tout. Cette vérité aveugle et muette, mais celle qui criait à son oreille. Il ne l'aimait pas. Non, il la haïssait en réalité. Ca lui rappelait ses nuits qu'il avait passé à pleurer, recroquevillé sur lui même, tremblant de tous ses membres. De tous ses matins où il s'était fait passer pour malade. De toutes ses nuits où on lui posait la même question : « ça va ? ». Par courtoisie, par pudeur, il répondait que oui. Mais non, c'était faux. Ca n'allait pas. Ca n'irait jamais. Pas avec ce qui lui trottait en tête. Ces rêves angoissants. Il les haïssait. Il n'en pleurait pas, non, il avait trop de fierté pour. Mais il en tremblait, il en avait tellement peur. C'était il y a trois ans qu'il était arrivé ici, dans cette maison. Avec les autres. Mais ce soir, il voulait savoir ce qui s'était passé il y avait trois ans. Il en avait besoin. Ce petit garçon aux cheveux châtains et aux yeux cristallins s'était levé, tout naturellement. Quand il a poussé la porte, le regard inquiet de la nourrice le fixa dans le noir. Il ne sursauta pas et d'un petit sourire timide, il lui murmura, comme pour la rassurer : « ne t'inquiète pas Magdëlana, je vais juste voir papa ». Elle n'avait rien dit. Elle savait que quoi qu'elle ferait, elle ne gagnerait pas. Il descendit lentement les escaliers. C'était il y a trois ans qu'il avait tout perdu avec les autres.
Il faisait nuit quand ils étaient arrivés. Il avait froid, mais il avait donné sa couverture à la petite blonde qui l'accompagnait. Il avait croisé le regard de cet homme gigantesque. Il l'avait sauvé, mais lui, il n'avait pas dit merci. Il avait vu cette baguette lumineuse. « Fais le sur lui, Nikolaï, je m'occupe des autres ». Il avait vu cette lumière, et il avait oublié. Non, il n'avait pas oublié. Il voyait flou, mais il se souvenait de ces cris, de ces pleurs. « Tu t'appelles Haine. Haine Paine. » C'était son prénom. Il avait oublié l'ancien. Il ne se souvenait pas de l'ancien, mais il se rappelait avoir été appeler autrement dans le passé. Il avait tellement eu peur. Trop ? Il était arrivé chez cet homme, recouvert de sang. Il avait été le seul recouvert de sang. « Klavdia, occupe toi du petit Haine s'il te plaît. » Haine... Un prénom anglais, disait on. Mais en Français, il prenait une toute autre signification. Paine. Haine Paine. Il était condamné par cet homme qui ne lui avait jamais dit la vérité. La fin des escaliers était là. Le hall était gigantesque. Un peu comme cet homme. Mal. Voilà ce qu'il avait. Cet homme qu'il respect, qu'il avait aimé comme un père... Le voilà trahi par cet homme. Encore une fois ces faiblesses typiquement humaines ressortaient. Il secoua la tête, agacé. Le premier couloir de droite donna sur le petit salon. Petit ? Immense, mais face au salon de réception, il était réellement petit. L'enfant serra un peu les poings, hésitant. Oui, il avait peur, peur de décevoir, d'agacer, d'avoir mal sans doute.
Il avait du courage, ce petit, mais en avait il seulement assez pour le lui parler ? Certainement. Il déglutit dificilement et ouvrit la porte. Le géant se tenait là. Calme, un verre de vin rouge à la main. Il fixait paisiblement le feu qui crépitait dans la cheminée, voluptueuse et magnifique. Les fils rougeâtres s'enroulaient parfaitement et se torsadaient en des tornades flamboyantes. Le garçon fixa quelques secondes ses pieds. Il ne savait plus. Cet homme si calme, si rude à la tâche, ainsi vauté dans son canapé, pouvait il le lui avoir mentit ? « Tu es désormais mon fils aîné, Haine. » Tant de confiance si mal accordée, trop rapidement donnée. Il avait été doux, gentil. Si tendre avec lui. Il lui avait enseigné tant de chose. Mais il avait mentit. Le garçon le savait. Il avait toujours mentit.
« Qu'attends tu pour approcher, Haine ? »
Il sursauta violement, ses pupilles alors rétractées fixèrent ce point immobile, qui n'avait sans doute même pas tourner la tête. Il se sentit tout de suite moins sûr de lui, apeuré. Cet homme n'était pas son père, mais il était bien plus. Il était son sauveur. Pourquoi le lui avoir mentit alors ? Le garçon s'avança lentement et alla s'asseoir en face et essuya son oeil droit. Le regard noir du loup ne bougea pas. Il restait là, regardant les flammes. Cherchant l'absolution. Comprendre ? Il revit ce même épisode tous les soirs. Haine comprend. Petit homme dans un monde de loup géant. Il se lève, calmement de son fauteuil, pour grimper sur les genoux du Loup qui sort alors de sa torpeur. Son regard obsidien se plongea dans les prunelles vairons de l'enfant.
« Dis, 'Pa. Pourquoi tu mens alors que c'est mal ? »
« Ais-je déjà menti, Haine ? » Il essaya un sourire.
« Il y a trois ans, 'Pa. »
« Oh... Ce jour là... »
« J'ai pas oublié, moi. »
« Je... »
« Raconte moi. »
Le loup serra un peu plus l'enfant contre lui. Ce dernier pu entendre les sanglots du grand loup et sentir les larmes coulaient dans son cou. A ce moment là, Haine comprit pourquoi son nom était Paine. Car après qu'il est dégagé toute sa haine, c'est la peine qu'il causerait aux gens autour de lui. Il serra un peu plus le bras puissant du loup, et colla sa joue contre la main rugueuse du lycanthrope. |
| | | | Sujet: Re: in this enfer . uc*
Mer 4 Juin - 1:55
| | Invité
L'HISTOIRE D'UN GARCON QUI SERAIT TOUJOURS MALHEUREUX. Fenrir regarda le petit garçon avait une telle intensité. Ses prunelles obsidiennes brillaient, mouillées par les larmes qui continuer de rouler sur le rebondi de ses joues. Haine tendit doucement la main pour en récupérer une. Comment un être tel que Fenrir pouvait pleuré ? Haine fronça doucement les sourcils, son visage s etransforma et sembla faire la moue. Il posa sa tête sur le coeur du loup et en fermant les yeux, il murmura, d'humeur taquine.
« Harrisson dit toujours que Papa ne peut pas pleurer, mais moi, j'ai réussi. Dis Papa, les gens comme toi, ils doivent pas pleuré. C'est être faible pleurer, non ? Wolfgang l'a dit. Les hommes ne pleurent pas. En pleurant, ils sont faibles, et ils meurrent. »
« Wolfgang dit ça car ses yeux ne peuvent plus pleurer, Haine. Pleurer, c'est faire preuve de sensibilité. Les plus grands Roi ont pleuré. Pleurer, c'est être humain. C'est la plus merveilleuse chose que je puisse faire. »
L'enfant eut un sourire timide et fut rassuré, car parfois, lui aussi pleurer. Ses larmes à lui étaient noires, pas transparents comme celle de Fenrir. Elle marquait la peau comme le charbon, et n'avait pas le goût saler des pleurs de Jill ou de Katheleen. Elle avait un goût âcre, de cendre. Il se serra un peu plus contre Fenrir. Il se savait différent. Trop différent sans doute. Il releva lentement la tête. Son regard à lui était différent. Son oeil gauche était émeraude, parsemé de petites tâches noires, tandis que son oeil droit était bleu profond et opaque, cerclé d'un halo violacé. La seule différence n'était pas mentale, mais bel et bien physique. Il avait des hématomes qui survenaient sans même qu'on ne l'est frappé, des tatouages dont il ne se souvenait pas, et ses douleurs sans qu'il soit malade. Mais il n'y avait que lui. Killian et Harrisson ne souffraient pas, eux. Il sentit soudainement son courage filait ailleurs, alors que Fenrir venait de poser sa main puissante sur la tête du jeune garçon, caressant lentement ses cheveux.
« C'est quoi mon histoire, Papa... ? »
« Si je te la dis, il ne faudra jamais la révélé. Pas même à Harrisson ou Killian. Tu comprends l'importance d'un tel secret, Haine ? »
« Je le jure, 'Pa! »
« Sur ma propre tête ? »
« Euh... Oui! »
« Alors écoute, et ne le répète jamais à personne... »
« Oui 'Pa... »
« Il n'y a pas si longtemps, il y a eut une guerre en Russie. Une guerre ignoble entre les sorciers et les honnis. Les loups garous, comme moi, avaient pris pour camp les honnis, car nous n'avions pas idée de l'ampleur qu'aller prendre cette guerre. Dans le camp des sorciers, il y avait des scelleurs. C'est une magie très complexe, Haine, un peu comme les Nécromanciens et les Alchimistes. Tu te souviens d'Abadon van Hellsing ? Il était alchimiste. Bref. Nous, les loups garous, avons pris de l'ampleur et de la force à en arriver à atteindre les limites de l'absolu, et les sorciers ont eu peur, tellement peur qu'ils ont décidé de devenir Dieu. »
« Dieu ?! »
« Chut. Ecoute. Les humains, moldus comme sorciers, sont faibles et identiques face au pouvoir. Quand ils en ont un peu, ils en veulent toujours plus. Ils sont différents de nous, les anciens, il veulent toujours plus, et ce dans un lapse de temps très faible, aussi, ils ont décidé de créer Dieu. Ils sont allé dans des familles, et ils ont fait des carnages ignobles. Ils ont décidé de faire des test sur des enfants, des nourissons, pour savoir, pour connaître et surtour pour créer Dieu. Le sorcier est parfois stupide, je te l'accorde. Tes parents, comme ceux des Norton ou encore d'Harrisson, ont été tué, Haine. Sauvagement attaqués et tués, et vous, vous êtes ces orphelins sur qui ces hommes ont fait des expériences. Vous êtes ces prototypes de Dieu. »
Haine regarda lentement Fenrir qui recommançait alors à pleurer. Haine ne savait pas quoi dire. Dieu ? Une vague idée de la puissance, de la bonté. Lui n'était peut être qu'un ange sans aile, déchu, tombé. Il fallait être fou pour vouloir faire un Dieu. De l'index il essuya alors la joue du Loup Garou et le regarde, un sourire quelque peu triste sur les lèvres.
« Je veux savoir, Papa... »
« Da... he bien... Une fois qu'ils ont eu les nourrissons, ils ont essayé beaucoup de chose, tu sais. L'humain est ignoble, dans les moindres recoins de son esprit il est capable de créer de telles choses... Ils ont voulu concentrer des pouvoirs dans un seul être. Il ne savait pas, alors ils ont essayé. Beaucoup d'enfant sont morts ayant reçu trop de sort et trop de sceaux. Ils ont testé la fusion entre les jumeaux, entre les triplets. Ils ont fait tant d'expériences affreuses sur vous... » Fenrir grogna en serrant les poings, les larmes coulèrent plus rapidement.
« Mais tu nous a sauvé, tous. N'est-ce pas ? »
« Non... J'ai raté. J'ai tout foiré, Haine. Vous étiez trente... Trente enfants. Il y avait une taupe chez nous. On a pas réussi. Quand on est arrivé, il vous tué un à un pour que l'on vous ne récupère pas. La soeur jumelle d'Harrisson a été tué avant que je n'arrive. J'ai pas pu la sauver. Tout comme la triplette des Norton. J'ai tout raté... J'ai tout foiré... »
« Papa. Tu as fait ce que tu as pu. »
« Je suis désolé Haine. Je t'ai pas sauvé, toi. Tu es condamné... »
« Raconte. » Le sourire de Haine était triste. Il savait déjà.
« En voulant créer Dieu, ils ont canalyser le pouvoir de plusieurs enfants de sang pur dans un seul corps. Tu étais l'un de ses enfants, Haine. Tu es l'être qu'ils ont voulu cré et qu'ils n'ont pas eu le temps de tuer. Tes pouvoirs, à ton seul âge, frôle les miens. Tu imagines ? Haine. Tu as treize sceaux. Treize enfants sont morts en te donnant des pouvoirs. La soeur Jumelle d'Harrisson t'a fait don de son propre pouvoir. Les scelleurs qui travaillaient pour les Sorciers ont fait de telles atrocités, mais toi... Ils t'ont condamné. Ca n'est pas inversable. Tu mourras jeune. Ton corps se consummera peu à peu. Puis un jour, tu mourras tellement tu souffriras. Tu ne connaîtras jamais l'amor, peut être même n'auras tu jamais connu le bonheur. Je suis désolé Haine. J'aurais tellement aimé venir avant, te sauver, mais... »
« Papa ? »
« Oui ? »
« Merci... »
La petite tête brune se posa sur le torse du grand Loup et ne bougea plus. A la lueur des flammes, le petit Haine s'était endormi, lentement, secoué par l'enflement du torse puissant du Orlov qui pleurait, qui pleurait, car pendant toutes ses nuits, il n'avait pas oublié, toute l'horreur du spectacle, toute l'horreur de ses corps entassés, enpillés, brûlés. Cette odeur de chair cramée. Pour quels idéaux ? Pour rien! Pour strictement rien! Pour de telles idioties... pour de telles idioties... |
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