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 « My side. »

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MessageSujet: « My side. »   
« My side. » EmptySam 24 Mai - 6:04



Invité
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    Ca n'est pas une journée comme les autres. Elle est différente, car on y sent le sang. Le sang qui coule et qui s'imprègne sur le sol. Minuit sonne, et l'astre cendré s'accroche dans les cieux comme une Reine dans son palais, trônant en son milieu. L'Eglise sonne les douzes coups. Il lui a fallu un certain temps pour comprendre pourquoi elle avait accepté. C'était fou ce que l'on pouvait faire idiotement. Avec une certaine imagination, elle savait ce qui allait se passer. Wolfgang allait s'énerver, la frapper, ou peut être pire, la tuer. Et après ? Sa place était ramplaçable. Elle n'était que Misha Vanna Syl. Pas Miguel Almadovar ou Luce de la Sernã. Elle n'était qu'un pion sur un échéquier géant. Elle était la folle, sans doute, qui, accompagné du fou, tombé souvent les premiers. Elle soupira, jetant la cigarette du courage sur le sol, refoulant les dernières peurs enfouies encore plus profond en elle. Devant lui, elle ne cillerait pas, car elle ne risquait rien. Nouscka la protégeait, elle le savait. Alors elle ne risquait rien en ce lieu où les cantiques s'éveillaient peu à peu, à chaque pas de la Reine dans le cimetière. Elle s'enfonce dans l'obscurité, et rejoint ce Roi oubliait par les années, qui soudain réapparaît, comme une ombre torturante. Elle s'avance encore, ferme les yeux, car dans la pénombre, plus rien que les autres sens aux aguets. Un souffle chaud, elle rouvre les yeux, cette forme de pupille, ce sourire dans le noir.

    « Orlov... Wolfgang. »

    Elle reste là, le regard fier, le menton haut, semblant à une Reine de glace dans l'obscurité du cimetière qu'elle éclaire, de toute sa splendeur morbide.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptySam 24 Mai - 6:20



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    Le vent du cimetière, la fraîcheur de sa morsure sur la peau. Tout cela, il ne connaissait pas. Il baignait dans la lumière dans la lune, perchait sur une croix pour mieux admirer le spectacle étrange et fantastique des tombes balayaient. Il eut un petit rire en sentant le parfumn de la Serpentarde se tenir en suspens dans l'air, puis finalement se mélangeant à l'air tournoyant de l'automne. Octobre. Une belle saison. Halloween. Oui... Halloween. Un bal magnifique aussi. Avec de belles cavalières. Etrangement, il n'arrivait pas à se rappeler le visage de Soleil dans cette robe rouge. Peut être avait elle été noir ou verte de velour ? Il fronça les sourcils. La voix résonna cependant dans l'air, le suspendant. Son expression se fit amusé, et un sourire systématiquement carnassier. Il se laissa tomber dans le vide. L'impact fut violent, mais il resta debout.

    « Orlov... Wolfgang. »
    « Ma nièce. Misha Vanna Syl. »

    Il eut un petit rictus fanatique et la prit dans ses bras sans qu'elle ne daigne le repousser ou au contraire l'acceuillir. Il prit entre ses bras un corps vide de sentiment et d'émotion. Il recula, l'observa, puis avec une mine amusée, il susurra dans l'air du temps.

    « Plus le temps passe, plus tu diffères de Nouscka, Misha. Ce que tu es devenue belle. Une vraie femme. Seize ans ? Bientôt, seize ans. Je ne manquerais pas à t'envoyer un cadeau. Comme chaque année.. »

    Il s'étira. Le craquement de ses os donna un frisson à la jeune fille. Il plissa le nez, pour se détendre. Cette nuit risquerait d'être longue pour eux deux. Très rude, aussi.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptySam 24 Mai - 16:56



Invité
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    Il est là, elle le sent. Elle le sent opresseur, plein de hargne et de haine. Son regard n'a pas changé... Si. Mais quand a t-il vraiment changé ? Là était la vrai question en réalité. Elle ne se rappelait pas grand chose de son enfance avant la mort de sa mère. Oui, Wolfgang Orlov avait changé. Jeune, il était fougue, plein d'audace, et avec le temps, qui était il devenu ? Cette loque habillée de noir se croyant être Dieu ? Elle pencha la tête, plissant quelque peu le nez. Si seulement Nouscka pouvait recevoir rapidement cette lettre de détresse.

    « Orlov... Wolfgang. »
    « Ma nièce. Misha Vanna Syl. »
    « Mon parrain. »

    Elle ne daigna pas ouvrir les bras pour l'acceuilir. La russe était pourtant très portée sur la politesse, mais pour un être tel que Wolfgang, elle ne daigna même pas faire preuvre de sympathie. A quoi bon caresser un chien qui vous mordrer la main le dos tourner ? Elle le laissa se retirer calmement, sans même esquiser un sourire. Elle savait parfaitement pourquoi il l'avait appelé. Pourquoi exactement était elle venue ? Tout simplement car elle voulait se mesurer à lui. Elle avait besoin de voir jusqu'où elle pouvait aller, jusqu'où sa maîtrise pourrait la sauver. Il le fallait.

    « Plus le temps passe, plus tu diffères de Nouscka, Misha. Ce que tu es devenue belle. Une vraie femme. Seize ans ? Bientôt, seize ans. Je ne manquerais pas à t'envoyer un cadeau. Comme chaque année.. »
    « Nouscka et moi sommes pareil, mon Oncle. Ce qui a changé, c'est que maintenant, vous accordiez une place à mon existence dans votre monde... Pourquoi maintenant ? »

    Elle resta silencieuse, mais son regard se fit plus perçant. Il en disait long sur sa façon de pensée. Une bourrasque balaye le cimetière, et les cheveux de la jeune fille volèrent, laissant les deux opales qui lui servaient de pupille brillaient dans l'obscurité.

    « Ne prenez pas quatre chemins. Dîtes. Tout simplement. »

    La froideur du Renard résonna sur les tombes de nacre.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptySam 24 Mai - 22:18



Invité
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    Il la regarde, il l'observe du coin de l'oeil, attentif. Elle est belle, elle est jeune. Elle lui rappelle sa mère en plus fraîche et plus forte. Son oeil est arrogant, son visage froid. Sa mère inspirait la chaleur et la douceur, elle, elle n'est que sauvagerie et force de caractère. Une réplique caractèrielle parfaite du Grand Père Vanna Syl. Wolfgang aurait bien rit. Il se rappelait cette fameuse fois où le père d'Andreï lui avait couru après avoir trouvé les deux jeunes hommes alors âgé de seize et quatorze ans fumant dans le garage. Une drôle d'époque, maintenant révolu. Terriblement révolu.

    « Plus le temps passe, plus tu diffères de Nouscka, Misha. Ce que tu es devenue belle. Une vraie femme. Seize ans ? Bientôt, seize ans. Je ne manquerais pas à t'envoyer un cadeau. Comme chaque année.. »
    « Nouscka et moi sommes pareil, mon Oncle. Ce qui a changé, c'est que maintenant, vous accordiez une place à mon existence dans votre monde... Pourquoi maintenant ? »
    « Car il est l'heure de prendre une place dans l'histoire. Il est temps de choisir son camp, ma Nièce, car bientôt, une bataille éclatera. Grandiose. Puissante. Elle changera la face du monde. »

    La bourrasque ne déstabilisa pas le Loup qui resta là, dressait tel un roi devant elle. Il la dépassait de bien cinq têtes. Les Orlov étaient grands. Leurs sangs purs et leurs gênes forts de mâle dominant leur avaient procuré de longs attributs, nécessaire à l'assurance de leur progéniture. Ainsi, Wolfgang ressemblait à Fenrir comme il ressemblait à ses frères comme toute sa famille semblait lui ressembler. Un peu comme Nouscka ressemblait à Andreï et Misha à sa mère, mais aussi à son frère jumeau. Eternel serpent qui se mordait la queue. Eternelle douleur.

    « Ne prenez pas quatre chemins. Dîtes. Tout simplement. »
    « Misha.... »

    Le nom claqua dans l'air comme un coup de fouet puissant. Le Loup esquis aun large sourire provocateur. Elle lui donnait des ordres, celle là ? Agacé. Il l'était, et amèrement. Il s'avança jusqu'à elle et l'attrapa par la gorge, la soulevant du sol d'une simple main, puissante et destructrice. Les veines ressortirent tout au long de cette dernière. Il plissa le nez, montrant dans une grimace de colère ses canines, longues et blanches. Le frisson qui remonta la gamine appuya le fait qu'après tout, elle ne pouvait rien contre lui.

    « Tu oublis à qui tu parles, ma Nièce. En plus d'être ton Oncle, et donc ton Aîné, je suis le Chef des Mangemorts. Je pourrais te tuer ici et maintenant. Tes ordres, tu te les gardes. Ne joue pas à ça avec moi. Que tu soirs arrogante est une chose, que tu me donnes des ordres en est une autre que je ne supporte pas.»

    Sur le sol, elle retomba et fit craquer ses phalanges. Il n'avait jamais utilisé la violence envers elle. Les années étaient passées, et peu à peu, la gamine avait pris de la hargne, cette même hargne qui avait gagné Wolfgang des années auparavant. Pourquoi ? Certainement car il était ainsi, un hargneux, un pur et dur. Un gamin de Russie qui avait le sang chaud. Il grogna cependant. Elle, elle n'avait pas la prétention de l'être.

    « Rejoignez moi. Toi et ton frère vous me serez utiles. Soyez des miens. »

    Son sourire était sérieux, car il n'en n'était pas un. Wolfgang laissa son regard sur la Serpentarde. Il se fit plus insistant, plus froid. Il regarda au alentour d'un bref coup d'oeil et recula d'un pas, sortant sa baguette. Il était bien décidé à avoir les Vanna Syl à sa solde. Il les lui fallait. Elle et son frère.

    « Il va de soit que ça n'est pas une demande. Mais un ordre. Si tu ne veux pas.. Alors. Je devrais encore essuyer un echec auprès des Vanna Syl, mais essuyer plus... Rapidement. »

    Il la regarda, plus sérieux que jamais.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptyMer 28 Mai - 2:24



Invité
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    « Car il est l'heure de prendre une place dans l'histoire. Il est temps de choisir son camp, ma Nièce, car bientôt, une bataille éclatera. Grandiose. Puissante. Elle changera la face du monde. »

    Elle le regardait sans ciller, sans même avoir peur. Elle se savait intouchable. Tout du moins par la plus part des gens quand les Orlov étaient aux alentours. Face à Wolfgang, elle n'était qu'un grain de poussière. Ni plus ni moins qu'un peu de poussière du un livre. Une tâche, sans doute. Touchable, vulnérable, brisable, qu'importe. Il ne la toucherait pas, c'est ce qu'elle pensait, ce qu'elle s'efforçait de croire pour ne pas tomber à genoux devant cet homme, qui d'un coup de machoire lui aurait détaché la tête des épaules. Elle croisa son regard bleu d'acier et fronça doucement les sourcils, agacée par le vent et lui, cette personne à l'aura si noir.

    « Ne prenez pas quatre chemins. Dîtes. Tout simplement. »
    « Misha.... »

    Il s'avança jusqu'à elle et elle fut surprise de se retrouver à quelques centimètres du sol. Ses yeux semblèrent à ce moment là emprunt de peur, cette peur de mourir sans n'avoir rien réussi ? Sans doute. Elle aurait pu se métamorphoser en renard, mais qu'est-ce que cela aurait apporté ? Un long frisson lui remonta l'échine. Elle ferma les yeux, ses propres mains sur celles de son oncle, essayant de les défaire pour qu'elle respire normalement, à nouveau. Elle eut un léger gémissement quand il pressa un peu plus, et grimaça.

    « Tu oublis à qui tu parles, ma Nièce. En plus d'être ton Oncle, et donc ton Aîné, je suis le Chef des Mangemorts. Je pourrais te tuer ici et maintenant. Tes ordres, tu te les gardes. Ne joue pas à ça avec moi. Que tu soirs arrogante est une chose, que tu me donnes des ordres en est une autre que je ne supporte pas.»

    Elle retomba lourdement sur le sol, les genoux frappèrent sur le sol. Les graviers les marquèrent, et quelques uns s'enfoncèrent dans sa peau. Elle eut un petit hic dérangé, et releva le visage vers on oncle, semblant en colère. Il n'avait jamais osé lever la main sur elle, pour la simple et bonne raison qu'il craignait Vitaly, mais surtout Fenrir. Son père restait la peur primordiale du Lycanthrope. Il avait tant changé. Avant, il n'aurait jamais fait ça. Pas ça, pas à elle. Elle était sa Nièce, sa seule nièce. Elle resta sur le sol, les jambes encore trop douloureuses pour qu'elle puisse se relever.

    « Rejoignez moi. Toi et ton frère vous me serez utiles. Soyez des miens. »
    « Wol... Fgang ? »

    La Serpentarde s'en doutait. Elle en était sûr. Mais... C'était un choc que de l'entendre ainsi, si... Elle le savait. Elle en était sûr. Elle posa ses deux mains sur le sol et son regard se fit troublé, entre colère et tristesse. Pourquoi le demandait il à elle ? Pourquoi Nouscka n'était pas encore là ? La baguette sortie, elle savait que maintenant, il fallait se battre pour sa vie. Sa survie. Tout ce qui aller maintenant se jouer, c'était la vie de la Serpentarde. C'était étrange, mais ce sourire qui se dessinait alors sur son visage, à elle, ce sourire d'un lubrique malsain, c'était la réponse exacte à l'ordre que venait de donner Wolfgang. Bien sûr que non, elle n'allait pas devenir comme lui. Non. Mais elle allait se tester. Pour son propre bien.

    « Il va de soit que ça n'est pas une demande. Mais un ordre. Si tu ne veux pas.. Alors. Je devrais encore essuyer un echec auprès des Vanna Syl, mais essuyer plus... Rapidement. »
    « Alors essuit le rapidement, Orlov. Tu peux bien creuver pour que je porte ta bannière ridicule et accepte tes idéaux obscènes. »

    Elle eut un sourire avant qu'un sort ne file vers elle. Elle le dévié grâce à un bouclier informulé. Le sort était mineur, pourtant, il fit explosé une tombe un peu plus loin dans le cimetière. Elle le regarda, le jugea. Elle n'était pas assez forte... Et alors ? Ca n'était qu'un test après tout. Si elle mourrait de sa main, elle... Non. Elle ne peut mourir de sa main, car Misha a la volonté et l'audace dans le sang de vivre. Cette chose qui fait se sentir unique et invulnérable.

    « Ne retiens pas tes coups, mon Oncle, je n'en serais que plus honoré. »

    Un autre sort fuse, plus puissant, et rapidement dévidé par deux boucliers simultanément lancer. Elle fronce les sourcils. A elle d'essayer. Sa baguette se fait rapide, précise, et son poignet habile. Un rapide mouvement, et apparaît alors de grosses grues et quelques petits oiseaux autour d'elle.

    « Avis! Oppugno! »

    Les animaux alors calment s'envolent et attaquent sauvagement le Lycanthrope. Misha recule de quelques pas et elle le fixe du bout de sa baguette, agacée, terriblement agacée.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptyMer 28 Mai - 4:13



Invité
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    « Rejoignez moi. Toi et ton frère vous me serez utiles. Soyez des miens. »
    « Wol... Fgang ? »

    Il ne cilla pas. Son regard, à la fois désespéré et en colère transperça son âme de part en part. C'était donc ça, la force des Vanna Syl ? Une gamine, pas plus grande que ça ? Il la regarda plus intensément. Elle était vraiment comme sa mère. L'étrange et parfaite réplique. La même peau laiteuse, douce et froide, blanche comme la neige de Russie. Les même yeux d'un bleu de glace, mélangeant saphir et osbcurité, parfois ternis par un halo violet. Vraiment étrange. Il fronça les sourcils, la relachant.

    « Il va de soit que ça n'est pas une demande. Mais un ordre. Si tu ne veux pas.. Alors. Je devrais encore essuyer un echec auprès des Vanna Syl, mais essuyer plus... Rapidement. »
    « Alors essuit le rapidement, Orlov. Tu peux bien creuver pour que je porte ta bannière ridicule et accepte tes idéaux obscènes. »

    Le sort fila rapidement. Il serra les poings. Il s'était empêché de la tuer. Il le pouvait, à tout moment. Serré son petit coeur dans sa main, et en finir avec sa vie, mais non. Elle était chère à ses yeux. Un tel talent n'est pas à mettre à l'épreuve de la mort, pensa le Loup. Il la regarda tandis que la pierre tombale, frappée par le sort, explosa. Un bouclier informulé protégea des éclats de roche de marbre. Le Loup eut un petit rictus.

    « C'est ridicule, ma Nièce. Crois-tu vraiment que tu as une chance ? »
    « Ne retiens pas tes coups, mon Oncle, je n'en serais que plus honoré. »
    « Tu dépasses les bornes, Misha. Tu vas apprendre au prix de douleurs qui je suis, et le respect que tu me dois. »

    Le sort fut une fois de plus dévié, mais il n'était pas passé loin remarqua Wolfgang qui tenait toujours sa baguette, pointée vers Misha d'un air menaçant. Il éclate une fois de plus de rire. Il la teste aussi, car c'est ce qu'elle veut, en somme. Un affrontement avec lui. Elle n'y arrivera jamais. Elle ne peut pas lutter. Il est Wolfgang Orlov, bon sang! La baguette se fait tout aussi rapide, voir bien plus, que celle de Misha et alors des corneilles et des corbeaux apparaissent autour du Lycan, piallants, effarayés.

    « Avis! Oppugno! »
    « Oppugno. »

    Les oiseaux commencèrent à s'entretuer les uns les autres, mais les oiseaux du Orlov avaient largement l'avantage. Misha en fut déstabilisée. Elle tiqua, et il en profita.

    « Experlliamus! »

    La baguette vola d'un côté et le corps de la jeune fille d'un autre. Wolfgang se plaça presque immédiatement entre les deux. Sa baguette se pointa sur elle et l'Endoloris ne tarda pas à frapper la jeune Vanna Syl.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptyJeu 5 Juin - 20:51



Invité
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    VIOLENT .
    ECRIT SUR PROTECT ME - PLACEBO .


    « Avis! Oppugno! »
    « Oppugno. »

    Les corneilles croiassèrent et attaquèrent les gros corbeaux du Orlov. Le battement des ailes et le bruit que pousser les oiseaux ne faisait qu'accroitre l'obscénité de la nuit. La peur monta. Les plumes tombèrent lentement. Misha, en releva le visage, remarqua avec peine que ses oiseaux n'avaient pas le dessus. Mais elle s'en doutait, dans le fond. Déstabilisée, elle fit un pas en arrière, et son regard glissa sur l'ombre de l'Orlov. Il tiqua et son sort fila dans la nuit, épouvantable.

    « Experlliamus! »

    La puissance du sort expulsa Misha à l'opposé de sa baguette. Elle frappa de plein fouet la pierre de marbre d'une tombe et glissa le long de celle-ci, attérissant durement sur le marbre gris. Elle gémissait lentement, sa tête douloureuse et ses yeux clos sous la souffrance qui lui rongeait le dos. Elle releva lentement la tête, ses yeux bleux fixèrent l'ombre que formait Wolfgang. Il était là, devant elle. Roi puissant d'un royaume déjà mort avant d'être né. Les yeux de la Serpentarde s'écarquillèrent violement et elle se tordit sur le sol. Telle une anguille, elle gigotait, prise de convulsion, ses mains s'accrochant à ses côtes pour ne pas se faire mal dans les tremblements qu'elle ne maîtrisait pas. Le sort se stoppa, mais la douleur persistait. Elle avait craché du sang. Tellement mal.

    « Sectumsempra... Sectumsempra... Sectumsempra... »

    La chair se taillait comme du papier. Tellement facile. Elle gémissait à chaque sort. Sa chair se déchirait, et elle se sentait se vider de son sang, peu à peu. Il avait commencé par les jambes. Coupant sa robe, remontant lentement. Ses hanches avaient elles aussi été taillé profondément. Puis ses bras, et sa cou sans jamais qu'il ne la touche à mort.

    « C'est risible, n'est-ce pas ? Toi qui te croyais si forte, si puissante... Réduite à souffrir à mes pieds comme une vulgaire traînée. Alors, Misha ? Où est passé ta si belle expression ? Tu sais, celle de l'arrogance ? »

    La Serpentarde tremblait sur le sol. Pas de peur, mais de douleur. Ses yeux regardèrent cet homme, cet homme qui était le père de son cousin. Son oncle. Une pourriture. Un être abjecte. Elle ramena ses jambes contre son torse, essayant tant bien que mal de cachait son corps sous les derniers lambeaux de tissu qui lui restait. Il se rapprocha violement. Elle ne répondait pas. Plus. Il se pencha et l'attrapa par la gorge, la soulevant à bout de bras. En l'air, les lambeaux de tissu tombèrent. Pas tous, mais assez pour découvrir les plaies qui décoraient la peau blanche de la Russe. Il l'avisa du regard et éclata de rire, un rire sinistre.

    « Tu es pitoyable, ma pauvre Nièce. Tellement arrogante, mais si peu puissante. »

    Il la laissa retomber sur le sol, lourdement. Sa tête frappa la première la pierre grise. Ses jambes ne semblaient plus lui répondre. Le poids plume lâcher, il la regarda avec un sourire satisfait. Il tourna les talons, haussant les épaules. Son regard ne la fixa plus. Il disparu dans l'obscurité, mais elle, elle restait là. Elle éclata en sanglot. Son sang tâchait peu à peu la pierre grisâtre. Elle avait échoué. Terriblement échoué. Prise au piège. Elle ne pouvait plus bouger. Ses jambes étaient peut être morte. Son corps entier tremblait de douleur. Et son sang coulait encore, petit à petit, sur la pierre...

    « Nouscka... Nouscka... S'il te plaît... »

    La pierre était rouge, alors. Et le nom gravait dessus n'en ressortait que mieux. « Eurèbe Vanna Syl. Une femme qui malgré le mal, su sourire. »
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptySam 7 Juin - 14:50



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    Nouscka chiffonne le mot dans sa main. Plus rien ne comptait, ni le règlement, ni la nuit qui était déjà bien avancée. Il était comme un automate guidé par des fils invisibles jusqu’à sa maîtresse. Bones regarde son maître d’un air interrogatif, sûrement curieux de le voir encore plus pâle que d’habitude. Nouscka n’a jamais senti autant l’angoisse le posséder. Elle était là, cette sensation écrasante. Il a l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur. Nouscka prit son manteau, essayant de calmer le froid qui s’infiltrait déjà sous ses vêtements et dans sa peau. Il est sorti en catimini, se jetant un sort d’invisibilité afin de s’assurer un maximum de réussite. Il fallait qu’il arrive à temps, le message de Misha était lourd de menaces violentes.

    Une heure du matin, et Nouscka est à Londres. Son cœur bat, résonne comme un tambour dans le silence. Il serre doucement sa baguette contre lui, présence rassurante, mais promettant certainement un affrontement. La guerre ne fait pas peur à Nouscka, il a déjà gagné des batailles, mais il pressent que celle-ci a un enjeu qui dépasse bien tout ce qu’il a entrepris depuis longtemps. Le cimetière. Où est-ce qu’il est, ce foutu cimetière ? Pas de temps à perdre, quand la vie court, on n’attend pas. Dans Londres endormie, on n’entend que Nouscka Vanna Syl qui court à s’en déchirer les poumons. L’air est si froid, il a l’impression de ne plus pouvoir aspirer de l’air. Est-ce que son sang va se glacer aussi ? Nouscka s’engouffre dans les ruelles éclairées par la lueur de sa baguette, il sait qu’il arrive bientôt, il reconnaît les pavés … Il est venu ici quand il était petit, pour enterrer sa mère, pour dire adieu à un corps sans vie qui l’avait abandonné sans donner d’explications. Aujourd’hui, il y en aurait une.

    Le cimetière, bientôt. Nouscka court tant qu’il peut, bute sur une tombe. Il trébuche et s’écorche, tachant de son sang le marbre blanc. Il réprime un juron, craignant de se faire repérer et continue sa route. Il n’a pas besoin de se demander où se trouve Misha, il le sait déjà, c’est dans leurs gènes. Lui aussi y serait allé, au même endroit, ce lieu qui a volé leur enfance, leurs souvenirs, leurs joies. Nouscka contourne les tombes qui sont encore plus lugubres que d’habitude. Il entend des éclats de voix, des sorts. Son cœur s’accélère, il a reconnu les voix. La haine. Si Nouscka pouvait irradier, on ne verrait que sa haine, son agressivité. Il tient si fort sa baguette que le bois lui rentre dans la peau. Nouscka court encore un peu et parvient jusqu’aux pleurs. Ceux de sa sœur. Le cœur de Nouscka s’enflamme de rage. Il arrive par derrière, il attaquera en traître. L’adolescent fait doucement rouler sa baguette entre ses doigts. Doucement, encore quelques pas … La haine est toujours aussi forte. Qu’importe de lancer un sortilège impardonnable. Ce qui est véritablement impardonnable, c’est le sang de Misha qui se répand sur la tombe de leur mère.


    Smile Boy – « ENDOLORIS ! »

    Le sort est puissant, il touche Orlov – car ça ne peut être que lui – dans le dos. Nouscka a reculé de quelques pas, légèrement sonné. Sans attendre, il court vers Misha. Maintenant, c’est lui qui se prendra les coups. Qu’il essaye, le clébard. Nouscka n’acceptera pas que Misha paye le prix du sang. Nouscka, agenouillé, caresse doucement les cheveux de sa sœur, s’attendant à tout moment à répliquer face à Orlov. Il sait qu’il n’aura pas le dessus, mais il faut se battre.


    Smile Boy – « Je viens te sauver, Misha … Je prendrais à ta place, c’est pour ça que Dieu m’a fait. »

    Nouscka se redresse, et se retourne. Son regard est étrangement clair. Pur. Il est prêt, il attend.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptySam 7 Juin - 16:08



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    Le Loup s'en allait. Il était Roi. Il était Fier. Mais le Loup avait il réellement réussi à détruire tout l'ego de cette gamine qui se crû à son niveau ? Il jeta un regard au dessus de son épaule, restant quelques secondes ainsi. Cette jeune fille s'était mise devant lui, comme tant d'autre avant, mais elle... Il ne l'avait pas tué. C'était étrange. Pourquoi ? Car elle était sa nièce ? Foutaise. Il avait tué son propre fils. Il plisa le nez. Cette hésitation, ça ne lui été jamais arriver. Le mauvais présentiment que quelque chose d'autre aller se produire, qu'il n'en avait pas fini avec elle. Ils étaient destiné à se recroiser dans le futur. Il était destiné pour un autre duel avec cette gamine qui se crû femme. Il se tourna et n'eut le temps de voir le sort filait vers lui. Puissant. Rempli de haine et d'angoisse. Il tomba sur le sol, à genoux tout du moins et son regard mauvais se tourna vers la tombe de la Mère Vanna Syl. Nouscka. Il se releva lentement, sa colonne vertébrale craquant. La douleur avait été fulgurante, mais pas assez pour l'assomer, et encore moins pour le tuer.

    « Fils de putain... »

    Le Loup dévoila ses crocs en un sourire malsain, et sa baguette se pointa dans le dos du Vanna Syl Fils. Voilà pourquoi il ne l'avait pas tué. Le présentiment que ça n'était pas elle qui allait soufrir, mais son frère! Pendant ce temps, la petite brune regarda son frère, le sourire triste. Elle avait échoué, elle avait misérablement raté ce qu'elle avait prévu de faire. Elle chouine en silence, ses larmes lavent son visage recouvert de sang. Elle ne veut pas qu'il souffre, pas lui, pas son jumeau. Sa douleur, elle le ressentira.

    « Je viens te sauver, Misha … Je prendrais à ta place, c’est pour ça que Dieu m’a fait. »
    « Je veux pas, Nouscka... Laisse tomber. Laisse le... »

    Le voir soufrir à sa place était l'une des choses que Misha redoutait le plus avec sa perte. Comment expliquait le lien qui les unissait, tous les deux ? L'existence même de ce lien vient du fait que Misha et Nouscka étaient sans doute les seuls et uniques vrais jumeaux étant de sexes différents. Même sang, même caractère, même chair. Ils étaient un à l'origine, et seule, Misha n'était plus rien. Elle pigna, mais Orlov pointa tout de même Nouscka de sa baguette, le sourire malsain, mauvais. Il ne voulait plus jouer. Si Nouscka tombait, alors il le tuerait. Certainement qu'il le tuerait.

    « Nouscka. Fils de chienne. En voilà une surprise. On vient à la rescousse de la petite soeur ? C'est trop tard. Elle va se vidé de son sang, et mourir. Comme ton père, bientôt. Bientôt... »

    Jouer avec les nerfs. Wolfgang était devenu maître en cet art. Deux sorts filèrent, frapant de plein fouet les pierres au alentour. La tête de l'Ange surplombant la sépulture de la Mère Vanna Syl s'écrasa sur le sol, et un filet de sang coula lentement sur la joue de Nouscka. Les informulés avaient marcher. Orlov fit deux pas, et deux autres sectumsempra silencieux filèrent. Il s'amusait avec Vanna Syl, pour la simple et bonne raison que pendant ce temps, Misha regardait, effrayée, son frère. C'était drôle, car pour la première fois de sa vie, Wolfgang voyait sa nièce les yeux écarquillés, terrifiée. Tremblante. Pas de froid, pas de colère, non. De peur.

    « Allez, ramène toi, bâtard... »

    La menace, le sourire malsain. Wolfgang dans toute sa splendeur morbide.
 
MessageSujet: Re: « My side. »   
« My side. » EmptySam 7 Juin - 18:02



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    Non, il ne laissera pas tomber. L’affront est trop grand, la violence trop palpable. Nouscka tient sur ses jambes, mais pour combien de temps encore ? Wolfgang est fort, terriblement fort. Il est puissant, rapide, violent, sans morale. Nouscka n’a que sa baguette et son esprit face aux armes physiques de Wolfgang. Ce sale clébard, qui ose porter la main sur sa sœur. Sans doute qu’elle a résisté, et que ce mégalomane n’a pas supporté. Les Vanna Syl sont à part. C’est sans doute les gènes d’Andreï. Nouscka respire à fond, il soutient le regard d’Orlov qui ne lui fait nullement peur. Pour l’instant, il ne réalise rien, il fait. C’est après qu’il va réaliser ce qu’il a fait. Ou ce qu’il fera.

    « Nouscka. Fils de chienne. En voilà une surprise. On vient à la rescousse de la petite soeur ? C'est trop tard. Elle va se vidé de son sang, et mourir. Comme ton père, bientôt. Bientôt... »

    Nouscka cilla. Ce connard avait pointé sa baguette sur lui et il n’eut pas le temps de répliquer. Le sort lui érafla la joue tandis que l’Ange décapité semblait hurler. Nouscka avait envie de sauter sur ce tyran sanguinaire pour lui faire ravaler sa folie, de lui faire comprendre que ses heures étaient comptées, qu’un jour ou l’autre, on le crèverait, lui et tous ses tarés congénitaux de Mangemorts à la con. Et que lui, Nouscka Vanna Syl, serait aux premières loges pour participer au massacre. Le Vanna Syl toucha sa joue, ses doigts s’imprégnant de son sang. Il n’avait pas mal, pas encore. Le sang coulait doucement, semence sanglante pour enfanter un nouveau monde. Wolfgang avait parlé d’Andreï. Qu’est-ce qu’il allait lui faire ? Nouscka ne pouvait pas s’empêcher de penser au pire. Il savait que le Loup n’avait pas de pitié, même pour sa famille. Quelle preuve ironique.

    « Allez, ramène toi, bâtard... »
    Smile Boy – « Le clébard que tu es doit savoir ce que c’est que d’être un bâtard … Sois poli si t’es pas joli, corniaud … »

    Nouscka n’a même pas conscience de ses paroles. Il sait seulement qu’il va s’en prendre plein la face, mais s’il le peut toujours, il répliquera. Le sang coule toujours sur sa joue, il faut qu’il réplique pareillement. Nouscka murmura un sort, tendant sa baguette vers le front d’Orlov. Un éclair fuse. Le Sectumsempra, quel sort utile. Nouscka ressent tellement de haine que ça lui brûle le corps. Il serait presque joyeux de voir Orlov saigner comme il a fait saigner sa sœur, sa sœur qui n’a rien fait pour subir autant d’épreuves. Le jeune Vanna Syl tousse doucement, lance un regard vers Misha qui est terrifiée. Il aimerait lui sourire, lui dire que tout va bien, pour la rassurer. Sa jumelle. La seule femme qui ne lui fera jamais de mal. Quoiqu’il arrive, ils seront toujours ensemble, ne prenant les décisions qu’à deux, ne décidant de leur vie qu’entre eux. Agaçant pour les autres, vital pour les Vanna Syl. Le Destin peut changer, mais jamais détruire. Puis le regard de Nouscka se pose sur l’Ange décapité. La colère renaît dans son sang. Ce salopard a profané la tombe de sa mère, il va payer. Nouscka se retourne, et prononce un informulé. Aussitôt, des petites flammes encerclent Wolfgang. Oh, il n’aura qu’à lancer un Aguamenti pour s’en libérer, mais Nouscka en profiter quelques minutes.

    Smile Boy – « Tu payeras un jour ou l’autre, Wolfgang … Tu payeras pour tout. »

    Et Nouscka est là pour donner un avant-goût.
 
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« My side. » EmptyLun 9 Juin - 0:28



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    « Allez, ramène toi, bâtard... »
    Smile Boy – « Le clébard que tu es doit savoir ce que c’est que d’être un bâtard … Sois poli si t’es pas joli, corniaud … »
    « Mon sang est certainement plus pur que le tiens, Vanna Syl, surtout quand on regarde votre cadette. Blonde dans une famille brun. Laisse moi rire. Ta propre mère se faisait sauté par le quartier entier alors que ton père travaillait à Helsinki! »

    Ses paroles avaient été tellement haineuses que l'on se demandait si elles n'étaient pas vraies. L'étaient elle ? Personne n'en savait rien. Celà avait toujours étonné de voir Illiana blonde alors que toute sa famille portait les cheveux bruns. Mais Anna ne l'était elle pas ? Certes, son père était aussi blond qu'elle, il n'empêchait qu'elle restait la seule Orlov blonde, tout comme Lycaon était le seul être sur terre ayant, avec son père, les cheveux gris cendrés de naissance. Wolfgang savait combien son sang était propre et pure. Il n'y avait rien qui pouvait l'en disuader. Il était Loup Garou de naissance. Il méritait plus que d'être rejeter par la société. Il méritait mieux que tout le monde, car il était d'un des plus purs. Il plissa le nez, agacé.

    Smile Boy – « Tu payeras un jour ou l’autre, Wolfgang … Tu payeras pour tout. »
    « Nous payons tous, mais aujourd'hui n'est pas ce jour, Nouscka. Aujourd'hui, tu as signé ton arrêt de mort, au même titre que celui de Misha et d'Andreï, et par la même occasion, celle d'Illiana. Vous, les Vanna Syl, vous seraient anéantis selon mes désirs... »

    Le sort fila. La tombe éclata et Misha reçut quelques éclats de marbre, mais le sort informulé qu'elle ut jeté marcha, et elle ne reçut que des petits morceaux sans importance. Elle se leva doucement, sans doute qu'elle ne pouvait même pas faire un pas. Qu'importe. Sous elle, une flaque fine de sang apparaissait nettement. Elle respirait péniblement. Et Wolfgang riait dans le noir des tombes.

    « Tu vois, Nouscka, la différence profonde entre les Vanna Syl et les Orlov, c'est que quoi que vous fassiez, vous ne nous arriverez jamais à la cheville. Pour la simple et bonne raison que vous êtes des êtres inférieurs. Tout juste bon à nous donner vos filles qu'on les engrosse. N'était-ce pas le cas il y a cinq génération, quand Traüma Vanna Syl fut offerte en présent à Nikolaï Orlov ? »

    Il éclata une nouvelle fois de rire, un nouveau sort filant ver slui fut stoppé par un Champio informulé. Son regard se fit plus noir et la cloche sonna la demi heure. 1H30. Déjà une heure et demi qu'il était dans ce cimetière. Une bourasque de vent les balaya. Quelques sorts filèrent vers lui alors qu'il avait placé un champio. Avec un large sourire il fit un tour, et salua Nouscka. Un deuxième, et il salua Misha. Juste avant le troisième, il pointa de l'index le duo.

    « Vous ne finirez pas l'année en aussi bon état, Vanna Syl. »

    Le crac sonore et pouf, plus de Wolfgang, juste le vide. Misha se tenait encore devout, et bien que faible, elle avait eut le cran de lancer des sorts. Ses yeux bleux se mirent à pleurer. De douleur, de peur. Oui, elle avait eut peur. Elle se laissa tomber à genoux, se tenant les cotes. Ses hanches lui faisaient mal. Tellement mal. Elle baisa la tête, cachant son regard sous ses mèches brunes. Tellement mal. tellement mal...
 
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