Il suffit d'un craquement sonore dans la forêt environnante le Château pour faire envoler une volée de corbeaux dans les cieux nuageux du monde nordique. L'hispanique resserait sa lourde cape autours de son cou, fermant doucement les attaches pour qu'elle le tienne bien, et que la chaleur corporelle qu'il dégageait lui soit bénéfique que pour lui, utile. Qu'elle ne s'en aille pas, quoi. Doucement, il se mit en marche, marchant doucement le long du sentier qui menait doucement vers ce château de sinistre réputation. Miguel avait toujours voulu visité cette partie de l'Europe car cette dernière l'avait toujours attiré. Peut être le côté noir de la chose... Le fils de Pedro Almadovar se sentait surveillé, mais il souriait, il les sentait, leur regard sur sa silhouette sombre, basané, et particulièrement imposante malgré son mètre soixante douze. Il avait la classe, et cela se voyait, cela se sentait. Il semblait si noir, mais si lumineux. On ne pouvait pas le rater. Etait ce le phoenix ? Etait ce ce démon qu'il avait dans le corps qui lui donnait cette allure ? Il n'en savait rien... Miguel montait doucement les diverses pentes, ne cherchant même pas à accélérer l'allure face à cette présence pesante. Miguel savait, du moins, il se doutait qu'il était surveillé, que Durmstang était surveillé. Il était un soir de pleine lune. Le soleil se couchait, et même pour lui, c'était fou de se ballader dans une forêt... Non, Miguel défiait le diable. Il défiait la mort. Regardez... Il va même défier les Vampires.

Le portail de Durmstrang s'ouvrit devant lui. Miguel eut un léger sourire, avant de reprendre sa marche et de traverser doucement le petit parc de Durmstrang tout en observant les alentours avec curiosité. Les portes du château copièrent leur soeur de l'entrée. Miguel montait, il continuait, ne regardant pas les élèves, ni les professeurs qu'il croisait. L'hispanique était fier, il ne regardait pas n'importe qui. Miguel avait la classe, et il le montrait, il en jouait. C'était un prétentieux, c'était pas nouveau, mais dans les murs du château de Durmstrang, il semblait apporter de la chaleur, une douce chaleur. Une chaleur si réconfortante mais pourtant si arrogante. Il était plaisant de le ressentir, Miguel était comme ça. Un curieux paradoxe. Ses fils en avaient hérité. En particulier, Dakota... Mais Enrique avait tout de même sa prestance, et son arrogance. Juste ce qu'il fallait. Miguel montait. Il monta les dernières marches, avant de taper à la porte. Vérité. Dans le cas où cela se passerait mal, il allait y avoir un putain de duel... A cette pensée, Miguel sourit.

Si un jour on lui avait dit qu'il rencontrerait le chef des Vampires, mais aussi, l'un des plus puissants Mangemorts de tous les temps, sans oublier ( cette petite précision qui faisait toute la différence ) qu'il allait lui proposer une alliance, il aurait tout simplement explosé de rire, en vous tapotant l'épaule pour vous dire avec un sourire désabusé et un ton de voix légèrement moqueur que vous avez beaucoup trop forcé sur la tequila. Non, là, il se sentit aspirer à l'intérieur de la pièce, dans laquelle il apparut avec un petit air classe, amenant la chaleur sombre du mexique. Cette chaleur qu'il y avait dans le désert de ce pays aux multiples facettes. Le Mexicain leva un regard mortellement arrogant avec un petit sourire amusé. Vlad se retourna, Miguel eut un petit sourire accompagné d'un mouvement de la tête. Politesse oblige... Puis, il fallait dire que Miguel se sentait d'humeur joueuse. L'un de ses nombreux côtés qu'il avait légué à ses fils. En particulier, Enrique.

- Avez vous fait bon voyage ?

Qu'est ce qu'ils étaient hypocrites les mangemorts... Alors, en plus, vampires... Je vous raconte pas comment ça puait le faux cul. Pour un peu, on aurait appelé Pedrosa, un petit enculé du ministère au niveau des archives qui était pédé jusqu'à l'os.

- Oui, oui.... Un peu frileux, cependant.

Il sourit. Autant rentré dans son jeu, nan ? On ne payerait pas plus cher. Miguel eut un petit rire antérieur, ses sens tout en effervescence. Il se sentait plutôt dans ses souliers, bien qu'une épée de damoclès voletait doucement au dessus de sa tête avec nonchalance. Mais il tentait le diable... La vie était toujours des plus intéréssant avec la boule à l'estomac et ce sentiment d'excitation qui vous donnez cette pensée d'invincibilité... Amusant.

- Après tant d'années à oeuvrer chacun pour soi il semblerait que nous ayons à présent des intérêts communs...
- Et bien, je dois dire, que l'on ne pouvait mieux résumer la situation... Nous avons comme un problème de fourrure sur l'Angleterre, voyez vous... Sachant que votre fille est à Poudlard, en territoire où la dominance n'est autre que Lycane, mais aussi que vos bénéfices que je n'ai pas besoin de citer, sont donc au plus bas, étant donné cette présence de baveux, j'ai pensé qu'il serait assez sympa que l'on s'entraide histoire de foutre une bonne dérouiller à Wolfgang Orlov... Il la mérite tellement, n'est ce pas ?

Vlad avait attaqué d'entrer. Pourquoi, Diable, Miguel aurait il prit des gants ?

- Votre franc parler est très amusant M. Almadovar, pour certain ici celà passerait pour de l'inconscience.

Ledit Almadovar esquissa un sourire fier, une pointe d'arrogance dans sa façon d'être, un petit air qui aurait pu paraître coquin si il avait eut une femme en face de lui. Son ton de voix était de même.

- Ah ! Nous, les Hispaniques, sommes réputés pour cela... Pourtant, on a juste le privilège d'être direct... D'aller directement au but, évitant ainsi de se faire chier la vie pour rien...

De nouveau, il sourit, regardant le Chef des Vampires, le Gourrou, aurait Miguel qui voyait plus dans les vampires, une sorte de secte doué d'un don particulièrement obscures. Bien sûr, il rajoutait à cela le fait que la personne soit morte et qu'elle doive se nourire de sang, mais que voulez vous, hein ?

- J'ai bien assez de l'Eurasie pour mes bénéfices cela dit...Il y a un moment que j'observe Orlov. Je lui ai ravi ce siége il y a quelques années et nous entretenons une inimitié que je ne me lasse pas de nourrir. Vous voyez je trouve que le lycan est une créature tout à fait intéressante...

Miguel eut un petit sourire sadique. Il devinait déjà les paroles que le Nospheratov allait sortir. C'était comme si il fut voyant, l'espace de quelques instants.

- ...sur une table de dissection.

C'était marrant, pensa Miguel. Ils avaient tout pour être de parfaits ennemis, comme d'être de parfaits amis, si tel mot pouvait être employé vis à vis de Vlad Alexander Nospheratov. L'hispanique ne put retenir un petit éclat de rire. C'était amusant, il ne pouvait en être autrement de toute façon.

- Je marcherais dans le sens de nos intérêts communs, c'est à dire de mes intérêts, n'y voyez pas là quelque provocation de ma part, disons simplement que je vous en partage les bénéfices.
- Ahaha...

Finit il dans une inspiration, le regard s'assombrissant légèrement. Il était là pour une alliance dans l'éclatement des ses deux pattes qui n'ont rien d'autres à foutre que sur une cheminée empaillée pour décorer une maison. Miguel en ferait un, un jour, juste pour rigoler. Un parchemin apparut dans les mains de Vlad, le directeur de Durmstrang.

- Il serrait malhonnête de ma part de ne pas fixer les termes du contract au préalable.

Miguel explosa de rire. Il ne tenta même pas de se retenir, c'était vraiment trop drôle.

- Bien sûr... On y rajoutera également quelques clauses sur certains de mes points, selon mes objectifs, et tout ce qui s'ensuit. Je ne suis pas venu là pour vous invitez à boire un verre ou venir à la maison, pour le taureau. Il se passa une main sur son épaule gauche, avant de dire, gardant son sourire aux lèvres. Noon... Je suis là, dans un but de fracasser du loup comme il faut pour éviter que ces merdes continuent de pulluler comme des rats dans un égout. Vous avez des procédés amusants et qui pourrait être utile face à cela. J'en ai également, dont quelques uns qui devraient vous les casser proprement à l'intérieur de vos pays, mais également en outre Atlantique ou Pacifique, comme vous le voulez... Je suis là pour une alliance de nos forces face à cette enculée de Wolfgang. Une fois ce pédé décapité, je vous en donnerais même la carcasse pour décorer ce bureau, vous reprendrez vos affaires, et je reprendrais les miennes. Cela vous convient il ?

A la dernière phrase qu'il lut du contrat, Miguel explosa de rire, avant de se reprendre et de mettre la main au niveau de son nez et de ses lèvres. L'hispanique trouvait cette clause ridicule, et il n'avait pu s'empêcher de le lui montrer. Ne touchez pas à ma fille ou je mords ! Bah, tiens ! Impressionnant le vampire ! Miguel ne put s'empêcher de lui lancer un regard du genre : Oui, bien sûr, si ça peut te faire plaisir... Mais Miguel ne tenterait rien. Si l'un de ses fils devait couché, engrossé ou prendre pour une conne Asphodèle, c'était son problème pas le sien. Son cerveau protégé par l'occlumencie, l'hispanique ne pouvait s'empêcher de rire intérieurement en pensant à ce qu'Alicante lui avait raconté la veille... Il semblerait que les vampires risqueraient de causer des problèmes dans un futur proche... Il remercia Aleksandr et Thomas pour être aller amadouer les géants et Thetis, les centaures. Sourire. Finalement, les créatures du mal étaient beaucoup plus intéressant à abattre lorsqu'on savait que ça allait chier, que quand on ne s'y attendait pas vraiment. Normal, quoi.

- Je suppose que vous avez été mis au courrant de l'incident à la Bibliothéque.
- Ca m'a fait explosé de rire, d'ailleurs... Si jeune, et si puissant... Puis, il reprit, son esprit ayant effleuré celui de Vlad. Oh, non... Oh, non, ce n'est pas un trop plein d'hormones ! Surtout venant de mon fils cadet...

Il signa le contrat, bien qu'il savait qu'il n'allait pas tarder à se faire taper sur les doigts. Puis, c'était juste une guerre de plus quoi... Thomas et Aleksandr protégeaient l'impasse du Tisseur au moment même où Miguel speakait und better (rien un kiff, cherche pas à comprendre XD ! ) avec le super dracula.