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 you never can tell. (pv)

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MessageSujet: you never can tell. (pv)   
you never can tell. (pv) EmptyLun 12 Mai - 21:53



Invité
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    Mais quel ennuis ! Elle avait tout fait, tout. Elle cherchait sans relâche quelque chose qui pourrait l'intéresser, la combler ne serait-ce qu'une minute. Les échecs sorciers n'étaient bons que pour les premières années, les jeux plus évolués ne l'intéressait pas plus et les seuls livres qui lui apportaient quelque chose, elle les avait déjà terminé une quinzaine de fois. Malgré ses multiples recherches à combler son ennuis, elle en n'avait évolué d'aucun niveau. Sceptique et désabusée, elle se demandait si elle ne devrait pas s'attacher l'adjectif de névrosée. Il en va de soit qu'une Wilde a toujours quelque chose à faire, à n'importe quel moment. Une mission, une conversation, une recherche, une lecture, un achat, tout pouvait s'offrir à elle mais la demoiselle n'affichait qu'un soupir, qu'une insatisfactions. En plus de six ans elle avait réussit à se lasser d'un endroit unique, d'un lieu qui ne pourrait être remplacer. Elle en avait fait le tour, jamais elle n'aurait la prétention pour autant de le connaître entièrement, mais même cet objectif lui paraissait anodin et inutile. Tout ce qu'elle voulait, c'était récupérer Kyle. Pourtant, Laureline savait au fond d'elle que l'unique chose qu'elle désirait ne pouvait lui être offerte. Que malgré l'attente et les déboires nouveaux, elle ne pourrait se voir dans ses bras une seconde fois. Une douce nostalgie commença à l'envahir, bouleversée par la mélancolie, les deux amies commençaient à retirer à la verte et argentée sa vitalité. Serais-ce la rancune d'un acte passait qui froissait son cœur davantage chaque jour ? Elle ne saurait définir ce sentiment qui la ronge autre que par l'amour. Cependant, même ce mot ne lui évoque que souffrances et chimère.

    Soudain, la porte du dortoir s'ouvrit, de sa solitude Laureline se vit retiré, sans même sa permission, son inimitié violée. S'efforçant, sans même avoir regardé le visage de la nouvelle venue, de retenir ses larmes qui réclamaient la liberté, elle fixait le sol. Ses envies furtives ne l'intéressaient toujours pas, elle ne pouvait vouloir ce dont son cœur refusait. Elle souhaitait, tout au fond d'elle, repartir à zéro, mais l'espoir l'empêchait d'accéder à cette étape. Souffrante, l'adolescente tenta de fermer les rideaux, cependant, une nouvelle prise parvint à elle.

    « Hey ! Tu fous quoi ? » dit-elle en attrapant les rideaux de couleurs verts.
    « Oh, Yume. » lâcha-t-elle par réflexe. « Je m'ennuies, en fait. Vous faites quoi vous ? » ajouta-t-elle dans l'espoir d'une réponse qui pourrait répondre à ses attentes.
    « On travaille sur le devoir de métamorphose, ça va surement nous prendre toute la nuit. Sympa pour un samedi soir hein ? » répondit-elle sans même un sourire. « Tu viens le faire avec nous ou tu préfères t'enfermer davantage dans cette coquille qui te ronge ? »
    « Non c'est bon, je l'ai déjà fini. » dit-elle dans une vérité absolue. La métamorphose était une matière qu'elle prenait très au sérieux, de plus, très intéressante.
    « Ok ok, bon je te laisse. » lâcha-t-elle en se dirigeant vers la porte. « Et arrête de déprimer espèce d'idiote ! »

    Arrêter de déprimer, elle l'avait facile elle. C'était pas une tâche des plus simples, mais vous connaissez le dicton : « faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Laureline lâcha un soupir, elle attendit quelques minutes et de nouvelles têtes entrèrent dans le dortoir. Cachée cette fois-ci grâce à ses rideaux, la verte et argentée espérait ne pas être dérangée. Cependant, elle tomba sur une discutions intéressante. Apparemment, il y avait une soirée de prévue à l'Elfike ce soir et elle semblait des plus animée, peut-être serait-il intéressant de s'y rendre, même pour quelques minutes. Les élèves avaient tous un moyen quelconque de s'y rendre, les autorisations n'étaient que facultatives, vous n'imaginez pas le nombres de moyens possibles pour s'enfuir de Poudlard ou même y entrer. Affichant un léger sourire, Laureline semblait enfin avoir trouvé une occupation attrayante, ou du moins, intéressante. Il ne lui manquait plus qu'une chose pour s'y rendre ; la tenue. Ce n'était pourtant pas le genre de personne qui prêtait réellement attention à ce qu'elle portait, surtout depuis sa séparation avec Kyle, cependant, elle voulait passer une nouvelle étape. Et pour ça, il fallait qu'elle fasse comme avant. Sans même le demander à Kae, Low prit quelques unes de ses affaires et fit un sondage dans sa tête. Le tris dura quelques minutes, finalement, elle opta pour une simple robe de couleur ocre ainsi qu'une paire de ballerine. Elle ajouta enfin à ceci une ceinture en tissu et quelques bricoles.

    Un sourire plus conséquent se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle se regarda dans le miroir. Elle avait l'impression de retrouver une partie d'elle qu'elle avait depuis longtemps quitté. Une partie de sa féminité, un côté qui était pourtant sa fierté. Sans savoir pourquoi, elle l'avait lui aussi abandonné depuis sa rupture avec Kyle. Avec le temps, elle arrivait à remarquer qu'elle avait changer à cause de lui, des sentiments qu'elle éprouvait. Ne perdant pas sa bonne humeur avec ses déboires passés, elle se dirigea vers le passage secret qui menait à Londres. Le plus rapide, le plus prêt, et surtout le moins salissant. En quelque minutes seulement elle se retrouva dans une des ruelles, poussant une plaque. Il fallait être svelte pour passer par celle-ci, si jamais l'adolescente prenait ne serait-ce qu'un centimètre ou kilogramme, elle devrait se restreindre à cette ouverture. Quelque peu enjouée, la serpentarde se dirigea vers les ruelles sombres, elle avait déjà été dans ce bar quelque fois mais n'en avait toujours aucun souvenirs. Elle espérait que cette fois-ci, ce serait autrement. Les rues devenant étroites et mal fréquentée, Wilde gardait toujours sa baguette prête à l'emploi, ne tenant pas à être agressée juste avant d'arriver au but. Quelques minutes passèrent, et elle put arriver sans encombre devant le bar en question.

    Un sourire, puis elle était dedans.
 
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you never can tell. (pv) EmptyMar 13 Mai - 19:49



Invité
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De l'air, de l'air et vite ! J'avais besoin de quitter ce château au plus vite ! Marre de cette tension, de ces gamins, et surtout ce besoin de se retenir de ne pas tous les éclater. Je ne supportais pas les regards que l'on lançait sur Lora, ma belle cousine pour qui j'avoue, avoir toujours eu un faible, et Lou, l'aurore de la Famille. De plus, 'fin, ché pas, si c'était moi qui les chercher par ma façon d'être ou quoi, mais j'avais comme cette impression que les gens étaient attirés par moi. Plus je les envoyais chié proprement, plus ils se ramenaient la gueule mi figue mi raison, et à me dire : Zo', t'es mon ami, hein ? Mais qu'est ce que j'en avais à battre de leur connerie ! Ils ne m'intéressaient pas du tout ! Alors, y en avait qui me disait coincé, peureux. J'ai du y mettre un terme rapidement, car je ne supporte pas que l'on parle sur mon compte de la sorte. Surtout pas lorsque je détiens l'amour d'un père qui me regarde, et qui me donne ce regard complice. Il a sacrifié beaucoup pour me faire devenir son arme, son bras vengeur, je me dois de lui obéir. Si c'est réellement obéir... C'est d'un naturel... Il me regarde, me dit quelques mots, je comprends, j'analyse et je fonce. Mon père me porte dans son estime, et veut me donner un pouvoir encore plus grand que le sien... Ce qu'il m'a aidé à acquérir... Il m'a également dit que cela pourrait servir à l'élue... Au nouveau roi... Je me demande ce qu'il a voulu dire par là... Bref, trop de questions, trop de cons dans les parages pour y réfléchir, et surtout une prison tout autours de moi m'empêchant d'en éclater quelques uns bien comme il le fallait. Les jeunes, à cet âge... Je ne regrette en rien l'éducation de mon père... Sauf, peut être sur le côté fille... Je suis toujours plus ou moins... Enfin, bref. On n'est pas là pour en discuter.

Vêtu d'une cape noire, la capuche rabattue sur le visage, je transplanais directement du pré-au-lard, vers l'Elfike, un bar réputé de Londres, dont les gérants ne sont autres que mes professeurs d'Histoire de la Magie. Et pire, encore... On se connait beaucoup, même si nous montrons le contraire. Heinrish et Zero ont un rôle à accomplir, je les connais pour cela. Je dois veiller sur eux, comme ils veillent sur les enfants de Poudlard, et surtout sur l'élue... Beaucoup de mysticisme, hein ? J'avoue ne pas tout comprendre parfois. C'est pour cela que je recherchais toujours ce besoin de me retrouver au grand air. De me sentir mobile... Comme je l'ai toujours été en vivant dans la caravanne, ou plutôt la maison mobile, comme j'aime le dire tellement elle est grande, de la famille, d'Alicante Oleivera. Le vent, les quelques goutellettes qui tombaient doucement du ciel... J'aimais les sentir sur mon visage, mais là... Il n'y en avait pas. il y avait juste cette petite brise d'automne qui me donnait des envies de m'isoler, de retourner de là où je venais... Seulement...

Mon pas résonnait doucement dans les ruelles de Londres, dont la majeure partie était toute sombre et particulièrement humide. Peut être que je fréquentais les mauvaises, celles qui sont mal famés... A la rigueur, j'm'en branle. C'est pas réellement cela qui va me donner la frousse... Je rigole en pensant cela... Il m'en faudrait pour avoir la frousse... Surtout quand on invoque des démons... Je souris, passant ma main avec douceur sur mes lèvres, comme pour les essuyer avant de presser l'allure pour voir se distinguer dans l'une des ruelles sombres, l'enseigner de l'Elfike, de ce fameux bar. Doucement, sans être accompagné comme la plupart des jeunes de mon âge, je m'incline doucement vers les vigiles, avant d'entrer tranquillement dans l'Elfike, la musique me prenant directement mes oreilles. L'odeur de cigarettes et d'alcool me prenant les narines, j'eus l'espace de quelques instants comme une grimace de dégout. Clignant des yeux, comme pour m'habituer plus rapidement à la lumière tamisée, si l'on puit dire ce PUB, je m'avança directement vers le comptoir où je commanda à Heinrish une despe, un truc classique quoi. L'attendant me la donner, je me tourna vers le reste de la salle pour voir aparaître au moment où mes yeux se posèrent sur l'entrée, une gamine de Serpentard. J'esquissa un léger sourire. Elle avait du goût pour venir ici. Je ne lui fis aucun autre geste, seulement mon regard posé dans le sien. Heinrish posa la despe à côté de mon coude sur lequel, j'étais appuyé. Je me retourne, souriant pour lui dire merci, avant d'aller m'asseoir à une table, dans la zone la plus sombre du pub, ma despe en main.
 
MessageSujet: Re: you never can tell. (pv)   
you never can tell. (pv) EmptyMar 13 Mai - 20:50



Invité
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    A peine avait-elle posé ses pieds dans l'antre que son cœur fit un bond. Elle n'avait guère l'habitude de recevoir un tel lot de fumée en pleine gueule, à un tel point que ses yeux lui piquaient. Il lui arrivait souvent de participer à des aquariums dans des concerts, mais y étant des le début, elle ne pouvait se rendre compte du changement puisque que l'habitude avait pris le dessus sur la surprise. Fronçant quelques secondes ses sourcils, elle avait même du mal à respirer normalement. Même en tant que fumeuse, ce lieu lui était presque insupportable aux premiers abord. Sa vision était floutée, Laureline aurait put affirmer sans aucun doute qu'elle se trouvait comme dans une montagne, encerclée d'un brouillard sans fin. Ayant du mal à distinguer ses propres mains, elle se demandait s'il était possible de porter une choppe à ses lèvres sans viser à côté. Apparemment ceux qui l'entouraient y arriver, du moins généralement parce que la moitié d'entre eux étaient déjà par terre à faire office de balais. S'en était désolant, pas pour eux, mais pour Wilde et sa lucidité. S'approchant calmement du bar, essayant de ne pas percuter ceux qui l'entouraient, sur la pointe des pieds, elle parvint à destination après quelques secondes. Son regard croisa celui d'une personne familière. Son visage lui disait étrangement quelque chose mais elle ne pouvait vous dire lequel. Cependant, elle n'y fit pas attention plus longtemps puisque ce dernier, sa bière en main, se dirigeait déjà vers une table libre, et son regard ne pouvait plus l'atteindre. Un soupir, et l'adolescente prit sa place sur le comptoir qui était comblé de verres, vides. Impatiente d'être aux anges, la demoiselle tenta d'attirer le regard du barman, cela prit quelques minutes avant d'avoir son verre en main. Elle fut cependant surprise de croiser son professeur d'histoire de la magie, mais n'étant pas une fugitive, elle ne trouvait pas nécessaire de se cacher parmi la foule. Sa choppe d'Heineken en main, elle resta à sa place, ne trouvant pas l'intérêt de se mêler aux autres avec aucun gramme d'alcool dans le sang.

    Quelques minutes passèrent, sa choppe toujours en main, Laureline avala les dernières gorgée d'un coup et réclama une nouvelle boisson. Ce schéma semblait se répéter infiniment par la suite. Elle se contentait d'une seule chose : boire et s'en griller une de temps en temps. Cela faisait déjà depuis belle lurette qu'elle ne prêtait plus attention à la fumée qui l'entourait, ce n'était qu'une masse inutile qui ne nuierait en rien sa soirée. Complètement insaisissable, l'adolescente ne trouvait aucun intérêt à communiquer, elle se sentait encore trop lucide. Elle voulait voir des couleurs, floues en l'occurrence, pouvoir parler librement sans même se soucier de ce que pourraient penser les autres. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était simplement de la liberté. Sentir le décollage, sentir ses pieds se hisser du sol comme l'envol d'un aigle, grimper, voler, criait. Elle ne voulait plus se soucier de choses inutiles, de choses qui ne servaient qu'à la nuire, qu'à la rendre davantage vulnérable. Un renouveau, une nouvelle destinée, un nouveau miracle. Alors elle buvait, ne s'en privait pas, ne se préoccupait pas non plus de son compte en banque. Etant en panne sèche de cigarette, elle rajouta un paquet à l'addition qui lui était attribuée, et une vodka supplémentaire. La soirée se déroulait ainsi, ses deux meilleurs amis à la mains, autrement dit son verre et sa clope, sans oublier l'amant perdu ; la musique. Son cœur battait en rythme, elle ne souhaitait pas chanter ni danser, elle voulait encore dépasser ses limites. Boire jusqu'à en vomir s'il le fallait. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne s'était pas prise une bonne cuite ! Une cuite qui l'empêcherait de se lever le lendemain, tellement elle lui aurait donné mal au crâne ! Etrange, réclamer une gueule de bois, du Wilde tout craché.

    Puis soudain, elle eut comme une envie de nostalgie. Ou une contre-envie. Les effets secondaires de l'alcool nous allons dire, c'est comme si on s'arrêter en plein envol sans que ce soit l'atterrissage pour autant. Elle se sentait bizarre et ne pouvait s'empêcher d'apercevoir le visage de Kyle. Il lui manquait ne pouvait plus lui appartenir. Elle n'avait toujours qu'un seul désir et l'aurait échanger contre rien au monde, mais sa fatalité en avait choisit autrement, et le crépuscule du soir ne pourrait rien changer à ses souffrances. Alors que les verres s'enchainaient en même temps que les battements de son cœur, l'adolescente crut créer un océan lorsqu'une simple larme perla sur sa joue. En même temps, elle hurlait : « Un autre ! ». Semblable à une névrosé, à un viok qui viendrait au pub chaque jour parce qu'il déteste sa vie, que sa femme a proclamé le divorce et compagnie. Elle ne recherchait en rien à leur ressembler, juste que, sa philosophie du moment rendait ce chemin incontournable. Ça tournait dans sa tête, elle ne pouvait le décrire, c'était comme une tourbillon qui jamais ne cessera. Une héoliène en plein concours de slalom, une roue de voiture sur l'autoroute, une lune qui tourne, tourne autour de la terre. Une histoire sans fin qui ne révèlerait qu'une insouciante et une révolte cachée, des déboires qui jamais ne pourront s'effacer et un univers qui a jamais sera fermé. Elle ne pouvait se résoudre à jeter la clé malgré que celle-ci soit à présent inefficaces, malgré le fait, que le cœur qu'elle renfermait ne soit plus. « UN AUTRE » Son sourire s'effaçait à longueur de temps. « UN AUTRE » Son histoire se prolongeait, anonyme, sans personne pour l'accompagner dans son péril. « UN AUTRE » Une ancienne idylle qui jamais ne sera remplacée. « UN AUTRE » Une larme, infinie, qui se prolonge.

    Il y avait cette musique, cette musique qui n'arrangeait en rien les choses. Quelle idée de passer une telle musique ? Surtout dans un tel bar qui semblait être beaucoup plus actif qu'une simple berceuse. Une musique qui, en une fraction de seconde, pourrait vous faire chavirer, vous faire changer de bord, à vous faire tourner la tête, à nos âmes perdus. ; « Usé par les hommes, par le bruit qui rend fou. Usé par la vie, par les hurlements. Usé par le silence, usé par le vent, usé par l'oubli. On oublie pourtant qu'un jour on s'est aimé, qu'un jour on a vécu, que la vie est passée que le passé n'est plus. Qu'un jour on s'est aimé, que ce jour n'est plus qu'une postérité noyée dans l'inconnu. Usé par un monde qu'on ne comprends plus, qu'on a jamais compris, mais qui continue à tourner encore, à tourner toujours plus, à faire tourner la tête. A nos âmes perdues, à nos cœurs qui appellent et hurlent au secours. Mais non y a plus de ciel, et non, y a plus d'amour, et plus que des troupeaux. Des vendus, des vautours, des vendeurs de merveilles, des joueurs de tambours. Usé par l'avenir, usé par un meilleur qui ressemble au pire. Et oui, ça fait mal au cœur ! Usé par l'ironie qui tua ma jeunesse. Usé par la comédie, usé par les promesses, usé par la folie, usé par le dégoût, usé d'être incompris, de marcher à genou. Usé par l'usure, usé par les regrets, d'avoir fui l'aventure, d'avoir fui la beauté. Te voilà qui revient, te voilà toi mon frère qui me dit prends ma main, marchons vers la lumière. Et le cœur plein d'espoir, et le coeur infini, on oublie qu'il fait noir, alors enfin on vit. Et loin de leur tambours, et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. Un jour on s'est aimé, et ce jour c'est demain, un jour d'humanité, un jour de gloire. Un jour on s'est aimé, et ce jour c'est demain. Un jour d'humanité. Un jour d'humain. »

    Le silence prit la salle un instant, mais le bruit recommença lorsqu'une musique beaucoup plus entrainante retentit. Cependant, Laureline, isolée avec ses verres qu'elle ne cessait de remplir, s'enfermait une nouvelle fois dans sa coquille, elle ne savait plus vers qui se tourner, vers qui aimer, vers qui parler, vers qui s'amuser, vers qui vivre. Une âme en peine, perdue dans des abimes inaccessible qui jamais ne pourront l'ensevelir, elle ne cesse de trouver un chemin, un chemin qui semble sans fin dans cette pénombre inhumaine. Elle souhaite quelque chose de bon. Et cette chose, c'est le renouveau. Deux ou trois heures avaient dues passer depuis son entrée dans le bar, et son état d'esprit était toujours le même. Soudain, son regard fut vif, comme si, en une seconde, elle eut comprit le sens de sa venue, comme si elle eut comprit qu'elle prenait le virage. Que la sortie n'était pas à droite, mais à gauche. Que malgré ses peines, de nouvelles merveilles se cachaient deux rues plus loin. Un sourire, discret mais présent se dessina sur ses lèvres. Elle crut renaître. Elle n'aurait jamais crut que c'était aussi facile, la Laureline, de sourire sincèrement. Puis soudain elle se leva, son verre toujours en main. Elle marchait, avec grosse difficulté tout en avalant quelques gorgées. Elle laissa tomber sa clope au sol sans s'en rendre compte et un inconnu tomba dessus. La pauvre alcoolique y prêta aucune attention, se faufilant dans la file, elle n'eut tout de même pas la chance requise pour se déplacer avec un verre ; un homme, de grande taille, entrava son chemin et la fit tomber en plein sur quelqu'un, son verre avec elle. Après coup, elle releva la tête tout en restant affalé sur l'inconnu et put reconnaître ce type familier qu'elle avait croisé à l'entrée. En une fraction de seconde, elle eut une illumination. C'était Oleivera, un Serpentard de Septième année.

    « Oh merde. » lâcha-t-elle lorsqu'elle se rendit compte de sa bêtise. Et c'était elle qui cherchait à fuir le regard des autres ? Apparemment, c'était raté.
 
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