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Mayfer Street, Londres.

Trois personnes apparurent dans l'ombre de l'une des nombreuses ruelles de Mayfer Street. Appuyé contre l'un des murs de la ruelle, Miguel esquissa une légère inquiétude dans ses yeux. Il devait retrouver Rodrigue. Dino l'avait perdu, semblait il. Qui de plus est, ils avaient trouvé le fameux codex... Alicante regarda Miguel avec un étrange regard compatissant. Fidel, quand à lui, semblait nerveux. Il regarda Miguel, puis Alicante, avant de finalement, tourner les talons pour se diriger en direction de l'extérieur de la ruelle. Miguel se passa une main sur le visage avant de sentir la main d'Alicante contre son épaule. Ce dernier suivit Fidel, alors que Miguel se mit à le suivre doucement au début, avant de sortir sa baguette magique à son tour, la gardant le long de sa cuisse, les sens aux aguets. Les capuches rabattut sur les visages, Miguel avait eut une légèrement crispation des yeux le temps de s'habituer à la nuit tombée sur le pays Anglais. Dire qu'au Mexique, il faisait jour...

Les bruits de pas résonnèrent doucement dans les rues calmes et silencieuses de Mayfer Street, et l'abscence de Moldue leur permettaient d'user de leur patronus respectif pour accélerer les recherches concernant Rodrigue. Ce ne fut qu'au bout de quelques heures, après s'être disperser, chacun d'un côté, qu'ils se retrouvèrent les trois au même endroit, devant quelques gouttes de sang, et la cape de Rodrigue. Miguel s'agenouilla, l'effleurant du bout des doigts avant de la faire disparaître dans une volute de fumée. Il éclata son patronus ( un magnifique étalon grisonnant ) avant de se relever et de repousser doucement sa capuche. Alicante suivit son exemple. Fidel soupira doucement. Son patronus lion s'éteignit doucement. Miguel, toujours sans une parole, entra dans le parc, baguette brandit. De nouveaux, ils se séparèrent. Miguel commençait à sentir l'affaire tourner aux vinaigres. Quelque chose de mal allait se passer... Des gouttes de sueurs coulaient le long de son dos. Il se passa une main sur le visage, retirant la sueur de son front avant de reposer son regard autours de lui. Son sang battait à ses oreilles, et la boule qu'il avait dans le ventre depuis le début semblait avoir largement augmenter.

Sa respiration provoquant un peu de fumée, il s'arrêta dès qu'il entendit l'incantation d'un sort. Un flash rouge sur le coin gauche de son oeil gauche. Il ne réfléchit même pas. Se tournant vers l'endroit du flash, il pointa sa baguette magique sur lui même pour se désillusionner. Tanpis que l'on sache qu'il soit là. La vie d'un de ses cousins étaient en danger. Et la famille, c'était la famille. Quitte à se mettre en danger, il parviendrait à l'en sortir. Il l'avait promis. Il se l'était promis quand son père était mort. Interdiction de laisser mourir quelqu'un avant que lui ne meurt. C'était... Ca lui faisait peur d'affronter la mort d'un de ses parents. C'était peut être l'une des seules peurs que Miguel redoutait plus que tout autres. Courant dans l'herbe, il ne put s'empêcher de s'érafler le bras à l'une des branches basses de l'un des arbres du parc lui arrachant un gémissement étouffé. Continuant de courir, il commençait à apercevoir, en face de lui, deux personnes entrain de se livrer un duel. Non, trois. Quatre... Qui... Miguel redoubla d'allure jusqu'à s'arrêter en plein milieu de sa course, le regard horrifié. Devant lui, un flash vert. Devant lui, la mort d'une personne.

- Aaargh ! Tu vas... Putain... Fidel dégage de là.

Miguel s'approcha, posant sa main sur l'un des troncs d'arbres, regardant la scène. Alicante faisait face à trois sorciers. Quatre de leur opposants étaient morts, à terre. Miguel s'approcha de Fidel en courant.

- Rodrigue est mort. Maintenant... On a rien pu...
- Ta gueule...

Caché derrière un morceau de l'une des statues du parc tombé, Alicante ne posait pas son regard sur le corps de son parent. Il n'osait pas. Alicante posa directement son regard sur Miguel et Fidel. Il leur dit, comme si de rien n'était. Mais l'on voyait dans ses yeux, l'on entendait dans sa voix, la tristesse.

- Gagnez moi du temps. Je vais réveiller les morts.
- Alicante...
- Fais ce que je te dis. Fidel, reste prêt du corps de Rodrigue... Sa voix trembla. Miguel, por favor...
- Miguel, file...
- Alicante... Je me désillusionne, et tu fonces.
- Si.

Miguel se tapota la tempe, puis, il se leva, sautant par dessus la statue tombée au sol, se mettant à lancer des sortilèges. Alicante se faufila dans l'ombre, un peu plus loin, pour les contourner. Les sorts fusaient. Bon dieu qu'ils fusaient. Mais ils allaient payé.

Bureau d'Aleksandr Souvorov, Poudlard.

- Pourquoi Taslim ?
- Cherche pas comprendre, frère. Tu dois aller là bas. Je viens avec toi.

Aleksandr regardait Garion, d'une façon peu enviable. Le devin eut un léger sourire. Il regarda Aleksandr avant de lui dire de faire ce qu'il avait à faire et de ne plus le contredire. Ce qu'Aleksandr détestait le plus au monde. Comme il l'avait si souvent dit, il était libre. On ne lui donnait pas d'ordre surtout si l'on avait un rôle du genre, je sauve le monde, écoute moi. C'était des mots comme ça qu'Aleksandr ne supportait pas du tout. Allez comprendre pourquoi... En même temps, c'était si compréhensible.

- Je comprends, Papa. Tu ne me comprendrais pas de toute façon. Mais c'est à toi que revient le rôle de découvrir ce Codex. Plus de temps, tu mettras à m'écouter, plus, il y aura des morts.
- Je ne comprends pas... Pourquoi vous n'y allez pas vous deux ?
- Parce que. Toi de le faire. Pas nous. Toi. La... Euh... Le Mystère a dit que c'était toi. Toi, qui posera ta main dessus et qui ne mourra pas.
- On ne peut pas faire plus résumé, Aleksandr.
- Taslim... Tu viens avec moi ?

Taslim regarda Garion, puis, sans attendre une réponse de ce dernier, peut être pour la première fois, agissant de lui même depuis près de 10 ans, il prit une intiative, une décision. C'était son frère. Il était tellement content de l'avoir retrouvé qu'il en estimait le devoir.

- Oui. Mais je sais pas disparaître et redevenir moi.
- Euh... Il réfléchissait. Puis, il écarquilla les yeux, venant de comprendre. Oui, tu veux dire transplaner.
- Oui. Il eut un petit rire. Dur pour moi de parler Anglais. Je parle Arabe, moi. Et russie.

Aleksandr eut un sourire rayonnant. Il s'approcha de son frère, et encore une fois, il le prit dans ses bras. Taslim se laissa faire, l'enlaçant à son tour. Garion eut un sourire avant de s'asseoir sur une chaise et de prendre une feuille pour se mettre à dessiner tranquillement. Aleksandr pressa son frère un peu plus fort contre lui, puis, il lui montra la cheminée. Quelques instants après, ils apparaissaient dans le chaudron baveur pour réapparaître dans Londres, dans le Parc de Mayfer Street.

Parc, Près de Mayfer Street.

Ils réapparurent en plein milieu du Parc. Taslim lâcha son frère, mettant les mains sur les genoux tout en s'inclinant vers le sol pour tenter de reprendre sa respiration. Aleksandr eut un petit sourire. Lui tapotant l'épaule, il s'apprêtait à lui dire quelque chose de réconfortant lorsqu'il entendit :

- AVADA KEDAVRA !
- Aaargh ! Tu vas... Putain... Fidel dégage de là.
- Qu'est ce que...
- Gaïon raison. Il dit qu'on doit se dépêcher. Sinon, des morts. Et déjà morts. Plein. Attends !

Aleksandr sortait sa baguette magique de sa poche d'un mouvement de la main. Il entendit des bruits de pas derrière lui, son frère s'approchait, tentant de le rattraper en courant. Le coeur battant la chamade, il savait qu'il y avait duel, et que c'était lié avec ce que son frère et le gamin lui avait dit. Il en avait la nausée d'avoir douté. Mais en même temps... Son frère... Un frère insoupçonné, apparaîssait comme ça, en plein milieu de sa vie alors qu'il avait tout forgé autours de sa soeur, Lidia. Son frère lui posa subitement la main sur l'épaule, le tirant en arrière. Un sort s'écrasait dans le tronc d'abre, juste là où quelques secondes avant, il y avait sa tête. Aleksandr lui fit un sourire, avant de risquer un regard. Miguel. Aleksandr ne comprit pas ce qu'il... Et en plus à découvert.. Il... Taslim lui tapota l'épaule pour lui montre Alicante.

- Lui, donne deuxième vie aux morts.

Aleksandr porta son regard vers les hommes qui faisaient face à Miguel, puis, il en vit un tombé sous un sort de Miguel. Aleksandr soupira. Putain... Ce n'est que lorsqu'il soupira, qu'il comprit. Il gagnait du temps pour le type qui se faufilait dans l'ombre. Aleksandr regarda Taslim. Ce dernier acquiesça. Aleksandr se mit à courir tandis que son frère se mordait le pouce violemment. Le directeur de Poudlard était à découvert, Miguel tourna la tête vers lui, et un sort fusait en leur direction. D'un coup, un mur se dressa d'un coups devant eux. Ce dernier explosa dans en poussière sous la puissance du sort.

- Qu'est ce que...
- Un leurre ?

Leur opposants se mirent à parler doucement. Miguel regarda Aleksandr, puis, il eut un petit sourire. Aleksandr ne lui demanda aucune explication, il comprenait déjà ce qu'il venait de se passer. D'un coup, on entendit une profonde voix caverneuse suivi de plusieurs gargouilles. Du sang frais se mettait à couler. Une lumière rouge venait d'une silhouette derrière leurs opposants qui se dessinaient derrière la fumée.

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Alicante était parvenu derrière les hommes qui les attaquaient. Qui ils étaient ? Pour le moment, il n'en avait aucune idée. Tout ce qu'il savait, c'était qu'ils avaient assassiné Rodrigue, et que ça, au grand jamais, il ne les laisserait vivre plus longtemps. Ils avaient retiré une vie. La vie d'un Membre de sa famille. D'autant plus, l'un des chefs du conseil. Alicante s'agenouilla, avant de saisir sa baguette magique avec laquelle il traça plusieurs dessins sur les différents corps tombés. Miguel était parvenu à les attirer vers lui. D'autant plus qu'il semblait y avoir du renfort. Alicante n'avait pas vu qui c'était.

- Il est temps. Rattrapez vous dans la mort, pour obtenir votre pardon avant le jugement du puissant...

D'un coup, il poussa un cri. Un cri rauque et formidable. Son sang gicla sur chacun des corps. Alicante saignait au niveau du poignet. Il se releva doucement, un sourire sur ses lèvres tandis qu'une petite explosion venait de réduire un mur de terre. Les corps se levèrent d'un coup, comme animé par le démon. Alicante sourit. Bien sûr qu'il souriait. Il tendit son poignet vers les deux hommes qui ne cessaient de trouver un moyen pour abattre Miguel et Aleksandr. Cependant lorsque la poussière s'était retiré, ils avaient disparu. Automatiquement, les deux hommes se retournèrent vers Alicante et les hommes morts qu'il avait fait relevé.

- Bienvenido !

Il claqua des mains, puis, il se mit à murmurer. Il murmurait tout bas, articulant chaque mot comme il le fallait. Les morts s'approchaient doucement des deux hommes les bras tendu en leur direction. Ces derniers leur lançaient des sortilèges en tout genre, mais jamais, ils ne parvenaient à rompre le contact d'Alicante sur les corps. Ce dernier observit du coin de l'oeil l'auteur du mur de tout à l'heure, et il eut un petit sourire.

- Taslim...
- أنا سعيدة أن يرى أنت. هو [لونغ تيم] [أغو] نحن لا يرى نا.
- هو يصحّ.

Taslim se positionna à côté d'Alicante, alors que l'un des hommes venait de balancer un sort d'une lumière intense. Alicante sourit. Cela ne servait à rien. C'était une magie noire usant des préceptes Aztèques. Le Sang. Il n'y avait qu'un seul moyen, leur retirer le sang.

- أنت يستطيع قتلتهم
- أنا آخذ هذا إمكانية.

Alicante eut un petit rire, avant de se remettre à commander ses pantins macabres avec plus de férocité et d'aisance. Taslim s'ouvrait la veine du poignet à son tour. D'un coup, il se retrouva au sol, traçant des pentacles étranges et particuliers. Puis, il posa sa main au centre de ce pentacle tout en criant en arabe :

- هنا يذهب نحن.

La terre se leva en un grand mouvement de pieux particulièrement bien saillant. L'un des hommes balança un aguamenti plus que puissant sur les morts qu'Alicante parvenait à maitrîser. La puissance de l'effet du sort fut telle qu'il en déchiqueta les morts leur retirant le sang qu'Alicante avait aposé. Ce dernier se rangea derrière l'Arabe avec un petit sourire.

- Un Alchimiste !
- Comme ça !

D'un mouvement de sa baguette, il avait lancé plusieurs confrigo pour exploser les pieux, produisant une forte montée de poussière. Taslim eut un sourire, il tapa au sol, encore une fois, après avoir tracé un cercle de transmutation pour en tirer tout les minéraux du sol pour s'en faire un poignard d'une taille honorable. Il releva la tête, regardant Alicante, qui explosa de rire.

- أنت يستطيع ذهبت الآن! أنا أستعمل قوتي أن يخفي أنت.
- شكور.

Alicante lui tapota le haut du crâne. Taslim ressentit une profonde douceur émanait du pouvoir de son ami, puis, il devint suffisament invisible pour se relever et se mettre en marche pour les égorger. Lorsque la poussière disparut, Alicante avait les bras ouvert vers les cieux, son éternel sourire de canaille sur son visage.

- Magie !

Il éclata de rire lorsque le poignard de Taslim trancha la gorge du premier dans un gargouilli particulièrement étrange. Un bruit sourd, il venait d'en tuer un.

Près du Petit bois, derrière la Statue, avec Fidel & le corps sans vie de Rodrigue.

- C'est impressionnant...
- Et tu n'as pas vu ses fils... Les deux... Entre le nécromant, et le démon... Alicante est puissant. Trop puissant.
- On est arrivé trop tard, Miguel. Dino va...
- Non. Dino savait que son père était mort. Tu n'as pas vu son regard ?
- Si. Mais j'osais espéré... C'est Rodrigue, putain...

Aleksandr regardait Fidel. Il n'arrivait pas à s'imaginer qu'un tel homme pouvait être au bords des larmes, tellement le dégout semblait s'être emparé de lui. D'autant plus que Fidel avait des yeux impressionnants, de ceux qui vous foutent le froid dans le dos. L'hispanique releva son regard laiteux vers Aleksandr. Le Directeur de Poudlard eut une esquisse d'un sourire, Fidel cligna des yeux.

- Alik ? Regarde, s't'euplait !
- Alicante... Putain, c'est horrible ! J'ose même pas imaginer, Zorion... Ils sont entrain de se battre... 'Tain, Taslim est plutôt balèze...

Miguel releva son regard, surpris. Il cessa de remettre les cheveux de Rodrigue habilement, puis, il dit :

- Tu viens de le rencontrer ? Du moins, de savoir que c'était ton frère ?
- Non. Ca fait deux semaines... Ca m'a fait un choc... Papa était noble... Je suis content.
- Tu es noble, aussi, Alik'.
- Non... J'ai tué mon père.
- Tu n'avais que 7 ans, Alik' ! 7 ans !
- Je sais, mais...
- Rodrigue a bougé !
- Hein ? Hein ? En même temps.
- Il a quelque chose dans sa main !

Plus aucun bruit. Alik' et Miguel regardaient Fidel lui prendre la main, doucement, puis, il l'ouvrit. A cet instant, Alik' comprit ce que son frère lui avait dit tout à l'heure. Le rouleau.

- NON !

Taslim et Alicante arrivèrent. Le frère de Souvorov s'agenouilla devant le mort, le bénissant de manière prophétique, puis, il murmura quelques choses en arabes qu'Alciante du comprendre. Ce dernier venait de poser sa main sur son coeur, murmurant Amen ! silencieusement. Alik' se baissa doucement, puis, il saisit le rouleau que Rodrigue touchait.

- Qu'est ce que... Qui s'était relevé, rapidement.
- هو ينبغي أخذت هذا.
- C'est à lui de le prendre. Traduisit Alicante, regardant Alik' d'une façon interrogatrice.

Fidel maugréa quelque chose en espagnol. Miguel le fusilla du regard. Alik' les regarda quelques instants, puis, il s'apprêta à l'ouvrir. Il allait l'ouvrir lorsqu'un flash apparut sur le côté. Le Devin. Garion.

- Pas maintenant, Papa. C'est au Condamné de l'ouvrir.

Le visage de Miguel se voila d'une ombre lourde. Alicante s'approcha de Miguel posant sa main sur son épaule. Aleksandr le lui tendit. Lorsque Miguel posa sa main dessus, il ne le prit pas desuite. Il transplana avec Miguel, Alicante, Taslim, Garion et Fidel.

Direction, Manoir Almadovar.