GUILDE DES ROYS

Split your lungs with blood and thunder
When you see the white whale
Break your backs and crack your oars men
If you wish to prevail

On ne sait pas grand chose de l'histoire des Roys. On raconte tantôt qu'ils sont nés au XIème siècle, au large des flancs de Biarritz, et que le premier des Roys pêchait dans les txalupa basque, tantôt qu'ils furent les premiers hommes à prendre le harpon dans les Caraïbes après l'appel du Capitaine Thomas Welcome Roy.
Même s'il semble plus vraisemblable que ce soit la seconde version, personne n'a jamais voulu éclaircir le mythe derrière les Roys, et on s'accorde ainsi à dire qu'ils ont toujours existé depuis le début du monde moderne.

prix du gibier XX prix du gibier XXX prix du gibier > XXXX prix du gibier interdit

10 000 gallions 25 000 gallions variable (min. 50k) variable (min. 80k)

Beaucoup raccourcissent un Roy à son rang de pêcheur, pour autant la vérité n'est pas si simple. En effet, le Roy n'est pas à proprement dit un pêcheur, mais plutôt un chasseur. Un Roy est un chasseur de grands gibiers, de gibiers d'importances, mythiques et mystiques. Ainsi, le cerf ou le chevreuil sont pour eux des animaux sans grandes importances.
Si à l'heure actuelle le Cachalot Blanc est l'emblème de la Guilde, c'est uniquement car il représente l'inaccessible. Le Cachalot Blanc est l'enfer de Moby Dick, le cétacé jamais arrêté, jamais chassé. Son flanc se décore de harpons, il saigne, mais jamais ne se rend. C'est ce que cherche un Roy : une proie à sa hauteur, et plus l'on monte en grade, plus l'on cherche à frapper fort, à frapper haut.

Ce n'est pas n'importe qui, qui devient Roy. D'ailleurs, on ne demande jamais à devenir Roy, mais on se le fait proposer. Une fois. Une fois, car si c'est un non, ce sera toujours un non.
Par ailleurs, une fois que l'on est Roy, on l'est à vie. C'est un engagement solennel sous serment inviolable, scellé à même la peau par la fameuse encre marine du marin.
Être Roy, c'est un code, une philosophie. C'est un tout. C'est une nouvelle vie.



Si les Roys sont repertoriés parmi les groupes de grand banditisme, c'est car ils chassent des espèces protégées, en voie d'extinction ou tout simplement considérés comme sacrées. Les Roys n'ont qu'une philosophie de vie : le trophée de chasse. Il leur importe peu de savoir si la bête est la dernière ou à l'inverse si elle est sacré dans tel ou tel pays, la seule chose qui importe à un Roy c'est de ramener la partie de son anatomie qui lui servira de regarde, moi j'ai chassé ça.
Au-delà du plaisir du Chasseur, l'argent des Roys - une grande banque commune gérée au mieux par le Comptable - dépend énormément de leur chasse. Ils sont souvent payés à ramener les bêtes mortes, parfois empaillés, parfois pour une seule partie de leur anatomie qui aurait certaine propriété spéciale, etc. Les commandes privées ont un prix très élevé, mais ceux sont celles qui rapportent le plus. Il y a parfois des choses un peu farfelues, comme notamment manger la prostate d'un Seigneur Russe crue car selon la légende, la chaire à l'intérieure aiderait à la fertilité et soignerait l'impotence et l'impuissance.

I. Respect de la Proie II. Tout est bon III. Ni Pays, ni Patrie IV. Pas de femme

V. Mon bâteau, ma famille VI. L'argent, c'est secondaire VII. Le Trophée de Chasse VIII. La Hiérarchie

Le Code du Roy est un document officiel gravé à même la dent d'un Léviathan. Il n'existe qu'un seul exemplaire, gardé précieusement par le Capitaine. Le Code prend la forme d'un poignard sculpté et gravé dans la dent, et comporte de nombreuses règles dans la langue du chasseur de la baleine, à savoir le dialecte Nootka.
Les règles sont assez simples en soit. Elles sont faites pour la Chasse.

La première des règles est le respect de la proie. Il ne faut jamais s'énerver ou s'agacer sur une proie, car ce n'est que dans le respect que l'animal vous respectera. La traque est une phase obligatoire, souvent frustrante, mais elle est nécessaire et ne doit pas être vécue comme une corvée. Cette règle est d'autant plus importante qu'elle se combine à la deuxième loi du Code, à savoir que tout, absolument tout, doit être consommé ou utilisé sur une créature chassée. Que ce soit la peau, les tendons, les liquides et les organes, quand bien même la commande ne demanderait qu'une partie de la bête, il faut que le reste soit vendu ou consommé. C'est une règle d'or, que les défenseurs des bêtes ont quelque fois oublié l'importance.

Certains règles s'appliquent à la vie en communauté. Quand on est un Roy, il faut bien comprendre qu'il n'existe plus de patrie, plus de pays, ni de famille. L'équipage est exclusivement masculin. La chasteté, si elle n'est pas obligatoire, est bien souvent pratiquée. Le chasseur doit garder son oeil concentré sur la proie, jamais sur la femme au bord du quai. Cette règle est généralement bien acceptée, car un Roy est bien souvent un passionné. La chasse, ça ne se discute pas.

D'autres règles parlent du partage dans un équipage, ou encore de la hiérarchie en place. A savoir par exemple qu'un Roy n'a jamais véritablement de compte, ni même d'argent. Les méfaits accomplis, l'argent revient directement au Capitaine qui entrepose dans la salle des coffres. Cette dernière est en quasi libre accès. Le Roy est nourri et logé. Ce qu'il veut, il l'achète. Mais de toute façon, il ne lui faut jamais grand chose.

Cap'tain du Péquod : Cap'tain du Nautilus : Cap'tain de l'Octavius :

Natanail Luben Malik Mowachaht Diego De Sandoval De Souza

La Hiérarchie des Roy est assez simple, puisqu'elle respecte en tout point la hiérarchie des chasseurs de baleine. Ainsi il existe plusieurs flottes. Chaque flotte a son capitaine, qui possède ses officiers, et ses soldats.

A l'heure actuelle, il existe trois flottes de Roy, à savoir trois grands navires : le Péquod, le Nautilus et l'Octavius.

Le Péquod est sous le commandement de Natanail Luben, appelé pour l'occasion Cap'tain Ahab. Le Nautilus est sous le commandement de Malik ( ᒪᓕᒻᒧᑦ ) Mowachaht, surnommé plus souvent Cap'tain Nemo. L'Octavius quant à lui est sous le commandement de Diego de Sandoval de la Souza, surnommé en général Cap'tain Heindrick.

Les officiers, sous-officiers, comptables et autres notables de l'équipe sont tous désignés par leurs capitaines respectifs.



Selon le grade et les faits d'arme, le Roy va se voir confectionner une série de tatouage symbolique, tout droit sortit du code d'honneur du Chasseur de Baleine.
Le premier des tatouages que le Chasseur de Baleine reçoit, c'est l'Encre du Marin, celle qui le détachera à tout jamais de la vie terrestre et surtout, de sa vie d'homme. Par ce simple tatouage, le Roy rompt ses liens avec sa patrie et devient un autre homme. On lui attribut un surnom qui deviendra au sein du Navire, son nom. En général, il peut le choisir, mais il arrive souvent que ce soit le Capitaine qui le nomme. C'est ainsi que même les Capitaines ont un surnom de capitaine.
Au fur et à mesure des faits d'arme du Chasseur de Baleine, des tatouages naitront sur sa peau, uniques ceux-là. C'est au vécu de chaque Chasseur. Chaque grande prise le faisant grimper en grade, ou en réputation, se verra tatouer à même la peau. On commence par le torse - le haut du buste se doit d'être couvert de prises importantes si l'on veut un jour devenir sous-officier. Une fois le haut du buste recouvert, on est enfin Sous-Officier.
Après le torse, c'est le dos qui doit être entièrement recouvert de tatouage pour pouvoir grimper au rang d'Officier sur son navire. Les spécialités qui sortent de l'ordinaire, comme comptable ou harponneur, seront marqués sur les bras par des attributs qui rappelleront le métier principal du Chasseur de Baleine. Le harpon est réservé à ceux qui infligent le coup fatal par exemple, tandis que le coffre ou le gallion frappé est réservé à ceux qui comptent ou qui empochent.

Une fois Officier, il ne suffit plus qu'à attendre le decès du Capitaine précédent pour prendre sa place. En général, il existe un Officier plus important que les autres, une sorte de Bras-Droit. Bien avant la mort du Capitaine, car la mort sur un Navire peut arriver à n'importe quel moment, l'on marque ce dernier au fer rouge. L'épreuve est douloureuse et longue à cicatriser. Le rituel est d'autant plus douloureux que l'on cicatrise à vif la brûlure avec du gros sel. Elle est apposée sur les deux genoux et ne permet plus à l'Officier de marcher pendant quelques jours qu'il doit pour autant passer en mer.
C'est cette épreuve qui vous marque littéralement comme étant le favori du Capitaine à sa succession. Beaucoup refuse, car être capitaine c'est autant de responsabilité que de souffrance. Il faut beaucoup de volonté, et c'est généralement les plus jeunes qui s'y collent.