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Pour beaucoup, la solitude est quelque chose que l'on déteste, que l'on refuse pour la simple et bonne raison, que c'est effrayant et particulièrement horrible. Pour beaucoup, la confrontation avec sois même faisait peur. Peur de découvrir certaines facettes de sa personnalité. Enrique n'était pas de ceux là. Du moins, pas en plein. Un être compliqué, me direz vous. J'en conviens. Mais ce ce qui fait toute la complexité de Rico. Enrique était compliqué, et il s'en amusait. Et le fait d'être seul avec lui même l'effraie, mais ça ne cessait de lui aiguiser son sentiment de curiosité, cette chose qui lui donnait envie de tout comprendre. Il voulait comprendre pourquoi il avait peur. Pourquoi il ressentait tel ou tel chose vis à vis du monde, des autres. En ce moment même, une pensée l'obsédée. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il le travaillait. En lui, quelque chose changeait, il le ressentait et il trouvait ça plaisant. Il essayait de comprendre pourquoi certaines filles le rendaient tout chose, pourquoi certains aspects de son physique changeait, et surtout pourquoi il lui arrivait d'avoir des pensées pas très catholique. Ce qui le faisait rire, mais qui l'effrayer quelque peu. étant peut être le plus pieux des élèves de tout le château... Surtout qu'il y en avait plus d'une qui le mettait mal à l'aise si vous voyez ce que je veux dire.

Doucement, il se releva, après avoir revêtu les vêtements qu'il avait retiré. Il se tapa son pantacourt en toile blanche pour en retirer la terre qui aurait pu s'y accroché avant de lasser doucement ses chaussures. Il ramassa sa baguette magique et son collier de clé qu'il remit à sa place, c'est à dire autours de son cou, avant de reprendre la direction du château alors que le soleil se couchait doucement à l'horizon. Arrivant près des serres, il ceuilla quelques belles de nuits aux couleurs variés : Blanc, Jaune, Violet, Vert. Enrique en huma la fragrance avant d'avoir un petit sourire. Lou en ceuillait quand il était petit, avec lui, pour les donner à la fille qu'il aimait le plus. Résultat des courses, il en ramenait toujours énormément pour en donner un nombre équivalent à Lou, Lola, Talia et leur mère. Il tirait la langue à son frère, en donnant une à sa jumelle, avant d'aller vers ce dernier et de le prendre dans ses bras et de partir s'isoler dans sa chambre. Il avait toujours été ainsi. Montrer son affection ou l'amour qu'il portait à quelqu'un par des gestes. Jamais il ne s'était exprimé, et à chaque fois qu'il faisait geste qu'il pouvait être percu de la sorte, c'était qu'il le pensait, mais qu'il n'arrivait à le dire. Maintes et maintes fois, on l'avait pensé Autiste. Jusqu'à voir pour le mettre dans une institution. Des psys leur avaient conseillés. Mais plus, on tentait de lui faire dire des choses, plus il s'énervait. Et son comportement à l'école le laissait penser.

Mais il s'en fichait des autres. Sa grand mère, tout comme Talia, Lou et Dak' l'avaient compris. Il était juste comme ça, et se savoir compris par quelqu'un, c'était tout ce qu'il avait eut besoin pour suivre et pour affronter son père dans le sens où il refusait littéralement le fait de s'ouvrir. D'ailleurs, la première fois qu'il eut une présence d'un don magique, il avait littéralement écrasé le psychologue contre le mur, son aura magique se défoulant littéralement sur ce dernier, la haine dans le regard. Son esprit, c'était le sien. Il ne l'ouvrait que LORSQU'IL LE VOULAIT, et non le contraire. Avec un sourire, il retira les fleurs de son nez pour se mettre à marcher doucement, entre les différentes serres, s'arrêtant quelques secondes dans chacune d'entre elles pour regarder les plantes d'un oeil amusée, avec une certaine fierté, et un petit air paternel. Il aimait plus la nature que la compagnie des hommes. Au détour d'une serre, alors qu'il sortait de la serre n°2, il crut entendre un bruit. Quelqu'un.

- Y a quelqu'un ?

- Il y a moi. Qu'est ce que tu fais ici? Tu ne vas pas manger avec les autres dans la grande salle?
- Oh !

Il la vit paraître devant lui. Il eut un sourire après le bref moment de surprise qu'il l'avait traversé. Enrique s'approcha de cette dernière toujours ses fleurs dans les mains. D'une voix tranquille, posée, et sans aucune once d'arrogance, il lui répondit :

- Je me suis isolé en début d'après midi. Besoin de penser, et de réfléchir sur des choses qu'on n'a pas souvent la chance de se poser souvent. Puis, les autres...

Rico eut un haussement de sourcil. Il n'aimait pas tellement la présence des gens préférant de loin celle de la nature, entrée en communion avec cette dernière ce qui était une preuve de respect pour un gamin de son âge. Une preuve de sagesse, si l'on put dire.

- Toi ?

Il eut un sourire, après lui avoir retourner la question. Enrique regarda ses fleurs, avant de les porter au niveau de ses narines pour en respirer de nouveau la fragrance. Doucement, il tendit le bouquet en sa direction, et il lui dit :

- Cadeau. Pour me faire pardonner de la bibliothèque.

Enrique eut un petit sourire dont il avait le secret.

- J'ai du mal à m'endormir avant une certaine heure alors j'en profite pour... travailler un peu et réfléchir.
- Quoi de mieux que le grand air ?

C'était connu, une petite ballade aidait toujours à trouver le sommeil. C'était du moins ce qu'en avait pensé Rico depuis qu'Alicante le lui avait montré, un jour où il était allé chez ce dernier pour passer quelques jours. Enrique regardait Asphodèle avec un petit regard coquin. Il l'avait déjà entendu descendre. Elle n'était pas la seule à avoir du mal à dormir. Cependant, lui, ce n'était pas tous les jours. Pour dormir, généralement, il lisait un peu près d'une fenêtre ouverte, histoire de pouvoir regarder vers l'extérieur, sans pour autant être dehors. Et plus d'une fois, il avait vu sa tignasse blanche. C'était peu vue ce genre de coiffure à Poudlard. Fallait comprendre. Il huma ses fleurs avant de les lui tendre, de lui faire un cadeau. L'idée lui étant venu subitement. Cette dernière semblait... Surprise.

- Je sais pas trop quoi te dire... Merci.
- De rien !

Il vit que cette dernière n'était pas du tout à l'aise. Elle n'avait jamais eut de fleur de sa vie ? Enrique eut un léger sourire compatissant. Lui, il avait du en ramasser peut être une pépinière depuis qu'il était pour ses femmes comme il disait. Sa mère, ses soeurs... Rico eut un petit sourire, lorsque cette dernière reprit la parole.

- J'ai été assez... odieuse ce jour là. Chui désolée.
- Y a pas à te miner le moral, tsé. C'est juste qu'chui allait un peu fort. Un poco mucho, si...

Il eut un petit rire, en lui donnant les fleurs. Cette dernière avait un jolie petit sourire. Il baissa légèrement son regard, prétextant de regarder le peu de terre qu'il avait réussi à mettre sur ses converses noirs. Il releva la tête lorsqu'elle lui parla de nouveau, comme pour s'excuser de ne pas avoir remercié comme il fallait.

- Je ne suis pas très douée pour les excuses et les remerciements n'est ce pas?
- On a tous un passé qui nous donne des raisons... Fit il avec sagesse.

Il s'approcha de cette dernière, puis, il lui tapota doucement l'épaule, avant de se mettre à marcher doucement en direction du château, en sa compagnie.

- T'as grandit où ? J'ai demandé à mon frère, mais il m'a juste parlé des prouesses de ton petit copain.

Enrique eut un petit rire.

- Mon petit copain?

Visiblement, ce n'était pas son petit copain. Il eut un petit sourire en guise d'excuse, mais inconsciement, ça lui fit du bien de le savoir. Il porta machinalement la main à son coeur, l'air pensif, avant de regarder doucement vers le Château en pensant à ce que Dakota lui avait dit sur ce qu'il s'était passé au Lac. L'hispanique eut un petit sourire. Quel con, ce William... Asphodèle reprit doucement la parole, le sortant du pays des songes où il imaginait William en pauvre elfe de maison entrain de faire toutes les tâches ménagères les plus immondes autant les unes que les autres.

- Je suis plutôt le genre cavalier seul qu'autre chose moi. Digory c'est juste mon cousin. Il était avec moi à Durmstrang. J'ai grandi là bas. Là bas et un peu partout à l'Est. Disons que j'ai beaucoup bougé.
- Ok. Alors le bisou (oui, enrique est encore très enfantin sur certain thème) s'était pour dire au revoir ? C'est comme ça qu'on dit dans l'est ?

Il eut un léger sourire. Qui se changea vite en un haussement de sourcil particulièrement blasé. Qu'un homme ose poser ses lèvres sur l'une de ses soeurs, et là, il le tuait en bonne et due forme. On ne touche pas à ses soeurs, c'était interdit. Talia, autant que Lola. Le pire restait pour Lou. Là, c'était la sienne. A personne d'autres.

- Et toi? D'où tu tiens ton sâle caractère et ton petit accens?

Rico porta son regard sur cette dernière avec une petite expression blasée, ses lèvres s'étirant en un fin sourire en coin, avant de le prendre totalement à la rigolade.

- Mexique. Tout vient de là bas. Bien que j'ai du sang italien dans mes veines. Mais c'est plus Dak' qui en a hérité. Il est comédien, tu comprends...

Il eut un petit rire avant d'ajouter.

- C'est trop beau...

- Oui en Russie. Je n'aime trop pas cette coutume, si ce n'était pas mon cousin...
- J'comprends tout à fait... Moi, généralement, les gens de ma famille s'embrasse sur des paris bizarres lorsqu'ils sont bien bourrés... C'est vraiment drôle de voir Papa et Tonton Alicante entrain de se rouler une pelle...

Il éclata de rire en imaginant la scène qui avait été suivi d'un saut dans la fontaine où ils avaient bu l'eau de fontaine. Enrique et Dak' en retenaient des très bons souvenirs. Du moins, dans la mesure du possible, vu la quantité de Sangria que les deux gamins s'étaient enquillés cette été... Il finit par sourire pour reporter son regard vers Asphodèle. Cette dernière lui posa une question sur ses origines. Ce fut cash. Rico lui répondit directement.

- Je ne suis jamais allée en Amérique Latine... Lui avoua t elle.

Enrique écarquilla les yeux, avant d'avoir un petit sourire. C'était normal. Pas tout le monde venait de ces pays aux décors chauds et paradisiaques. Même si la misère existait dans bien des endroits du pays, on ne pouvait leur enlever cette richesse culturelle, et la beauté des lieux. Enrique adorait voir, et revoir son pays, s'y balladait, tout, quoi. Il la contempla quelques instants, ses lèvres lui brûlant, tellement qu'il s'empêchait de lui poser des questions sur elle. Il baissa le regard avant de reporter son regard vers le Château qui se faisait un peu plus grand au fur et à mesure qu'ils s'avançaient vers ce dernier.

- J'ai lu beaucoup de livres sur les cultures amérindiennes, c'est vrai que ça à l'air d'être un coin du monde assez fascinant. Mais en général les livres sont assez mal renseignés dès qu'il s'agit de cultures tribales ou oubliées.
- On ne peut connaître le bonheur d'un pays, si on ne va pas le visité directement. Les Etats Latins sont, et resteront, l'un des plus beaux trésors que Dieu est pu donné aux Hommes. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que l'Amérique du Sud est le dernier poumon de la planète...
- Sauf dans la r...

Le regard d'Enrique se mit à briller de malice au même moment où il posa ses iris grises sur Asphodèle. Il eut un léger sourire, avant de lui dire :

- Tu as raison, en effet. La réserve est le seul endroit de Poudlard, où il est rare de voir des explications fausses...

Un sourire coquin s'installa sur ses lèvres.

- Je pourrais passer mes nuits là bas, bon je finirais bien par être à cours, je trouve qu'elle est trop petite cette réserve. En tout cas contente d'entendre enfin un autre élève partager mon avis là dessus.
- Réciproque ! Il sourit. Un vrai sourire. Finalement, il s'était mépris sur le compte d'Asphodèle. Elle avait beaucoup plus de points communs avec lui, qu'avec n'importe quelle autre fille. A vrai dire, avec tout le monde. Il n'y avait que Zorion et Dante, voir Lola qui le comprenait réellement. Talia aussi, mais... C'était pas pareil.
- Tu y vas souvent? C'est une drôle de coïncidence.
- Depuis que je maîtrise l'Aholomora !
- Tu imagines si on c'était croisé là bas en pleine nuit. C'était pas un rayonnage qui y passait mais sûrement toute la bibliothéque sauf la réserve. J'ose même pas imaginer la tête du professeur Grey...

Enrique éclata de rire. Il fallait dire que le professeur Grey était comme une sangsue accroché à une jambe. Casse couille, quoi. Rico, cependant, aimait bien le charisme qu'elle dégageait. Quelque chose de noir, de mystérieux. Ca lui plaisait beaucoup. Tout ce qui était mystérieux, en faites, l'attirait beaucoup. C'était comme cela. Le mystère permettait à l'esprit de réfléchir, et de s'améliorer. Vous comprenez ? Enrique adorait ça. Le mystère. Et par chance, le monde en était remplie. Bon, il y avait également les mauvais mystères, comme il les appelait. Regardez William, par exemple... Pour Enrique, c'était un mauvais mystère. A de nombreuses reprises, il s'était posé une question existencielle : Kelso et Slayers ? Etaient ils frères ? Ils avaient la même manière de faire. lourd. LOURD. LOURD ! Il eut un sourire, en regardant Asphodèle, doucement.

- J'y ai lu beaucoup de chose, sur Durmstrang... C'est une école qui m'intéresse beaucoup... C'est comment là bas ? J'ai entendu dire que les élèves y apprenaient plusieurs sortes de magies interdites à Poudlard, comme la nécromancie et la magie noire ? C'est vrai ou c'est juste pour attirer les inscriptions ?

Rico avait un regard sérieux, malgré son visage rieur, montrant son bien être.

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Enrique ne put s'empêcher de s'arrêter de marcher lorsqu'il aperçut une ombre sur le visage d'Asphodèle. L'invitant à s'asseoir sur le banc, il la regarda quelques secondes, une lueur étrange dans le regard. Il avait ce petit côté innocent qui ressortait parfaitement bien, en ce moment précis. Ce petit regard attentionné qu'il lui porta. Il ne savait pas quoi faire pour lui poser une autre question avant qu'elle ne lui réponde pour éviter la laisser se morfondre dans son mal aise. Depuis leur duel et les quelques cours qu'il y avait eut, Enrique avait appris à la connaître parce qu'il entendait d'elle et sur ce qui se tramait sur son passé. Ne prenant que ce qu'il pensait du vrai et rejetait ce qui sonner faux. Elle l'avait beaucoup attirée lors de ce duel, et lorsqu'il lui avait tenu la main, il avait senti cette douce sensation de chaleur lui prendre le ventre et la nuque. Il baissa le regard lorsqu'elle parla, se sentant gêner de pensée de telles choses. Pourtant, il trouvait cela beau, particulièrement symbolique. Il ne savait pas réellement ce que cela voulait dire, c'est vrai, mais... Et dire qu'il n'avait pas du tout pensé cela, la première fois qu'il l'avait vu... Il s'en souviendrait comme si c'était hier...

When I see you... The first...

Elle arrivait doucement après que le tonnerre eut grondé et que les portes de la grande salle se soit ouverte laissant à ce convoie des plus exceptionnels. Rico levait doucement son visage de sa purée où quelques morceaux de viandes avaient élu domicile entourant de sa sauce à la tomate. Et il la vit. La première pensée qu'il eut, ce fut : Très jolie. Il eut une petite moue satisfaite en la voyant marcher vers le directeur avec son professeur et les élèves qui les accompagnés. Aleksandr avait parlé avec eux, pendant un moment. Enrique ne les avait pas lâché du regard, la regardant à plusieurs reprises. Casey avait explosé de rire. Il l'avait traqué mais le must, ce fut lorsque William s'était pointé. Enrique avait baissé le regard, marmonnant un bon : "Jillipollo" bien sonore suivi d'un éclat de rire de Casey. Ce dernier lui avait fait une remarque qui avait valu à Rico de s'énerver après ce dernier, puis, de repousser son assiette. Finalement, il n'avait plus tellement fin. Casey le chariait, et le charia jusqu'à ce qu'ils s'endorment dans le dortoir des Serpentard. Ce qu'Enrique n'avait pas compris, c'était cette chose qu'il ressentait, ce petit goût dans la bouche qui lui donnait envie d'y gouter. Casey avait cessé, il ronflait. Enrique y avait pensé pendant quelques minutes avant de s'endormir dans un sommeil profond où il fit la rencontre de cette fameuse fille dans l'un de ses rêves.

OFF.

- Non c'est vrai. Les cours sont beaucoup plus axés sur les arts noirs ou les formes de magie qui ne sont pas vraiment... académique. Par exemple au lieu d'avoir divination on a nécromancie, la salle d'histoire ressemble à un musée de la torture et on a pas de cours de DCFM mais que des duels. Par contre les élèves sont menés à la rude plus qu'ici. Ca peut avoir de bons côté mais parfois... c'est trop.

Si il ne l'avait pas sentit si mal, il aurait sûrement posé d'autres questions sur son école, sur elle même, mais il préféra se taire et la regarder avant de porter doucement son regard vers le lac tout en se frottant doucement le poils de son duvet qui apparaissait sur ses joues et sur son menton. Il baissa à son tour son visage avant de regarder la main d'Asphodèle. Il leva son regard vers le visage de cette dernière qui semblait comme attristé, souffrant d'un passé qu'elle aurait aimé ne pas avoir. Alors, n'agissant que parce qu'il semblait ressentir, il leva sa main avec lenteur vers le visage d'Asphodèle pour lui toucher doucement la joue, la lui caresser doucement pour le lui relever le visage. A ce moment là, son coeur s'accéléra, il commençait à avoir chaud...

In Front of William, I take Your hand... For the first...

William était devant eux. Lilith derrière. Comment savoir ce que le sort leur réservait si ce n'est l'enfer après ce qu'ils avaient fait dans la bibliothèque ? Un duel qui resterait à jamais gravé dans la mémoire de Rico qui l'avait pris avec le sourire et l'amusement. Une bonne petite joute, un spectacle magique, qu'ils s'étaient livrés avec une sorte de complicité, et de belles magies. Montrant à l'un comme à l'autre, une partie de leur pouvoir, se dévoilant silencieusement, se montrant leur âme à travers un duel qui s'était débuté avec une certaine haine pour finir en pur amitié dans le bureau du directeur de Poudlard. Il l'avait sa main dans la sienne... A la base, pour faire chier William, rien que pour lui rendre la monnaie de la Grande Salle lorsqu'elle était arrivée à Poudlard... Mais il avait sentit une chaleur au niveau de sa nuque, mais aussi à l'intérieur de son ventre, au niveau de l'estomac...

OFF.

Il ne savait pas pourquoi il ressentait cela. Sa main sur la joue d'Asphodèle, il avait attiré son regard vers lui, lui faisant tourné le visage en sa direction. Dans son regard, on y voyait des émotions à foissons... Certains disaient à Asphodèle qu'elle n'avait pas à baisser le regard pour un passé qu'elle avait subit, mais qu'elle devait le défier en gardant la tête haute, et d'autres... D'autres lui criaient cette étrange sensation qu'il ressentait. Son regard se posa sur ses lèvres, puis, retrouva rapidement les yeux d'amésythes de la belle métisse. Ses lèvres, il le sentait, elle lui picotait légèrement, comme le forçant à... Lui faire un bisou ? Il rougit. Pour sûr qu'il rougit. Il se sentait trop gamin de penser de tels choses... Mais il savait aussi que si il pensait de tels choses, c'était qu'il les ressentait et que... Enrique prit une jolie teinte rouge avant d'avoir un de ses sourires qui en faisait fondre plus d'une, avant de baisser son regard vers le sol pour le relever quelques secondes après, et lui demander de manière candide, presque enfantine, mais si tendre. Ses yeux brillaient d'une étrange lueur, donnant ses yeux gris une couleur chaude, la plus chaude que le gris pouvait donné.

- Euh... Je... Il retira sa main, avant de lui dire, ou plutôt lui demander : Je... Il tremblait. Sa voix tremblait... Ses yeux ne cessaient de quitter le regard d'Asphodèle pour y revenir comme si on lui insuffllait le courage à chaque expiration et qu'à chaque inspiration, on le lui retirait. Je peux t'embrasser ?

Et il baissa son regard, profondément honteux de sa question. Il n'avait qu'une envie : Fuir.

- ...

Elle le regardait d'une façon si... Poignante. Enrique sentit son coeur lui explosait dans la poitrine. Il regarda les yeux de la métisse avant de se poser la question existencielle du : Comment s'y prend on ? A ce moment là, il sentit des bouffés de chaleur le prendre un peu partout, ses mains étaient moites, et il avait cette impression qu'il allait mourir d'un trop plein d'émotion. Ses iris étaient toujours entrain de regarder vers tout autre point autre que le visage. Il les ramenait sans cesse vers le violet de ces yeux. Puis elle s'approcha doucement, lui répondant à sa question de façon silencieuse. Il déglutit péniblement, avant de pencher sa tête en sa direction, à son tour, priant tous les saints pour qu'il y est quelque chose qui arrête son supplice. Il avait cette peur au ventre de paraître nul...

Il ferma doucement les yeux, continuant de s'approcher des lèvres de la métisse, préférant ne pas voir le carnage qu'il allait faire. Puis, au moment où il sentit le souffle de cette dernière caressait ses lèvres, il eut un chat, moche comme un poux qui sauta en plein milieu du banc, de façon agressive entre Rico et Asphodèle. L'hispanique sursauta et se recula presque comme il l'avait souhaité. Posant une main sur le coeur, il fusilla le chat du regard, avant de reporter son regard vers Asphodèle où il comprit que ce chat n'est autre que celui de la métisse. Il levason regard vers la métisse qui était à terre. Elle semblait chamboulée, complètement destabilisé. Enrique n'arrivait qu'à exprimer de la surprise. Puis elle détalla sans demander son reste. L'hispanique posa son regard sur le chat puis il lui dit :

- Merci ! Je n'étais pas prêt... Pas encore...

Il eut un sourire, puis, lui faisant un clin d'oeil, il s'en alla en direction de la forêt alors qu'il devait rentrer. Mettant la main dans sa poche, il saisit son miroir à double sens et appela son frère.

[RP TERMINE]