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 Angelic Devil

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MessageSujet: Angelic Devil   
Angelic Devil EmptyMar 29 Avr - 1:39



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    }} Identité Générale >

    # Nom, Prénom : McNamara, Ezechiel
    # Date de Naissance, Age : 22 juin 1992, 18 ans
    # Profession : prof de DFCM / directeur de Gryffondor
    # Etat Civil : Célibataire
    # Baguette Magique : Elle mesure 12 cm et est en bois de fer veiné d'or et de cuivre. Elle renferme un crin de la licorne la plus pure.

    }} Rôle Play Biographique >

    Extrait d'archives: Il était à elle comme l'ombre est à la lumière. A la fois protecteur et observateur. Leurs regards ne font qu'un pour observer et tendre un miroir impitoyable à l'Humanité.

    Comme elle, il reviendra.


    On peut toujours se demander ce qu'un gosse comme moi fait ici... Que puis je répondre?


    Je n'en sais rien. Je suis né dans une famille qui comptait bien trop d'enfant pour que ma mère puisse se souvenir d'en avoir un de plus. J'ai été le dernier pendant quoi... 9 mois et ma soeur était déjà née. Fichu retour de couche et joli prétexte pour retenir mon père qui était submergé par autant d'enfants. Il faut dire qu'avoir 13 fils et une seule fille devait être affolant. Enfin moi, ça m'a très vitre gonflé. Bon ok, durant les premiers mois de ma vie, la seule chose qui m'importait, c'étaient de manger, dormir et salir mes langes... Des activités plaisantes quoi... Je n'ai prit conscience de la pauvreté de mes parents qu'à l'âge de 3 ans, lorsque pour la première fois, le placard fut vide. Plus de nourriture. La sensation de faim s'est gravée dans mon esprit et ne s'est jamais retirée. Je m'en souviens toujours, même maintenant où je ne meurs plus de faim. Je n'ai que très peu de souvenirs de cette période qui n'a été que très courte... Puisqu'un jour, mes frères aînés n'étaient plus là. "Partit à l'école" me dit ma mère en guise de réponse à ma question. J'avoue que l'idée de cette école me fit peur, d'autant plus que mes frères ne réapparurent que quelques mois plus tard.

    Sur le coup, je n'ai pas trop comprit, trop occupé avec ma découverte de l'école publique. Je m'amusais comme un fois, mon besoin de connaissance venait à peine de se réveiller. Avec effarement, mes parents me virent apprendre à lire et compter avant mes 4 ans. Avec l'ouverture au monde des mots, je découvris l'étendue du savoir qui m'était alors jusque là innaccessible. Je me suis fermé au monde puis fuir l'ambiance de la maison. Mes parents ne cessaient de se disputer, d'autant plus que ma mère était de nouveau enceinte. Avec le recul, je me demande comment elle a fait pour avoir autant d'enfant... Bref... Devant le refus de ma mère quant à un éventuel avortement, mon père disparu du jour au lendemain. Je fus celui qui ne fut pas trop affecté par ce changement. Mon père ne m'avait jamais trop marqué. Il passait sa vie à boire et à baiser ma mère. Comment vivions nous? Aucune idée. Enfin, ça... A cette époque là, je ne savais pas ce qui se passait. En réalité, mes parents vivaient des rentes de la famille de ma mère... Des parasites quoi...

    Bref, revenons à ma soif de connaissances. Sous l'indifférence de ma mère, je sautais une classe puis une autre... Jusqu'à ce que je prenne un bon paquet d'années d'avance. Au point qu'un jour, j'ai reçu un hibou. Sisi, juré... Un hibou. J'en avais jamais entendu parler... normal, j'avais jamais vu ceux de mes aînés. J'avais 7 ans. Je me souviens encore de l'immense parchemin qui exposait les raisons qui faisaient que je devais intégrer Poudlard au plus vite... Ma mère n'a pas hésité. Cela lui faisait une bouche de moins à nourrir... D'autant plus qu'à l'époque, j'étais suivit par cinq soeurs et un nouveau petit frère... Chose exceptionnelle donc, j'ai attérit à Poudlard en avance de 4 ans aux dires de mes frères qui y étaient encore. Je me suis dit qu'il me mentaient mais même pas. Aussitôt assit dans le train, je me suis rendu compte que j'étais le plus jeune.

    Je n'ai jamais compté le nombre de fois que l'on m'a traité de gamin, de moustique et autres surnoms suffisamment imagés pour me désigner. J'ai même eut droit à "tête d'ampoule". Je m'en suis même pas offusqué. C'était vrai. Je ne vivais que pour mes cours et mes livres. Je cumulais plus d'heures à la bibliothèque qu'un bon nombre d'élèves de ma maison. Je n'avais pas d'amis... parce que j'en avais pas besoin. Mes amis à moi étaient mes livres et mes notes. J'en venais même à demander à avoir plus de devoir, me foutant d'y passer mes nuits. Pour beaucoup, je passais pour un lèche botte qui voulait sauter une année. Mais je ne voulais pas sauter une année. Je voulais tout savoir. J'ai toujours eut les capacités pour. Je n'ai pas la prétention de dire que je suis une bibliothèque vivante mais j'aime savoir. "Un bon petit Serdaigle" comme disait mon mentor de l'époque chez lequel je passais toutes mes vacances. C'est lui qui m'apprit une bonne partie de ce que je sais.

    Je crois que j'aurais pu continuer longtemps sur ce rythme si je ne l'avais pas rencontrée. Elle...Magnifique. Une adorable rousse au regard anthracite. J'ai tout oublié pour elle: mes livres, mes cours, mes heures passées à la bibliothèque et mes rendez vous avec mon mentor. Je peux dire sans honte que j'ai tout plaqué pour ses beaux yeux. Je suis devenu le contraire de ce que j'étais. Je suis devenu drageur, je voulais qu'elle me remarque. Mais avec 4 ans d'avance sur elle (ou 4 ans plus jeune, comme vous préférez), j'aurais du me douter que c'était peine perdue. Je lui ai courru après pendant des semaines, ignorant les réprimandes des professeurs qui ne comprennaient rien à mon changement de comportement. De brillant, je suis passé à pathétique. Et j'aurais sans doute doublé ma cinquième année si je n'avais pas réussit mes BUSES avec une facilité déconcertante pour quelqu'un qui avait passé les mois précédents à ne rien faire.

    Enfin... La rentrée d'après, elle sembla me remarquer. Je n'avais jamais été aussi heureux que ce jour là. Je volais sur mon nuage, fou amoureux d'elle. J'étais prêt à rendre vivant le moindre de ses désirs et elle le savait. Pour elle, j'ai fait maintes et maintes choses... Pour qu'elle me sourit, pour qu'elle m'aime... Quelques jours avant Noël, j'eus droit à un baiser. Mon premier... le plus beau à l'époque et le plus douloureux maintenant. Ses lèvres avaient un goût sucré et agréable. J'aurais tué pour en avoir un autre. Après cela, ses exigeances redoublèrent et je faisais tout pour la satisfaire. Jusqu'au jour où... je l'ai trouvé épinglée au mur par celui que je pensais être mon meilleur ami. Sa robe retroussée sonna alors comme une insulte à mes yeux. Il faut dire que j'ai été naïf. Tout le monde dans l'Ecole savait qu'elle s'était servie de moi mais que je ne le voyais pas. Cela faisait des mois que mon "meilleur ami" se la faisait en cachette.

    La chute fut rude pour moi. J'ai cru que le monde allait s'effondrer. En quelques heures, je suis devenue l'ombre de moi même. La tête d'ampoule puis le tombeur étaient morts à cause d'elle. A cette occasion, je rejetais tous ceux qui étaient devenus mes amis. Je n'avais plus confiance. Seul mon mentor parvint à approcher malgré la tempête magique que j'avais déclenché sans le vouloir. Il me rendit inconscient en moins de temps qu'il me faut pour l'écrire. Je me suis réveillé dans la chambre qui était devenue la mienne au fil des vacances passées chez lui. Il me fut d'une grande aide. Silencieux comme une ombre, il me laissait faire le deuil de cette histoire et aussi, réparer mon orgeuil blessé. Je ne sais pas vraiment combien de temps je suis resté prostré, à ne vouloir voir personne d'autre que lui. Je me fichais que les autres aient besoin de ses cours pour réussir leurs examens. Je n'avais plus le courage de sortir. Aujourd'hui, je peux être sincère: je voulais mourir.

    Je crois que c'est une tendance chez moi. Tout petit, je ne m'étais attaché à personne. Mon mentor était le premier, celui qui prenait chez moi la figure de père et de modèle. Cette fille avait été la première à qui je confiais mon coeur sans vraiment me poser de questions. Sans le moindre remord, elle l'avait broyé parce que c'était drôle de manipuler l'intello de l'Ecole. Elle avait tout réduit en poussière: mon coeur, mon honneur... et j'en passe. A la déprime succéda la colère. Là encore, sans mon mentor, je crois que je serais allé les tuer sans m'interroger. J'en étais capable, malgré mon âge. Mon mentor m'avait tout apprit, j'étais... fort et je le savais. Je voulais leur faire expier tout le mal qui venaient de me faire. Au lieu de me laisser aller les tuer, il utilisa ma colère pour m'apprendre de nouvelles choses. Il pariait sur ma soif de connaissance. Et il a eut raison. Doucement, j'ai reprit goût à l'apprentissage. Et je finis par réintégrer l'Ecole.

    Cette année là, les professeurs furent sans pitié: ils me recalèrent. Ma révolte fut sans borne. Je savais que j'étais bien plus doué que tous ceux qui intégraient la septième année. Encore aujourd'hui, je leur en veux même si je comprends la leçon d'humilité qu'ils voulurent me donner et leurs raisons. Ils voulaient faire en sorte que je m'intègre mieux. Ils ne pouvaient pas me faire rejoindre les adolescents de mon âge... Mais pouvaient me faire côtoyer des gens plus jeunes... Ca n'a pas marché. J'étais devenu bien trop méfiant à l'égard des gens. Comme durant mes premières années, je me suis replongé dans mes études avec une passion et une fougue qui m'habitent encore aujourd'hui. La mort de ma mère, cette même année, ne me choqua pas. Je savais qu'avec ses innombrables grossesses, elle allait finir par se tuer. J'ai aussi finit par comprendre qu'elle avait cherché à combler un manque via ses enfants... Chose qu'elle a lamentablement échoué. Elle était trop prise pour s'occuper véritablement de chacun de ses mômes... Au final, je ne me suis jamais attaché à elle. Sa mort ne m'a pas affecté outre mesure.

    Bien sûr, je suis allé à son enterrement. Je ne suis pas un fils indigne. Mes soeurs pleuraient mais mes frères... beaucoup étaient absents ou morts, chose que je n'ai apprit que récemment. Tous ont voulu tuer notre père parce qu'il était partit. Comme je l'ai déjà dit, je le comprends. Nous étions trop de responsabilité... Ma mère ne s'en était jamais sortit et nous avait donc négligé... Mais je ne lui en ai jamais voulu... à elle non plus. Ce fut l'occasion pour mon mentor de m'adopter. Personne ne voulait de moi et il refusait que je sois envoyé à l'orphelinat comme mes frères et soeurs plus jeunes, puisque leur père était partit, lui aussi. J'ai accepté l'idée avec flegme...comme ce qui était devenu une habitude pour moi. D'où mon nom de McNamara alors que je n'ai rien d'Ecossais dans le sang. Cette adoption ne changea pas grand chose pour moi... même si l'idée que Kevin soit mon père était bien plus plaisante que je ne le montrais. Lui comme moi, nous n'avons jamais été de grands démonstratifs: nous nous aimons, nous le savons. Pas besoin d'un grand débat pour le dire.

    L'année fut rude pour moi. Ceux que j'avais côtoyé l'année précédente furent sans pitié. C'était à celui qui se montrait le plus ignoble avec moi. Manque de chance pour eux, je ne me suis pas laissé faire durant longtemps. Les évènements que j'avais traversé avaient renforcé en moi mon désir de me battre et d'y arriver. Et même si c'était chose aisée dans les études, je voulais avant tout que l'on me reconnaisse. Kevin avait été le premier. Je voulais que les autres le fassent aussi. Je ne voulais plus être la tête d'ampoule que l'on bousculait. D'où mon idée d'ajouter à mes obligations, un entraînement physique qui eut tôt fait de développer mon corps. En quelques mois, je devins un jeune homme que l'on remarquait... Comme quoi, tout ne tient qu'au physique. Durant la même période, je devins manipulateur et j'accumulais les conquêtes à un rythme infernal. Tout le monde payait pour ce que j'avais subit. Certes, je ne suis jamais tombé dans le travers de faire du mal physiquement à quelqu'un... Mais j'avoue que j'ai toujours prit un certain plaisir machiavélique à détruire quelqu'un psychologiquement.

    Je suis devenu imprévisible quoique toujours brillant. On ne savait pas sur quel pied danser avec moi. Tantôt provocateur, tantôt élève modèle... Mes deux dernières années à Poudlard furent ma crise d'adolescence. Remarquez que c'était la bonne période pour moi. Mes Aspics en poche, je me suis empressé de trouver le moyen de passer le diplôme de professeur sans même prendre la peine de faire des études. A 17 ans, je fus le plus jeune professeur diplômé. Mais comme il a été dit, j'étais encore jeune. Peut être trop. Aussi décidais je de voyager sans un but précis. Mon voyage dura un an. Année durant laquelle je ne compte plus les rencontres que j'ai faite... Vampires, Lycans, Mages Noirs, Nymphes, Licornes... Je me suis battus aussi. Jusqu'au jour où j'ai rencontré une Ondine. Oui, oui... une Ondine. Elle était accompagnée d'un vieillard. Tous deux me prirent sous leur aile et pour leur bien, jamais je ne dévoilerais ce qu'ils m'ont dit.

    La seule chose que je peux raconter, c'est mon dernier jour en leur compagnie. L'Ondine m'a fait boire, beaucoup boire. Quand je fus fin saoûl, elle mit en place un rituel auquel je ne pu me soustraire. Je ne me souviens plus vraiment de ce qu'il s'est passé. A mon réveil, j'étais seul...Enfin, je crois. En une nuit, j'avais changé sans vraiment que je puisse le comprendre. J'ai mûrit, mon aura magique s'est modifiée. Je possède des connaissances que je n'avais pas auparavant... A quelque part, mon inuition me dit que je ne fais plus qu'un avec le vieillard... mais je n'ai aucune preuve de ce que je peux bien vous avancer. J'ai mit deux jours à m'habituer à mon nouvel état...enfin à pouvoir faire quelque chose de correct. C'est indescriptible. Encore aujourd'hui, j'ai l'impression que quelque chose m'échappe complètement. Peut être finirais je par comprendre... Qui sait?

    Je suis revenu en Angleterre et j'ai prit les rendez vous nécessaires pour trouver un éventuel travail. Avec mon diplôme de professeur en poche, j'avoue avoir pensé que cela allait être facile... Mais non. Je mis tout de même quelques mois à parvenir à obtenir une lueur d'espoir. Je finis enfin par décrocher un travail qui fut largement au dessus de mes espérances: professeur de DFCM et directeur de maison... A Poudlard, évidemment... J'espère que ceux qui m'ont connu ont oublié l'histoire avec cette fille... Si ce n'est pas le cas, je ne vais pas me plaindre... Par contre, je me doute que ça va pas être facile... mais bon... Je sais comment faire pour me faire entendre... Après tout, je suis le prof, non?

    }} What else ? >

    # Actrice, Acteur : Orlando Bloom
    # Code du Règlement : Dieu, aux dernières news
    # Pseudo IRL : Tssss
    # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? 70 LIGNES !! MAIS VOUS AVEZ FUME QUOI !!!! Wink
    # Un Commentaire ? PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF Pour info, 160 lignes environs pour le rp Smile (pour éviter que vous comptiez, j'suis trop sympa)
 
MessageSujet: Re: Angelic Devil   
Angelic Devil EmptyMar 29 Avr - 8:20



Invité
Angelic Devil Empty
    Bah...

    Très belle fiche. Vraiment. Je ne pense pas qu'il y ait autre chose à dire que tout est accepté. Un professeur jeune, peut être... Mais... Aleksandr aurait eut l'audace de faire cela, je pense. Il est tellement con ou étrange... Bref. Validé ! Bon jeu !

    wub
 
 

Angelic Devil

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