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 I won't tell you.

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Sven Mustang
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I won't tell you.

Le Directeur de Poudlard, qui n'avait jamais cessé de mettre de l'eau dans le vin de son excellent Professeur de Métamorphose, Monsieur de Rivera, avait, pour la première fois, demandait à ce dernier d'aller voir le Professeur McNamara, sujet de tous ces maux. Bien entendu, le Directeur de Poudlard avait ses propres raisons, et celle qu'il donna à Cruz n'était que la plus évidente. Cependant, et beaucoup plus tard, Cruz verrait, en la manière du Directeur de Poudlard, une toute autre manière, beaucoup plus subtile de jouer les entremetteurs. Mais à ce moment-là, la seule chose à laquelle il pensa, c'était : Mais il se moque de moi, où je rêve ? Autant vous dire, qu'il n'était pas particulièrement ravi, d'aller jouer les preux chevaliers, même si le Directeur avait raison. Aucune personne hormis l'équipe enseignante du Collège Poudlard ne devait être dans les lieux sans avoir une autorisation écrite pour une véritable raison (les visites chez le Directeur étant exclu).

Marchant dans les couloirs du château, sa cape noire flottant derrière lui, il s'arrêta quelques instants à son bureau pour y déposer une pile de parchemins. Refermant la porte derrière lui, il prit la direction des locaux de la Professeur de Soins aux Créatures Magiques. La simple idée qu'elle devait sûrement se faire embêter par une autre personne était amusante... Jusqu'à ce qu'il ne s'imagine autre chose. Sans savoir réellement pourquoi, cette idée le mit profondément en colère. Il secoua la tête comme pour se changer les idées lorsqu'il traversa les portes d'entrée pour se rendre au dehors du château.

L'air était clément en cette fin de saison estivale. La température était bonne, le soleil était à dix heures dans le ciel, et cette petite brise qui provenait du lac rafraîchissait légèrement l'atmosphère, amenant très certainement l'automne. Cruz marchait en direction de la cabane du Professeur McNamara, se demandant bien ce qu'il pourrait dire. Oui, bonjour, le Directeur m'envoie vers vous pour... Ça n'avait pas de sens, du moins, de son point de vue. Enfin, il finit par s'arrêter devant la porte, et il toqua à la porte, attendant qu'elle ne daigne venir lui répondre. Il se râcla la gorge, comme pour se donner de la contenance.
 
MessageSujet: Re: I won't tell you.   
I won't tell you. EmptyDim 17 Mar - 23:02



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Adonis S. Harlington
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    Couché sur le dos dans le lit à attendre que le messie arrive. C’était le résumé de la vie dans la cabane d’Aelys lorsque le temps était calme. Il fallait se rappeler simplement de la première soirée pour connaître la relation tumultueuse entre les deux personnages. La table ronde portait toujours les marques de la dure bagarre. Adonis l’avait tout de même renversé sur la celte par vengeance. Puis, cette table s’était retrouvée sur le côté pour laisser libre cours au mouvement d’Aelys. Pourtant, l’homme du ministère n’avait toujours pas appris à bien agir avec elle. C’était plus fort que lui. Il devait être un misérable avec elle. Le ministère avait donc décidé de lui forcer la main en étant en compagnie du genre humain, mais pire avec une femme. Plusieurs connaissaient le dégout total qu’il ressentait envers les femmes. Hélas, cela remontait déjà à bien longtemps. Poudlard avait connu le changement radical ; il avait montré les premiers signes de son dégout et de sa haine envers la gente féminine. Les nouvelles sur sa mère avaient porté le coup de grâce. Blessé, il s’était enfui dans ce monde embrumé où la vérité n’était que mensonge. Il s’était refermé de plus en plus chaque jour. Il était une coquille impénétrable ne montrant aucun signe de faiblesse sauf son dégout évident de l’être humain, mais toujours plus par rapport aux femmes. Aelys était bien une femme, forte certes, mais il avait bien aperçu ses rondeurs. Il le confirmait. Il se devait donc être galant dans la violence, le mensonge et surtout lui montrer à quel point qu’elle était une dinde sans cervelle, une hypocrite, une imposteur, une voleuse de poste et surtout une suceuse d’âme.

    Aelys était partie prendre son bain dans le lac. C’était ce qu’elle lui avait dit en quittant la cabane. Adonis, couché, changea de position pour se retrouver assis sur le lit où il étira son bras jusqu’à une table de chevet où il prit quelques dossiers du ministère qu’il avait apporté en guise de lecture. Le travail était ce qui lui restait. La seule chose où il s’abandonnait cœur et âme. Il n’y avait que cela. Il n’avait ni femme ni enfant. Il n’avait aucun engagement avec quiconque. L’argent l’avait permis de se payer une grande maison qu’il protégeait. C’était un séraphin qui comptait chaque petite pièce d’or trouvant un grand plaisir. Il était heureux, car ce n’était que l’ultime but de sa vie désastreuse et misérable. Il se disait heureux. L’était-il vraiment ? Aucune remise en question n’avait effleuré l’esprit de l’homme. Il se complaisait dans une routine sans fin où jamais il ne se posait une seule question. Évoluait-il ? Se développait-il ? Non, il vieillissait dans la même rengaine. Il ne trouvait décidément aucune porte de sortie, car il ne laissait aucune chance. Il restait, là, dans sa tour sombre à compter l’argent dont il avait gagné à la a sueur de son front sans le partager, sans avoir un ultime but et sans famille. La famille…

    Le silence. Le merveilleux silence… Merde ! C’était qui encore ? Adonis déposa son dossier en soupirant. Il était mécontent. Le précieux silence venait de disparaître pour un hurluberlu qui tambourinait à la porte. L’homme se déplaça jusqu’à la porte qu’il ouvrit d’un seul coup la laissant frapper le pan du mur sur lequel les gonds y étaient attachés. Son visage fermé et froid démontrait très bien à quel point il était un formidable compagnon de buverie. « Elle ne m’a jamais dit qu’on attendait de la visite. Au revoir. » Il referma la porte dans un claquement. Puis au travers de la porte, il hurla : « Prenez rendez-vous ou faites la file. » Il tourna les talons afin de rejoindre son précieux dossier, mais il se ravise en ouvrant la porte légèrement. Il était possible d’apercevoir que ses yeux, puis son corps en entier. « Non, sérieusement, qu’est-ce que vous voulez ? Vous ne laissez jamais d’honnête homme travailler par chez vous ? J’en ai pas ma claque de voir miss-qui-dort-nu-la-nuit-sur-le-sol-devant-la-cheminée? Vous savez, elle est in-sup-por-ta-ble ! » Il restait de marbre malgré son côté loquace ce soir. « Elle me fait manger de la luzerne. J’ai l’air d’un " mangeux" de luzerne ? » Pour une hypothétique question ministérielle : « Vous croyez qu’elle aurait pu désirer la mort du professeur Dangelo pour lui voler son poste ? Un complet diabolique ? D’un point de vue, il serait possible puisque c’est une femme. Femme rime avec diabolique, lâche et hypocrite ! » Il attendait une réponse. Il ne riait pas. C’était loin d’être une blague d’ailleurs.

    ( Dans mon monde québécois, être un séraphin est une expression qui signifie être un avare c'est tiré d'une série s'appelant les histoire des pays d'en haut. )
 
MessageSujet: Re: I won't tell you.   
I won't tell you. EmptyDim 17 Mar - 23:33



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Sven Mustang
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Lorsque la porte s'ouvrit, et qu'il tomba nez-à-nez face à cet homme du ministère, la première chose qu'il lui vint à l'esprit fut de se dire que ce dernier aimait la mise en scène. La deuxième fut, donc, de penser que ce dernier utilisait la mise en scène pour camoufler un complexe d'infériorité quelconque, et la troisième de plaindre Aelys, d'avoir supporter ce type sans qu'elle n'est pu dire un seul mot. Cruz avait bien entendu eut vent de son affaire avec le ministère de la magie, et même si il s'en était servi pour faire sa pétition, il était forcé d'admettre qu'Aelys était quand même un très bon professeur, et qu'elle surpassait, visiblement, l'ancien feu professeur, Mr. Dangelo, mort dans d'atroce souffrance, devant la quasi-totalité de sa classe. Cruz dévisagea l'homme de bas en haut, avant de se demander si ce dernier n'était pas dépendant d'une quelconque substance, ou si c'était dû à son caractère, le fait qu'il est un physique plutôt décrépi par un quelconque stress, ou un truc dans ce goût-là. Mais lorsque l'homme du ministère ouvrit la bouche, Cruz comprit : Il s'agissait d'un fou, doublé d'un complexe violent d'il ne savait encore quoi pour le moment. En bref, il avait, devant lui, un cas possible, pour le célèbre chercheur Sigmund Freud, qui commençait tout juste à se faire un nom à l'époque.

« Elle ne m’a jamais dit qu’on attendait de la visite. Au revoir. »

Il referma la porte directement, sans que Cruz n'ait pu dire un mot. Le fils du Marquis de Grenade se massa la tempe d'une main, tandis qu'il mettait l'autre sur sa hanche. Dans quel merdier le Directeur l'avait encore fourré ?

« Prenez rendez-vous ou faites la file. » Bonté divine. La porte se ré-ouvrit. « Non, sérieusement, qu’est-ce que vous voulez ? Vous ne laissez jamais d’honnête homme travailler par chez vous ? J’en ai pas ma claque de voir miss-qui-dort-nu-la-nuit-sur-le-sol-devant-la-cheminée? Vous savez, elle est in-sup-por-ta-ble ! » Cruz ne put s'empêcher de rougir violemment à cette horrible pensée que d'imaginer Aelys toute nue devant un bon feu de bois. En d'autres lieux, il aurait sûrement eut une érection planétaire, et une furieuse envie de lui sauter dessus, tant son fantasme du coin du feu à la sauvage était violent. Il se racla la gorge, comme pour prendre la parole, mais l'autre psychopathe reprit de plus belle : « Elle me fait manger de la luzerne. J’ai l’air d’un " mangeux" de luzerne ? » Une quoi ? Mais c'est quoi ça, une Luzerne ? « Vous croyez qu’elle aurait pu désirer la mort du professeur Dangelo pour lui voler son poste ? Un complet diabolique ? D’un point de vue, il serait possible puisque c’est une femme. Femme rime avec diabolique, lâche et hypocrite ! »

Sainte-Marie, Mère de Dieu, priez-pour lui, toutes les congrégations catholiques se joint à Cruz à cette idée, tant l'homme en face de lui était sacrément atteint par un quelconque mal dont on ne pouvait percevoir réellement la source du premier coup d’œil. Cruz avait mit ses mains sur ses hanches, ne sachant visiblement pas quoi répondre, tant ce dernier avait parlé. Visiblement, il avait un soucis avec la femme, de façon général. Pauvre Aelys... Merde, le voilà qu'il la plaignait réellement. Cruz se ressaisit, et parla enfin. « Écoutez, Monsieur. Vous n'avez rien à faire ici. Pourriez-vous me montrer votre ordre de mission, s'il vous plaît. » Autant vous dire, que Cruz prenait son rôle au sein de Poudlard très au sérieux. Néanmoins, sa patience avait tout de même des limites.


 
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I won't tell you. EmptyLun 18 Mar - 0:08



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Oona
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Il y avait finalement un avantage à ne pas pratiquer les mêmes coutumes que les autres. Adonis n'avait pas poussé jusqu'à l'accompagner lorsqu'elle lui avait annoncé la première fois qu'elle allait se laver au lac. Non plus que toutes les autres fois. C'est ainsi qu'elle pouvait s'offrir un petit moment rien que pour elle, dans le calme et la nature.

Elle abandonna sa robe d'été sur une pierre lisse et trempa un orteil dans l'eau glacée. Personne n'aurait eu l'idée d'aller se baigner dans le lac noir, entre la température de l'eau et la rumeur qui voulait qu'une espèce de kraken vous y attende tapi au fond du lac. Sans parler des sirènes, strangulots et autres créatures fort sympathiques. Elle était parfaitement informée et pourtant ça ne semblait lui faire ni chaud ni froid. Elle se glissa dans l'eau avec la grâce d'une nymphe, fermant les yeux pour s'immerger complètement. Elle aimait la morsure du froid sur son corps au petit matin. Elle sentait chaque muscle se tendre, se réveiller et quand elle sortirait tout à l'heure, son corps serait comme "galvanisé".

Après un petit moment de silence absolu, Aelys rouvrit les yeux, nagea un peu puis attrapa son savon. Une préparation d'Oona, la soeur d'Owen, à base de badiane, de basilic, et d'aigremoine. Le parfum en était un brin acidulé mais elle avait du corps pour un parfum de femme. Cette odeur allait parfaitement bien à Aelys et quand elle sortait de l'eau, elle se sentait revigorée, prête à affronter une nouvelle journée. Si elle avait su, elle serait probablement rester là à jouer les naïade plutôt que de rentrer à la cabane du garde-chasse.

Elle vit de loin que quelqu'un était à la porte, faisant la conversation avec Adonis (si tant été que quelqu'un puisse faire la conversation à ce sinistre individu). Au début, elle crut que ce pouvait être un autre agent du ministère. L'idée ramena un rideau de nuages noirs dans son ciel jusque là si clair. Puis, en approchant, elle reconnut le professeur De Rivera. Quelque part, elle se demandait si c'était une amélioration considérable ou si tout au contraire, c'était la garantie d'un long long long sermon à deux voix en canon... Elle espérait bien que non.

Essorant ses longs cheveux encore mouillés, elle vint à la rencontre des deux hommes, sa robe dévoilant par endroit à quel point l'eau du lac était restée insensible aux caresses du soleil d'été.

« Professeur De Rivera. » , fit-elle en guise de salut comme elle avait toujours l'habitude de le faire, « Vous vouliez me voir ? » , demanda-t-elle tout en se disant qu'elle donnait le bâton pour se faire battre...

Elle ne voyait aucune raison pour qu'il se soit déplacé jusque-là sinon pour l'assaisonner de nouveaux reproches. Qu'avait-elle bien pu faire cette fois-ci? Elle espérait juste qu'Adonis n'était pas aller aggraver encore un peu plus son cas. De fait, elle le gratifia d'un regard interrogateur. Elle venait juste d'aviser l'état de la porte...
 
MessageSujet: Re: I won't tell you.   
I won't tell you. EmptyLun 18 Mar - 0:57



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Adonis S. Harlington
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    Il regardait l’homme sans se soucier des gestes respectueux qu’il connaissait déjà. Il avait toujours été bien éduqué par son oncle, mais apparemment il n’avait pas retenu les leçons. Le claquement de porte accentué d’un message d’un dégout envers la femme en général ne pouvait acheter les gens à sa cause. Il était un drôle d’oiseau en liberté. Il perdrait certainement ce combat si Aelys se rangeait du côté de cet homme, mais il aurait le plaisir d’avoir relâché sa colère sur quelqu’un. Son dégout constant. Sa haine toujours de plus en plus grande. « Écoutez, Monsieur. Vous n'avez rien à faire ici. Pourriez-vous me montrer votre ordre de mission, s'il vous plaît. » Adonis eut aucune réaction sur le coup. Il était con cet homme ?! Comme s’il avait de ce plaisir à suivre une celte – femme qui plus est - par envie ? Il n’était pas du genre à suivre ce genre de créature. Il regrettait son bureau au sein des murs du ministère où personne ne venait l’embêter. Il était maître de ses lieux. Il était maître de tout. Ici, il n’était pas sur son territoire. Les professeurs et les élèves étaient bruyants en général. « Vous voulez peut-être que le département des mystères viennent vous rendre visite, monsieur ? Si j’étais vous, je me mêlerais de mes affaires. »

    Entre temps, Aelys revenait. Elle avait les cheveux mouillés. Il pouvait apercevoir que le froid avait fait réagir son corps. Il avait bien du mal à rester de marbre et surtout de se concentrer. Il n’était pas insensible aux charmes naturels de la femme en général. Bref, il était un personnage totalement contradictoire. Il se contredisait dans son dégout et de son orientation sexuelle. Rien de bien sain en soi. « Professeur De Rivera. » Il les regarda tour à tour étant toujours dans l’embrasure de la porte. « Vous vouliez me voir ? » II fronça les sourcils. « Aelys, cet imbécile croit que j’ai choisi de te suivre pour je-ne-sais-quelle-raison. Il croit que cela me fait plaisir. Ils sont tous con à Poudlard ? » lâcha-t-il tournant le dos aux deux autres personnages pour aller chercher son ordre de mission à l’endroit de madame McNamara. Il revint avec un dossier à la main. « Faites-vous plaisir. Je ne vois pas l’utilité pour vous de fouiner dans les choses qui ne regardent que l’école, Mademoiselle et le ministère soit moi. À ce que je sache, elle n’est pas votre possession donc elle a ses droits sans avoir à demander votre permission d’une quelconque recherche sur elle ! Merci de bien comprendre votre place dans cette histoire… en dehors ! Ne vous ravisez plus à vous mêler d’une enquête du ministère. » Large sourire. Décidément, il était bête avec tout le monde. En cet instant, Aelys avait la paix. Adonis n’était pas sur son dos.

 
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I won't tell you. EmptyLun 18 Mar - 1:14



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Sven Mustang
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« Vous voulez peut-être que le département des mystères viennent vous rendre visite, monsieur ? Si j’étais vous, je me mêlerais de mes affaires. » Cruz lui lança un regard assassin, et avant même qu'il n'ait eut le temps de sentir son sang ne faire qu'un tour, prêt à en découdre avec cet homme, il sentit la présence d'Aelys derrière lui, suivi de son traditionnel : « Professeur De Rivera. » Il les regarda tour à tour étant toujours dans l’embrasure de la porte. « Vous vouliez me voir ? » « Aelys, cet imbécile croit que j’ai choisi de te suivre pour je-ne-sais-quelle-raison. Il croit que cela me fait plaisir. Ils sont tous con à Poudlard ? » Cruz ouvrit la bouche, prêt à lâcher une de ces répliques cinglantes dont il avait le secret, mais visiblement, le demeuré de l'année 1888 n'avait pas fini de parler. C'en était suffisant pour se mettre Cruz à dos. Il n'y avait que dégoût et colère dans le comportement de Cruz, ce qui, généralement, ne laissait pas les femmes insensibles. Tout du moins, sa femme n'avait jamais été terroriser face à un tel visage, bien au contraire. Bon nombres de fois, ses colères avaient été sources de câlins passionnés.

« Faites-vous plaisir. Je ne vois pas l’utilité pour vous de fouiner dans les choses qui ne regardent que l’école, Mademoiselle et le ministère soit moi. À ce que je sache, elle n’est pas votre possession donc elle a ses droits sans avoir à demander votre permission d’une quelconque recherche sur elle ! Merci de bien comprendre votre place dans cette histoire… en dehors ! Ne vous ravisez plus à vous mêler d’une enquête du ministère. » Cruz ne se démonta pas, et ne prit même pas le temps de relever la manche de sa chemise. Un coup de poing de titan vint s'écraser sur le visage d'Adonis avec une force herculéenne, une de ses mains qui a l'habitude de manier l'épée. Il lui arracha le dossier des mains qu'il jeta par terre, avant de le tirer en dehors de la maison et de le pousser dans l'herbre. « On est à Poudlard, ici. Vos manières embêtent Miss McNamara ! Vous n'avez pas à violer la chambre d'une dame, nous avons des dortoirs pour nos invités. » Il sortit sa baguette magique, et d'un mouvement de cette dernière, il fit sortir toutes les affaires de l'agent du Ministère qu'il n'avait même pas hésité une seule seconde à frapper au risque d'avoir des retombés ministérielles. Ces dernières atterrirent aux pieds d'Adonis comme si un vent d'automne avait poussé les feuilles mortes au pieds des racines d'un arbre.

« Le Professeur McNamara a fait ses preuves. C'est une excellente enseignante, votre mission vous vous la mettez profond, déguerpissez tout de suite, et ne revenez qu'en présence du Ministre lui-même si vous ne voulez pas que je vous lâche une chimère sur la gueule, pauvre demeuré que vous êtes ! » Cruz était dans un état de colère proche de la démence. Il avait violé la chambre d'une dame, et c'était quelque chose d'inacceptable. L'ordre de mission demandé n'avait été qu'une formulation polie pour lui dire de quitter les lieux. Mais cette espèce d'handicapé visiblement amputée de toute règle de savoir vivre avait cru bon de le provoquer. Encore un mot, et il n'hésiterait pas à brandir sa baguette magique pour le foutre en dehors de l'enceinte du château.
 
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Adonis S. Harlington
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    Il n’avait décidément jamais demandé à Aelys de l’héberger. Adonis n’avait jamais été un honnête homme, car il était incapable d’agir selon les normes. Il était un homme souffrant qui faisait fuir quiconque, car tous n’en voulait pas la peine. Il avait appris qu’être seul lui évitait bien des embûches. Le ministère l’avait forcé à sortir de sa routine. Il avait perdu sa tranquillité pour suivre une jeune femme dont il détestait parce qu’elle était une femme. Il trouvait tout de même des qualités à cette dernière sans le dire de vive voix. À quoi bon ? Il n’avait aucune envie de se montrer gentil avec une femme sous le bras. Si elle tentait de le poignarder dans le dos. Bref, Adonis ne comprenait pas pourquoi l’homme qui venait de frapper à la porte se mêlait de ce qu’il ne le regardait pas. Il reçut le premier coup sur la mâchoire. Adonis lâcha un grognement. Il finissait toujours par être battu. Les mots qu’il disait finissaient toujours par choquer. Ils étaient des incapables au final. Le professeur Cruz le tira vers l’extérieur le faisant lâcher à la fois son précieux dossier du ministère. I le payera très cher. C’était certain. Le langue-de-plomb se promettait de lui pourrir la vie face à la justice. « On est à Poudlard, ici. Vos manières embêtent Miss McNamara ! Vous n'avez pas à violer la chambre d'une dame, nous avons des dortoirs pour nos invités. » Il vit ses choses se retrouver sur le sol en même temps que lui. La moitié des dossiers qu’il avait rapportés du ministère s’éparpillait sur le sol. Là, il venait vraiment de le mettre en rogne. C’était des heures de travail. La plupart de ses dossiers étaient ultra confidentiels. Décidément, ce type ne méritait que de se faire arrêter pour avoir attaqué un agent du ministère.

    « Le Professeur McNamara a fait ses preuves. C'est une excellente enseignante, votre mission vous vous la mettez profond, déguerpissez tout de suite, et ne revenez qu'en présence du Ministre lui-même si vous ne voulez pas que je vous lâche une chimère sur la gueule, pauvre demeuré que vous êtes ! » Il se remit sur ses pieds. Il fit mine de trouver la situation bien amusante. Elle ne l’était pas du tout. Adonis fronça les sourcils oubliant la douleur à sa mâchoire pour ouvrir bouche afin de répliquer. « Qu’est-ce que vous ne comprenez pas avec le concept : mêlez-vous de vos affaires ? Mademoiselle McNamara m’a hébergée de sa propre volonté ! Jamais, je ne lui ai forcé la main. Je crois que vous aimeriez bien que cette femme vous appartient. Votre élan d’héroïsme cache des choses, monsieur Cruz. » Adonis fit une moue arrogante. « Vous ne me chasserez décidément pas d’ici. Le ministère a déclaré qu’Aelys devait être à l’étude. Taisez-vous et pliez-vous aux règles. » Adonis avait sorti sa baguette de sa poche arrière de son pantalon. « Le demeuré que je suis… charmant venant d’un imbécile. » Il s’approcha le défiant. Adonis n’avait pas froid aux yeux.

 
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Oona
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La politesse légendaire d'Adonis frappa à nouveau, juste comme elle s'y attendait :

« Faites-vous plaisir. Je ne vois pas l’utilité pour vous de fouiner dans les choses qui ne regardent que l’école, Mademoiselle et le ministère soit moi. À ce que je sache, elle n’est pas votre possession donc elle a ses droits sans avoir à demander votre permission d’une quelconque recherche sur elle ! Merci de bien comprendre votre place dans cette histoire… en dehors ! Ne vous ravisez plus à vous mêler d’une enquête du ministère. »

Ca n'était pas tant qu'il avait tord. Quelque part, ayant informé la direction de Poudlard de la présence de l'homme, elle n'avait pas de compte à rendre quand au fait d'appartenir à l'un ou l'autre des deux hommes, elle ne reviendrait pas là dessus... Seulement elle savait parfaitement bien qu'il y avait une manière de dire les choses, surtout avec le Professeur De Rivera qui ne l'aimait déjà pas beaucoup elle.

« Adonis je - »

Trop tard, notre professeur de métamorphose exprimait son contentement de la façon la plus inattendue et en même temps la plus naturelle. En fait il prenait le même parti qu'Aelys le premier soir où elle avait ramené cet énergumène chez elle. La guerrière en elle apprécia cette démonstration de force, mais au-delà de ça, elle en restait comme de deux ronds de flancs. Alors quand le professeur reprit, empoignant Adonis pour le mettre dehors avec perte et fracas, elle tomba carrément des nues :

« On est à Poudlard, ici. Vos manières embêtent Miss McNamara ! Vous n'avez pas à violer la chambre d'une dame, nous avons des dortoirs pour nos invités. Le Professeur McNamara a fait ses preuves. C'est une excellente enseignante, votre mission vous vous la mettez profond, déguerpissez tout de suite, et ne revenez qu'en présence du Ministre lui-même si vous ne voulez pas que je vous lâche une chimère sur la gueule, pauvre demeuré que vous êtes ! »

Il prenait sa défense! Lui, lui qui ne rêvait que de la faire virer. LUI qui était allé jusqu'à faire une pétition contre elle!!! C'était à n'y rien comprendre. Ce n'est qu'en les voyant tirer leur baguette, prêts à en découdre, qu'elle sortit de sa stupeur.

« Le demeuré que je suis… charmant venant d’un imbécile. »

Par Belenos! et dire qu'elle ne venait même pas de Gaulle... Elle tendit la main, son bâton apparut, elle donna un solide coup au sol et le cristal de roche dont était serti le bâton se mit à briller d'une lueur blanche éclatante. Les deux hommes s'en trouvèrent comme hypnotisés, incapables de prendre une quelconque décision ni de faire quoique ce soit d'autre que regarder la lumière et écouter :

« Par le Dieu Cornu!! Peut-on savoir ce qu'il vous prend?! Professeur De Rivera, vous me mettez dans l'embarras. Cet homme est sous mon toit et donc sous ma protection, je ne peux laisser qu'on le traite ainsi, pour malotru et insupportable qu'il soit. Ca ne vous ressemble pas. J'en conviens, M. Harlington n'est pas le premier gentleman d'Angleterre mais la direction a été informée de sa présence, je ne voulais simplement pas l'imposer au château et, bien que je sois flattée, je ne pense pas que vous battre avec un employé du ministère soit aucunement dans l'intérêt de cette école, le mien ou moins encore le votre. Espérons simplement que monsieur n'est pas procédurier... »

Elle marqua une pause puis se retourna vers Adonis.

« Quant à toi, Adonis, je croyais avoir été claire sur les règles à respecter. J'entends bien ton énervement mais je te demanderais de le réserver pour plus tard. Je ne veux pas te voir lever le poing ni la baguette dans cette école en dehors de cette cabane. Est-ce clair? Tous les deux? »

Elle donna un coup de baguette et les affaires d'Adonis se remirent en ordre...

« Professeur, j'aimerai vous voir en privé. Retrouvons nous aux serres à la tombée de la nuit si vous le voulez bien. Je m'occuperai de régler cette histoire comme il convient soyez en assuré. »

Elle n'avait pas l'intention de mettre Adonis à la porte, du moins pas de la façon dont Cruz l'entendait. Elle avait parlé. La lumière s'effaça progressivement rendant aux deux hommes leur liberté respective.
 
MessageSujet: Re: I won't tell you.   
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« Le demeuré que je suis… charmant venant d’un imbécile. » Cruz éclata de rire. Un rire qui n'avait rien de bien joyeux, mais plutôt provoquant. Son regard était noir, et son visage ressemblait à celui d'un de ces grands rois d'Espagne, qui affrontaient la mort droit dans les yeux. Cruz était ce qu'il y avait de plus nobles sur cette terre, et il n'était pas né celui qui lui ferait baisser le visage, hormis si l'honneur de sa famille était mis en jeu. Ce n'était donc certainement pas un petit pecnot sortit tout droit des jambes d'une putain sans dignité qui allait lui faire fermer sa gueule. Le regard de Cruz se posa rapidement sur la baguette d'Adonis, prenant cela comme une volonté de sa part d'en découdre. Cruz s'apprêtait à lever baguette lorsque tout à coup, il se sentit se solidifier, empêchant toute action de sa part pour bouger, ne serait-ce que d'un pas. Rapidement, il perdit toute volonté, comme captivé par on ne sait quoi. La voix d'Aelys le percuta de plein fouet.

« Par le Dieu Cornu !! Peut-on savoir ce qu'il vous prend?! Professeur De Rivera, vous me mettez dans l'embarras. Cet homme est sous mon toit et donc sous ma protection, je ne peux laisser qu'on le traite ainsi, pour malotru et insupportable qu'il soit. Ca ne vous ressemble pas. J'en conviens, M. Harlington n'est pas le premier gentleman d'Angleterre mais la direction a été informée de sa présence, je ne voulais simplement pas l'imposer au château et, bien que je sois flattée, je ne pense pas que vous battre avec un employé du ministère soit aucunement dans l'intérêt de cette école, le mien ou moins encore le votre. Espérons simplement que monsieur n'est pas procédurier... »

Procédurier ? Cruz s'en fichait, même si pour le coup, il n'était pas capable de s'en foutre. Mais pour tout vous dire, il était sous le couvert de l'immunité diplomatique, à cause de son haut-rang - tout du moins celui de sa famille -, il n'avait, non sans mal, obtenu ce titre. Si jamais Adonis portait plainte, Cruz n'aurait qu'à dire que c'était lui qui avait commencé, d'autant plus qu'Aelys n'était pas apparut de suite.

« Quant à toi, Adonis, je croyais avoir été claire sur les règles à respecter. J'entends bien ton énervement mais je te demanderais de le réserver pour plus tard. Je ne veux pas te voir lever le poing ni la baguette dans cette école en dehors de cette cabane. Est-ce clair ? Tous les deux ? »

Cruz reprit rapidement contrôle de lui-même, et non, il n'était pas d'accord avec Aelys. À nouveau, lorsqu'elle cessa son charme, il avait le sang bouillant qui tapait contre ses tympans. Son regard s'attendrit légèrement lorsqu'elle s'adressa à lui.

« Professeur, j'aimerai vous voir en privé. Retrouvons nous aux serres à la tombée de la nuit si vous le voulez bien. Je m'occuperai de régler cette histoire comme il convient soyez en assuré. »
« D'accord, mais ce fils de catin ira dormir dans le château. Il est inadmissible de laisser une femme dans la même chambre qu'un homme, même si celui-là n'a pas l'air d'être réellement un homme. » Rajouta-t-il, avec un sourire de tout ce qu'il y a de plus énervant. « Bien, je serais donc aux serres, ce soir. Si ce chien pourrait aller s'occuper pendant ce temps pour se laver, par exemple, ça n'en serait que bénéfique. Sur ce, Miss McNamara. »

Il inclina rapidement sa tête, comme pour la saluer, et il s'en alla, gardant baguette au poing, et ses sens aux aguets. Qu'il tente un sortilège en traître, et il serait reçu le garçon.
 
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I won't tell you. EmptyLun 18 Mar - 23:52



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« D'accord, mais ce fils de catin ira dormir dans le château. Il est inadmissible de laisser une femme dans la même chambre qu'un homme, même si celui-là n'a pas l'air d'être réellement un homme. » Aelys suivit le professeur De Rivera du regard, complètement abasourdie... « Bien, je serais donc aux serres, ce soir. Si ce chien pouvait aller s'occuper, pendant ce temps, de se laver, par exemple, ça n'en serait que bénéfique. Sur ce, Miss McNamara. »

Et il repartit comme il était venu, sans un mot de plus (et c'était sans doute pour le mieux). Un ange passa puis enfin, Aelys se retourna vers Adonis avec de grands yeux ronds, toujours marqué par l'incrédulité.

« Alors là... je ne sais vraiment pas quoi te dire... », fit-elle, de plus en plus perplexe. « Mais vraiment pas... »

Il lui fallut encore quelques minutes pour se remettre de cette scène surréaliste à laquelle elle venait d'assister... Enfin, elle reprit la parole, se dirigeant vers la cabane.

« D'ordinaire le professeur De Rivera est tout ce qu'il y a de plus courtois, je ne pensais pas que l'antipathie que je lui inspirais pouvait... déteindre sur quelqu'un d'autre. Cela dit, il a raison sur un point. »

Durant son bref passage, le professeur De Rivera avait dit tant et tant de choses, qu'Adonis aurait l'embarras du choix quant à lui donner raison sur ne serait-ce qu'un point de la conversation. Aelys s'empressa de l'éclairer.

« Je vous ai imposé ma modeste cabane quand tu aurais très certainement été beaucoup mieux installé dans les appartements de Poudlard. J'en parlerais au directeur avant de me rendre aux serres ce soir, il sera plus apte que moi à juger de ce qu'il convient de faire ou non. Encore désolée de ne pas y avoir pensé... si ça ne te dérange pas de rester encore une nuit, tu es toujours le bienvenu chez moi. »

Elle était peut-être une sauvageonne mais dans sa culture de barbare ça ne se faisait pas de jeter les gens dehors surtout quand on leur avait offert l'hospitalité. Elle attendrait donc que cette situation se régularise et, s'il persistait dans son mauvais tempérament, il ne lui resterait plus qu'à prendre son mal en patience, d'autant plus si tous les professeurs venaient frapper à sa porte et se mettre dans de tels états pour si peu de choses. Enfin, elle n'était pas en mesure de juger de ce qui était choquant pour eux.
 
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I won't tell you. EmptySam 23 Mar - 2:04



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Adonis S. Harlington
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    Adonis fulminait contre la terre entière. Eh ouais ! L’hyperbole n’était pas assez grande pour représenter sa haine contre l’homme qui venait de jeter ses précieux dossiers par la porte d’un simple coup de baguette. L’énergumène était décidément dans la liste noire de l’homme du ministère. Bien que sa liste soit déjà bien remplie, il ajouterait à la tête de cette dernière le professeur Cruz. Il venait littéralement de l’insulter en le mettant à la porte sous le regard surpris de la celte. Son ennemi numéro un était décidément aussi têtu que lui. Une montée de testostérone vis-à-vis madame McNamara. Prêt à se battre tous deux, ils se défiaient avant d’être séparé par Aelys sans utiliser la force. Adonis regardait la femme hypnotisé par ce bout de bâton qui brillait. Incapable de réfléchir. Incapable d’articuler quoique ce soit. Il buvait les paroles de la celte. « Quant à toi, Adonis, je croyais avoir été claire sur les règles à respecter. J'entends bien ton énervement mais je te demanderais de le réserver pour plus tard. Je ne veux pas te voir lever le poing ni la baguette dans cette école en dehors de cette cabane. Est-ce clair? Tous les deux? » Du coin de l’œil, il vit ses affaires reprendre leur place dans la cabane. Bien ! Cruz avait le clapet clos ! Même s’il était incapable de bouger donc de sourire, une petite étincelle d’arrogance brillait dans les yeux de l’homme. Il était heureux de gagner sa cause contre effronté. C’était ironique lorsqu’on se rappelait combien ce charmant professeur avait été accueilli par l’homme du ministère.

    Il reprit aussitôt le pouvoir sur lui-même. Il regardait tour à tour Cruz et Aelys. Son sourcil gauche arqué en écoutant ce qu’avait encore à dire l’arrogant : « D'accord, mais ce fils de catin ira dormir dans le château. Il est inadmissible de laisser une femme dans la même chambre qu'un homme, même si celui-là n'a pas l'air d'être réellement un homme. » Il hocha la tête en signe de « je m’en fou parle autant que tu veux connard ! » . Il s’était tu pour une de ses rares fois. Adonis écoutait Aelys. Il se vengerait bien un jour sans qu’elle soit là. Il se faisait la promesse. Quand Adonis le disait, Adonis le faisait ! Ne le lâchant pas du regard lorsqu’il repartit d’où il avait arrivé afin de n’être attaqué comme un lâche – il semblait de ce genre ce type louche - . Un drôle de spécimen qui ne savait pas où se placer. Ce dernier méritait de finir comme ce cher Dangelo. Par pitié, croisons les doigts pour qu’il puisse subir le même sort. L’homme du ministère aurait encore une fois raison, Cruz était/est un idiot !

    La voie était libre. Seul avec Aelys, il se retourna vers elle plutôt amusé. «Alors là... je ne sais vraiment pas quoi te dire... » Il pencha la tête sur le côté pour la regarder. Pauvre femme ! Elle ne savait plus sur quel pied dansé. Encore une idiote ! « Mais vraiment pas... » Il sourit dangereusement en l’écoutant dans son malaise et dans perplexité. Décidément, une vraie bonne femme qui venait de se faire prendre la main dans le sac en compagnie d’un homme par son soi-disant amoureux. Enfin, Adonis n’était pas l’amant d’Aelys bien qu’il l’avait vu bien souvent dans son habit d’Eve. Quel homme n’avait pas regardé par le trou de la serrure afin d’apercevoir l’inconnue ? Bien peu. La curiosité était un vil défaut. Un pêché presque. « D'ordinaire le professeur De Rivera est tout ce qu'il y a de plus courtois, je ne pensais pas que l'antipathie que je lui inspirais pouvait... déteindre sur quelqu'un d'autre. Cela dit, il a raison sur un point. » Il haussa les épaules. « Je vous ai imposé ma modeste cabane quand tu aurais très certainement été beaucoup mieux installé dans les appartements de Poudlard. J'en parlerais au directeur avant de me rendre aux serres ce soir, il sera plus apte que moi à juger de ce qu'il convient de faire ou non. Encore désolée de ne pas y avoir pensé... si ça ne te dérange pas de rester encore une nuit, tu es toujours le bienvenu chez moi. » Il fronça les sourcils. Décidément, il allait devoir dormir dans ce château de malheur avec des enfants pleurnicheurs. Des jeunes filles en chaleur. Des jeunes filles avec des regards insistants qui à chaque passage laisseraient échapper un gloussement horrible, très horrible. Adonis dégouté décida d’ouvrir sa grande bouche. « Si vous voulez me mettre en rogne ou m’insulter, c’est de m’envoyer dans cette école dormir ! Par contre, vous en avez combien des petits amoureux comme ça ? Je dois me préparer mentalement à me battre à chaque attaque. » Il haussa les sourcils en penchant encore la tête afin de mieux la regarder. « Bien vous avez dit : pas de bagarre. Je n’ai pas levé le petit doigt pour le frapper. Pas le petit doigt ! C’est lui après tout ! » Il sourit encore une fois se ressassant la conversation avant l’arrivée de cette dernière. « Je crois que Cruz … était jaloux » Son sourire s’agrandit. La bombe s’apprêtait à être larguée. « Rouge pivoine aux mots : Aelys nu sur fourrure devant cheminé. » Voilà. C’était dit ! Amusant, n'est-cepas ?
 
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I won't tell you. EmptyDim 24 Mar - 21:08



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« Si vous voulez me mettre en rogne ou m’insulter, c’est de m’envoyer dans cette école dormir ! »

Elle sourit, à demi-amusée. Ce serait sans doute un grand soulagement pour le directeur que de savoir que M. Harlington ne souffrirait pas une seule nuit dans une des chambres réputées si douillettes du sixième étage. C'en serait moins un pour le professeur De Rivera qui ne semblait pas apprécier que deux individus de sexe opposé partage la cabane du garde chasse... Il faudrait trouver une alternative qui puisse satisfaire tout le monde. Aelys se doutait que ça ne serait pas tâche aisée vu la tournure que prenait les choses.

« Par contre, vous en avez combien des petits amoureux comme ça ? Je dois me préparer mentalement à me battre à chaque attaque. »

« Vous vous méprenez Adonis. Le professeur De Rivera et moi n'avons pas ce genre de rapport. Il en serait malade le pauvre homme... » , commenta-t-elle un brin moqueuse.

Elle avait beaucoup de mal à imaginer d'une part ce cher professeur se roulant dans la mousse avec elle, d'autre part elle-même partager le lit d'un homme qui voudrait tout inspecter d'elle de sa tenue à son dernier repas avant d'envisager quoi que ce soit. De Rivera était beaucoup trop maniaque de contrôle pour elle. Mais c'était visiblement une caractéristique commune à cette société tout entière.

« Bien vous avez dit : pas de bagarre. Je n’ai pas levé le petit doigt pour le frapper. Pas le petit doigt ! C’est lui après tout ! »

« Pourquoi ai-je l'impression que ça vous amuse ?», fit-elle comme il avait l'air de jubiler.
« Je crois que Cruz … était jaloux », et plus il poursuivait ses théories fumeuses, plus elle voyait l'autosatisfaction illuminer son visage. Un drôle de bonhomme cet Harlington « Rouge pivoine aux mots : Aelys nue sur fourrure devant cheminé. »

Aelys haussa un sourcil. Elle ne voyait pas comment ce commentaire avait pu atterrir dans la conversation des deux hommes. Quand à la réaction à chaud du professeur De Rivera...

« Oui c'est une réaction typique chez lui quand il est offusqué ou hors de lui. J'ai dû le voir faire une bonne centaine de fois... »

Visiblement, Aelys n'accordait aucun crédit à la théorie d'Adonis... pire encore, elle ne semblait même pas s'en émouvoir. Après tout, elle avait pratiqué De Rivera & co un peu plus longtemps que lui pour savoir qu'en dehors du directeur en personne, le corps professoral ne la portait pas dans son coeur.
 
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I won't tell you. EmptyVen 29 Mar - 6:30



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    Il jubilait. C’était un plaisir et un délice de pouvoir embêter les gens sur quelconques sujets. Il n’avait pas envie de rendre la vie facile à son entourage immédiat. Ce n’était pas pour rien qu’en général, il restait à l’écart en bon homme solitaire alias le vieux loup. Les gens apprenaient vite à leur dépend que ce visage froid, ce corps sculpté et sa grande prestance cachaient la pire des ordures, l’un des salopards du ministère et d’une grande gueule ne mâchant pas ses mots. Hélas, beaucoup ont souffert de sa médecine et de ce côté maniaque de tout faire planter et de tout violenter. Il devait avoir l’absolu contrôle sur la situation la tournant au ridicule pour sa victime qui subissait toujours et toujours. Adonis s’amusait durant ce temps. Il trouvait toujours de nouveau stratagème plus loufoque les uns que les autres. C’était un homme ayant une vie aussi ennuyante qui avait le temps de s’adonner à de telles activités. Après tout, il n’y avait personne dans sa vie mise à part son oncle qui vivait bien sa vieillesse. Il n’importunait jamais ce dernier. Il avait acquis un respect inégalité. Son oncle l’avait sauvé de tout.

    Adonis avait lancé sa soi-disant bombe sur Aelys en lui annonçant la réaction de ce cher Cruz sur le fait qu’elle dormait nu sur une peau devant la cheminée. Il était persuadé que la réaction de l’hispanique cachait une toute autre pensée. Eh ouais, mec, Adonis te comprenait du coup ! C’était peut-être même la seule et unique fois où il sera en accord. La testostérone était toujours bien présente. Les envies d’homme augmentaient sans cesse lorsqu’il louchait lui-même sur la peau où se trouvait la femme. Ah, les femmes ! « Oui c'est une réaction typique chez lui quand il est offusqué ou hors de lui. J'ai dû le voir faire une bonne centaine de fois...» Adonis se mit à rire. Bon sang ! Était-elle conne ? Réaction typique d’un homme ayant du mal à cacher ses émotions. Théorie Adonienne après tout ! C’était la stricte vérité. Une vérité dès plus absolu. « Écoutes, Aelys. Tu veux peut-être savoir du point de vue un homme aussi super que moi. » Il fit un grand sourire enfantin. Il se plaisait à dire des âneries, mais il se croyait vraiment super donc il ne disait pas tant d’ânerie que la narratrice pouvait bien dire. Il le croyait tout simplement. Adonis s’aimait. « Quand je te regarde sur ta peau, tu fais monter une poussée d’hormone. C’est primitif, mais ça… tu sais ! Donc monsieur-je-suis-coincé-du-cul a réagi surement en t’imaginant à ma place ou il est choqué que je puisse avoir vu ce spectacle…. Mais ce coincé prendre de belles teintes, c’est tout drôle ! Tu aurais dû voir la tête qu’il faisait quand je lui ai claqué la porte au nez ! J’ai adoré mon propre mauvais coup. » Il déballait son sac. Il s’amusait d’une certaine manière. « Ne fais pas cette tête, tu n’avais qu’à m’avertir des fous furieux qui peuplent Poudlard. Moi, je vais que mon job de grognon ! » Il regarda dans la direction où l’autre était parti. « J’ai faim ! Femme, fais-moi à manger ! »
 
MessageSujet: Re: I won't tell you.   
I won't tell you. EmptyLun 1 Avr - 14:24



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« Écoutes, Aelys. Tu veux peut-être savoir du point de vue un homme aussi super que moi. »

Aelys haussa un sourcil, franchement sceptique. Du peu qu'elle connaissait d'Adonis Harlington, super n'était pas le premier qualificatif auquel elle aurait pensé. Cela dit elle était toujours curieuse de savoir ce que les autres pensaient. Et ce petit sourire d'autosatisfaction laissait présager quelque chose de cocasse.

« Quand je te regarde sur ta peau, tu fais monter une poussée d’hormone. C’est primitif, mais ça… tu sais ! »
« Et toi tu ne dis rien? Tu ne fais rien? », releva-t-elle, perplexe, « Décidément je ne comprendrais jamais comment votre société fait pour prospérer quand vous réfrénez jusqu'à vos instincts les plus naturels... »

Encore une fois, ça n'était absolument un sujet qui aurait pu la faire rougir. Elle connaissait la nature des hommes car c'était la nature même de son Dieu Cornu. Quand n'importe quelle femme aurait déjà giflé Adonis, elle se rassurait en se disant que malgré tout, ces hommes-là fonctionnaient comme ceux qu'elle connaissait. Il n'y avait à ses yeux aucun mal à ce qu'il caressait l'idée de l'étreindre quand il la voyait nue. Ça ne la répugnait même pas et de toute façon, elle avait toujours le dernier mot quand il s'agissait d'abandonner son corps à une activité ou une autre. Jusque là, tous les hommes qui avaient recherché l'amitié de sa hanche avaient essuyé et respecté ses refus. Elle ne l'avait accordé que deux fois pour le besoin de rituels de fertilité.

« Donc monsieur-je-suis-coincé-du-cul a réagi surement en t’imaginant à ma place ou il est choqué que je puisse avoir vu ce spectacle…. Mais ce coincé prendre de belles teintes, c’est tout drôle ! Tu aurais dû voir la tête qu’il faisait quand je lui ai claqué la porte au nez ! J’ai adoré mon propre mauvais coup. »

Aelys eut un petit rire amusé. Non pas qu'elle se joignait aux ricanements de la hyène du ministère mais ça l'amusait toujours de voir un homme adulte s'adonner à des jeux d'enfant.

« Le professeur De Rivera est un très bon professeur, il a seulement une certaine éducation au vue de laquelle il ne peut que rougir de t'imaginer devisant avec une femme nue et de m'imaginer indifférente dans ma nudité. C'est le genre de choses qu'il ne supporte pas, cela dit je ne pense pas que lui claquer la porte au nez ait rien fait pour arranger les choses... D'autant qu'à en juger par l'état dans lequel je retrouve es gonds de ladite porte... »
« Ne fais pas cette tête, tu n’avais qu’à m’avertir des fous furieux qui peuplent Poudlard. Moi, je vais que mon job de grognon ! »

Etait-il en train de lui dire que le ministère le payait à être désagréable? ... ça ne l'aurait même pas étonnée après tout.

« J’ai faim ! Femme, fais-moi à manger ! »
« Fort bien, pour cette fois, puisque j'ai failli à mon devoir d'hôte, j'y consens. Je te ferais à manger. » , là dessus, elle prit un arc et un carquois qui attendaient derrière le tas de bois, contre la cabane, et elle était prête à partir, « Si la chasse est bonne je serais de retour avant midi... » , annonça-t-elle en le quittant.

C'était le monde à l'envers, voilà que la femme allait chasser pour l'homme qui l'attendrait à la maison! Si les hommes de son village avaient pu voir ça, ils en seraient restés hilares.




 
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