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 Lycantrophobie ? - PV*

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MessageSujet: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyMar 29 Avr - 0:38



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Il lui avait déjà suffit d'une fois pour savoir à quoi s'attendre de la forêt interdite. Les Accromentulas. C'était vraiment énorme. Pourtant, il avait besoin d'y retourner. Il ne savait pas réellement ce qu'il l'y avait poussé, sinon, ses rêves incessants qu'il faisait à chaque fois que la pleine lune était passée depuis une semaine. Enrique ne cessait de voir des silhouettes étranges et de grandes tailles dans la forêt interdite. Puis, ce petit mot qu'il ne cessait d'entendre tout du long de son rêve avec pour simple son de fond, les bruits du vent sur la cime des arbres ou a travers le feuillage... Il n'avait pas tenu en cette belle soirée du 21 Septembre, au crépuscule de l'été, pour ne pas dire le début d'une longue nuit. To sleep to the newborn the next year. Enrique soupirait doucement, en attendant que Casey finisse de s'endormir pour pouvoir y aller avec rapidité, et silence. A trop le tenté durant son rêve, Enrique avait été obligé de prendre cette décision. Un sourire sur ses lèvres, il repoussa doucement les couettes pour se déshabiller totalement avant de rêvetir un boxer noir sous un pantacourt au couleur sable et une chemise dans les mêmes tons. Avec cette élégance naturelle, il chaussa ses converses pour sortir doucement du dortoir, sa baguette dans les mains. La porte du dortoir se referma, donc, silencieusement.

Traversant salle commune, cachot et hall d'entrée sous la plus grande des surveillances, mais aussi dans le plus grand des silences, il finit par réussir à pousser doucement les grandes portes de bois de l'entrée du Poudlard, pour mettre un pieds dehors et ressentir enfin, le début d'une excitation qu'il avait tant rêvé. Sa baguette dans une main, qui produisait des petites étincelles à chaque fois qu'il caressait, de son autre main, les petites clés qu'il avait autours de son cou, il traversa doucement le Parc, prenant son temps pour atteindre la forêt interdite comme pour se prolonger ce moment d'attente, pour avoir un plaisir encore plus énorme que ce qu'il n'était déjà. Finalement, chaque pas se fit de plus en plus rapidement, puis, il parvint à toucher l'écorce d'un arbre, qui se mit à lui parler tout doucement. Aelys l'avait touché, il disait. Il en était content. Enrique eut un léger sourire, avant de caresser doucement l'écorce de l'arbre pour entrer dans la forêt interdite, levant doucement sa baguette magique pour lancer un lumos léger et non aggressif pour les rétines. Ses pas se noyant dans les bruits de la nuit, on ne l'entendait presque pas. Cependant, il laissait derrière lui cette douce fragrance de mâle qui se parfumait à peine, pour ne pas aggresser l'odorat. Juste de quoi imposer une sorte de sensation de force tranquille, comme on ne cessait de lui dire, de bien être. Un parfum que l'on voulait sentir et ressentir tellement il laissait l'esprit divaguer vers les lointaines plages de Cancùn.

Tout à coup, un craquement. Enrique tourna la tête vers la gauche. Son coeur doubla d'intensité, avant d'avoir de nouveau un léger sourire. Ce soir là, il se sentait d'humeur aventurière, une aventure fantasque. C'était ce que son rêve lui sous entendait. Enrique leva de nouveau sa bagette vers la gauche pour se plonger dans l'obscurité des abres de la forêt interdite quittant le sentier. Il se retrouverait facilement, ça il le savait, d'où le fait qu'il quittait le chemin tracet sans la moindre peur de se perdre. Au bout de quelques moments, il atteint un gazon coupé court, une clairière. Un hibou s'envola au moment où il arriva. Devant lui, il y avait une petite licorne qui dormait à côté de sa mère qui venait de tourner son museau vers lui. Enrique eut un léger sourire, s'inclinant doucement vers cette dernière. Il s'en approcha doucement, avant de s'asseoir à côté d'elle. Il eut un léger regard avant de plonger son regard vers le ciel. Il venait de s'allonger dans l'herbe, l'odeur douce du poulain et de la jument licorne lui caressant son odorat. A aucun moment, il ne vit la licorne se levait avec son poulain se réveillait. Quelque chose se tramait. Quoi ? Il n'en savait rien. Il se redressa doucement, regardant autours de lui. Automatiquement, il porta les mains à son collier, avant de saisir sa baguette et de se relever doucement.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyMer 30 Avr - 0:29



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    { Fenrir Orlov }


      AFTER.

      « LA HAINE N'A JAMAIS RIEN CREE. »

    Le jeune Loup ne bougeait pas. Assis sur la chaise, il regardait devant lui la grande silhouette se dressait, se crispait, se tordre, déglutir pour enfin réattaquer. Il ne lâchait jamais le morceau. Il n'en n'avait pas l'habitude tout du moins, et le jeune Loup le savait pertinement. Ce soir encore il ne le lâcherait pas, même si pour celà il faudrait l'épuiser jusqu'à la moëlle épinière. Quand Fenrir avait découvert qu'on l'avait poignardé, il avait vu rouge. « Qui ? » La même question depuis des semaines. La même qui se répétait sans cesse à ses oreilles, qui le hantait finalement. Il était assis, et il ne bougeait pas. Son regard posait sur son ailleul, il le fixait, il le détaillait, peu àpeu découvrant de nouveau aspect de ce dernier, des détails qu'il n'aurait jamais remarqué avant. Lyccaon et Mikhaïl étaient à ses côtés. Ils ne l'épaulaient pas. Ils se contentaient de regarder, gardant eux aussi le silence le plus total. Les Orlov étaient unis, et il était quasi impossible que l'n d'eux aille à l'encontre d'un autre, d'autant plus dans ce genre de situation où l'un des trois Aînés étaient impliqués. La baffe marqua une fois de plus le visage du Jeune Louveuteau qui pigna cependant. Sa bouche fut rapidement animée d'une vive douleur, et se remplit en quelques secondes seulement de sang. Il redressa sa tête pour croiser le regard obsydien de Fenrir, sans jamais faillir. Ses yeux de glace se rebéllèrent une fois de plus face à l'autorité du grand Russe. La main claqua une fois de plus sur la joue. Sa pomette devenait de plus en plus rouge, mais jamais il ne baissa le regard, et à chaque fois le jeune Loup relevait la tête, le fixant à nouveau de toute sa hargne, de toute son arrogance. Mais s'en était trop. Il était épuisé. Il avait mal. Il se sentait partir. Faiblir. Ne plus exciter. N'être qu'un homme parmis les bêtes. Sa beau le brûlait. Il aurait voulu mourir plutôt que de subir une autre vague.

    « Il s'appelle Dakota Almadovar. »
    « Almadovar, tu dis ? »
    « J-je... Oui, Fenrir. Almadovar. »
    « Bien. Vous pouvez disposer. »
    « Fenrir, tu ne vas pas... ? »
    « Je ferais ce qui est le mieux, Vitaly. File maintenant. J'ai à faire. »

    Le Loup resta calmement, et les regarda partir un à un par la grande porte. Il soupira doucement et s'étendit. Maintenant, il fallait agir. Il ferma les yeux, essayant de ce concentrer. Savoir comment, et quand, il pourrait en avoir un. Quand il pourrait lui expliquer, lui montrer.

      NOW.

      « EN OPPOSANT LA HAINE A LA HAINE, ON NE FAIT QUE LA REPANDRE. »

    Aurait il fallut avoir une longue explication? Il ne fallait que quelques mots à une personne intelligente pour croire saisir Fenrir. Il fallait bien plus pour réellement le comprendre. Il était un mystère ambulant. Un mythe à lui tout seul. Le Grand Fenrir Orlov. Il s'était autant illustré chez les Moldus avec ses voitures que chez les sorciers, avec sa famille, son nom et sa puissance. Pourtant, il était resté une légende, une rumeur. Personne ne le voyait, ou très rarement. Les sorciers l'évitaient depuis que son fils cadet eut pris la tête des Mangemorts Slaves et Britanniques. Le plus étrange, et le plus risible selon Fenrir, était certainement cette assimilation automatique qu'il faisait entre lui et son fils. Lui, il était différent. Fenrir voyait selon sa meute, et non selon ses propres caprices. Il avait des petits enfants à protéger, une prophétie à réaliser pour lui, mais surtout pour l'avenir de ses enfants qu'il chérissait tant. Et ça n'était pas un Almadovar qui allait tout mettre en l'air, qui allait sans doute tout pulvérisait comme Wolfgang l'avait si bien fait auprès de l'Oublié de la prophétie, le jeune Yuri Orlov. Dans la nuit, il se faufila à travers les branches. L'odeur peu à peu l'attirait. De tous les Orlov, Fenrir est le plus habile, le plus puissant, mais aussi le plus rusé. Pourquoi était il puissant ? Le travail. Il s'était forgé autour du travail, de la sueur, de l'appât du gain au prix de son propre effort. Un instant plus tôt, l'odeur d'une lycorne aiguisa les sens en éveil de l'animal. Il s'arrêta alors, ombre parmis les grands arbres qui offraient des cachettes idéales. Repéré. La silhouette qui se rapproche des licornes est jugeait par le regard perçant du loup. Les deux Lunes noires obsidiennes ne brillent pas dans l'obscurité. Elles ne luisent jamais de toute façon. Il se décalle alors, se déplace dans la nuit. Les licornes le remarquent et elles se lèvent. Le poulain se cache, et la Licorne fait face à la silhouette obscure, cachait sous un long manteau noir. Elle tappe du sabot du le sol et il tend devant lui sa main. Elle le regarde, croise le regard abyssale et semble hésitait un instant. L'animal se déplace alors et se rapproche du Loup. Elle hénnie, et pose finalement le bout de son museau humide dans la peaume de la main de Fenrir, sans un glapissement, sans rien. Elle semble soudainement apaisée, comme si le monde entier venait de se poser ailleurs que sur ses épaules, et elle rouvre les yeux, plus joyeuse encore, plus calme aussi. Elle se recule, son poulain la suit du regard, et finalement, ils fuient, en hénissant, comme s'ils imploraient la lune dans un dernier héritage.

    Le Loup reporte finalement doucement son attention sur l'hispannique. Il avait cette odeur à la fois forte et tendre. Une odeur de mâle. Le Loup haussa le visage, et sembla alors être un géant face au jeune Almadovar. Du haut de ses deux mètres, il semblait être un monstre, et il l'était. Son teint pâle brillait sous les rayons de la Lune. On lui donnait des airs de Vitaly, de Lycaon... De tous les Orlov, en somme, mais il ressemblait énormément à Vitaly, plus qu'aux autres. Sans doute à cause des prunelles chaudes mais glaciales. Son corps entier n'était qu'un paradoxe, et il le savait, et il en jouait surtout.

    « Mmmmh... » Il eut un long grognement, mélange d'un râle et d'un gémissement. Un bruit étrange lui remontant le gosier. « Enrique, n'est-ce pas ? Oui. Bien sûr. Dakota a un visage plus bourru. J'aurais du m'en douté. »

    Le Loup resta face à lui, statue en pierre face au jeune sorcier. Qui, face à lui, n'était rien.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyMer 30 Avr - 1:14



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Combien de fois Miguel le lui avait dit ? Combien de fois Dakota lui avait dit ? Combien de fois la Mama lui avait elle dit ? Combien de fois... Enrique n'en faisait toujours qu'à sa tête. Pour lui, ce qu'il voyait, c'est que cela devait se réaliser. Après libre cours à se laisser faire ou pas, durant cette vision qui devait se réaliser, mais pouvant être changer. Tout était différent selon les individus et leur façon de pensée. Pour Enrique, croire en la destinée, tout en pouvant la changée, c'était quelque chose bien paradoxale, mais non incompatible. Il fallait savoir que le fils de Miguel, le cadet, était peut être l'être le plus étrange, le plus intéressant qu'il y est à Poudlard, dépassant bien les stéréotypes de Serpentard. Il n'avait rien compris, ces gens là, selon lui. Faire le mal pour s'amuser ? Hum... A méditer. Oh, bien sûr, qu'il arrivait à Rico de faire des conneries pour le plaisir, mais généralement, il y avait une raison derrière. Enrique en avait toujours une. Et même si elle semblait tiré par les cheveux, pour lui, elles était tout de même valable. C'était bien l'une des choses qui faisaient qu'il était bien un Almadovar. Mais en cette situation là... Celle qui se présentait à lui...

Le vent lui ébouriffait les cheveux, lui faisant voleter légèrement sa chemise. La licorne et son poulain s'approchèrent de la masse, de la source de tout ce bruit qu'il y avait dans la forêt. Un bruit qui lui donnait des frissons dans le dos. Et la licorne ? Pourquoi avait elle réagit ainsi ? L'hispanique regarda la silhouette se détachait des ombres des arbres. Il avait les jambes qui s'étaient mises à trembler l'espace de quelques instants. Il avait levé doucement sa baguette vers la silhouette, mais rien n'en était sortit. Rico était tout bonnement impressionné. Il avait le regard levé vers l'homme. Grand, majestueux, et d'une classe impressionnante. Lui, il était petit. Il devait avoir peut être deux, trois têtes de moins. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Il regardait. Elle venait. Oui, la silhouette. Puis, il le vit. Enrique était... Impressionné.

- Mmmmh... Le bruit qui suivit arracha un frisson sur le long de l'échine de l'hispanique. Cependant, il le regardait droit dans les yeux. Enrique, n'est-ce pas ? Oui. Bien sûr. Dakota a un visage plus bourru. J'aurais du m'en douté.
- Oui. Et vous ? Vous êtes ? Loup Garou, non ? Vous êtes beaucoup trop grand pour être un homme.

Enrique restait droit, debout. Il était fier, mais ce n'était pas le genre de fierté arrogante. C'était étrange.
 
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Lycantrophobie ? - PV* EmptyJeu 1 Mai - 1:15



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{ Fenrir Orlov }


      « LE TONERRE EST IMPRESSIONANT MAIS C'EST L'ECLAIR L'IMPORTANT. »

    Le Loup ne disait rien. Il disait rarement quelque chose, mais à ce moment là, précis, il n'aurait jamais eu l'idée de dire quelque chose. Mais l'être devant lui était paralysé, absorbé par la masse informe que formait son manteau noir, couvrant son corps en entier, claquant dans la bise du soir, sifflant alors entre les écorces. Son oeil noir croisa l'oeil de l'hispannique. La pierre obsidienne brilla de mille feux sous le voile des cils de l'Animal.

    « Mmmmh... » Il sembla frissoner. Pauvre enfant perdu face au Loup. « Enrique, n'est-ce pas ? Oui. Bien sûr. Dakota a un visage plus bourru. J'aurais du m'en douté. »
    « Oui. Et vous ? Vous êtes ? Loup Garou, non ? Vous êtes beaucoup trop grand pour être un homme. »

    Le Loup eut un large sourire. Un Loup Garou. L'homme encore classait les hommes. Un à un. Un rire s'échappa des fines lèvres rose thé de l'homme. C'est un rire calme et posé. Un rire normal, comme une réplique à une chose drôle mais qui ne l'est pas, ici. Réplise hilarante, mais le rire s'enfuit et s'arrête au rythme du battement de la cape de l'homme. Il ouvre la bouche, et au même moment, le long hurlement d'un loup se fait entendre. Plaintif et mélancolique. Une balade au grès du vent qui le transporte.

    « Loup Garou à mes heures perdus, dirons nous. Aujourd'hui, plutôt Humain. » Il eutun petit rire, et haussa les épaules, d'une façone négligée. « Mon nom importe peu, mais tu insisterais, n'est-ce pas ? Curiosité typiquement puérile. Fenrir Orlov, monsieur Almadovar, tel est mon nom. »

    Le Loup guetta le moindre des mouvements de l'hispannique. La peur ? L'admiration ? La colère ? Ca importait peu. Il pouvait bien lui jeter un sort, à quoi bon jouer avec un gamin ? Il avait soixante six ans. Face à lui, peu de personne avait osé se proposer. Ca n'était pas le jeune Almadovar qui allait faire trembler le Grand Orlov. Il dégagea sa main de sa poche pour en sortir une vipère. Une couleuvre. Un python. Ou peut être tout simplement un serpent ? Qu'importe. Les écailles de la chose était noir de jais, et ses yeux, d'une même couleur, passait alors inaperçut. Le reptile se dressa dans la main du Loup en direction d'Enrique Almadovar. Le Loup porta toute son attention sur le serpent, d'un oeil intéressé, puis reporta son regard sur l'hispannique. Un sourire en coin.

    « Le Serpent est dangereux, n'est-ce pas ? Son venin pourtant fait de merveilleux médicament. C'est paradoxale, tu ne trouves pas ? Le plus étrange, c'est la peur du Serpent. C'est lui qui a peur, pas non, pourtant, nous continuons sans cesse à le repousser, à vouloir le fuir et à l'écarter de soit... »

    Son regard se fit plus perçant et il lâcha la vipère. Celle-ci fila à travers les feuilles mortes pour disparaûtre, sans doute apeurée par la main puissante de l'Orlov. Il tourna la tête, son regard noir de jais scintilla quelques secondes avant de disparaître derrière la masse noirâtre que formait ses cheveux dans le vent.

    « Vitaly est identique, Enrique. Vous ne pouvez pas comprendre. Ca n'est pas à la couverture que l'on juge un livre, ni à l'habit que l'on connaît le moine. Il peut bien paraître dangereux, la plus grande peur de ce dernier, c'est lui même. Pourquoi continuer à le pousser à bout ? N'avez vous donc rien d'autre à faire que d'enfoncer plus loin les crocs dans sa chair ? »

    Le Loup s'emporta lentement. Sa voix pourtant était restée d'un calme plat. Ca n'était que question rhétorique. Qu'il réponde ou non, Enrique devrait affronté la vérité en face. La douleur. La sauvagerie. Qu'il comprenne pour qu'il arrête.
 
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Lycantrophobie ? - PV* EmptyVen 2 Mai - 22:00



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Enrique n'aimait pas du tout le rire de Fenrir. Il le regardait comme un égal, plus pour lui montrer que même si ce n'était qu'un gamin, il avait du respect, et qu'il n'était pas non plus à négliger. Oh, bien sûr, Enrique était quelqu'un de particulièrement faible par rapport à ce genre d'hommes... Mais il le savait. Oui, il le savait. Mais il savait également... Quelques parts dans les fins fonds de son âme, que lui et lui seul, un jour, obtiendrait le rang du Shaman. Ce rang tant recherché, ce rang qui vous confère cette puissance, cette reconnaissance... Le petit Rico avait un léger sourire. Il allait pouvoir compléter la génération des 3 Shaman. La vie, La mort, et surtout... L'avenir. C'était lui qui le détenait. Rico savait que ce n'était pas son heure aujourd'hui. Il le savait. Il eut un petit sourire, en baissant son regard. Qu'est ce qu'il pouvait être prétentieux, à certains moments... Il releva le regard vers Fenrir lorsqu'il reprit la parole. Il y avait cette pointe d'admiration dans le regard. Rico aimait le charisme qu'il dégageait. Peu importe comment, il voulait le connaître.

- Loup Garou à mes heures perdus, dirons nous. Aujourd'hui, plutôt Humain. Il rit. Rico eut un moue interrogatrice, mais il ne posa aucune question. Il attendit. Mon nom importe peu, mais tu insisterais, n'est-ce pas ? Curiosité typiquement puérile. Fenrir Orlov, monsieur Almadovar, tel est mon nom.

Au nom d'Orlov, Enrique leva un sourcil. Il s'inclina doucement, plus par respect qu'autre chose. S'incliner pour Enrique, ce n'était pas par politesse, mais simplement pour montrer qu'il avait en respect la personne. Rare était les personnes devant lesquels ils s'inclinaient, mais Fenrir Orlov en ferait partit. Même si il détestait Vitaly. Il avait eut des marques pendant quelques heures, et deux ou trois jours seulement après, elles avaient totalement disparu. Mais comme leur avait dit Aleksandr, il ne fallait pas lui en tenir rigueur. Cela ne servait à rien. Vitaly se faisait du mal tout seul. Et Cruz était l'un des rares à pouvoir le maintenir hors de la folie que son père tentait de l'y plonger. Enrique avait beaucoup d'estimes pour Cruz. Peut être un peu trop. Mais il en avait.

- Enchanté, Mr Orlov.

Puis, il sortit un serpent de sa poche. L'hispanique eut un sourire. Un Serpent. L'animal le plus vil selon les mexicains puisqu'il représentait le mal. Bizarrement, il était dans cette maison. Encore un sourire. Le Serpent était considéré comme le mal. Mais comme tout le monde le sait, tout mal est nécessaire pour y trouver une raison au bien. Le serpent attira son attention, puis il le lâcha. Rico le suivit du regard avant de reporter son attention sur Fenrir qui reprenait la parole.

- Le Serpent est dangereux, n'est-ce pas ? Son venin pourtant fait de merveilleux médicament. C'est paradoxale, tu ne trouves pas ? Le plus étrange, c'est la peur du Serpent. C'est lui qui a peur, pas non, pourtant, nous continuons sans cesse à le repousser, à vouloir le fuir et à l'écarter de soit...

Bizarrement, il savait où le vieux voulait l'amener. L'hispanique s'y laissa guider, tout en inclinant la tête pour lui montrer qu'il avait compris.

- Vitaly est identique, Enrique. Vous ne pouvez pas comprendre. Ca n'est pas à la couverture que l'on juge un livre, ni à l'habit que l'on connaît le moine. Il peut bien paraître dangereux, la plus grande peur de ce dernier, c'est lui même. Pourquoi continuer à le pousser à bout ? N'avez vous donc rien d'autre à faire que d'enfoncer plus loin les crocs dans sa chair ?
- Mettons que je me mette à insulter l'un de vos pères, que me feriez vous ? C'est à peu près la même chose qu'il s'est passé, en plus d'avoir tenté de m'étrangler. Mon frère a réagi comme un gitan. Et encore, il l'aurait tué si il n'y avait pas eut Souvorov. Il l'a fait dans le seul but de lui faire comprendre que ma vie lui était infiniment plus précieuse. Que vous preniez le monde, on s'en barbe. Ce qu'on veut, c'est pouvoir vivre notre prophétie, et sans anicroche. Que je sache, la prophétie que suis Lucellina s'entremêle à plusieurs reprises dans celle que nous suivons depuis près d'une bonne dizaine de génération.

Il se tut. S'approchant doucement de Fenrir, comme pour mieux l'observer. Il lui disait ce qu'il pensait. Pas besoin d'entrer dans le monde de l'hypocrisie.

- Mais j'aime à penser que ce genre d'incident ne se reproduira pas. Dak' ne retentera rien car Souvorov le lui a fait juré, comme il a tendu une perche à Vitaly en lui renvoyant Cruz. Bien que ce dernier désirait ardemment d'être avec son meilleur ami. J'ai beaucoup de respect pour Vitaly. Pourquoi ? Malgré ce qu'il m'a fait, je sais qu'il a un bon fond. Cela se voit sur lui qu'il a le poids d'un lourd passé et d'une lourde pression. Le Destin, la prophétie... Elle l'a profondément marquée. Je n'aimerais pas avoir sa vie. Pour moi, il va bientôt devoir affronter son destin... Un soir de pleine lune, tout se règlera.

En effet, l'espace d'un instant, ses yeux s'étaient voilés pour reprendre leur teinte grise. Il eut un léger sourire, avant de lever le regard vers la lune cachée.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptySam 3 Mai - 2:38



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Lycantrophobie ? - PV* 004

{ Fenrir Orlov }


      « I SEE. AND I DARE. »

    « Vitaly est identique, Enrique. Vous ne pouvez pas comprendre. Ca n'est pas à la couverture que l'on juge un livre, ni à l'habit que l'on connaît le moine. Il peut bien paraître dangereux, la plus grande peur de ce dernier, c'est lui même. Pourquoi continuer à le pousser à bout ? N'avez vous donc rien d'autre à faire que d'enfoncer plus loin les crocs dans sa chair ? »
    « Mettons que je me mette à insulter l'un de vos pères, que me feriez vous ? C'est à peu près la même chose qu'il s'est passé, en plus d'avoir tenté de m'étrangler. Mon frère a réagi comme un gitan. Et encore, il l'aurait tué si il n'y avait pas eut Souvorov. Il l'a fait dans le seul but de lui faire comprendre que ma vie lui était infiniment plus précieuse. Que vous preniez le monde, on s'en barbe. Ce qu'on veut, c'est pouvoir vivre notre prophétie, et sans anicroche. Que je sache, la prophétie que suis Lucellina s'entremêle à plusieurs reprises dans celle que nous suivons depuis près d'une bonne dizaine de génération. »

    Le Loup s'était tû. C'était à l'hispannique de parlait. Son oeil se fit plus perçant. Il essayait de lire, de comprendre. Un Gitan ? Et alors ? Les Lycans n'avaient aucun pitié eux non plus, pas plus que quelqu'un d'autre quand on touche à sa famille d'ailleurs. Le loup eut un fin sourire, un large et fin sourire. Ce garçon l'intéressait.

    « Mais j'aime à penser que ce genre d'incident ne se reproduira pas. Dak' ne retentera rien car Souvorov le lui a fait juré, comme il a tendu une perche à Vitaly en lui renvoyant Cruz. Bien que ce dernier désirait ardemment d'être avec son meilleur ami. J'ai beaucoup de respect pour Vitaly. Pourquoi ? Malgré ce qu'il m'a fait, je sais qu'il a un bon fond. Cela se voit sur lui qu'il a le poids d'un lourd passé et d'une lourde pression. Le Destin, la prophétie... Elle l'a profondément marquée. Je n'aimerais pas avoir sa vie. Pour moi, il va bientôt devoir affronter son destin... Un soir de pleine lune, tout se règlera. »

    Le Loup pouffa de rire. Un petit rire, à peine enclin à être vrai, mais il l'était. Dans le fond. Il s'avança par lui même vers l'Hispannique. Sa taille était considérable, mais qu'était-elle face à la réelle taille de l'âme ? Les Lousp Garous jugeaient quelqu'un par la force de l'âme. C'était étrange à dire ainsi, mais c'était comme ça. Il dégagea sa main de dans l'obscurité pour la tendre vers lui. Une baguette s'y trouvait. Fine et longue. En bois d'If à première vue. Le bout s'illumina. Un informulé. Un sort inconnu. Un sort Lycan. La magie du Sang. Là où les morsures prennent une réelle signification. Le décor aux alentours changea du tout au tout. Une épaisse neige blanche recouvrit les alentours. La neige était certes blanche, mais on trouvait ici et là des cadavres, décomposés ou non, des traces de sang aussi. Fenrir se tenai toujours aux côté d'Enrique, mais il restait silencieux. Cette scène, il la connaisait sur le bout des griffes. Sa voix se fit murmure, comme pour se perdre dans le vent qui soufflait fort ce jour là, sifflant entre les écorces.

    « Il avait treize ans quand sa mère est morte. Devant lui. Assassinée. Par son propre père. Mais ça n'est rien contre ce qu'il a fait ce jour là. Ca n'est rien contre ce que mon propre fils a pu faire subir à son propre enfant ce jour là... »

    Au même moment, un cri s'éleva dans l'air. A la fois traumathisant et apeurant. Le Grand Loup avait parlé en plissant le nez, comme agacé par une mouche trop près de son museau. Il avait jeté un regard Enrique puis s'était avancé dans la neige, se frayant un chemin entre les grands Ifs. Au loin on voyait se dessiner cinq silhouettes. L'une avait une hache dans la main. Il était encore jeune, encore trop jeune. Quinze ans. Fougueux, vivace. Le regard apeuré. Les yeux de Vitaly étaient remplis de larme, il semblait si calme, si foid.Il tremblait, il avait peur, et ses deux mains tenaient la hachette, hésitante. Face à lui, Yuri et Wolfgang attendait. Yuri, du haut de ses treize ans semblait d'un calme de glace, mais on voyait une lueur de peur dans les yeux. Un enfant de six ans, sur le sol, était allongé, les lèvres violacés, le corps affaibli. Sur lui, le secouant de toute sa hargne, une grosse femme plutôt jolie de visage pleurait à chaude larme, criant et pleurant.

    « Egorge moi cette truie! Allez! »
    « J'y arrive pas, Papa! J'je.. »
    « Vitaly! Crève là cette salope! Fais le! »

    Il hésite encore, il tremble de tous ses membes. Il semble si faible. Il éclate en sanglot, encore un peu plus. Fenrir le regard. Ainsi, on ne voit que ses yeux, mais on lit facilement de la haine. Pas celle qui pousse à tuer, celle qui pousse à gerber. Il tourne lentement le visage vers Enrique, les voix criardes de Wolfgang, la grosse et Vitaly s'atténuent, mais le décor reste.

    « D'après toi, quel choix a t-il fait ? Désobéïr et se faire punir ? Obéïr et tuer une femme et son enfant ? Et toi, qu'aurais tu fais à sa place ? »

    La scène se stoppe. Le glas de la neige endolorit lentement les membres du Loup. Il en aurait presque oublié la fraîcheur de Sibérie. Le pauvre hispannique doit être gelé. Qu'importe. Il doit savoir.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyDim 4 Mai - 13:19



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- Il avait treize ans quand sa mère est morte. Devant lui. Assassinée. Par son propre père. Mais ça n'est rien contre ce qu'il a fait ce jour là. Ca n'est rien contre ce que mon propre fils a pu faire subir à son propre enfant ce jour là...

C'était une belle magie ce que Fenrir venait de faire. L'hispanique regardait cette dernière avec un certain calme et une certaine admiration. Il effleurait le sol comme pour voir si la neige était bien réelle, mais non, c'était une illusion magnifique. Rico avait écouté et entendu les paroles du Loup. Mais il n'avait pas relevé, il n'y avait pas à relever de toute façon. Il regardait, ne faisant que ça, avec un certain dégoût de voir autant de sang au sol, dans cette neige rougit par le liquide humain, un liquide si vital, si beau par ses facultés, mais là, l'hispanique porta une de ses mains au niveau de son ventre, les nausées apparaissant. Vitaly était là, un homme... Wolfgang sûrement, car il ressemblait beaucoup à Vitaly... Et là... Sûrement son frère. Enrique les regardait avec une étrange sensation dans le ventre. Il savait qu'il allait se passer quelque chose de terrible. Et cette grosse mégère qui gueulait tout ce qu'elle savait ne faisait rien pour arranger les choses dans cette situation qu'Enrique désirait à la fois quittée, mais aussi, connaître.

Il les écouta parler, regardant la scène avec ce goût de vomi dans la bouche. Il reporta son regard sur Fenrir qui semblait tout aussi dégouté. L'hispanique regardait Wolfgang avec haine. C'était pas un père, ce type. Il n'était pas un Père. Enrique ferma doucement les yeux. Il comprenait, tout lui venait d'un coup en tête... Oui, bien sûr ! C'était donc ça... Alicante et... Antonio ? Miguel ? Humhum... Il n'avait pas tout à fait compris ce qu'ils avaient dit lors de cette journée... Et Dante qui n'avait pas voulu lui dire pourquoi il avait été absent les quelques premiers jours. Enrique regardait Wolfgang avec une haine. Comment... Pouvait il être comme ça alors que... Son père, Fenrir... C'était la classe incarnée ! L'hispanique ruminé. Mais il dut cessé lorsqu'il entendit le papa loup :

- D'après toi, quel choix a t-il fait ? Désobéïr et se faire punir ? Obéïr et tuer une femme et son enfant ? Et toi, qu'aurais tu fais à sa place ?

La scène s'était stoppé. Enrique regardait Fenrir étrangement, sans comprendre où il voulait en venir cette fois. Il regarda Vitaly, puis Yuri. Y avait un truc avec les deux frères. Il en était sûr, mais quoi. Ses yeux gris se posèrent sur Wolfgang. Il reposa son regard sur Fenrir et il répondit d'une voix hésitante.

- C'est son frère. Y a un truc avec son frère. C'est pas Vitaly ! Il a pas pu ! Il est trop... Non. Je... J'en sais rien. Y a un truc avec les deux frères, je suis sûr ! ET il où d'ailleurs son frère ? Pourquoi il n'est pas à Poudlard ? Il est à Durmstrang ?

Cruz ne parlait jamais de Vitaly. C'était son meilleur ami.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyDim 4 Mai - 15:29



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Lycantrophobie ? - PV* 004

{ Fenrir Orlov }


      « I HAVE A DREAM... »

    « D'après toi, quel choix a t-il fait ? Désobéïr et se faire punir ? Obéïr et tuer une femme et son enfant ? Et toi, qu'aurais tu fais à sa place ? »
    « C'est son frère. Y a un truc avec son frère. C'est pas Vitaly ! Il a pas pu ! Il est trop... Non. Je... J'en sais rien. Y a un truc avec les deux frères, je suis sûr ! ET il où d'ailleurs son frère ? Pourquoi il n'est pas à Poudlard ? Il est à Durmstrang ? »

    Fenrir eut un sourire triste. Bonne réponse. En plein dans le mile. Fenrir gardait l'image sur place. Ca lui ferait mal de la voir, mais si Enrique voulait comprendre pourquoi Vitaly, si fort, si arrogant, ne tenait pas tête à Wolfgang, c'était uniquement par crainte et par peur, il le faudrait. Le Loup Obsidien secoua la tête puis la penche, regardant l'expression effrayé de Vitaly. Les larmes étaient restaient elles aussi figées, sur ses joues. Yuri semblait si jeune, au même prix que Wolfgang.

    « Vitaly malgré ses airs de fort est faible. Faible vis à vis de la famille. Il n'est pas courageux. Il ne l'a jamais été. Téméraire, ça, il le tient de son père... Mais... Il n'a jamais su ce qui s'était passé. Il s'en est toujours voulu d'avoir été faible. Même si la bonté de coeur est une qualité, pour tout au monde Vitaly aurait préféré être comme son père pour éviter ça... »

    Une fois la phrase finie, comme un souffle murmurait, la scène reprit son cours. Fenrir regardait patiement, le coeur s'emballant au rythme des pas, des cris aussi. Wolfgang se déplaca rapidement vers Vitaly, attrapant à ce dernier, lui arrachant des mains la hache. D'une autre main, il l'envoya valser dans la neige. Le nez du jeune loup était alors en sang, s'écoulant à flot sur son T-shirt. Il tremblait. De froid, de peur. Voir son père, ainsi, le menacer, hachette à la main. Il était bien capable de le faire. Un seul coup, et il disparaîtrait.

    « Alors ?! C'est ça que tu cherches ? A te faire poignarder par ses sales bâtards ? C'est ça Vitaly ?! De la pitié pour ça ? Pour des cracmols et des moldus ? Mais Vitaly, ouvre les yeux bon sang! Ouvre les! J-je... Pourquoi tu ne m'écoutes pas ?! Pourquoi ?! Tu veux encore que je te punisse ?! Et maintenant, je fais quoi moi ?! Tout le monde va savoir que mon fils n'est qu'une sale pédale qui sait pas tuer ? C'est ça ?! Tu me fais honte Vitaly. Je vais devoir sévir. »
    « Non! 'Pa! J-je vais y arrivé! S'il te plaît! Mais pas ça! »

    Vitaly comme on ne l'avait jamais vu. Il avait accroché le pantalon de son père, il le regardait d'en bas. Il vacillait. Entre le froid et l'angoisse. Il pleurait, aussi, encore et toujours, son visage marquait de coup. Il s'accrochait aussi fort qu'il le pouvait, mais son père fit lâché ce dernier d'un coup de coude au visage. Il s'approcha alors de la grosse femme, l'attrapant par les cheveux, la tenant avec poigne et hardeur. Il leva la hachette haut dans les cieux, tout en regardant Vitaly droit dans les yeux, comme oubliant l'existence même de Yuri.

    « Regarde Vitaly! Regarde! »

    Vitaly se releva de la neige, et au même moment, la hachette tomba. Plantée dans la gorge de la grosse qui se mit à rejeter du sang par les lèvres, elle fut prise de soubresaut et de convulsion. Il la poussa du pied, délogeant la hache de sa gorge. Elle retomba mollement sur le sol, les convulsions de plus en plus forte. Wolfgang était recouvert de sang, marquait par le premier jet qu'avait fait la section à la jigulaire. Il leva la tête, comme libéré d'un poids et se tourna vers Vitaly une deuxième fois.

    « Pourquoi je suis obligé de faire ça ? Pourquoi ? C'est de ta faute, Vitaly. Tu ne veux jamais obéïr. Têtu comme ta mère. Trop têtu. »

    Il souleva à son tour l'enfant, et Vitaly fut pris de panique. Il se jeta sur son père, en hurlant. La hachette déchira sa peau et se planta de quelques centimètres dans sa cuisse Il fut violement repousser par son père sur le sol, et il retomba une fois de plus dans la neige. Il gémissait, à tout va, il pleurait, implorant. « Pas l'enfant. Pas l'enfant. » Trop tard. La hachette décapita l'enfant. La tête roula sur le sol et Vitaly hurla. Un cri humain. Tellement humain. Il tremblait de plus en plus. Le froid avait fait devenir ses lèvres bleux, et ses doigts étaient engourdis. Il essuyait ses yeux, mais peine perdu, les larmes coulaient toujours. Etat pitoyable. Fenrir grogna, son regard se fit plus perçant et il rentra un peu plus sa tête dans ses épaules, cachant son nez derrière son manteau noir.

    « Voilà. Maintenant, Vitaly, je vais devoir te punir. Pourquoi tu me pousses à bout ? Tous les fils écoutent leur père, pourquoi tu ne le fais pas ? Hein ? Pourquoi tu m'obliges sans cesse à faire ça ? Pourquoi Vitaly ? J'espère que ça te servira de leçon. Je commence à en avoir assez de ton attitude. »

    Le regard bleu de glace de Wolfgang se tourna vers Yuri qui eut soudain comme un éclair de géni : c'était lui la leçon. Il se mit à son tour à trembler, mais Vitaly ne comprenait pas. Sa vision floue, qu'aurait pu voir. Wolfgang grogna et Vitaly se releva doucement. Son regard se figea sur les deux lycans.

    « Tu vas pas faire ça ? 'Pa ? Pas lui ! »
    « Il faut que tu apprenes Vitaly que dans la vie, quand on obéït pas, on est puni. Et une punition, ça fait mal. Très mal. Tu comprends maintenant l'importance ? J'en ai assez de ton insolence. Alors, je vais punir sévèrement, pour que tu ne recommences plus jamais. »

    Yuri avait commencé à courir, Wolfgang aussi. Vitaly se leva, perdu. Son regard fixait les deux points qui s'éloignaient, et il se mit à courir lui aussi. La scène se déplaçait sans même qu'Enrique ou Fenrir est besoin de marcher. Ils suivaient la scène, plaçait entre Wolfgang et Vitaly. La hachette s'abbatu sur Yuri. Le coup manqua la cible et ne fit que transperçait la jigulaire. Le garçon de treize ans, les cheveux noir, l'aspect identique à celui de Vitaly, tomba sur le sol, pris de convulsion, vomissant du sang, ses yeux se révulsant violement. Vitaly se jeta sur le sol, attrapant le corps et le serrant contre lui.

    « Yuri! Yuri! »
    « « Il est mort, Vitaly. Mort. » »
    « Non! Yuri! Yuri! Réveille toi! »

    Il le serra contre lui, essayant en vain d'arrêter les convulsions de son frère, puis tout disparu. La forêt revint. Plus de Vitaly. Plus de Yuri. Plus rien que la bise fraîche du soir. Le loup tourna son visage vers le Almadovar, froid tel du marbre. Son regard se fit moins perçant, moins haineux. C'était finit. Ca avait fini ainsi.

    « Maintenant, réponds à ma question. Qu'aurais-tu fais à sa place ? Choisir ton frère ou ses deux vies ? »

    Pas de sourire. Plus la force.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyDim 11 Mai - 20:36



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- Vitaly malgré ses airs de fort est faible. Faible vis à vis de la famille. Il n'est pas courageux. Il ne l'a jamais été. Téméraire, ça, il le tient de son père... Mais... Il n'a jamais su ce qui s'était passé. Il s'en est toujours voulu d'avoir été faible. Même si la bonté de coeur est une qualité, pour tout au monde Vitaly aurait préféré être comme son père pour éviter ça...

Enrique eut un léger soupir. Vitaly semblait pris dans un étau assez compliqué et bien coincé autours de lui. L'hispanique regarda de nouveau le spectacle se déroulait devant ses yeux. La boule au ventre, comme devant un film d'épouvante, le cadet de Miguel aurait préféré se trouver n'importe où qu'ici. Déglutissant difficilement à chaque fois qu'un trop plein de salive se faisait sentir dans sa bouche. Lorsque Wolfgang saisit la hache des mains de Vitaly, il se plaqua une main sur la bouche. Le père du petit fils de Fenrir venait de planter sa hache dans le cou de la grosse dame. Rico se tourna d'un coup, pour vomir son repas du soir, avant de s'essuyer brièvement d'un geste de la main. Wolfgang était horrible. Enrique sentait naître en lui une profonde aversion pour cette homme. Il se sentit pris d'une mauvaise haine. Celle de tuer. Celle de... Vitaly n'avait rien demandé et il subissait... M'enfin, ce n'était pas une raison pour rejeter sa frustration sur les autres. Enrique regarda la suite des évènements avec cette même sensation de dégout.

- Pourquoi je suis obligé de faire ça ? Pourquoi ? C'est de ta faute, Vitaly. Tu ne veux jamais obéïr. Têtu comme ta mère. Trop têtu.
- Pas l'enfant. Pas l'enfant.

Mais trop tard. Tel un bourreau, Wolfgang était décidé. La tête du gamin roula au sol. Enrique sentait des larmes de haine lui brûler les joues. Il avait sortit sa baguette, mais plus par montrer cette envie de se battre contre cette homme, de tenter de le libérer, de libérer Vitaly de cette homme... Il se mordit la langue. Il ne dit rien, il était trop dégouté. Dans sa bouche, il y avait comme une profonde envie de lui hurler des insanités, juste pour se libérer un peu, mais cela ne servirait à rien. Puis, Enrique n'était pas comme ça. Il regardait, gardant le silence, si ce n'est peut être les bruits de sa respiration qui se faisait intense. Au fur et à mesure de la scène, Enrique sentait comme un poids sur ses épaules. Il parvenait à ressentir la douleur de Vitaly. Il la sentait battre son sein, ce lourd destin que son père lui imposait. Ses genoux défaillirent lorsqu'il comprit que Yuri allait mourir et que, quand bien même ce dernier s'était mis à courir, il allait y passer. Il tomba à genou, sa baguette le précédant, puis, après s'être passer une main dans les cheveux, il regarda doucement Vitaly pleurait sur le corps de son frère, avec une douleur si poignante, si douloureuse.... Lorsque Fenrir réouvrit ses lèvres pour lui parler, l'hispanique tourna sa tête vers ce dernier, le regard brûlant d'une haine pour le fils qu'il avait engendré. Il y avait un défi et une profonde arrogance. Quelques parts, au fin fond de son âme, il se jurait qu'il ferait tout pour aider Vitaly si il en avait besoin... Quand bien même il fasse preuve de fierté.

- Maintenant, réponds à ma question. Qu'aurais-tu fais à sa place ? Choisir ton frère ou ses deux vies ?
- Je me serais jeté sur mon père... Même si ce dernier m'aurait ôté la vie...

Prendre l'un des deux options proposés ? Non. Il y en avait une infinité. Et Enrique prenait toujours celle qui lui permettrait de garder la conscience tranquille. Il reposa son regard là où Vitaly pleurait son frère, mort.
 
MessageSujet: Re: Lycantrophobie ? - PV*   
Lycantrophobie ? - PV* EmptyDim 18 Mai - 0:36



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    « Maintenant, réponds à ma question. Qu'aurais-tu fais à sa place ? Choisir ton frère ou ses deux vies ? »
    « Je me serais jeté sur mon père... Même si ce dernier m'aurait ôté la vie... »

    Le Loup le regarda et haussa les épaules. Il reposa lui aussi son regard là où l'illusion avait fini par s'évanouir. C'était donc cela, la vie de Vitaly ? Un triste sort pour un corps si jeune ? Dix sept ans. Il n'avait que dix sept putains d'année, pensa Fenrir. Il n'était même pas adulte. Il n'était même pas majeur. Il n'avait rien connu de la vie. Il n'avait pas eut d'expérience déchirante. Rien. Non, c'était faux. Enrique n'aurait pas fait cela. Personne ne l'aurait fait. La peur, la peur qui tétanise et qui cloître sur le sol à n'en plus bouger un seul membre. C'était ça, c'était ce qui se serait passé. Miguel debout, Dakota, Enrique. Un coup de hache, des chiales, mais rien d'autre. Car c'était ainsi. Il restait son Père avant tout. La sensibilité de certains êtres décourageaient le Loup. L'inconscience aussi.

    « Non. On ne peut pas prévoir. Vitaly ne savait pas. Tu n'aurais pas su. Il était persuadé que son père était bon. Il en est toujours persuadé... Car Wolfgang reste son Père comme il reste mon Fils. »

    Fenrir aurait pu le tué des milliers de fois, mais il restait sa chair et son sang. C'était indigne d'un Orlov de tuer sa chair. Qu'imorte qu'il s'appelle Wolfgang, Remus ou Kiev, la réponse était toujours la même : pas question. Le Loup noir recula. L'Aube se levait à présent et peu à peu l'atmosphère devenait plus frais, mais surtout plus lumineuse. La silhouette difforme et noire apparue alors plus clairement. Grande et large, derrière un manteau noir lui montant jusqu'à la machoire, pouvant facilement cacher son nez. Les yeux du Loup étaient d'un noir obsidien, profond et chaud, et ses cheveux d'une même couleur balayaient son front d'une façon désinvolte. Qu'importe. Il regarda l'hispannique plus longuement, et silencieusement, avant de décreter, quelque peu agacé par l'Astre naissant.

    « Il ne doit plus rien arriver à Vitaly, jusqu'à qu'il achève sa promesse et scelle son pacte. Si, la prochaine fois, il se fait attaqué, je me verrais dans l'obligation d'agir. Je ne tue pas pour le plaisir, crois-moi, mais quand il s'agit d'un des miens, tu comprendras que je ne peux pas laisser passer cela, d'autant plus quand il s'agit de l'Héritier... »

    Le loup semblait pâle face à l'hispanique. Il aurait pu facilement remarquer son visage identique à celui de l'homme qui tenait la grande maison de disque, si bien connue dans le milieu sorcier. La seule maison de disque qui envoyait en l'air les Musiciens Sorciers et Moldus. L'unique boîte qui avait décroché le coeur du monde entier. Mais aussi et surtout le propriétaire de la grande forme Völk, voiture de luxe dont l'unité s'élevait à quelques millions de dollars, de livre, de yens ou d'euros... Etrange quand on apprenait que Fenrir n'utilisait jamais ses propres produits.

    « Je vais devoir disparaître. Le jour ne m'incommode. Tu devrais retourner au Château avant que le Directeur ne se réveille. » Un sourire décontracté fendit le visage du Loup. « Et pas un mot de tout ça. Ni à Aleksandr, ni à Vitaly. Que cela reste entre nous. Il serait malheureux que l'on l'apprenne. »

    Le regard du Loup se fit plus perçant, plus froid, mais il restait tout de même décontracté. Il se retourna et bailla, découvrant une machoire puissante aux dents encore plus longues et larges que celle de Vitaly et Wolfgang. L'âge avait gagné le corps du Lycan, mais il n'en restait pas moins impressionant, sans doute bien plus que son propre fils. Sans doute. C'était d'ailleurs une des raisons qui le donnait Völk des Orlov. L'Empereur. S'en allant dans la rosée du matin, il haussa la voix pour qu'Enrique l'entende, ne jetant pas même un regard par dessus son épaule. Il continuait à macher en parlant.

    « C'est un soir de pleine lune que tout se règlera, Almadovar. Ce soir là, la main d'une Pure guidera la lame de Jais à la source de son pouvoir. Ce fameux soir, tu comprendras pourquoi les Orlov me sont chers, surtout Vitaly... »

    Et le brouillard, ainsi que la pénombre restante, fit disparaît Fenrir d'entre les ombres.
 
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Lycantrophobie ? - PV* EmptyMar 20 Mai - 19:41



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- Non. On ne peut pas prévoir. Vitaly ne savait pas. Tu n'aurais pas su. Il était persuadé que son père était bon. Il en est toujours persuadé... Car Wolfgang reste son Père comme il reste mon Fils.
- Devant la connerie des gens, on peut toujours faire quelques choses.

Il avait dit d'un ton particulièrement agressif, limite comme si il le mettait au défi sans aucune peur de ce dernier, qui pourtant, avait un charisme des plus déstabilisant. Enrique n'en était pas moins dépourvu cependant. Il avait ce regard qui lui était propre... Un regard d'argent mais dont on ne pouvait réellement saisir le sens de ses émotions sauf si on le connaissait vraiment. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que c'était qu'il y avait, en leur sein, une puissance, une force spirituelle phénoménale. il y avait ce confort, cette assurance, mais aussi cette arrogance... Et cette façon, qu'il avait de voir les belles choses autours de lui... Il n'était pas bien grand, mais pour quinze ans, il en dégageait énormément. Rare était les jeunes qui pouvaient lui tenir tête.

- Il ne doit plus rien arriver à Vitaly, jusqu'à qu'il achève sa promesse et scelle son pacte. Si, la prochaine fois, il se fait attaqué, je me verrais dans l'obligation d'agir. Je ne tue pas pour le plaisir, crois-moi, mais quand il s'agit d'un des miens, tu comprendras que je ne peux pas laisser passer cela, d'autant plus quand il s'agit de l'Héritier...
- Alors qu'il tienne sa langue derrière ses dents !

Il savait qu'il jouait le feu. Mais l'on savait aussi qu'Enrique ne lèverait pas le petit doigt sur Vitaly, ni même Dak', ou Zorion, ... Enfin, bref. Les Orlov n'étaient pas dans leur priorité, il fallait dire. La Prophétie préparait ses pions, comme il le disait si bien, Miguel lorsqu'il avait parlé avec Rico de son passage à l'âge d'homme qui devrait se dérouler à la nouvelle année.

- e vais devoir disparaître. Le jour ne m'incommode. Tu devrais retourner au Château avant que le Directeur ne se réveille. Un sourire décontracté fendit le visage du Loup. Et pas un mot de tout ça. Ni à Aleksandr, ni à Vitaly. Que cela reste entre nous. Il serait malheureux que l'on l'apprenne.

Enrique sourit. Il inclina doucement la tête avant de se reculer doucement pour prendre la direction du château, la tête pleine de pensée. C'est en prenant une marche silencieuse, qu'il entendit de nouveau Fenrir lui parlait. A nouveau, il se retourna.

- C'est un soir de pleine lune que tout se règlera, Almadovar. Ce soir là, la main d'une Pure guidera la lame de Jais à la source de son pouvoir. Ce fameux soir, tu comprendras pourquoi les Orlov me sont chers, surtout Vitaly...
- Et à ce moment là, l'ange noir viendra au monde...

La voix n'était pas la sienne. Ces yeux n'étaient pas les siens. La prophétie venait de parler. Enrique revint à lui, tout aussi rapidement qu'il ne s'était laissé retirer de la réalité pour regarder Fenrir comme si il attendait à ce que Fenrir parle. Finalement, il eut un sourire, se passant une main dans les cheveux avant de partir doucement.
 
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