Famille
En famille, tout se sait mais rien ne se dit.
◢ famille : Originaire de Bulgarie, les Vasilev sont un des plus anciens clans de tziganes qu’il existe. Ils prônent avant tout la famille et le respect de tous les membres du clan. Respectueux des traditions, ils ne sont que très peu à s’être mariés avec des gitans sorciers, bien qu’il y en existe tout de même plusieurs. Hormis les sorciers, les Vasilev regroupent également de terribles voleurs et quelques assassins qui se sont toujours occupés des affaires sombres du clan.
Les gitans faisant parties du clan des Vasilev ne sont pas tous nés de la même famille, d’ailleurs ils en restent à présent peu pouvant se vanter d’avoir du sang Vasilev dans le sang. De nature au départ plutôt fermé, le clan a évolué lorsque le patriarche décida d’ouvrir les bras à tous les gitans déshonorés et abandonnés sur le bord de la route. Le plus important n’est pas notre passé, mais plutôt ce que nous décidons de faire de notre futur. Bonté de cœur et ouverture d’esprit caractérise le clan des Vasilev, bien qu’ils sachent se montrer intransigeants en ce qui concerne les mensonges et la trahison.

◢ Boromir Vasilev : Boromir Vasilev. Grand chef du clan, il est respecté et aimé de tous. Descendant d’une longue lignée de gitans Bulgare, c’est lui qui a décidé de partir à la découverte d’autres horizons. Il réussit à convaincre tout le clan à s’allier à sa cause, et c’est ainsi que les Vasilev traversèrent de nombreux pays, pour enfin finir par s’installer à Londres. Durant ce long voyage, il rencontra la femme de sa vie, Ekaterina Dimitriov, qu’il épousa seulement deux mois après leur rencontre. Une fois installé dans la périphérie de Londres, elle donna naissance à cinq enfants : Dimitri, Viktor, Vera, Oksana et le petit dernier, mort-né, Sergei. Connu pour être intransigeant et agressif, Boromir s’adoucit lorsqu’il s’éprit d’Ekaterina. Elle sut lui transmettre les valeurs du partage, le pouvoir d’accepter les gitans qui n’étaient pas comme eux, et l’assurance d’un vrai patriarche.

◢ Dimitri Vasilev Dimitri Vasilev, premier fils du patriarche, marié à Mariya Ivanov. Fier et imbu de lui-même, il a toujours eu du mal à accepter une autorité quelconque. Dimitri a toujours méprisé les païens non gitans, et il n’a jamais eu aucune gêne à le montrer. Il fut emprisonné à l’âge de 25 ans pour agression ayant entraîné la mort. Relâché trois ans plus tard, il rencontre Mariya, jeune sorcière tzigane de 22 ans et l’épouse quelques années plus tard. Ils donneront naissance à Anton, Levna, Mila et Dimitri. L'éducation des quatre enfants fut rude, surtout pour Leva et Anton, qui héritèrent tout d'eux des pouvoirs de sorcellerie de leur mère. Dimitri en profita pour les initier aux valeurs du pillages, leurs apprenant à devenir de bons voleurs.

◢ Mila Vasilev sœur jumelle de Levna Vasilev, âgées toutes deux de 21 ans. Mila se caractérise plutôt comme la force, l’adrénaline et la spontanéité. Elle n’a que faire de l’argent, au contraire de sa sœur, et préfère plutôt affuté ses couteaux tout en repérant son prochain adversaire. Elles sont symétriquement opposées. Levna étant plutôt du genre à excellée dans le vol sans jamais se faire prendre, usant pour cela le charme de son joli petit visage de gitane. Leur relation est assez compliquée, il n’est jamais facile de savoir ce que lient les jumelles.

◢ Alexandr Iliev Fiancé de Levna Vasilev. Gitan d'origines inconnues, les Vasilev le trouvèrent sur le bord de la route, enroulé dans une couverture, couvert de saleté. Ekaterina, touchée par le sort de ce nouveau-né, décida de le prendre sous son aile. Elle n'eut aucun mal à le faire rentrer dans le clan, bien que Boromir ne l'ai jamais considéré comme son propre fils. D'ailleurs, il trouva l'idée parfaite pour qu'il rejoigne enfin le clan des Vasilev, de manière officielle. Lorsque le temps et l'argent le permettra, Alexandr se verra attribué la main de Levna, fille de Dimitri Vasilev, direct descendant de Boromir Vasilev.

◢ Le reste du clan : Le clan Vasilev étant assez nombreux, il est impossible de tous les décrire avec précision. Oksana Vasilev, descendante de Boromir, mariée à Casimir Pietriv, mis au monde trois enfants : Vasili, Olga et Boris.. Victor Vasilev mourut d'une mauvaise grippe en 1865, ne laissant personne pour perpétuer son patrimoine. En ce qui concerne les autres membres, les non descendants de Boromir Vasilev, ils sont nombreux mais restent tous des gitans d'origines Slaves.

Pensine
« Je suis tzigane, et je le resterais. »
Lorsque l’on naît gitans, on ne vit que pour ça. Pour sa famille et ses traditions. Les responsabilités sont énormes, surtout pour les enfants comme nous. Rejeté de tous, il nous fallait bien trouver de quoi pouvoir vivre. Il était bien évidemment impensable que les hommes du clan se rabaissent aux vols et autres petites escroqueries de bas étages. Alors, pour aider ma famille, j’ai appris le métier.
Ne nous leurrons pas, j’ai toujours été la petite gitane pas du tout typée, au teint poupin et à l’allure si fragile. Il était évident que j’étais la candidate parfaite pour endosser le rôle de pilleuse professionnelle. Le plus étonnant fut ma faculté à apprendre très vite. Ma maladresse et mon visage d’ange semblait passer inaperçue, tandis que mes petites mains potelées se refermaient avidement sur les bourses pleines d’or des passants. Ce fut probablement à cette époque-là que je pris goût à l’or et aux belles choses. Je flânais souvent dans les rues de Londres, observant avec envie ces dames riches qui se pavanaient dans leurs somptueuses robes, accrochées au bras d’un gentleman lui-même très bien habillé.

Mon grand rêve pris forme aux fils des années. Je voulais sortir de ce trou à rats où je vivais avec tout le monde, avec un lit pour moi et mes trois frères et sœurs, dans un appartement qui n’en avait que le nom. J’ai toujours pensé que j’étais née dans la mauvaise famille, qu’on avait dû m’échanger à la naissance ( et cette idée était renforcée en regardant ma sœur jumelle qui ne me ressemblait pas du tout). Alors pour concrétiser ce rêve, j’ai commencé à économiser tout l’or que je pouvais garder. Mes vols à l’étalage ont redoublés aux fils des années, je revendais certains vêtements que je volais, donnant la moitié de l’argent à Boromir et gardant une partie pour moi et donnant le reste à ma famille.

Agée maintenant de vingt et un ans, mon rêve ne s’est toujours pas fané, je l’ai juste laissé de côté. Fiancée à un autre tzigane, je suis prisonnière de cette famille que j’aime plus que tout au monde et que je déteste en même temps. Mais après tout, la famille prime avant tout, et si c'est ce que Boromir veut, c'est que ça doit être bon pour la famille... N'est-ce pas?