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 Cruz de Rivera.

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MessageSujet: Cruz de Rivera.   
Cruz de Rivera. EmptyLun 4 Mar - 11:56



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CRUZ, CIRÍACO DE RIVERA.« Aux âmes bien nées, La valeur n’attend point le nombre des années. »
INFORMATIONS GÉNÉRALES.


SEXE:
ÂGE:
MÉTIER :


ORIGINE:
SANG:
STATUT SOCIAL:

Informations Supplémentaires
« Les affronts à l'honneur ne se réparent point. »
◢ numéro de coffre Gringott's : 304.
◢ baguette magique : Sa baguette mesure 33cm, et se trouve être particulièrement rigide. Elle est faites en bois d'Aubépine, et contient un ventricule de Dragon. C'est une baguette redoutable, et très capricieuse. Elle ne peut être manier que par son premier propriétaire (même désarmé) car très fidèle. Cependant, elle n'agit qu'en fonction de l'assurance de son maître. Si ce dernier s'avère être quelqu'un d'assez sûr de lui, elle fera des merveilles en sortilèges et maléfices. Au contraire, s'il est hésitant, la baguette n'en fera qu'à sa tête, et ne fera pas forcément les sortilèges incantés par son maître. Elle est constamment entretenue.
◢ effets personnels : Il possèderait une montre à gousset capable de lui rappeler certains souvenirs qu'il aurait au préalable enregistré dans cette dernière. Une invention arabe, qu'il affectionne particulièrement pour diverses raisons.
◢ particularités : C'est quelqu'un de particulièrement tourmenté par tout un tas de règles : Quelles soient de bonnes conduites, de savoir-vivre, de principe, de sentiments, de souvenirs passés. Sous ses dehors de brute épaisse, de roc, c'est quelqu'un d'assez fragile en faites.
Famille
« L'amour est un tyran qui n'épargne personne. »

◢ famille : La famille de Rivera est sans conteste l'une des plus puissantes familles d'Espagne, au vue de son titre de Marquis de Grenade. Comme beaucoup de sorciers aux hauts titre de noblesses, ils jouent sur les deux tableaux, moldu, comme sorcier, afin de parfaire à leur déguisement, mais, leur imposant une espèce de double vie parfois pas facile à concilier. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait, que, leur sang, d'un point de vue magique, est mêlé, étant donné qu'en remontant l'arbre généalogique, il ne serait pas difficile d'y trouver une moldue égarée. Néanmoins, d'un point de vue de la couronne, leur sang est tout ce qu'il y a de plus pur. Ils ont été dans les premières familles ayant le titre de comte, à obtenir celui de Marquis. Des rumeurs courent à la cours du Roi d'Espagne, comme quoi ils pourraient obtenir d'ici le peu, le titre de Grand d'Espagne, mais il n'en est rien pour le moment, et Carlos (actuel Marquis de Grenade, mais aussi père de Cruz) est bien trop respectueux pour se vanter de quoique ce soit vis-à-vis de la couronne.

Carlos, Jésus, Fidel de Rivera est âgé d'une cinquantaine d'années bien passés. Actuel marquis de Grenade, en Espagne, ce dernier est un homme reconnu, respecté, et influent. Il sait ce qu'il veut, et sait comment l'obtenir, mais surtout, c'est quelqu'un de loyal, de fier, et très porté sur l'honneur. C'est un homme de parole, droit, et très soucieux de son image, afin de ne jamais entacher celui de son souverain. Autant vous dire qu'il est particulièrement exigeant avec ses fils, notamment. Il est très catholique, et n'hésite pas à faire des donations quand l'occasion se présente. C'est un modèle, en somme. Il est directeur de la Justice Magique. Marié à l'une des plus belles femmes d'Andalousie, Carmen, Josemaria Almadovar éposue de Rivera, il eut trois beaux enfants du nom de Cruz, Caïn et Calixta.

Caïn, c'est son petit frère, et c'est sûrement la seule personne à qui il arrive à pardonner certaines choses qu'il ne pardonnerait à personne d'autre. Peut-être son côté protecteur... Quoiqu'il en soit, Caïn et lui, petit, ont toujours été en compétition vis-à-vis de leur père, même si Caïn a vite abandonné pour diverses raisons. Heureusement, leur relation plutôt conflictuelle durant leur adolescence s'est adoucie pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Cruz aime énormément son frère, même si il sera toujours trop fier pour le lui dire. Caïn est membre de la Brigade d'Intervention Magique, et n'est jamais retourné vivre au pays après Poudlard où il fut envoyé à Serpentard.

Enfin, sa jeune soeur, Calixta, celle qui les a toujours fait tourné en bourrique, mais qui a toujours su se faire pardonner par son petit sourire et ses charmes, est une des filles d'Espagne célibataire à qui l'on voudrait bien marier son fils. Carlos étant très protecteur envers cette dernière, il préfère trouver le bon parti et être sûr de la personne à qui il la mariera. Elle est très jeune, et n'a fini ses études à Poudlard qu'il y a trois ans. Néanmoins, Carlos sait très bien qu'il devra finir par la marier à cause de son âge. D'autres filles beaucoup plus jeunes sont déjà mariés à son âge, et ont même un, voir plusieurs enfants. Ce fut une Gryffondor à Poudlard.

Qui veut gagner des Gallions ?
« Le trop de confiance attire le danger. »


◢ à Poudlard, j'étais toujours celui/celle ...
    ☑ que les profs détestaient
    ☑ que les autres martyrisaient
    ☑ que les autres enviaient ou admiraient
    ☑ dont on ne se rappelait jamais le nom

◢ au petit déjeuner j'ai pris :
    ☑ un thé
    ☑ un jus de citrouille
    ☑ rien
    ☑ un café latte elfique double noisette crème
◢ mon chef...
    ☑ ... on est vraiment obligé d'en parler ?
    ☑ je ne voudrais pas paraître arrogant/e mais le chef c'est moi
    ☑ j'en ai pas.
    ☑ un homme / une femme merveilleuse, aucun défaut, on devrait lui décerner l'ordre de Merlin...
◢ mon bar préféré... :
    ☑ l'Amortensia
    ☑ le Chaudron Baveur
    ☑ le Veritaserum
    ☑ Chez Mme Pieddodu
    ☑ Mocca Cacao !
◢ quand j'étais petit/e je voulais être... Cruz voulait devenir toréador, mais il fut très vite obliger de revoir ses priorités étant donné le rang social de son père. Au final, il s'est toujours vu à la place de son père, envers qui il garde une profonde admiration, même après tant d'années.

◢ quand je rentre chez vous le soir...
    ☑ je pose mes affaires et je ressors direct retrouver mes amis/es en ville
    ☑ je m'affale sur le canapé, c'est le moment de désillusionner la télé que j'ai achetée sur le marché aux trolls et de me planter devant ma série moldue préférée.
    ☑ je vérifie que le plus grand a fait ses devoirs et que la table est mise pour le dîner.
    ☑ ... il faudrait déjà que je rentre ...
◢ l'endroit où je n'irais jamais :
    ☑ la bibliothèque municipale
    ☑ le marché aux trolls
    ☑ les toilettes publiques

Anecdotes
« L'amour est un tyran qui n'épargne personne. »

Quand Cruz était à Poudlard, une étrange rumeur circulait dans les couloirs du château. En effet, d'après certains ragots, Cruz aurait eut une relation avec la professeur d'Astronomie. Le mystère prit une ampleur importante lorsque l'année d'après cette dernière avait quitté les lieux, laissant sa place au professeur d'Astronomie que l'on connaît, aujourd'hui.
Cruz, le jour de son mariage, a vomi toute la matinée. Il du se laver la bouche une quinzaine de fois, allant jusqu'à boire de la liqueur d'orange pour se changer l'haleine désastreuse dû à son stress et sa gerbe.
Après la mort de sa femme, Cruz est tombé dans une dépression telle, que personne au sein de sa famille ne pouvait y mettre un terme. La seule présence qu'il tolérait, c'était celle de son frère. Deux semaines après avoir mis en terre sa femme, il lâcha tout ce qu'il avait entreprit à Grenade pour partir vivre en Angleterre.
Cruz serait connu dans certains endroits mal famés de Londres, comme l'Amortensia, et autres pubs du même acabit. Il a longtemps cherché à remplacer sa femme le temps d'une nuit, plus par désespoir que par envie. Ce n'est que très récent qu'il semble s'être calmé.

Pensine

« Les exemples vivants ont bien plus de pouvoir ; un prince dans un livre apprend mal son devoir. »

Si le fait d'être le fils héritier de Carlos de Rivera, Marquis d'Espagne, s'avèrerait être difficile et compliqué dans les années à venir, à ce moment-là, lorsque les yeux de Carlos se posèrent sur la bouille de son fils, il ne semblait pas être différent d'un autre homme. Sa femme, Carmen, avait beaucoup souffert pendant l'accouchement. Il faut dire que vu son gabarit, Cruz était un très très (gros) bébé. Tout joufflu, les yeux d'un noir profond, tout le monde sut, de suite, que ce serait le portrait craché de son père. Carlos ne le lâchait pas d'une semelle, et ce fut dur, pour lui, de devoir s'absenter les premières semaines. Son rôle de marquis de Grenade était quand même quelque chose d'assez prenant.

Son éducation fut vite mis à rude épreuve. Sa mère, étant donné que c'était son premier, voulait le couver un peu. Mais Carlos voulait le forger comme un homme qu'il finirait par être en grandissant. On lui apprit à monter à cheval à l'âge de sept ans, on lui apprit à tenir une épée à dix ans, tout en lui apprenant à savoir comment se porter en présence du roi, de la noblesse, et invités (royaux ou non). Sa lettre pour Poudlard fut une bouffée d'air frais pour ce gamin qui souhaitait être tranquille, en voyant ses rêves réduit à néant au fur et à mesure qu'il grandissait.

Poudlard, il fut envoyé à Poufsouffle. Et même si les Professeurs semblaient s'adresser à lui différemment des autres élèves (Fils de Marquis, mais aussi, d'Espagne), ils finirent vite par déchanter quand ils virent l'énergumène que c'était. Je vous raconte pas la tête qu'ils ont tiré quand ils ont vu son frère arrivé, qui était, quelque chose comme, cent fois pire que son aîné. Des résultats plus ou moins correctes, Cruz était un excellent élève en classe de métamorphose, tant est si bien que le professeur de l'époque semblait s'amuser à le pousser toujours un peu plus haut, jusqu'à lui donner des travaux de septième année lors de sa cinquième année. Autant vous dire qu'au BUSE de métamorphose, l'examinateur l'a gardé plus d'une heure, pour voir ce dont il est capable. Sa note et son appréciation rendirent son père si fier de lui, qu'il lui acheta un pur sang andalou, à la robe fauve au reflet sombre.

Durant sa sixième année, Cruz coucha avec sa professeur d'Astronomie de l'époque. C'est d'ailleurs avec elle qu'il perdit sa virginité, mais il n'en a jamais rien dit à personne. Pour elle, comme pour lui, il était mieux de garder cela secret. Ils ont fait cette erreur une fois, mais la chimie qui les reliée était telle, qu'elle ne revint pas enseigner l'année d'après, préférant s'éloigner, pour éviter que la tentation ne les pousse à commettre l'irréparable. Cette rumeur existe donc bel et bien, mais jamais personne n'a su la vérité. Cruz a su conservé ce secret, et il le conservera très certainement jusqu'à la mort. Sa septième année se déroula parfaitement bien, et une fois ses ASPICs en poche, il retourna au pays, vivre parmi les siens.

À sa sortie de Poudlard, il retourna au pays, vivre parmi les siens. La chaleur de l'Andalousie, le parfum d'agrumes dans la résidence familiale, la présence silencieuse de son père, les ferias, etc. Cependant, il fit une étrange découverte lorsqu'au premier matin d'août, son père vint dans sa chambre, le réveillait doucement, en lui secouant l'épaule. D'habitude, c'était un serviteur, mais là. Son premier réflexe fut de se redresser dans son lit, laissant le drap glissait sur son ventre. Se frottant les yeux d'une main, tandis que de l'autre, il se maintenait droit, il demanda à son père : « Qu'est-ce qui se passe, père ? » Carlos posa sa main sur la jambe de son fils, avant de relever, ajustant son costume. Il avait fier allure dans ce genre d'habits, et visiblement aujourd'hui, il serait occupé, remettant encore ce qu'ils avaient prévu de faire. Cruz s'assit dans son lit, tandis que Carlos répondait : « J'ai... Disons que nous t'avons trouvé, ta mère et moi, ta futur femme. »

Cruz le regarda longtemps, sans réaction, avec un air con. Il observa la lueur du jour qui traversait péniblement le ciel encore sombre, avant de reporter son regard sur son père. Il s'agissait sûrement d'une blague. « Il est temps pour toi de te marier, mon fils, et, même si je n'ai jamais réellement fais passé votre bonheur avant mes affaires, j'aimerais que tu honores cet accord que nous avons fait avec la famille Bautista de Séville. » Yeux écarquillés. « Adela ? Adela, la fille du Comte Bautista de Séville ? » Bouffé de chaleur. Dans ses souvenirs, elle était plutôt canon. Il rougit légèrement, ce n'était pas une pensée correcte vis-à-vis de la fille du Comte Bautista. Son père se retourna vers lui, et peut-être pour la première fois en dix-sept années, ils échangèrent un sourire d'une complicité sincère. Visiblement, il était pas le seul à l'avoir trouvé jolie, et Carlos revint s'asseoir près de son fils, reprenant avec une voix qui ne lui connaissait que très peu, lui rappelant celle qu'il avait avec lui, lorsqu'il avait cinq ans. « On t'avait promis la plus belle femme d'Espagne, mon fils. » Cruz eut un sourire, baissant la tête visiblement ravi et impatient. Carlos lui releva le menton, et il reprit : « On a rendez-vous à 11h auprès du Comte de Séville. Sois prêt pour 7h 30. Il y a de la route, jusqu'à Séville. Faut que j'aille réveiller ton frère et ta sœur. Ta mère est tellement impatiente ! » Il lui fit un clin d’œil, et s'en alla. Cruz se laissa tomber dans son lit, se disant que, finalement, ça avait du bon d'être fils de Marquis.

Lorsque Cruz croisa le regard d'Adela pour la première fois, les deux jeunes adultes détournèrent immédiatement leur regard l'un de l'autre, avant de reposer leur regard l'un sur l'autre par intermittence de plus en plus longue. Cruz sentait son palpitant s'emballait, il avait chaud également. Et bien que leurs parents parlèrent beaucoup ce jour-là, Cruz et Adela ne se dirent pas grand chose. Même lorsqu'on leur permit de s'isoler dans le jardin, près de la fontaine, pour parler un peu, pour se connaître un peu mieux, rien ne vient déranger cette étrange moment qui semblait les unir. Comme si Cruz et Adela avaient toujours prévu l'un pour l'autre par Dieu lui même. Il n'avait osé lui prendre la main, mais à chaque contact contre sa peau, lorsqu'il la faisait passer devant lui, ou qu'il l'aidait à descendre les marches, c'était une étrange sensation qui lui parcourait le corps, le faisant presque frémir. Enfin, la journée touchait à sa fin, et à ce moment-là, le Comte Bautista prit Cruz à l'écart, comme pour lui faire comprendre que si jamais il faisait du mal à sa fille, il n'hésiterait pas à lui passer l'épée dans le ventre. Malgré la menace, Cruz repartit avec sa famille pour Grenade sur son petit nuage. Rien ne vint l'y déloger.

Au fur et à mesure que les semaines passèrent et que leur mariage fut décidé, Cruz et Adela n'ont jamais cessé de s'entretenir l'un et l'autre, par le biais de lettres. Elle n'était pas sorcière, mais elle avait trouvé ça très drôle le fait qu'il lui fasse parvenir ses lettres par une chouette, et elle avait vite adopter le truc. Ainsi, les rares fois où ils se virent avant le mariage pour régler certains détails, on avait cette étrange impression qu'ils se connaissaient depuis toujours. Néanmoins, lors du mariage, au petit matin, cela ne l'empêcha pas d'être stressé au point de vomir pendant deux heures, tant est si bien qu'il du boire trois verres de liqueur d'orange pour s'en défaire le goût.

Les années passèrent ensuite. Elle vint vivre dans la résidence des de Rivera, et ils eurent leur propre aile rien que pour eux. Carlos avait prit son fils sous sa coupe pour lui apprendre les ficelles de sa position, afin qu'un jour, il puisse reprendre le flambeau. Une petite routine s'était installée, leur permettant tout un tas d’extravagance, sans jamais dépasser certaines limites que les mœurs imposaient. Quoique dans l'intimité... M'enfin, disons que c'était leur petit jardin secret. Lorsqu'il eut 23ans, elle lui annonça qu'elle était enceinte. La joie s'empara de la famille, qui aussitôt envoya un coursier amener l'information au comte de Séville. Pendant cette année là, la belle Adela fut traitée comme une princesse. Cruz, avec l'aide de son père, prépara la chambre de leur futur bébé, tandis que Calixta (quand elle était en vacances), et Carmen n'hésitaient pas à aider Adela pour la moindre chose dont elle avait besoin. C'était sans compter Cruz qui se démenait à lui trouver des fraises en plein mois d'hiver, ou des gâteaux français.

Puis vint le jour fatidique. L'excitation était à son comble, Cruz était fébrile, sa famille l'était tout autant sinon plus, et même Carlos qui alla accueillir le comte de Séville et sa femme ne tenait plus en place. Adela était allongée sur son lit, tandis que plusieurs femmes s'attelaient autours avec de l'eau chaude, des linges propres, veillant bien à ce que la pièce soit suffisamment chaude pour la venue du petit bout. Cruz était là, lui tenant la main, avec le ventre si contracté, qu'il avait l'impression que ce dernier allait explosé. Dès qu'on lui parlait, fallait lui répéter quatre fois les choses pour qu'il les entende, et dès que sa femme gémissait, il s'en prenait aux femmes. Le travail commença. Cruz encourageait comme il le pouvait sa femme, tandis que Carlos et le Comte Bautista se trouvaient là, regardant, la scène. « Faites sortir Cruz, maintenant. » « Qu-Quoi ? Ma-Mais... Non ! » Carlos comprit qu'il se passait quelque chose de grave au son de la voix de sa femme, il s'approcha de son fils qu'il arracha de sa chaise, pour le mettre hors de la pièce. Dehors, il y avait Caïn, et Calixta qui attendait aussi, en compagnie du frère d'Adela et de sa compagne. Cruz voulut dire quelque chose mais lorsqu'il croisa le regard de son père qui secouait négativement la tête, il se retint, et se mit à faire les cent pas.

Au bout d'une heure, la porte s'ouvrit. Cruz se retourna, un sourire sur ses lèvres. Mais c'était Carmen, et elle pleurait à chaude larmes. Automatiquement, Carlos l'entoura de ses bras, mais il ne parvint pas à la rattraper qu'elle se jetait dans les bras de son fils, lui demandant pardon, lui suppliant de la pardonner. Cruz sentit ses jambes le lâchaient. Carlos et Caïn le rattrapèrent in extremis, mais ce n'était que physique. Car psychologiquement, Cruz n'était plus là. Son regard s'était éteint, sa tristesse étaient au delà des mots, des larmes. Il finit par les repousser, tous, entrant dans la chambre en défonçant presque la porte. Une femme enveloppait le petit corps de l'enfant sans vie, tandis que le Comte de Bautista pleurait à chaude larmes la tête contre la main de sa fille. « N-Non... Non ! » Il se laissa tomber à genoux, près d'elle, désemparé. Le temps qu'il reprenne ses esprits, il sentit ses mains se crisper sur sa baguette d'Aubépine. Son père entra, baguette au point : « Aresto momento ! » Cruz releva la tête vers son père, et il vit ce qu'il venait de faire. Il venait de figer la pièce. Cruz posa son regard sur sa baguette, mais son père reprit : « Non, Cruz. On ne joue pas avec ça. » « Je peux pas la laisser partir.... Je peux pas, j'ai... J'ai besoin d'elle, elle... Elle... Papa, laisse-moi le faire. » Il commençait à craquer. Son corps tremblait, ses idées n'étaient plus clair. Tout ce dont il se souvint après, c'est qu'il ait tendu sa baguette vers le corps de sa femme, puisant dans toutes ses forces vitales et qu'un éclair blanc flasha tout le monde, sous les cris de son père qui lui suppliait d'arrêter cette folie.

Lorsqu'il se réveilla, il devait être aux alentours de minuit. Il lui fallut dix bonnes minutes avant de se souvenir ce qu'il s'était passé. Son père était là, le visage encore ruisselant de larmes. Sa mère lui baignait le front, et un peu plus loin, Calixta s'était endormi sur l'épaule de Caïn qui somnolait. Presque instinctivement, il se releva, en prononçant le nom d'Adela. Mais il retomba rapidement dans le lit, vidé de toutes forces. Alors, il regarda sa mère, et il éclata en sanglot. Un sanglot qui réveilla son frère et sa soeur, un sanglot qui vous prend le coeur, qui vous l'arrache, qui vous le réduit en miette car vous savez que vous ne pouvez rien faire pour le consoler. Le consoler de la perte d'une femme qu'il aimait depuis le premier jour, le consoler d'avoir perdu son enfant, le consoler d'avoir tout perdu en l'espace de quelques heures. Les larmes sortaient sans jamais s'arrêter. Sa mère le serrait fortement contre son sein, tentant de l'apaiser avec son amour, mais cela semblait sans effet. Carlos saisit la main de son fils, avant de poser son front sur cette dernière, et de se remettre à pleurer. Derrière son père, Caïn et Calixta étaient là, tenant leur père par les épaules. Calixta pleurait à chaude larmes, mais Caïn... Lui, il affrontait la chose la tête haute, comme si... Mais son regard en disait long sur sa peine. Il finit par s'endormir de chagrin.

Les semaines qui suivirent furent désastreuses. Cruz ne parvenait à rien faire, il était agressif avec tout le monde. Son regard était d'une tristesse sans nom, et son visage exprimé une haine, une colère qu'il ne parvenait pas à exprimer correctement. Au final, il finit par partir un jour, laissant une lettre sur son lit, signalant qu'il avait besoin de s'éloigner pour affronter son deuil... Un deuil qu'il n'a jamais affronté, puisqu'il l'a fuit. Son départ pour l'Angleterre n'était qu'une fuite pour tenter d'oublier, pour essayer d'aller de l'avant. Son père, sa mère, c'est la mort dans l'âme qu'ils accusèrent le coup. Carlos s'empressa de rédiger une lettre à son plus jeune fils pour qu'il veille à ce que Cruz ne fasse pas de conneries.

Des conneries, il en fit. Bien qu'au début, il fit jouer des relations de son père pour entrer comme simple diplomate au département de la coopération magique internationale auprès de l'ambassade espagnole, il finit par tout plaquer pour se mettre à la botte d'un Docteur en Métamorphose qui vit en lui, ce que seul la magie parvenait à exprimer de son être. L'Amortensia fut son lieu de dépravation, où sexe et alcool coulèrent à flots. Il n'avait qu'une envie : Oublier. Plus il buvait, plus son désir de retrouver sa femme était fort, au point de chercher dans les femmes qu'il sautait - pour parler vulgairement - quelque chose qui la lui rappelait. Ce n'était que lendemain matin qu'il se rendait compte de sa connerie, pour au final, refaire la même le soir. Cela dura pendant un peu plus de six mois jusqu'à ce Caïn parvienne petit à petit à lui faire comprendre qu'il devait faire face. Certes, il avait énormément de rechutes, mais grâce à son mentor et à son frère, il finit par remonter tout doucement la pente.

Lorsqu'il eut 29ans, on lui proposa un poste de remplaçant à Poudlard, en tant que Professeur de Métamorphose. Depuis, il y travaille, s'y investissant plus énormément. Quand on travail, on ne pense pas. Puis la métamorphose avait quelque chose de tellement exaltant qu'il en oubliait ses plus grandes peines.


Derrière l'écran
eh ouiii, c'est fini o/

◢ prénom, pseudo : xx
◢ âge : xx
◢ z'êtes d'où ? xx
◢ un p'tit mot pour la route ? xx
 
MessageSujet: Re: Cruz de Rivera.   
Cruz de Rivera. EmptyMar 5 Mar - 21:26



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Ton dossier vient d'être traité, et tu as été accepté sur la Terre d'Ad Nox. Sois en autant heureux que nous le sommes ! C'est donc ici que commence ton périple jeune aventurier, et pour cela, il te faudra beaucoup de courage. Nous te souhaitons dores et déjà de t'intégrer au mieux dans notre communauté, d'y lier des liens qui deviendront peut-être, qui sait, importants.

Et l'oscar du meilleur film dramatique est décerné à... ZBAAFFF - pardon. Aelys pousse la narratrice et signifie à Cruz qu'il est validé (par une femme en plus).

/!\ N'oublie cependant pas de faire un tour dans les liens ci-dessous !


 
 

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