|
|
| |
---|
Sujet: i'm a none believer .. - done. Dim 12 Avr - 17:55
| | Invité
Say my name and his in the same breath I dare you to say they taste the same
Andrea Matheo Amedeo ; 24 ans ; Héritier He's your worst nightmare && your nicest dream at the same time .. nom de l'acteur/actrice : James Franco pseudo, ou prénom : 'Less. âge : 17 ans : ) ce que vous pensez du forum : Huhu je l'aiiiime lui && ses membres <33 présence possible sur Ad Nox : Logiquement tous les jours, peut-être pas sous ce compte, mais avec Ange je suis souvent là XDD comment avez-vous connu Ad Nox ? : Ca remonte à longtemps XDD Je m'en souviens plus ^^ s'agit-il d'un multi-compte ? : Oui mais créer avant la mise en place de la règle : )
|
Dernière édition par Andrea M. Amedeo le Lun 13 Avr - 20:51, édité 5 fois |
| | | Sujet: Re: i'm a none believer .. - done. Lun 13 Avr - 0:09
| | Invité
« People say that you're going the wrong way when it's simply a way of your own. »
A. Jolie « Depuis toujours, mes choix m’ont été dictés. Depuis toujours, depuis le premier battement de mon cœur, depuis que mes parents ont eu la certitude que j’étais de sexe masculin, ma vie était tracée. Plus jamais. Plus jamais ces ordres, plus jamais ces regards, plus jamais sa main ne s’abattra sur moi. Charles Bukowski a dit un jour qu’il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies, la seule question est ce qui va nous tomber dessus en premier, on est toujours au bout du gouffre. Cette citation représente ma vie de long en large, cette vie qui pourrait sembler si parfaite, cette vie dont tant rêvait alors que je n’étais qu’un gosse. Oui, les gens voient argent, ils voient grosses maisons, parents influents, mais ils ne voient pas les joues rouges du père qui a tendance à trop boire, ils ne voient pas les yeux gonflés de la mère qui a passé sa nuit à pleurer ce mari que jamais elle n’aurait du marier, ils ne voient pas l’enfant qui se cache et qui se tait de peur de recevoir une des raclées dont son père était capable de donner. Non, les gens ne voient que ce qu’ils veulent voir, ils préfèrent se bercer dans de belles illusions, pensant que la vie des autres est meilleure alors qu’elle est sûrement pire. Seulement, quand le père est mourant, que la mère est libre, l’enfant reprend le flambeau, devenant ce qu’on lui a toujours montré : égoïste, cruel, froid, dangereux. Que peut faire l’enfant à part devenir ce que son père a été avant lui, surtout en étant le témoin du suicide de sa mère ? Rien. Il doit lever la tête et faire ce que son père a fait avant lui. Vous pensez que votre vie est un enfer, sachez que cela ne fait que commencer .. » Une jeune femme blonde se caressait le ventre, elle était assise confortablement dans son salon, elle était surtout enceinte de huit mois et trois semaines. La venue de l’enfant approchait à grands pas, l’excitation se lisait dans les yeux de la dame. Elle se nommait Ambre Hamilton-Amedeo, elle était mariée à l’une des plus grosses fortunes d’Italie. Elle était surtout mariée à l’un des plus grands sorciers issus de ce même pays. Elle-même était sorcière, descendant d’une longue famille de sorcier anglo-russe. Sa mère était anglaise, son père russe. Le coup de foudre, chose qu’elle-même n’avait pas vécu. Elle avait été contrainte et forcée de se marier à un homme qu’elle n’aimait pas, un homme qu’elle avait rencontré un mois précédant les noces. Mais, au fil des années, elle avait fini par s’habituer à cette condition. L’homme en question était rarement présent, trop souvent parti en Afrique où il faisait un trafic auquel elle préférait ne pas trop penser, trop souvent parti en Italie ou ailleurs dans le monde. Elle savait pour toutes ces femmes dispersées à travers le globe qui partageaient ses nuits, et elle n’y songeait guère plus, elle ne l’aimait pas, il faisait ce qu’il voulait de sa vie. Il la respectait, de cela elle était certaine, et c’était tout ce qui comptait. Ambre avait vingt deux ans, elle se trouvait jeune pour être déjà une femme au foyer qui allait devoir s’occuper de l’enfant qu’elle portait, mais elle acceptait sa condition, l’honneur avant tout et elle voulait que sa famille soit fière d’elle. C’était une jeune femme douce, attendrissante, une jeune femme pleine d’amour. Les tabloïdes anglais s’étaient beaucoup demandés comment une jeune femme de sa trempe avait pu marier un homme comme celui qui était à présent son époux. Il était son opposé, un homme violent, un homme froid, un homme sans sentiments aucuns. Elle était le romantisme à l’état pur alors qu’il était rustre au possible, non vraiment cette alliance ne plaisait pas, mais tous deux avaient gardé la tête haute.
Et la voilà qui portait l’enfant de l’homme en question. Elle se souvenait de sa première réaction, rien de bien surprenant. Il avait feint d’être heureux, mais dans le fond de son regard, Ambre avait bien vu qu’il s’en moquait pas mal. Les premiers signes de véritable bonheur étaient apparus alors que le sexe de l’enfant était confirmé : un garçon. L’avenir de l’enfant était déjà tout tracé dans la tête du père, dès lors âgé de la trentaine. Il irait à Poudlard, chez les Serpentard bien sûr, il deviendrait un grand sorcier, gravirait les échelons qui le mèneront dans les plus hautes carrières, il hériterait de la fortune de son père, porterait son nom avec fierté. Ambre avait peur, peur de toute cette pression qui pesait sur les épaules de son enfant encore bien au chaud dans son ventre, elle avait peur que cet enfant soit renié, mais très vite la confiance revenait. Elle savait qu’il s’en sortirait, qu’il serait un bon fils, qu’il deviendrait un homme dont son père ne pourrait même pas rêver, un homme bien meilleur que l’était Valentino Amedeo. Elle sourit, posant son doux regard sur son ventre rebondi. Elle voulait tenir cette vie dans ses bras, l’entendre crier, respirer pour la première fois, elle espérait que l’homme qu’elle avait épousé change, devienne un père attentionné envers cet enfant, mais l’espoir ne semblait pas permis. Il suffisait de savoir où il se trouvait en cet instant, il était minuit et il se trouvait encore à l’autre bout de la ville, loin de sa femme alors que cette dernière pouvait accoucher à n’importe quel instant. Elle n’était même pas sûre de pouvoir le joindre au moment venu. A nouveau le doute s’immisça dans son esprit. Elle avait peur, peur de l’avenir, peur de ce que ce dernier leur réservait à elle et à son enfant. Son mari serait-il toujours absent comme il l’était si souvent ? Ou passerait-il plus de temps aux côtés de son fils qu’il n’en avait jamais passé aux côtés de sa femme ? Elle doutait, fortement même. Elle avait arrêté de croire aux miracles voilà cinq ans, année où elle avait fini ses études, année où elle avait épousé cet homme.
Soudain, tout s’emballa. Elle perdit les eaux, se mit à appeler quelqu’un, n’importe qui, dans la maison. Une petite demi-heure plus tard, elle se retrouvait sur la table d’accouchement, personne n’avait su joindre son mari. Treize heures durant, elle poussa, inspira, expira, treize heures durant elle cria à la mort, souffrit comme toutes ces femmes avant elle, treize heures durant elle se sentit mourir et jamais son mari ne vint. Quand enfin l’enfant arriva, elle était exténuée, faible, son pouls s’emballa, elle perdit conscience. Ambre ne se réveilla que trois jours plus tard. On lui annonça que son mari était au Congo, qu’il arriverait dans la journée. Les infirmières lui apportèrent son fils, elles semblaient gênées, confuses.
Ambre – Que se passe-t-il ? Infirmière – Il nous faudrait son nom .. Nous ne savons pas comment vous désirez appeler l’enfant. Ambre – Andrea .. Son nom est Andrea. Andrea Matheo Amedeo ..
Un nom italien pour un fils italien. Elle savait que c’était le désir de son mari, et son désir à elle aussi .. L'enfance est un moment décisif de la vie ..
Imaginez la scène .. Une belle femme aux cheveux blonds comme le blé, le soleil miroitant dans ces mêmes cheveux, un enfant courant et riant autour d’une petite nappe à carreaux blancs et rouges. Quel tableau idyllique n’est-ce pas ? Mais, regardez un peu mieux, observez la scène d’un peu plus près .. La jeune femme, malgré un sourire placardé sur le visage, n’est pas heureuse, cela se lit dans ses yeux, et si l’enfant court, c’est pour rester éloigné de l’homme qui se trouve sur cette nappe de pique-nique, un homme qu’il appelle ‘papa’ mais qu’il est loin de considérer comme son père. Dans son regard à lui ? La frayeur. Une frayeur sans nom, une frayeur qui n’a pas lieu d’être dans le regard d’un enfant de huit ans. Il craignait son père encore plus que le monstre sous son lit, il craignait les accès de colère de son géniteur et les yeux sombres qu’il avait lorsqu’il levait la main alors qu’Andrea lui avait désobéi. Le petit garçon était un rêveur, un scientifique dans l’âme, il s’intéressait à tout, il aimait regarder dans ce microscopique que sa mère lui avait offert, il aimait prendre le balais offert par son père et voler à travers la propriété, voler aux côtés des oiseaux qui volaient assez bas, il aimait monter dans les arbres à l’aide de ce même balais, et même grâce à la force de ses bras frêles. Andrea avait soif de connaissance, il avait aussi prit la gentillesse et la tendresse de sa mère, du moins en apparence. Car l’enfant avait lui aussi ses accès de colère, lui aussi pouvait détruire une pièce si il était contrarié. Seule sa mère parvenait à le maitriser alors, elle seule avait un quelconque pouvoir sur lui. Le rêveur qu’il était était bloqué dans son élan par son père. Ce dernier voulait un enfant digne de porter le nom des Amedeo, il voulait un enfant charismatique, intelligent. Voilà pourquoi Andrea passait le plus clair de son temps libre le nez plongé dans des livres sur l’histoire de la magie et sur les sortilèges qu’il ne pourrait appliquer que dans trois ans. Andrea ne comprenait pas pourquoi on lui apprenait ses choses dont il ne pourrait pas se servir avant Poudlard, mais il le faisait, car dans le fond cela lui plaisait d’apprendre tout cela.
Le petit garçon trébucha, il se releva, observa son pantalon tacheté de vert et se mit à rire. Son père, lui, ne voyait pas cela de la même façon. Andrea arrêta de rire à la seconde où il aperçut le regard noir de son père posé sur lui. Valentino Amedeo était en colère, l’enfant le savait. Il rougit, s’éloigna, vite, très vite. Ambre posa sa main sur l’épaule de son mari en signe d’apaisement, étrangement, cela fonctionna. Valentino soupira, il baissa les yeux sur la nappe et se mit à réfléchir. L’enfant était encore trop vif pour son rang, il était déçu. Quand il avait appris qu’il aurait un fils, il avait placé tous ses rêves et espoirs en lui. A présent, il doutait que l’enfant soit un jour prêt à recevoir tout ce qu’il comptait lui léguer. Sa femme lui assurait que c’était du à l’âge, qu’il grandirait, mais Valentino en doutait fortement. Et si jamais il ne changeait ? Et si il se retrouvait chez ces rouges de pacotilles et devenaient la risée de la famille ? Que devrait-il faire, lui, Valentino Amedeo ? Continuer de prétendre que cet enfant avait un avenir brillant ? Ou bien renoncer à lui et passer à autre chose ? Ce n’était pas la première fois que ce genre de technique était utilisé dans la famille. De nombreux hommes avaient renié leur enfant et divorcé de la mère afin de se trouver un héritier digne d’eux. Le cœur de l’homme se serra, dans le fond, il était attaché à cette femme, dans le fond, il aimait bien ce petit gosse. Il aurait aimé avoir ce sourire là à l’âge qu’avait son fils, il aurait aimé se sentir aussi libre que lui, que les réprimandes que son propre père avait eu à son égard puissent couler de la même façon sur sa peau comme les siennes coulaient sur la peau de son fils et ne semblaient jamais l’atteindre. L’homme s’autorisa un sourire, sourire que ne manqua pas de remarquer celle qui était son épouse. Elle sourit aussi et s’approcha doucement de l’italien pour poser sa tête sur son épaule. Une parfaite famille diriez-vous, mais cette journée était une journée exceptionnelle, le calme avant la tempête ..
~
Andrea – Non ! Valentino – Je te demande pardon ? Andrea – J’ai dit non ! Je ne veux plus faire tout ce que tu me demandes de faire. J’ai onze ans. Je veux pouvoir commencer à faire mes propres choix. Tu penses que je ne suis qu’un petit garçon prêt à suivre tout ce que son père lui demande de faire, mais ce n’est pas vrai. Je sais ce que tu fais endurer à maman, je sais que chaque nuit qu’elle doit encore passer à tes côtés, elle pleure dans l’oreiller, j’entends ses cris étouffer le soir. Je ne suis peut-être qu’un enfant, mais je ne suis pas bête. Valentino– Tu ne sais pas de quoi tu parles. Et tu vas te taire !
Le sort fusa de sa baguette magique, l’enfant vola dans la pièce. Jamais Valentino n’avait fait preuve d’autant de violence, pas même à l’égard du jeune enfant. Ambre arriva dans la pièce, alarmée par les cris et par le bruit. Elle regarda son fils, étendu près de la cheminée. Il ne bougeait pas, tout semblait à nouveau calme. Mais son mari était tout sauf calme, la peur se lisait dans ses yeux, peur d’avoir tué l’enfant, peur d’avoir commis l’irréparable.
Valentino – Je ne voulais pas .. J’ai perdu le contrôle .. Ambre – Qu’as-tu fait, demanda-t-elle d’une voix blanche, qu’as-tu fait à mon fils ? Valentino – Ton fils ? MON fils ! MON héritier, il n’aura qu’à apprendre à faire ce qu’on lui demande de faire ! Ambre – Monstre !
L’homme entra dans une colère noire, rien ni personne ne semblait pouvoir l’arrêter. Sa main entra en contact avec la joue de sa femme, on entendit la paume claquer sur le visage d’Ambre avec une violence inouïe. Ce fut un miracle qu’elle tienne toujours debout. Une marque rouge et cuisante marquait à présent son visage de porcelaine.
Ambre – Je m’en vais. Je ne mourrai pas pour l’honneur, je ne te laisserai pas détruire mon fils, je ne te laisserai pas détruire encore plus ma vie. Valentino – Partir ? Mais où iras-tu ? Tu n’es rien, une sale trainée qui ne mérite pas la moitié de l’amour que je te porte ! Ambre – Si c’est cela l’amour, tu peux le garder, je n’en veux pas. Andrea – Mam.. Maman ?
Le jeune garçon se releva, difficilement, doucement, mais il se releva. Son regard flamboyait, Ambre eu peur, elle reconnut dans ce regard son mari. Mais elle se ressaisit et accourut pour aider son fils. Valentino devint pâle en voyant ainsi son fils. Un flashback s’empara de son esprit, il revit son père dans la même position que celle qu’il avait en cet instant, et il se revit, lui, avec ce même regard après l’une de ses disputes avec son géniteur. Il recula, fuit la pièce. Valentino pleura, depuis des années il versa pour la première fois des larmes, des vraies. Quand enfin il eut arrêté, il descendit, une valise à la main. Sa femme posa un regard emplit de haine sur lui.
Valentino – Ce n’est pas à toi à partir, mais à moi. La maison est tienne. Si un jour tu acceptes de me pardonner, je reviendrai, aussi non je serai en Italie.
L’homme partit, laissant sa femme et son fils derrière lui. Cependant, les choses ne s’arrangèrent pas. Andrea était bien trop marqué, il devint un enfant sombre, froid, loin de cet enfant qu’il avait été autrefois. La seule envers qui il montrait un peu de douceur était sa mère, mais il ne la voyait pour ainsi dire jamais. Ambre constata que son fils alla directement chez les verts et argents, il ne s’améliora pas avec le temps ..
Dernière édition par Andrea M. Amedeo le Lun 13 Avr - 20:49, édité 2 fois |
| | | Sujet: Re: i'm a none believer .. - done. Lun 13 Avr - 10:13
| | Invité
Ton sourire était le plus beau des réconforts ..
« Poudlard .. Tout un monde qui s’ouvre à moi, un monde qui n’attend que ma venue afin de l’explorer. Les verts et argents m’ont accueilli, qu’en aurait dit mon père ? Je n’en ai aucune idée. Peut-être aurait-il été fier, je ne puis le savoir car depuis ce fameux soir, je ne l’ai jamais revu. Il n’a jamais écrit, jamais pris la peine de revenir. Il nous a abandonné, ma mère et moi, il est allé se réfugié comme le lâche qu’il est dans sa grande demeure italienne. Le regard de mère se fait de plus en plus lointain, il lui manque, elle ne l’aime pas, mais sa présence était réconfortante. A dire vrai, je suis à présent persuader qu’ils avaient appris à s’aimer, mais à leur manière. Il était là pour elle, elle était là pour lui, cela leur suffisait. A présent, je lis le gouffre que son absence a causé dans les yeux de ma mère, je lis sa souffrance, et chaque jour qui passe elle se fait de plus en plus lointaine. J’y lis aussi un secret, quelque chose qu’elle ne me dit pas. Je compte bien découvrir ce qu’il s’y passe. Quant à toi, beaucoup m’annonce que je suis le portrait craché de mon père, que je suis son digne fils. Je répugne à cette idée. Je ne suis pas lâche comme lui, je suis mon père, en mieux. Bien mieux. Les filles de Poudlard ne seraient pas d’accord, selon elle je ne suis qu’un monstre sans cœur, mais est-ce ma faute si elles sont toutes plus ennuyeuses les unes que les autres ? Est-ce ma faute si aucune d’entre elle n’est capable d’attirer mon regard et d’attirer mes faveurs ? Non. Aucune ne mérite le respect, elles sont là à mes pieds, se mettant à genoux afin que je daigne les regarder. Méprisant n’est-ce pas ? Je préfère me concentrer sur mes études, passer du temps avec ceux qui en valent la peine. Les professeurs me trouvent une intelligence extraordinaire, il est vrai que les cours donnés par celui que j’appel « père » ont été bénéfiques, je retiens mieux, je comprends mieux, je suis sûrement plus intelligent que la moyenne, mais je ne suis pas un surdoué comme beaucoup semble le penser. J’entends mère qui toque à la porte, chose qu’elle ne fait jamais lorsqu’elle est fermée, que peut-il se passer ? .. »
Le jeune homme quitta la table à laquelle il était attelé, prenant bien soin d’avoir rangé son journal dans un tiroir au préalable. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, la seule personne encore capable de l’émouvoir était sa mère et le tond qu’elle avait pris ne pouvait qu’alarmer l’adolescent. Andrea allait avoir quatorze ans dans deux jours, mais voilà bien longtemps qu’il ne se considérait plus comme un enfant, comme un petit garçon. Les horreurs que son père lui avait montrées, celles qu’il lui avait faites vivre l’avait fait grandir d’une façon incroyable, lui donnant une maturité que peux gagnait avant leur seize voir dix-sept ans. Andrea tourna la petite clef dans la serrure de sa chambre et ouvrit la porte. Sa mère se tenait sur le palier de la pièce, les yeux gonflés, signe qu’elle avait beaucoup pleuré. Elle pénétra à pas lents dans la chambre de son fils, allant s’asseoir sur le lit de ce dernier. Ambre fit signe à Andrea de venir s’asseoir à ses côtés, ce qu’il fit sans demander la raison de ces larmes, il savait que sa mère lui parlerait enfin de ce secret qu’il avait lu dans ses yeux mais qu’elle s’était évertuée à ne pas divulguer. Andrea prit la main de sa mère dans la sienne et plongea son regard sombre dans les yeux clairs de cette dernière.
Ambre – Je n’ai pas été tout à fait honnête avec toi .. Je t’ai dit que ton père n’avait plus jamais donné signe de vie depuis qu’il était parti. C’était un mensonge, je ne voulais juste pas qu’il revienne dans nos .. Dans ta vie.
Le vert et argent observa sa mère, cherchant la blague qui se dissimulait derrière tout cela. Dans SA vie ? Mais et la sienne ? Et celle de sa mère ? Il était parti, il les avait abandonnés. A moins que .. Andrea faisait un blocage sur ce jour, il ne parvenait pas à ce souvenir de ce qu’il s’était passé, comme si sa mémoire cherchait à le préserver d’un secret trop lourd à porter.
Ambre – Tu ne te souviens peut-être pas de ce jour là, dit-elle comme si elle lisait dans ses pensées, mais les choses ne se sont pas passées comme je te l’ai conté. Ton père a été violent envers toi, c’est vrai. Mais il nous a promis de revenir si on lui pardonnait. Tout au long de ces années, il m’a écrit une lettre par jour, dans les dernières il m’annonçait que le temps lui manquait, qu’il était mourant.
Le cœur d’Andrea eut un raté dans sa poitrine. Il regarda sa mère avec dégoût, elle l’avait privé des derniers moments qu’il aurait pu partager avec son père. Il retira sa main et sortit de la pièce en claquant la porte, un goût amer dans la bouche. Sa rancœur et sa rage n’allait plus à son père en cette nuit étoilée. L’adolescent enfila ses chaussures, c’était une heure bien étrange pour courir, mais il devait s’éclaircir les idées, sortir de cette maison pleine de haine et de mensonge qui altérait son jugement. Il courut une heure et demi, ne versa pas une larme, ne pensa pas à sa mère. Voilà bien longtemps qu’Andrea n’avait pas pleuré, il jugeait cela inutile et sans intérêt. Quant à ses pensées, toutes étaient tournées vers son père, il se demandait où il se trouvait, il se demandait ce qui pouvait tuer l’homme qu’Andrea voyait comme un homme imbattable. Ne pouvait-il pas utiliser la magie pour guérir ? Apparemment non. Andrea fit le retour en marchant les étoiles qui constellaient le ciel s’étaient cachées derrières les nuages qui pleuraient à présent pour l’adolescent. L’orage s’était levé sans crier gare, comme l’orage qui faisait à présent rage dans le cœur et dans l’esprit d’Andrea. Il pénétra à pas las dans la grande demeure, et à peine eut-il mis un pied à l’intérieur que son cœur se serra dans sa poitrine, quelque chose avait changé, quelque chose était entrain de changer. Il monta les escaliers quatre à quatre et ouvrit la porte de la chambre de sa mère, là, devant ses yeux, sa mère expirait pour la dernière fois. Une corde était nouée à son cou, elle eut le temps de plonger son regard une dernière fois dans celui de son fils, elle lui sourit, mourut ce sourire avec ce même sourire aux lèvres. Andrea tomba à genou, cria son désespoir. La seule femme qu’il ait jamais aimé, la seule qui ait jamais compté, le voilà seul, perdu. Les domestiques accoururent, tous se mirent à crier d’horreur, certains se mirent à verser quelques larmes. Ambre avait toujours été douce envers ceux qui travaillaient dans la maison, elle avait .. L’imparfait brisa le cœur du garçon, il se releva, s’approcha de sa mère. Il n’eut pas besoin de demander d’aide, on vint la lui apporter afin de descendre le corps de la défunte. Ambre fut allongée sur le lit, Andrea y vit une lettre, il la prit et demanda qu’on appel ceux qu’il fallait appeler dans ce genre de situation. Enfin, il se dirigea vers sa chambre, s’y enferma, n’alluma qu’une petite lampe afin de lire, se plonger dans les mots de sa mère, garder en mémoire le meilleur de ce qu’elle avait été. Déjà ses mensonges avaient été oubliés, déjà sa traitrise n’était plus dans la mémoire du Serpentard. Ses gestes étaient lents, appliqués. Il ouvrit doucement l’enveloppe et en retira la lettre. Son cœur se serra à nouveau dans sa poitrine, les derniers mots de sa mère, ses dernières volontés. Une larme coula sur sa joue, une seule et unique larme. Une larme qui représentait à elle seule toute la tristesse de l’adolescent ..
« Cher Andrea .. Je suis une lâche. Une vraie. J’ai lu dans ton regard la haine que tu me portais, ce même regard que j’ai pu voir chez ton père il y a des années. Je mérite mieux que la haine, mais j’ai trop peur de sortir de cette grande demeure. Peur de ce qui m’attend dehors. Mourir .. C’était la seule solution. Je n’en peux plus d’être malheureuse, j’aimerais pouvoir faire autrement, mais je ne suis pas forte et courageuse comme tu l’es. Serpentard .. Les rouges t’auraient été aussi bien. Je sais que tu as un grand cœur, ne laisse pas ton père l’assombrir comme ton grand-père a assombri le sien. Je sais que tu t’en sortiras, je te fais confiance, tu es une personne extraordinaire, et je sens que tu es prédestiné à faire de grande chose dans le futur. N’oublie pas qui tu es, n’oublie pas d’où tu viens, tu es un Amedeo, mais tu es plus que cela. Tu es tellement plus que ton père, tellement plus que je l’ai été. Je suis fière de toi, fière de l’adolescent que tu es. Je sais que tu deviendras quelqu’un de bien ..
Je t’aime, Maman. »
Andrea tremblait. Non, il ne deviendrait pas quelqu’un de bien. A présent, il était persuadé que la mort de sa mère était sa faute, sa faute, et celle de son père. Mais comment pouvait-il en vouloir à son père ? Celui-ci était absent depuis maintenant trois ans. Minuit sonna, bon anniversaire Andrea .. Valentino - Tu n’aurais jamais du te battre ! Tu as dix sept ans Andrea ! Grandis, prends tes responsabilités ! Ne sois pas comme tous ces fils de milliardaires qui se pensent au dessus de tout. Que penserait-ta mère si elle te voyait dans l’état dans lequel tu es ? Un œil au bord noir, une gueule de bois tellement forte que je sens chaque alcool que tu as ingurgité la nuit dernière suinté par les pores de ta peau ! Est-ce vraiment ainsi que tu veux finir ? Est-ce vraiment ainsi que tu veux que les gens te voient ? Andrea - Tu ne comprends rien. Tu ne comprends jamais rien. Qui te dit que ce n’est pas lui qui m’a frappé le premier ? Qui te dit que ce n’est pas lui qui a lancé le premier sort ? Je m’amusais Ok ?! Je sais que pour toi cette époque est bien lointaine mais moi je compte en profiter encore un peu. J’ai un mois avant la rentrée à l’unviersité et je compte bien encore prendre du bon temps. Tu sais à quel point je suis sérieux durant l’année scolaire, alors ne viens pas me faire la morale, surtout pas toi. Qui était si bourré les dernières années qu’il ne me reconnaissait plus ? Qui buvait tellement qu’il ne connaissait même plus son nom de famille ? J’étais seul jusqu’à ce qu’il y a quelques mois, seul à devoir supporter ton humeur, seul à devoir t’emmener faire tes contrôles afin de s’assurer que ta maladie n’était pas revenue. Tu n’es qu’un égoïste, un faible, tu es pathétique. Valentino - Ce qui est arrivé à ta mère était un accident ! Une effroyable tragédie ! Ne viens pas me faire des leçons de morale Andrea ! Tu es celui qui a conduit cette famille à sa perte, entre tes déconnades et tes sautes d’humeur, ton adolescence difficile et ton sale caractère de merde, tu es et a toujours été un sale gosse, et si tu continues ainsi tu le resteras toute ta vie. Tu es une personne méprisable, un enfant pourri gâté et égoïste. Andrea - Je te demande pardon ?! Qui m’a enseigné tout ce que je sais aujourd’hui ? Qui m’a montré le chemin à suivre ? Attends que je me souvienne .. Ah oui ! C’est toi ! « Pas de pitié », tu te souviens ? Prendre sans compter ? Ne jamais donner ? Je ne suis pas comme toi papa. Tu ne me connais pas. Tu ne sais rien de moi, rien de la personne que je suis. Tu es le sale type de l’histoire, ne te cherche pas d’excuses tu n’en trouverais pas. Tu crois que je n’étais pas au courant de tes sales magouilles ? Tu crois que je ne te voyais jamais revenir avec une autre femme, lui faire du charme ? Tu crois que maman ne savait rien de tout ça ? Tu es l’homme égoïste de la famille, celui qui est aveugle, celui qui ne voit même pas que sa propre femme souffre ! Tu trouves qu’une corde autour de son cou c’était un accident ? Que penses-tu si je te dis que je l’ai vu juste avant que son cœur ne cesse de battre ? Son regard me hante depuis, ce regard doux, ce sourire que jamais plus je ne verrai. Tu lui avais dit que tu étais mourant, pourtant te voilà en pleine forme, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? - Tout ce que je vous ai fait ? Mais et toi ? As-tu tout fait pour rendre ta mère heureuse ? Tu es aussi fautif que moi dans cet histoire ! Et il est grand temps que tu prennes tes responsabilités ! Andrea - Je ne suis plus un enfant ! Tu ne peux plus me dire que faire ou que dire, tu ne peux plus me punir en m’envoyant dans ma chambre ou en me privant de telle ou telle chose ! Il est bien trop tard pour cela. Je vais partir, loin de toi, loin de ta personne. Valentino - Et l’argent ? Que ferais-tu sans tout cet argent ? Andrea - Tu déshériterais ton seul enfant ? Comme c’est noble de ta part .. Mais qu’en penseraient les gens ? Que penseraient toutes ces personnes avec qui tu fais affaires ? Valentino - … Andrea - Tu vois ? Tu sais que j’ai raison. Dans un mois je m’en irai loin de cette maison, dans un mois je serais libre ! Tu sais que maman m’a offert sa maison de campagne, tu sais que j’ai hérité de toute sa fortune. Je n’ai plus besoin de toi papa. Tu ne fais plus partie de ma vie à partir de maintenant.
Le jeune homme claqua la porte derrière lui. Il n’en revenait pas. Son père était revenu en Angleterre après avoir après le suicide de sa femme. Andrea avait été étonné de le voir touché à ce point, il ne s’était pas rendu compte que ce dernier aimait tellement sa mère. Mais cela ne changeait rien .. Très vite, il s’était avéré que Valentino était guéri, de simples problèmes au cœur qu’il avait su réglé avec son argent, comme toujours. Mais le mal-être était toujours là, bien enfoui. L’homme avait rapidement sombré dans l’alcool et dans la dépression. Andrea ne quittait Poudlard que sous la contrainte, il n’était pour ainsi dire plus jamais chez lui, et cela lui allait ainsi. Mais, alors qu’il allait rentrer en sixième, le jeune homme qu’il était alors avait pris ses responsabilités en main et avait aidé son père du mieux qu’il le pouvait. Il l’avait envoyé de force dans un centre, voilà trois mois qu’il en était sortit complètement sobre, il avait repris les affaires de la famille, s’était occupé d’absolument tout. Tous et toutes avaient été étonnés de la maturité du jeune homme et de son sens des affaires. Il jonglait entre Poudlard et ses études et les affaires qu’il gérait à présent, et il y parvenait. Andrea avait dix-sept ans à présent, Poudlard était derrière lui, il allait se mettre aux études. En cette nuit noire, le jeune homme se promit de ne jamais plus parler à son père, de ne plus le voir, cet homme n’était plus qu’un lointain souvenir dans sa vie, un fantôme de son passé .. |
| | | Sujet: Re: i'm a none believer .. - done. Lun 13 Avr - 16:38
| | Invité
Une ombre, un souffle, une personne dans la nuit .. Voilà ce qu’était le jeune homme. Il marchait à pas lents et furtifs dans la nuit noir, se cachant sous la pluie qui tombait à grosses gouttes, son cœur battait calmement dans sa poitrine, on aurait pu penser que ce dernier s’emballerait à l’idée de ce qu’allait accomplir Andrea en cette soirée orageuse, mais non. Le jeune homme était parfaitement calme, parfaitement conscient de ce qu’il allait faire dans les minutes qui suivraient. Il allait prendre sa revenge, il allait tuer son père. Cet homme qu’il n’avait pas vu depuis qu’il avait claqué la porte durant cette fameuse soirée alors qu’il n’avait que dix-sept ans, cet homme au cœur aussi dure et froid que l’était devenu celui du jeune homme. Andrea avait dépassé son père sur tous les points, il ne semblait plus avoir une once d’humanité en lui, mais le jeune homme avait toujours ses sentiments pourtant. Il y avait toujours ce sentiment de haine qui habitait constamment son cœur, ce sentiment de tristesse qui serrait l’organe de l’ex-Serpentard lorsqu’il repensait à sa mère et à son visage doux. Non, le jeune homme était encore humain, dans le fond de son cœur l’humanité persistait, mais petit à petit, celle-ci s’envolait. Andrea avait vint-trois ans, il s’apprêtait à commettre son premier crime, et il était persuadé que ce ne serait pas le dernier. Il avait choisi sa voie, la magie noire s’était ouverte à lui, elle s’était imposée à lui comme une évidence. Quand son père serait mort, il aurait le contrôle sur sa compagnie, il pourrait l’exploiter comme bon lui semblait, il pourrait en faire ce qu’il veut, la diriger comme il le souhaite. La course au pouvoir avait commencé, ne pouvez-vous donc pas entendre le bruit agaçant des aiguilles de l’horloge du temps ?
Andrea pénétra furtivement dans la maison, il avait gardé la clef, seule chose qui le reliait encore à ce passé sombre et flou. La demeure était calme, trop calme. Son père aurait-il renvoyé tous les domestiques ? Cela semblait être le cas aux vues de l’état des pièces. Le cœur du jeune homme se serra dans sa poitrine, la maison de son enfance tombait en lambeau. Comment son père avait-il pu laisser cela se faire ? Le jeune homme passa sa main sur les meubles, ils étaient recouverts d’une telle couche de poussière qu’il semblait que la maison n’avait pas été nettoyée depuis un an au moins. Le jeune homme ne comprenait pas, son père était pourtant un homme pleins de ressources, jamais il n’aurait laissé faire cela si il avait été dans son état normal. Ses pas le menèrent au salon où il espéra trouver celui qui avait fait de lui l’homme qu’il était devenu. Personne dans le salon. Un courant d’air fit claquer la fenêtre, un souvenir revint en mémoire au jeune homme. Cette fameuse nuit, cette fameuse soirée où Valentino avait usé de la magie contre son fils, cette fameuse nuit où le père de famille avait quitté les siens, le début des mensonges, le début de la fin ..
Valentino – Qui ose pénétrer dans cette maison sans y avoir été invité.
Andrea haussa les sourcils, revenant sur ses pas afin de se retrouver à nouveau dans le hall d’entrée. La voix impétueuse de son père était toujours chargée du même mépris dont il savait si bien faire preuve. Le jeune homme fit fasse à son père, ce dernier était vêtu d’une simple robe de chambre, les traits de son visage étaient marqués par le temps et par la fatigue. Le jeune homme eut du mal à reconnaître son père, comme si ils avaient fait un bond dans le temps d’une bonne dizaine d’années. Le jeune homme monta les escaliers sans prononcer un mot.
Valentino – Andrea ? Que fais-tu ici ? Cette maison n’est plus la tienne depuis longtemps maintenant, l’aurais-tu oublié ?
Un sourire froid et méprisant vint se dessiner sur les lèvres de l’ancien Serpentard. Comment oublier ? Impossible. Impossible d’oublier tous ces moments, impossible d’oublier tout ce qu’il avait vécu dans cette maison. Et le regard de sa mère qui venait toujours le hanter, et le corde autour de son cou, et cette violente dispute. Non, jamais il ne pourrait oublier, jamais. En un instant, en un court moment, le jeune homme pointait sa baguette sur son père. Son regard était dur, froid, empli de cette haine qu’il n’avait fait que cacher toutes ces années durant. Andrea avait étudié les sciences obscurs, la branche parfaite pour lui. Son diplôme, il l’avait eu sans difficulté. Cette branche l’avait rendue encore plus sombre, il avait vu la magie sous des aspects qu’il n’avait même pas imaginé possible. Andrea s’était plongé corps et âmes dans ses études, passant le plus clair de son temps dans des livres traitants des diverses formes de magies noires et blanches, mais surtout noire. Cette magie, lui donnait l’impression d’être puissant plus puissant qu’il ne l’avait jamais été. L’ambition le dévorait à présent, mais toujours il se heurtait à son passé, toujours il se heurtait à l’image de son père qui venait le hanter. Voilà pourquoi il devait en finir, voilà pourquoi il devait le tuer.
Andrea – Alors ? Qu’est-ce que cela fait d’être le faible pour une fois ? Qu’est-ce que tu ressens maintenant que tu as cette baguette pointée sur ton front ?
Un sourire sadique vint orner ses lèvres, un sourire reflétant toutes les horreurs qu’il allait faire subir à son père. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, l’excitation montait en lui, enfin il pourrait faire ce dont il rêvait de faire depuis des années, enfin son père irait rejoindre sa mère, enfin celui-ci souffrirait comme il avait fait souffrir sa femme et son fils. D’un coup de baguette, Valentino vola à travers le couloir de nuit. Andrea éclata de rire, un rire dur et froid, un rire pleins de passions.
Andrea – Alors ? La chute n’a-t-elle pas été trop douloureuse ? Car tu sais .. C’est cette même chute que tu m’as faite subir il y a maintenant douze ans. Valentino – Tu es fou ! Andrea – Non, ce n’est pas moi le fou. Je ne suis là que pour une seule chose : me venger. Mais je ne suis pas fou, tu es le fou. Tu es celui qui a abandonné une femme qui t’aimait, un fils qui voulait te ressembler, ma seule folie dans la vie, c’est de t’avoir pris pour modèle.
Un nouveau coup de baguette, l’homme fut plaqué au mur avant de retomber lourdement sur le sol. Quelques secondes plus tard, il poussa un cri d’agonie qui aurait donné des frissons à n’importe quelle personne s’étant trouvée là, pas à Andrea. Il lui ôta un nouvel éclat de rire.
Valentino – La magie noire ?! Mais qu’es-tu devenu ? Andrea – Je suis comme toi, père .. Tu étais mon model, tu te souviens ?
Andrea plongea son regard dans celui de son père. Le jeune homme avait fait plus qu’étudier au cours des dernières années, il s’était entrainé. Il avait acquis les dont d’occlumencie et de legilimancie, il lui suffisait à présent de penser à quelque chose pour que cela se dessine dans l’esprit de la personne qui se trouvait face à lui. Il ne parvenait pas encore à le faire à longue distance, mais tant qu’il avait un contact visuel, rien ni personne ne pouvait l’empêcher de faire ce qu’il voulait avec l’esprit de l’autre personne. Il pensa à sa mère, à ce doux regard qu’elle avait posé sur lui avant d’expirer pour la dernière fois.
Valentino – Arrête .. Je t’en supplie .. Andrea – Avais-tu écouté quand je t’avais supplié ? Avais-tu écouté maman ? Non ! Tu n’es qu’un lâche, mais tu vas voir, tu vas sentir ce que j’ai ressenti ce jour là.
Le sentiment de culpabilité s’empara de lui, il avait ce même regard toujours bien ancré dans son esprit. Voyant son père gémir, voyant ses larmes ruisseler le long de ses joues, Andrea comprit que l’homme ressentait ce qu’il avait ressenti, qu’il pleurait les larmes que lui-même n’avait pas été capable de verser alors qu’il se trouvait dans cette situation. En un instant, tout fut fini, Andrea lança un dernier sort, le sort ultime. Le jet de lumière verte se dirigea droit vers son père et le frappa de pleins fouet. Quand celui-ci fut incapable de dire quoique ce soit, le jeune homme jeta les sorts nécessaires afin de cacher sa présence sur les lieux. Quelques instants plus tard, il fit venir sorcier quelconque et choisit au hasard grâce au sortilège de l’imperium et le fit passer pour le coupable. Ses souvenirs avaient été altérés dans ce sens, sa baguette semblait avoir en effet jetée le sortilège de mort, un mois plus tard l’homme était enfermé à Azkaban et Andrea s’était assuré que jamais il n’en sortirait. La fortune colossale de son père revint au jeune homme qui s’en servit correctement. Il remit en route la compagnie de son père et en prit la direction. Dans l’ombre, dans le silence, il faisait ses plans loin des regards. Depuis peux, il avait rejoint les mangemorts, il passait son temps à la compagnie ou en mission pour ceux qui étaient à présent sa famille. Il donnait beaucoup de conférences de presses, il devenait la coqueluche des dîners mondains, étaient partout où les grandes figures du monde était, offrant des sourires pleins des charmes et des belles paroles, et tous le croyaient, lui le petit ange innocent ..
Finii : ) |
| | | Sujet: Re: i'm a none believer .. - done. Lun 13 Avr - 20:57
| | Invité
Re bienvenue! =)
Han j'aime beaucoup ce personnage, et ta présentation! <3 Tout est bon pour moi, je te valide sans problème.
Bon jeu avec Andrea! |
| | | | | | | | | | i'm a none believer .. - done. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|