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 Morrigan, l'envoyée funeste.

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MessageSujet: Morrigan, l'envoyée funeste.   
Morrigan, l'envoyée funeste. EmptyVen 27 Fév - 22:04



Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
Lady Etàn D. Grey
Lady Etàn D. Grey
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    Morrigan, l'envoyée funeste. Abaddon

    Nom du hibou : Morrigan est la déesse de la Guerre irlandaise, mais aussi de la Mort. Elle représente en quelque sorte l'aspect guerrier de la souveraineté. Abaddon a nommé ainsi sa corneille car il se rappela que le héros, Cuchulain, mourru alors que Morrigan était perchée sur son épaule, en corneille.

    Description de la corneille : Petite et nerveuse, Morrigan est une corneille hargneuse et colérique, qui ne délivre jamais le courrier qu'à la personne qu'elle doit et qui n'obéït qu'à Abaddon lui même. Morrigan est un oiseau fidèle et qui sait rester en place. Elle se perche bien souvent sur l'épaule de son maître et regarde de ses yeux noirs le visiteur. Morrigan est un animal particulièrement intelligent et qui réagit assez vite. Son amour pour son maître est inconditionnel et elle le défendra, même si elle n'est pas plus grande qu'une main.

    Particularité du hibou ? Morrigan est une corneille, ce qui devrait faire d'elle un mauvais transporteur, mais il en est tout le contraire. Le fait est que Morrigan connaît chaque coin du monde et peut faire des milliers de kilomètre avant de se reposer. C'est un animal très antipathique mais qui sait se montrer fidèle et affectueux avec ceux qu'elle choisit du plus profond de son être.
 
MessageSujet: Re: Morrigan, l'envoyée funeste.   
Morrigan, l'envoyée funeste. EmptyJeu 9 Avr - 23:00



Invité
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    Le parchemin est orné, dans le coin supérieur gauche, des armoiries des Midnight : une corneille percée d'une flèche sur champ de sable. L'écriture est ronde et déliée.

    « Van Hellsing,

    Tu me vois surpris de recevoir du courrier de ta part : imagines-tu à quel point cela te serait préjudiciable en tant que directeur d'Azkaban ? Non pas que je me soucie de toi, mais je tiens à ma réputation et ce serait très mal vu de la part des miens si cela se savait...

    Je ne comprends pas ce que tu attends de moi. Des excuses ? Du repentir ? Si c'est que tu souhaites, alors tu es mal tombé. Je ne t'ai forcé à rien et, même si en effet, je me suis amusé, je n'ai pas cherché à t'humilier de quelque façon que ce soit. Si tu veux mon avis, tu ferais mieux de ne pas te torturer pour cela. Si tu t'en veux tant que ça alors oublie que ça s'est passé, qu'importe. Je n'accorde pas grande importance à ton bien être mais c'est un conseil que je te donne. Si tu n'as pas apprécié, si se rappeler cela est trop douloureux alors efface le de ta mémoire et de ta peau. Tu en es capable. Je n'en doute pas. Comme tu dois t'en douter, je ne m'en suis vanté auprès de personne. Tu l'aurais déjà su si ça avait été le cas. On me dit en effet très doué pour répandre les rumeurs. Mais tu n'as rien à craindre : je n'ai pas envie de le crier sur tous les toits. Et ne te méprends pas, ce n'est ni par respect pour toi ou pour te ménager, ni par crainte, ni même par jalousie à l'idée que d'autres sachent. Surtout pas par jalousie. Absolument pas.

    Je vois que dans ton esprit, j'appartiens à l'espèce "Mangemort" avant d'être de l'espèce des "Hommes". Je ne sais si je dois m'en montrer flatté ou déçu mais de ta part, cela sonne comme une insulte et j'en éprouverais presque du chagrin si cela ne venait pas de quelqu'un comme toi. Si tu penses tant mériter la mort, sache que je serais ravie de t'accorder cette faveur. Le fait est que tu ne veux pas oublier, sinon tu ne m'aurais pas envoyé cette lettre. As-tu aimé ça, Van Hellsing ? Est-ce pour cela que tu es si dur avec toi-même ? Rêves-tu de sentir mes lèvres brûlantes sur ta peau glacée, mes mains sur ton corps ? Je te vois déjà d'ici monter sur tes grands chevaux et jouer la carte de l'offusqué, mais si cela peut t'aider à ne pas culpabiliser, je t'avouerais avoir très envie de replonger mes doigts dans tes cheveux... Si je ne te pensais pas aussi prude, je t'aurais bien proposé de te voir à nouveau, mais je doute que tu acceptes. Tu es trop plein de ta belle morale pour ça. J'imagine que, de toutes façons, nous nous reverrons plus vite qu'on ne le pense. Je ne doute pas que nous soyons appelés à nous affronter sous peu. Mais si jamais tu changes d'avis et préfère une entrevue plus douce, ton oiseau saura sans doute où me trouver...

    Luke Midnight. »
 
MessageSujet: Re: Morrigan, l'envoyée funeste.   
Morrigan, l'envoyée funeste. EmptySam 11 Avr - 22:26



Invité
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    Toujours le même parchemin arborant les armoiries des Midnight. L'écriture, plus désordonnée, témoigne d'une certaine impatience. La lettre, moins soignée que la précédente, raturée, semble avoir été faite à la va-vite. Les phrases, plus courtes, plus incisives. Taranis a reçu la consigne de pincer le destinataire à la livraison.

    « Tu n'imagines même pas à quel point tes mots sonnent faux dans mon esprit. En définitif, tu es un piètre menteur, en plus d'être un piètre amant. Tu me déçois. Mais que vaut la déception d'un Mangemort, n'est-ce pas ? Les sentiments des racailles de mon genre n'atteignent sûrement pas la noble personne que tu prétends être. Je ne sais même pas pourquoi. Ce qui a pu m'attirer chez toi, je l'ignore. Tu n'es pas trop mal foutu, c'est la seule chose que tu as pour toi, avec ta conscience. Et tes gants, sans doute.

    Tu. Je ne suis pas ton psychologue, Van Hellsing, et encore moins ton ami : je n'ai nulle envie d'entendre tes états d'âme et tes lamentations. Garde-ça pour tes détenus, je suis certain que cela les distraira beaucoup. Je me fous de savoir que je te dégoûte à tel point que tu ne parviens à toucher d'autres femmes. Je n'ai posé la main sur aucune autre personne depuis toi, ni même eu un frisson en caressant des yeux les courbes d'un corps. Rien depuis toi, depuis ta peau. Depuis cette nuit maudite où j'aurais voulu ne jamais te rencontrer. Ne jamais poser les yeux sur ton visage. Je te déteste, je te hais. A un point que tu ne peux même pas concevoir. Je rêve de détruire ce que tu es pour me débarrasser de ton image. Ne plus chercher ton regard dans la foule.

    Je hais ce que tu es, cette façon que tu as de te croire supérieur aux autres. Ce que tu représentes. Cette manière que tu as de m'envoyer des lettres, de remuer le couteau dans la plaie. Plonge toi dans toutes les souillures que tu veux pour effacer la mienne, je m'en moque ! Ce que tu fais m'importe peu. Je m'en fiche tu entends ? *ici le mot est tellement raturé qu'il est impossible de le lire*. Suis-je donc si repoussant ? Si condamnable ? A tes yeux, je ne suis rien d'autre qu'une mauvaise herbe qu'il faudrait arracher ? Et bien soit, si c'est ainsi que tu me vois. Tu ne connais de moi que ce que tu as lu de tes dossiers et cela te suffit. Tu ne vaux pas mieux que tes "crétins du Ministère" et je te souhaite de crever étouffé par tes beaux principes. Je. Tu. Je ne voudrais pas te décevoir, Abaddon, mais jamais je ne te laisserais le plaisir de faire de moi un de tes animaux en cage. Plutôt crever que d'être ton prisonnier, mourir que de te donner une once de pouvoir sur moi. Tu n'auras jamais la satisfaction de me posséder : que ce soit comme trophée derrière des barreaux ou comme amant dans le creux d'un lit. Bien que cette pensée doive te paraître "dégueulasse" comme tu sais si bien l'écrire.

    Luke Midnight.

    PS : Morrigan ? Joli nom pour un pigeon.

    *On voit ici une trace de cire rouge, preuve que le parchemin a été refermé puis rouvert pour y rajouter quelques mots*

    J'oubliais : va te faire foutre.

    »
 
MessageSujet: Re: Morrigan, l'envoyée funeste.   
Morrigan, l'envoyée funeste. EmptyDim 12 Avr - 21:55



Invité
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    L'écriture est de nouveau irréprochable, comme si l'auteur avait enfin réussi à canaliser ses émotions.

    « Te tuer, te torturer... Tu as le sens du mélodrame, Abaddon, vraiment. Moi qui pensais que tu ne manquais pas de style, tu me vois déçu de tant de pathétisme. Je t'obsède donc à ce point ? Tu t'en veux tant que ça ? Vraiment, si je ne te haïssais pas tant, tu me ferais presque pitié. Tu devrais me remercier, au contraire : si j'ai réussi à t'ouvrir les yeux sur cette relation à sens unique que tu vivais, alors j'aurais au moins réussi quelque chose avec toi.

    Bien que je sois un menteur, je dis la vérité quand j'écris que je n'ai touché personne depuis toi, mais je doute que cela suffise à t'attendrir ou à diminuer la rancœur que tu éprouves à mon égard. Peu importe. J'éprouve moins de colère pour toi, tu sais ? J'ai trouvé un moyen infaillible d'oublier : j'ai tué un homme. Tu devrais essayer, ça marche à la perfection.

    Me penses-tu trop lâche pour relever ta provocation ? Que je vais me défiler ou même que je te crains ? Non. Tu as dit lors de notre dernière rencontre vouloir détruire quelque chose de beau ? Je ressens cela dans chaque particule de mon être, tout mon corps qui ne tend qu'à ta fin pour retrouver sa liberté. Si je ne peux t'avoir, tu ne seras à personne. Demain. Minuit. Square St John. Londres. Et je te montrerais que je suis bien pire que ce que tu as pu lire dans tes dossiers.

    Luke. »
 
MessageSujet: Re: Morrigan, l'envoyée funeste.   
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