Nom : Barrow.
Prénom(s) : Bonnie, Jeanne.
Date de Naissance, Age : 13 Février 1993, 17 ans.
Année à Poudlard : Septième année.
Baguette Magique : 23 cm, bois de charme, crin de licorne.

B « Mais je te méprises, Parker ! Tu n’es qu’un imbécile de la première espèce ! Tu es ce qu’on appelle un déchet, une merde, un machin, un truc, un bidule ! Et tu sais quoi ? Je t’emmer… »

**********Silence. Clyde la regarda un moment, ses yeux noisettes se posèrent sur son visage et plus précisément sur ses lèvres. Clyde était beau, il fallait l’admettre même si elle n’arrivait pas à s’y faire. Bonnie se sentit gênée, d’un coup, que le regard du Serpentard ne se détache pas de sa bouche. Qu’est-ce qu’il lui prenait au juste ? Pourquoi la regardait il ainsi ? La Gryffondor sentie tout son corps brûler, puis transir d’un seul coup. Son cœur se mit à faire des bons dans sa cage thoracique, elle ne voulait pas croire à ça. Non, elle ne devait pas l’aimer, elle ne devait pas. Un violent désir brula son ventre, elle voulait se jeter sur lui, se pendre à ses lèvres, faire de lui quelque chose d’aussi important que son saxophone. Elle frissonna. Elle pensa à la mer… Calme, puis brutale, jetant son écume contre le sable.

C « C’est tout ce que tu as à me dire, Barrow ? »

**********Non, elle n’avait pas que ça à lui dire. Elle voulait tout lui expliquer. Lui conter sa vie. Pendant un instant, elle voulue se persuader qu’il n’était pas pour elle, que tout était fait pour qu’ils se détestent. Après tout il était à Serpentard, de sang pur et né dans un milieu aisé. Que ficherait-il avec une pauvre Gryffondor, habitant dans un taudis, de sang mêlé, saxophoniste et alcoolique à ses heures ? Elle pensa à Blue, sa petite sœur dans la même maison que lui. Si seulement elle avait pu être répartie chez les vert et argent… Mais non ! Non ! Non ! Bonnie secoua sa petite tête.

B « Non ! Bien sûr que non ! J’ai des tas de choses à te dire ! Comme vas te faire voir, pauvre idiot ou même vas voir ailleurs si j’y suis. »

**********Son rire. Bonnie ne savait plus quoi faire, quoi dire. Elle passa une main moite dans ses longs cheveux châtain. Elle voyait son avenir dans son sourire, et même si celui-ci était malsain. Elle voyait ses rêves, ses envies, ses projets, tout se tenait dans son corps à lui, dans son âme. Elle recula, de plusieurs pas et se heurta au mur froid du couloir du troisième étage. Elle tourna la tête et regarda droit devant elle. Le vide. Le néant. Bonnie avait toujours la sale habitude d’exagérer les choses, de tourner tout au drame alors que ce n’était pas nécessaire. Elle en voulait toujours plus, elle voulait des sentiments, des choses qui lui soulève le cœur, qui lui poignarde le ventre. Des émotions fortes, à chaque seconde, des moments uniques. Cet instant était particulier, différent. Elle savait que c’était maintenant ou jamais. Poudlard était désert, il était avec elle, seuls. Miss Barrow se mordilla la lèvre inférieure et jeta ses deux yeux verts dans le regard de Clyde. Tout basculé dans sa tête, elle repensa à tout en quelques secondes.

C « Tu te rends de plus en plus ridicule. Je vais finir par croire que les ‘sans argents’ sont aussi des ‘sans cerveaux’. »

**********Bonnie fut incroyablement touchée au cœur. Elle s’approcha de Clyde d’un seul coup, elle était toute proche de lui, très proche. Trop proche. Elle voyait nettement la couleur de ses yeux et elle lisait dans ceux-ci que ce qu’il venait de dire n’était qu’une attaque, qu’une simple attaque qu’il ne pensait pas. Elle était sure, elle le devinait en lui. Mais après tout il avait raison, elle vivait en partie à la bohème, toute sa famille ne vivait que pour une seule et unique chose : la musique. Des artistes hein ? L’argent ? A quoi bon ? C’est fait pour ceux qui ne savent pas vivre vraiment. Bonnie pensa à son père qui avait tout lâché, sa fierté, ses proches, sa fortune pour l’amour de sa vie. Tout devait se vivre au moment présent, tout. Bonnie ouvrit légèrement sa bouche. Elle venait de comprendre de tout comprendre. Il fallait vivre maintenant, tout de suite et ne pas perdre son temps, ne pas freiner à chaque obstacle, vivre comme elle le voulait, faire ce dont elle avait envie. Elle pensa qu’il fallait donner encore plus d’amour à Charlie et à Blue, surtout à Blue après tout ce dont elle avait été victime et le drame qui s’était produit.

B « Pauvre imbécile ! Retournes dans ton château merdique qui pue le faux ! Mais qu’est-ce que tu dois t’emmerder là bas hein ? A vouvoyer maman ! A se tenir bien à table ! A toujours faire les mêmes choses chaque jour ! Hein ? Et les rires ? La joie ? La simplicité ? La famille ? Je préfère cent fois mon pauvre taudis rempli de fumée, de jazzman et de whiskey ! »

**********Clyde la poussa. Bonnie s’écrasa de toutes ses forces contre le mur. Elle n’en revenait pas. C’était lui qui venait de faire ça ? Alors tout ce qu’elle pensait, c’était du flan ? Les regards qu’ils s’échangeaient dés leur première année ? De la bouse aussi ? Non, non. La septième année n’y croyait pas. Tout avait soudain un gout amer. Elle s’était vraiment imaginer des choses stupides. Comment Clyde Keir Parker pouvaient-ils tomber amoureux de Bonnie Bianca Barrow ? Cette fille ? C’est le genre de gars fait pour les petites pimbêches horribles qui se prennent pour des starlettes comme Elle McField. Oui, oui, c’est ça. Bonnie mena une bataille incroyable contre les larmes, elle ne devait pas pleurer pour lui, même si elle l’aimait, même si elle l’aimait depuis le premier jour, depuis le premier regard. Elle avait Charlie, sa tendre Charlie et Blue, sa splendide Blue. Elle n’avait besoin de rien d’autre à part ses sœurs, ses parents, son saxophone et son whiskey. Non ! Elle était assez grande pour se débrouiller sans lui, pour l’oublier, pour l’effacer… NON ! Non… Il était tout. Il était sa vie.

B « Tu n’es qu’un… Qu’un… »

**********Stop. Il fallut un certain temps à Bonnie pour comprendre ce qu’il venait de se passé. Elle sentit quelque chose de chaud, d’agréable à l’intérieur de son ventre. Ses lèvres. Ses lèvres sur les siennes. Clyde l’embrassait. Il lui toucha la hanche, passa une main sur sa nuque. Il la toucha, enfin. Elle sentait le contact de sa peau contre la sienne. Le bruit de sa respiration. Le bruit de sa vie.

C « Je suis amoureux, Bonnie. »

**********Oh oui. Elle aussi. A en mourir. Un de ces quatre, nous tomberons ensemble, moi je m’en fous, c’est pour Clyde que je tremble.

Actrice, Acteur : Emily Browning, même s'il y'a encore une hésitation avec Keira Knightley ah ah.
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