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 La Rencontre [Pv]

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MessageSujet: La Rencontre [Pv]   
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    La nuit était tombée depuis plus de trois heures à présent, et la température n'avait cessé de chuter comme à chaque fois. Un nuage de fumée noire se matérialisa silencieusement au milieu de l'allée centrale de la Cathédrale abandonnée pour se dissiper aussitôt, comme aspiré par un point invisible. Arès sonda les lieux oubliés de ses sens suraigus et ne repéra aucune présence hormis quelques rats et chauve-souris nichées dans les hautes poutres. Vêtu sobrement de noir avec une certaine distinction propre à son statut de Leader, le Lycan se promena dans l'ombre, ses yeux sombres balayant l'endroit d'un air jaugeur tandis que deux nouveaux nuages de fumée se formaient derrière lui pour laisser apparaître deux membres de sa meute, Dorian et Lucian. Ils étaient entre autres deux des Quatre Lycans Supérieurs de la meute. Puissants et dangereux, ils assureraient la protection d'Arès en cette sombre soirée bien que ce dernier soit assez fort pour se défendre seul et que de toute manière, il n'ait normalement pas à craindre une attaque.

    Es-tu sûr qu'ils viendront, Arès ? lui demanda Lucian en humant rapidement l'air, les sens en alerte.

    La question serait plutôt : Pourquoi ne viendraient-ils pas ? se contenta de répondre le Leader du Trèfle qui n'avait pas envie de réexposer les raisons l'ayant poussé à organiser cette rencontre.

    Personnellement, je n'ai pas confiance en eux, ce sont des foutus Anglais, des rosbifs ! grogna Dorian qui sauta agilement sur l'une des colonnes pour ensuite se rendre sur l'aile droite au premier étage.

    Il inspecta rapidement les lieux, scrutant les lieux ombragés avec méfiance. Arès se contenta de sourire tout en frôlant de ses doigts ornés de chevalières le bois poussiéreux des bancs. Dorian était le contraire de Lucian. Homme bien bâti à la mâchoire carrée et au crâne souvent rasé de prêt, il était vêtu de cuir comme la plupart des membres du Trèfle et était porté sur le même bellicisme et la même impulsivité qui avaient autrefois habité Arès durant ses jeunes années, et qui l'habitaient encore assez souvent. Dorian était une véritable machine à tuer et un atout majeur dans les attaques massives. Lucian en revanche, était grand et svelte, et de tempérament plutôt clame - calme relatif car tous les Lycans de la meute sont un minimum agressifs naturellement depuis toujours - et réfléchi. Son style de combat était plus recherché mais tout aussi efficace que Dorian. A eux deux, ils étaient la protection parfaite même si Arès les surpassait largement.

    Ce dernier admira l'ancienne architecture du vieux bâtiment qui, bien qu'abandonné, avait conservé sa prestance. Mais ce qu'il appréciait particulièrement, c'était l'atmosphère lourde, oppressante et ténébreuse qui y régnait. Comme si le Mal lui-même y avait apposé son empreinte, invisible mais pourtant presque palpable. Puis soudain, il perçut une nouvelle odeur que ses deux acolytes perçurent également.

    Les voilà, les prévint-il, dévoilant ses dents blanchâtres en un sourire carnassier, prêt à accueillir le premier arrivant avec une certaine curiosité.

    En effet, à son arrivée sur le sol anglais, Arès avait du remonter la filière des Mangemorts depuis le bas de l'échelle jusqu'à ce que sa requête parvienne dans les "sphères supérieures" de leur organisation. Il ne savait pas vraiment qui allait leur être envoyé. Un travail qui se serait avéré très fastidieux s'il n'avait pas usé de quelques menaces assez violentes pour faire accélérer le processus. Il ne restait plus qu'à attendre à présent, attendre la suite des évènements qui promettaient d'être passionnants...
 
MessageSujet: Re: La Rencontre [Pv]   
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Beck E. Bones
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    Cette odeur est tellement particulière, tellement ancienne que le loup ne s'en souvient presque plus. Son regard est fixe, colérique. Il ne bouge pas et patiente, comme une vipère cachée sous une roche. Il attend à la façon des perfides, silencieux et muet, immobile dans l'obscurité naissante. La nuit est déjà bien avancée, mais ça n'est pas elle qui compte. Il frissonne quand il entend l'escalier craquait sous le poids de quelqu'un. Derrière la porte, sa carrure s'excite, à l'affût du moindre mouvement dans la chambre noire. La porte grince et il se colle au mur, comme une ombre, une ombre délicieusement mortelle. Il a un sourire délicat quand il entend les ressors du lit et voit la petite silhouette s'y coulait, comme une anguille, fine et agile. Il reste crispé quelques secondes quand il entend un cri venu de l'extérieur. L'attaque a commencé. La fine silhouette allume la lumière. Un deuxième cri surgit de dehors, rejoignant en orchestre celui qui s'échappe de la silhouette, immobile et tremblante. Un seul coup de la main la fait taire. Elle roule sur le sol et s'arrête, frappée de plein fouet par le meuble. Une commode en bois noir, une commode visiblement très dure. Elle couine en relevant la tête, cherchant à tout prix le regard de l'homme devant elle. Il l'attrape par les cheveux et la soulève, lentement. Elle semble vouloir lutter, mais une deuxième main sert si fort sa gorge qu'elle suffoque.

    « Petite fille... petite fille... ssscht » Il a un sourire froid, un sourire invisible. Elle se fige aussitôt, muette comme une carpe. « Veux-tu vivre? » Elle le regarde, tremblante encore. « Je t'offre la vie. En échange, appartiens moi. »

    Elle le regarde, affolée, comme un chaton sans griffe devant un immense chien. Les cris s'élèvent de plus en plus dans la maison. Soudain, la porte s'ouvre et un homme y entre, de taille moyenne et bien plus fin que celui qui tient la gamine. Sa peau est délicatement tannée. Il relève ses lunettes noires et son regard de jais fixe l'enfant.

    « J'ai fini le père et le fils. Edward est encore avec la mère. Il devrait en avoir pour quelques minutes, tu fais quoi? » Le géant a un sourire bref. « Tu vas t'y mettre toi aussi, Wolfgang? »
    « Si je te dégoûtes, tu peux sortir Dino. »

    Le mexicain regarde le russe et secoue la tête, visiblement dépité, puis referme derrière lui la porte, visiblement agacé par ces manies typiquement américaines qui veulent qu'une victime soit violée avant d'être tuée. Le regard du russe glisse de la porte vers l'enfant. Huit, neuf ans, tout au plus. Un corps fin, gracile, pas de poitrine, de très longs cheveux noirs et des yeux magnifiquement bleus. Wolfgang la regarde sans un mot, et elle a cessé de trembler. Elle le regarde avec un désespoir sans fond, un désespoir sombre et douloureux. Il la regarde et sa voix grave tonne dans l'obscurité :

    « Veux tu vivre, gamine? Si tu ne choisis pas, je vais devoir te laisser à mon ami, et il te violera. » Elle recommence à trembler de tout son être. « Tu auras tellement mal que tu supplieras, mais les supplications te feront mal à la gorge, à tel point que tu ne supporteras plus d'hurler. Tu entends? Tes pleurs, ils ne suffiront pas à l'arrêter. Et quoi que tu fasses, tu te sentiras mourir, violemment, douloureusement... » Il n'a pas de sourire et semble profondément ennuyé. « Tu mourras sans avoir jamais rien fait de ta vie. »

    Des larmes coulent des yeux de la gamine que le russe pose à terre. Son visage est sans expression, figé dans la glace, et indestructible. Implacable est le mot. Elle le regarde et semble hésiter. La mort avec la douleur ou une vie aux pieds d'un être infâme? Elle recule, apeurée, alors il la retient par le poignet.

    « Tes parents sont des traîtres à leur sang. Ils ne méritent pas de vivre. Mais toi, tu n'as pas choisis une telle famille, tu n'as pas vraiment vécu avec eux. Moi, je t'apporterais une nouvelle famille, une famille sur laquelle tu pourras compter. Une grande famille dans laquelle tu sauras que tu es en vie. » Elle le regarde et son visage se baisse. Elle tend alors son autre poignet qui tremble.
    « Je ne veux pas souffrir... je veux... » Elle étouffe un sanglot. « ...vivre... » Elle renifle bruyamment. « ...je jure que je veux vivre... je ne veux pas souffrir... »
    « Regarde moi. »

    Elle relève la tête en sursautant. Le ton est si froid, si agressif. Il la regarde et son regard est profond, profond et inexpressif. Il pose sur la joue de la gamine sa main froide, sa main rugueuse. Elle tremble encore un peu, mais son regard est plus confiant. Il faudra qu'elle oublie tout ce qu'elle a vécu, et qu'elle ne fasse plus qu'un avec sa partie animale. Il faut que la bête l'habite au plus profond de son être, et ne fasse qu'un écho avec son corps. Wolfgang ne sourit alors quand il se penche, doucement, et qu'il attrape le poignet fin et délicat de la gamine. Elle le regarde, étonnée, et ferme les yeux quand elle sent la langue râpeuse de l'homme lui léchait la peau. Un léger frisson lui parcourt l'échine et elle ferme les yeux. Elle pousse un cri aigu quand elle sent les canines du russe s'enfonçait dans sa peau. Le sang coule dans la bouche du mangemort a une vitesse étrange, et il aspire avec avidité le liquide. Elle se remet à trembler violemment mais il ne sait plus où il est : il sent juste l'odeur du sang, et ses bienfaits au plus profond de son être. La porte grince une nouvelle fois et il ouvre un œil, encore accroché au poignet gracile. Le visage qui apparaît est plus pâle que celui du mexicain, mais ses yeux sont tout aussi noir.

    « Je croyais qu'on avait dit que les jolies filles c'était pour moi? »

    Le russe se releva et essuya la commissure de ses lèvres. La morsure était amplement visible sur le poignet. C'était la marque de Wolfgang Von Orlov. En quelque sorte. Le mexicain poussa lui aussi la porte et regarda l'enfant, en arquant un sourcil.

    « Mais je croyais que tu... »
    « Tu me prends pour qui? » Le ton était glaciale, cassant.
    « Euh... ouai... » Dino se frotta la tempe, un sourire amusé sur les lèvres. « On devrait peut être y aller. Tyler risque d'arriver avant nous à ce train là. »
    « Léopoldino! Laisse le faire ce qu'il veut! Pauvre petite Tylerounette!... »
    « On y va, Eddy. »

    Dino grinça des dents en direction de l'américain. Edward Clash regarda le mexicain et lui fit un doigt d'honneur avant de disparaître dans un crac sonore. Dino disparu le deuxième alors que Wolfgang se tournait doucement vers la gamine. Cette dernière le dévisageait dès lors, abasourdie. Il posa sa large main sur sa tête et lui fit un petit sourire, bref et sans vrai sentiment.

    « Sois patiente, bientôt tu comprendras. Garde ta main dans ta poche, que personne ne te sente de trop prêt ou ne t'approches. Dès aujourd'hui, il te fat changer de prénom et de nom. Tu ne seras plus jamais cette Charity Icefield, bien? » Elle hocha vivement la tête, comme une enfant. Elle eut un sourire et un crac sonore les fit tout deux disparaître.

    […]


    Le dernier crac sonore fit apparaître un nuage de fumée qui se dissipa dans la bise. Le regard balayant, le russe remarqua qu'il n'y avait qu'eux. Dino était alors plié en deux, riant à s'en tenir les côtes. Edward avait atterrit sur une tombe et avait glissé, se ramassant directement, et de tout son long, sur le sol. Le russe haussa les épaules et regarda la gamine qui riait, elle aussi. Le sort d'oubli était quelque chose de merveilleux, pensa Wolfgang. Il remarqua cependant qu'elle était alors en longue robe de chambre légère et blanche, tâchée de sang -le sang de sa mère et de son poignet-, et n'avait même pas de chaussure. Il l'attrapa et la souleva. Son large manteau sur ses épaules couvraient alors son petit corps grelotant qui mit très peu de temps avant de se réchauffer. Dino et Edward avaient commencé à marcher, devant, et riaient. D'ici, Wolfgang sentait la sueur de l'hispanique, et son eau de Cologne. Edward, à l'inverse, sentait aussi bien le sang que le savon, mais une odeur âcre était la pire de toute. L'odeur des semences typiquement masculines. Edward avait violé la mère et la grande sœur. Ça n'était que par hasard que Wolfgang était tombé sur la benjamine. Il s'était d'abord débarrassé des deux frères aînés et de l'oncle. C'était par miracle, ou par malchance, qu'il avait vu cette gamine, et comme l'assassin pris de court, il n'avait pas eu l'envie de la tuer. Pas l'envie? C'était certes étrange, mais tuer une enfant, pleurant, et en chemise de nuit, ça avait quelque chose de malsain que même le chef des mangemorts russe ne pouvait se permettre. Il n'y avait vraiment qu'Edward pour faire de telles choses, pensa t-il en même moment. Ralentissant un peu, Edward et Dino arrivèrent à la même hauteur que le lycanthrope. Edward, chef des mangemorts américains, avait un corps svelte et grand, taillé pour l'offensive et le corps à corps. Dino, chef des mangemorts mexicains, étaient plutôt petit et agile, avec un corps plus musclé que la grande bringue qu'Eddy. Wolfgang dépassait cependant de largeur et de longueur les deux autres chefs de mangemort. Il était à la fois large et grand, très grand. Il était un géant, à la façon de ses ancêtres, si ce n'est plus. C'était en quelque sorte sa marque de fabrique. Il arqua un sourcil quand Edward jetait un œil à la gamine dans les bras du russe.

    « Tu comptes en faire quoi de cette morveuse? »
    « Ton fils est trop vieux pour être marier à une gamine... » Dino pencha la tête, curieux.
    « Je ne voulais pas la tuer. »
    « Mais tu as tué ses frères et... »
    « Je n'avais pas envie, c'est tout. »
    « Ta meute est grande, Wolfgang. Tu crois qu'une gamine mordue, ça ne les énervera pas? »
    « C'est moi qui commande. »

    Le russe avança un peu plus vite, agacé par les questions. Chef d'une meute d'une cinquantaine d'âme, il n'avait pas le droit à l'erreur, mais il savait pertinemment qu'aucun d'entre eux n'oserait se lever face à lui. Ils étaient tous issus des anciennes générations lycanes appartenant alors à ses aïeux. A son souvenir, il avait toujours vécu dans une meute. Celle de son père, celle de son grand père, celle de son frère... il avait toujours connu la chaleur et la puissance lycane. Cette gamine était une mordue, une bâtarde, mais elle avait été mordu par Wolfgang et elle ne se souvenait plus de rien. Il serait facile de la faire passer pour une sang pur sans trop de problème. Par ailleurs, elle serait sans doute l'exception dans cette meute où tous les loups garous étaient nés ainsi, et ce, depuis des générations. Ça n'était que l'exception qui confirmait la règle. Sans doute. Le russe s'arrêta vivement.

    « Même à contre vent, je les sens. Ils sont trois, peut être deux... sans doute trois. »
    « Trois? » Edward eut un rire gras. « Il a peut être peur de nous, ces chiens! »
    « Tyler n'est pas encore arrivé. Il pourrait croire qu'on a pris l'islandais pour renfort? » Dino alluma une cigarette. « Il pourrait se sentir offensé, t'en penses quoi Wolfgang? »
    « Aucune idée, et on verra bien. »

    Wolfgang avait posé la gamine sur le sol. Des chaussures de fourrure apparurent au bout de la baguette du lycan lui réchauffa les pieds. Il lui donna son lourd manteau noir, qui formait autour d'elle comme une ombre inquiétante. Les quatre silhouettes reprirent leur chemin et rapidement, les trois lycans furent visibles dans l'obscurité. En tout cas pour le Lycan. Wolfgang distingua de loin les silhouettes et les détailla rapidement. Ils étaient moins gros que lui, mais l'un semblait tout aussi bien taillé que lui à l'offensive. Il ne se sentit pas en danger en leur présence. Le russe restait pâle et large. Sans son manteau, on remarquait derrière sa chemise un corps musclé et résistant, au squelette saillant et dur comme le fer. Wolfgang n'était pas qu'un loup garou. Il était le Chef des Mangemorts Slaves. Il était le Chef d'une Meute d'une cinquantaine d'âmes. Il était Wolfgang Von Orlov. Son regard se porta instinctivement sur celui qui paraissait le plus puissant. Son aura émettait quelque chose d'animale. Quelque chose qui aurait plu à Wolfgang si seulement il n'avait pas su que cet homme n'était, après tout, qu'un simple loup garou mordu, un bâtard pour les lycanthropes comme ce dernier. Wolfgang posa son regard sur Arès, et dès le premier regard il su que c'était lui. C'était étrange, non? Sans doute le sixième sens canin. Derrière Wolfgang, la petite silhouette emmaillotée dans la veste noire était accrochée à la cuisse de son maître, et encore derrière elle, à gauche se tenait Léopoldino Hernandez, chef des mangemorts mexicains, mafieux, et accessoirement, fumeur de Malboro. A sa droite, Edward Clash, sentait le sang et le sperme, les cheveux en bataille. Accessoirement? Chef des mangemorts américains. Le mexicain releva ses lunettes noire dans ses cheveux et arqua un sourcil, un sourire plein d'humour sur les lèvres.

    « On a demmandé audience? »

    Edward resta immobile, au même titre que l'enfant. Wolfgang était impassible. L'atmosphère? Lourde. Très lourde.
 
MessageSujet: Re: La Rencontre [Pv]   
La Rencontre [Pv] EmptyMer 11 Mar - 23:43



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    Le moment arrivait enfin. Immédiatement, Arès fixa ses yeux sombres sur la silhouette qui se démarquait des autres. Il se démarquait certes déjà par sa taille et sa stature, mais aussi et surtout par son aura et son charisme qui alluma aussitôt une lueur d'admiration dans le regard de l'Irlandais. Combien de fois avait-il eu vent des "exploits" de ce Lycan surpuissant ? Arès devait l'admettre, il était loin d'être déçu et la description qu'on lui avait faite était même inférieure à la réalité. Un Leader comme il s'en faisait de plus en plus rares. Wolfgang ne pouvait être que lui, qui plus est son odeur en elle même était spéciale. On devinait de suite qu'il était un Lycan de souche jusqu'au plus profond de son âme. Certes, lui était un sorcier au sang-pur mais il avait été mordu et n'était pas né Lycan, ce qu'il regrettait fortement d'ailleurs. Avec lenteur, Arès détailla un à un les hommes qui l'accompagnaient ainsi que leurs odeurs qui en disaient aussi long que leur apparence.

    Déjà, l'odeur de sperme et de sang que dégageait celui qui s'était coiffé avec râteau n'inspira rien de bien engageant à Arès qui n'apprécia pas vraiment la nonchalance et la vulgarité qui émanait de lui. Il y avait comme ça des personnes dont la gueule ne vous revenait tout simplement pas. Mais il le connaissait, ou du moins il savait qui il était. Le Chef des Mangemorts Américains.
    Son regard glissa sur l'homme bronzé aux lunettes. Un mexicain, et pas n'importe lequel là non plus, car il s'agissait cette fois du Chef des Mangemorts Mexicains. Qui ne les connaissait pas dans le monde du crime ?
    Et bien sûr, Wolfgang Von Orlov, le Grand. Depuis qu'il avait entendu parler de lui, Arès avait manifesté une curiosité admirative à son égard. Il était vraiment ravi de se trouver face à lui. Et honoré surtout. Mais ce qui l'étonna grandement, ce fut de voir la gamine qui se tenait collée contre la jambe de Wolfgang. Arès ne put s'empêcher d'étirer un léger sourire en coin et, percevant soudainement les effluves d''excitation qui émanaient de Lucian derrière lui, Arès leva le poing sur le côté. Lucian le percuta et s'arrêta net, sans pour autant lâcher la petite fille de ses yeux nouvellement éclairés d'une lueur psychotique. Un sourire teinté d'une convoitise malsaine étirait ses lèvres. Les jolies petites filles avaient toujours été son péché de gourmandise. C'était toujours en leur présence qu'il perdait son sang-froid et son calme habituel.

    D'un regard menaçant, Arès lui ordonna de se calmer et de contenir ses pulsions. Ne jamais chasser sur le territoire d'une autre meute, telle était la règle. Qui plus est, Wolfgang semblait l'avoir prise sous son aile. D'un geste brusque il le força à reculer d'un pas et par la même occasion à faire profil bas. Assis sur la balustrade un étage au-dessus sur leur gauche, Dorian observait la scène avec le même intérêt, prêt à intervenir si nécessaire. Son pied se balançait dans le vide, sa chemise noire était ouverte sur son torse blindé de muscles et un épais collier cerclait son cou de taureau. Ces nouveaux venus l'intriguaient, et l'odeur du sang qui les accompagnait l'excitait. Le mexicain parla le premier.

    - En effet, et je vous remercie d'avoir bien accepté de nous recevoir, répondit Arès en s'inclinant légèrement mais respectueusement, je suis tout à fait conscient du fait que notre nombre est négligeable par rapport à vous et que nous ne sommes en rien indispensable à vos... projets. C'est donc en toute humilité que nous venons.

    Il s'avança vers eux de quelques pas tout en maintenant tout de même une certaine distance entre eux. Question de respect. Ils n'étaient pas chez eux après tout, aussi leur fallait-il faire profil bas. Arès savait parfaitement qu'ils étaient négligeables et qu'ils pourraient très bien se débarrasser d'eux même si Wellan, le bras-droit d'Arès, était prêt à intervenir avec le reste de la meute si jamais ça tournait mal. Bien sûr, ils ne gagneraient très certainement pas étant donné les antécédents de ces chefs et le nombre de Mangemorts qu'ils comptaient dans leurs rangs, mais ils vendraient chèrement leur peau. Mais de toute façon, pour quelle raison cela tournerait-il mal ? Ils avaient plus à offrir qu'à demander et leurs buts étaient communs.

    - Je suis Arès, et voici Lucian et Dorian, continua-t-il en désignant du doigt ses deux frères Lycans.

    Lucian se contenta d'un simple signe de tête. A vrai dire, ses yeux ne quittèrent qu'une demi seconde la gamine cramponnée à la jambe du grand Loup. Il s'imaginait mille façons de profiter d'elle dans tous les sens du terme avant de la dévorer lentement mais sûrement. Il avait tendance à savourer les cervelles de ses victimes avec une délectation souvent morbide. Observant tour à tour les Leaders Mangemorts, mais surtout Wolfgang, Arès attendit qu'ils parlent à leur tour avant de leur exposer l'objet de sa venue. Déjà, Arès pensait à la raclée mémorable qu'il allait donner à Lucian une fois la rencontre terminée. S'il ne lui faisait pas perdre un litre de sang minimum, l'amateur de petites filles pourrait alors s'en tirer heureux. Ce dernier devait d'ailleurs s'en douter car il se tenait plus calme derrière lui, pressentant les idées de son chef.
 
MessageSujet: Re: La Rencontre [Pv]   
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    Leurs visages glabres en offrande aux rayons pâles de la lune se dessinaient dans l'obscurité dense et inquiétante. Ca suintait le sang et la torpeur des esprits délurés, ici en territoire des armées noires, la folie régnait en maîtresse sur les lieux. Car dans les méandres du cimetière, non loin où les mangemorts avaient établi leur repaire, ses occupants encore vivants se mouvaient toujours avec ce sourire malsain et mauvais sur les lèvres, jamais l'on ne percevait un esprit sain dans les environs. L'on s'abreuvait de pleurs et l'on se glorifiait des vies arrachées de ses victimes ; la Mort se faisait ombre mouvante des lieux. Les mages noirs avaient tous pour eux cette folie inquiétante : l'un demeurait atrocement sadique, quand son voisin ne jouissait que par le viol et la souffrance... Rien de très engageant pour les pauvres âmes innocentes qui avaient perçu cette atmosphère lourde et oppressante, et qui donc ne s'y aventuraient pas. Ce soir, une brise légère soufflait entre les ifs du cimetière, et les silhouettes des mangemorts demeuraient rares ; une réunion étrange se profilait et on ne souhaitait qu'un comité restreint. Une silhouette au regard sombre et méditative était assise sur un tombeau de pierre ; sépulture froide surplombant toutes les autres, sans doute que son occupant avait eu pour lui de son vivant un titre honorifique pour s'enorgueillir d'une tombe plus impressionnante que les autres. Pour épater le voisin sans doute. Sur cette pensée, Tyler esquissa un sourire amusé, lorsque assis à son aise sur la sépulture qu'il profanait alors par son manque de respect, il faisait tourner son fameux couteau entre ses doigts. Ses prunelles flamboyèrent d'une flamme de désir, celle de découper la chair et la peau, dans un bain de sang rougeâtre au parfum âcre. Sa peau blanche et glabre avait la froideur des tombeaux, son sourire malsain se dessinait sur une envie macabre, son regard d'ébène devint plus sanguinaire comme il repensait à la torture qu'il imposait habituellement à ses victimes. L'hémoglobine, les larmes, les cris, la violence et les pleurs lui manquaient. Jusqu'à prendre possession de ses pensées jour et nuit, comme une obsession intarissable qui le poussait à avoir pour lui des pulsions violentes et inattendues. Mais pour l'heure, Carlson ne devait pas reprendre ses activités de boucher. Fin stratège néanmoins impatient de faire couler de nouveau le sang à terre, il attendait, muré dans une attitude qui se voulait honnête homme pour ne pas lever les soupçons. L'on devait croire que les mangemorts des autres pays n'étaient pas encore arrivés sur le sol anglais, aussi la discrétion était de mise. D'un geste habile, sa lame alla caresser sa propre paume sous son regard empli d'une douce folie inquiétante, puis de sa main se resserrant alors autour de la froideur du métal affûté, Tyler tira d'un geste sec son couteau vers lui, laissant ruisseler de sa paume ouverte de nouveau vers le ciel, des perles rougeâtres abondantes. Le sang lui manquait tant, que le mangemort au regard sadique s'appliquait à faire couler le sien, dans un sourire froidement amusé et carnassier. Une folie aux couleurs vermeil et au parfum âcre, c'était pour le moment tout ce qui l'habitait. Il se pencha légèrement dans un mutisme inquiétant et dans une appétence grandissante, prompt à recueillir de ses lèvres ces larmes de sang, lorsqu'une main des plus blanches vint stopper son geste. Ce fut la fine silhouette à la chevelure blonde qui s'y pencha, goûtant d'une langue sensuelle la paume ensanglantée de l'aîné Carlson. Un baiser au goût de sang lorsqu'elle se redressa, et déjà amusé par les délires de la belle, Tyler ne mit guère de temps avant de l'empoigner violemment et de la plaquer contre la pierre froide de la sépulture, penchée au-dessus de cette dernière dans un sourire satisfait.

    Tanys. - « Une baise sur une tombe ? » fit-elle dans un rire déluré mais enjoué.
    TYLER. - « Qu'est-ce qu'une baise sur le caveau d'un défunt lorsqu'on baise déjà la Mort ? »

    Elle éclata d'un rire sardonnique, lorsqu'en retour il lui offrit un sourire aux effluves du diable. La main de la jeune femme glissa dans sa chevelure noire, lorsque s'épenchant au-dessus d'elle, il lui déposa un baiser d'abord chaste qui bientôt devint mordant, d'une violence qui lui perça la lèvre. Mais Tanys ne releva pas, elle sentait au contraire un désir brûlant monter en elle, lorsque soudainement Carlson se redressa, son regard sombre et à l'affût scrutant les alentours. Pensant d'abord à l'arrivée d'intrus préjudiciables aux mangemorts, le regard de la jeune blonde se teinta d'inquiétude.

    Tanys. - « Jack? »
    TYLER. - « Ils sont là. »

    Tanys réprima un soupir frustré comme l'Islandais à la beauté insolente sauta à terre, nullement blasé de devoir stopper là ce qui aurait du se muer en une partie de plaisir, rangeant soigneusement son couteau dans la poche de son veston. La jeune femme ne dit rien, mais elle comprit vite que cette étrange faculté propre aux Carlsons de s'approprier une magie nordique millénaire leur donnait parfois ces pressentiments qui paraissaient étranges aux yeux des autres. Tyler avait tout simplement senti leur présence, comme si une voix venant de nulle part lui avait alors approuvé ces dires. L'homme à l'aura frémissante et au costume sombre et soigné s'avança avant de se stopper, attentif à la demande de la jeune blonde.

    Tanys. - « Tu pars rejoindre les autres chefs ? »

    Sa silhouette dessina un mouvement léger de la tête, mais l'Islandais ne répondit pas, muré dans son éternel mutisme qui implicitement lui faisait comprendre que c'était l'évidence même, il n'aimait guère répondre à ce genre de question stupide. Aussi il reprit son chemin sous le soupir froid de l'écossaise, déambulant d'un pas assuré entre les sépultures branlantes. Le cimetière était vaste, il lui fallut de longues minutes étendues avant d'enfin apercevoir le spectre de l'église abandonnée, dont la silhouette imposante se dessinait dans les pénombres de la brume dense. L'islandais passa le seuil de l'édifice autrefois sacré ; au loin plusieurs silhouettes qui ne pouvaient encore l'apercevoir, sinon peut-être sentir sa présence. Un pas assuré, un regard vif et sérieux, la mine sombre et les joues creusées, Tyler s'avançait sans un seul ébranlement de confiance, il était sûr de lui. Bien loin de porter son éternelle arrogance qu'il avait toujours sur lui, Carlson se faisait plus l'effet d'un homme d'affaire au regard affûté et au visage ferme que d'un mangemort narquois qu'il avait parfois l'habitude d'être. Les affaires ne se concluent pas à la légère, et encore moins entre plainsantins. Enfin, la silhouette de l'Islandais arriva à hauteur des trois autres chefs des mangemorts, se stoppant dans leur lignée, alors face aux trois intrus venus de loin. Un regard envers ses pairs mages noirs, c'était bien assez pour une salutation en règle, les excès de politesse n'était pas leur point fort. Une oeillade pour la petite collée contre Wolfgang, glissant alors vers celui se dénommant Lucian dans un regard presque méprisant. Carlson demeurait sans doute un boucher, découpant bien souvent ses victimes alors que celles-ci respiraient encore, mais profiter d'un enfant comme semblait l'entrevoir cette lueur d'envie perverse luisant dans le regard du bâtard, c'était quelque chose qu'il avait en dégout profond. L'Islandais avait ses principes, parfois étranges, mais ils étaient tout de même là. Un regard déjà plus reconnaissant pour le chef de meute au nom d'Ares, mais pas un mot de prononcé ; Tyler n'avait jamais été très bavard. Par ailleurs, l'ensemble des chefs mangemorts des différents pays semblait alors être visiblement présents, la réunion pouvait dignement commencer.
 
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La Rencontre [Pv] EmptyLun 16 Mar - 10:54



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    Les tremblements de la gamine ne se contenaient plus dans son petit être. Elle se cramponnait de plus en plus à la jambe de son « père », et d’un certain sens, c’était le mieux à faire. Wolfgang regarda la gamine et attrapa son manteau, le soulevant alors qu’il écrasait de tout son poids les épaules de l’enfant. Il passa les mains dans les manches et la gamine se cache tout entière derrière ce dernier. Pour un géant tel que Wolfgang, le menton lui pendait jusqu’aux mollets. On ne voyait donc plus de l’enfant que les bottes de fourrure noires. Reportant toute son attention sur le lycanthrope qui semblait s’exciter à la vue de l’enfant, le lycanthrope eut un sourire narquois. Au premier pas, son être tout entier disparaîtrait de la terre, ne laissant derrière lui qu’un vague souvenir d’existence. Il n’était rien, et ne serait certainement plus rien. Wolfgang le regarda quelques secondes puis détourna son attention. Il n’était pas même capable de se contenir : il ne pourrait rien contre le Orlov. La gamine sembla se calmer quand elle sentit la main de son « père » sur sa tête, et comme tous les sentiments sont étrangement compréhensibles à l'intérieur d'une meute, la gamine s'apaisa aussitôt, se sentant bizarrement en confiance et en sécurité. Wolfgang remarqua cependant le fait qu'Arès commandait ses troupes comme un vrai lycanthrope, encore que Lucian semblait intenable. Un être comme celui-ci, tout comme Clash, était inapaisable et il fallait les calmer seulement par la force et uniquement par la peur. Seulement, Edward était d'avantage compréhensif et se mettait plus rapidement en place quand il le fallait, ainsi, il ne faisait même plus attention à l'enfant car il savait pertinemment ce qui se passerait s'il y toucher.

    Si Wolfgang concentrait son attention devant lui, Dino avait remis ses fines lunettes noires et fixer d'un regard curieux Dorian, assis en hauteur et sans doute amusé du spectacle. Le mexicain était là uniquement en spectateur, car il ne voulait rien avoir avec d'autres loups garous... Il était métamorphomage, lui, pas un lycan surpuissant. C'était du ressort du Orlov. Le mexicain rangea finalement ses mains dans les poches et garda un œil sur l'homme en hauteur, reportant son attention sur Arès, remarquant parallèlement l'arrivée discrète et silencieuse de Carlson. Si Carlson était un boucher, un être tout à fait méprisable et sanguinaire, il n'en restait pas moins loyal et noble d'un point de vue tout à fait mangemort. Edward l'appréciait, mais uniquement dans le sens où il ne se sentait pas capable de ne pas assouvir ses besoins et de découper une victime. Dino, quant à lui, préférait encore une fois restait hors de l'histoire. Il faisait ce qu'il pensait être le mieux et suivait les ordres, et c'était « bon ». Après tout, il s'en fichait bien de ce qui allait se passer. Il se tenait prêt à sortit sa baguette et a changé de forme pour tromper l'ennemi, mais hormis cela, il n'avait qu'un œil sur la conversation.

    « En effet, et je vous remercie d'avoir bien accepté de nous recevoir. Je suis tout à fait conscient du fait que notre nombre est négligeable par rapport à vous et que nous ne sommes en rien indispensable à vos... projets. C'est donc en toute humilité que nous venons. » Wolfgang resta impassible alors que Edward regardait avec un intérêt personnel Lucian.
    « Nos projets nécessitent de la main d'œuvre, et qu'importe d'où elle vienne et de quelle force elle possède. A plusieurs, nous sommes forts, et si certain sont avantagés, quiconque est motiver peut de ce fait rejoindre nos idéaux. » Le regard de Wolfgang se fit plus noir. « Mais pour cela, il nous faut avoir certaines certitudes sur votre compte. Que ce soit du point de vue de la fidélité que des idéaux partagés, bien sûr. »

    Contrairement à Edward, Wolfgang avait évolué auprès d'une famille riche à milliard et avait reçu une éducation stricte, rigoureuse et très difficile. Il possédait alors un vocabulaire distingué, un accent russe très peu marqué dans son anglais qu'il semblait parler tout à fait couramment. Seulement, comme toute famille russe et riche à la fois, Wolfgang gardait un esprit vif et malicieux, et regarda Arès avançait sans avoir un seul cillement. Cet homme n'était pas fou : il savait qui il avait en face de lui, et c'était plaisant.

    « Je suis Arès, et voici Lucian et Dorian. »
    « Dino Hernandez, Edward Clash et Tyler Carlson. » Wolfgang montra un à un les mangemorts et prononça leur nom d'une voix monocorde. Il fixa Arès, d'un air toujours froid et profond. « Wolfgang Von Orlov, bien que je pense que ça n'était pas indispensable à cette conversation. » Il se racla la gorge et continua, sur le même ton : « Je ne vais pas emprunter quatre chemins : nous voulons la Fin du Monde. Nous voulons que ce monde crève, tombe tout entier, pour qu'il revive enfin, comme un phénix qui renaîtrait de ces cendres, pour qu'il renaisse à notre façon, portant nos couleurs et nos idéaux. Si vous participez à ce projet, vous vous engagez vivement à détruire tout ce qui fait que l'humanité est, vous vous engagez à respecter la moindre volonté de vos supérieurs afin de détruire ce que nous voulons ravager. Que ce soit un fils, une femme, ou même un ami, rien ne doit entraver notre projet. » Il fixa Dorian de ces yeux bleus de glace. « Que ce soit un caractère sanguin ou même... » Il détourna son regard sur Arès. « ...une gamine qui en saurait trop et le répèterait. Si la trahison est pardonnée chez les moldus, ne croyez pas vous en tirer. Si vous nous trahissez, ça n'est pas la tête que nous décapiterons, mais chacun des membres qui constitue votre meute. Femmes, enfants, et surtout le Leader. » Wolfgang laissa quelques secondes s'écouler et son regard était toujours aussi droit, fixe et froid. « Si vous nous rejoignez, vous vous damnez et ce, jusqu'en Enfer même. »

    Edward et Dino eurent un sourire carnassier à ses mots. Un sourire qui aurait fait trembler les démons eux même. Wolfgang resta froid et sobre, le même visage impassible, cette trace indicible d'ennui, de mélancolie, de dédain et de violence au fond des yeux. Une lueur si étrange... une lueur d'enfer froid.
 
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