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Sa biographie.
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« Le sage vaincra les étoiles ».
Ptolémée. IIe siècle ap JC

- « Quelle est la capitale de l’Angleterre ? »
- « Londres. »
- « Qui a inventé la poudre de Doxi ? »
- « Vladimir Von Guihem. »
- « En quelle année le premier bucher de sorciers débuta en France ? »
- « Au XVIIème siècle. »
- « Qui fut la première victime ? »
- « Melissa Waren. Aïe. »
- « Faux. Qui fut la première victime ? »

Le sang bat à tout rompre contre l’artère qui palpe votre tempe. Tout se mélange. Tout s’embrouille. Les chiffres dansent devant vos yeux tandis que les lettres jouent à saute-hyppogriffes. Le contrôle vous échappe petit à petit et tout peut se lire dans vos yeux. L’affolement vous gagne en même temps qu’une parcelle de votre peau bleuis sous l’intensité du coup reçu. La mémoire ne revient pas et pourtant, les secondes passent. Elles courent contre le temps et contre vous-même. Elles deviennent votre ennemi. Votre sang finir par bouillir face au nouveau coup que vous venez de recevoir car vous n’avez pas répondu assez rapidement. Les palpitations de votre cœur prennent une autre tournure : celle de l’énervement.

- « Carolyn… Aïe ! Ca fait mal ! »
- « Tu n’as pas répondu assez vite. Carolyn Biggles. Question suivante. »
- « Quoi ? Mais…. Grumph gneugneu. »
- « Tu sais, les êtres humains utilisent un code linguistique lié à des sons afin de communiquer entre eux alors arrête de parler dans ta fausse barbe, ca te rend hideuse. »
- « Quoii ? » Soupir. « Tu sais, Thomas, les autres élèves t’apprécieraient surement plus si tu étais moins cynique… en plus d’être un bourreau d’Histoire de la Magie. Pourquoi tu ne frappes pas Alex’ ? »
- « Parce que c’est toi qui répond. Tu as envie d’avoir tes BUSES, oui ou non ? »
- « Oui, oui. Mais, je ne pense pas avoir besoin d’un emploi du temps draconien et rigide pour mon examen… » Cathy ne put continuer qu’elle fut coupée par la voix tranchante de Thomas qui avait relevé ses lunettes dans sa direction, la dardant du regard.
- « Pas avoir besoin ? Tu veux tes examens ou non ? »
- « Oui mais… »
- « Il n’y a pas de mais ! Pour avoir un examen, il faut au moins que tu es entre 90 et 100% de réussite. »
- « Tu es trop exigeant, Thom’. » Croisant les bras sur la table, Cathy y fourra sa tête en pensant que Thomas ressemblait beaucoup à son paternel, mise à part qu’il n’était pas blond.[/list]

Les examens pour les BUSES approchaient à grands pas et déjà résonnaient une tension incalculable que se soit dans la salle commune ou la bibliothèque. Pour se faire, Cathy avait trouvé une vieille salle abandonnée, libérée ainsi des demandes incongrues de ses camarades pour qu’ils révisent ensemble. Personne n’osait demander à Thomas qui était pourtant l’un des meilleurs élèves de cette école. Son air austère et son regard d’acier les faisaient fuir. Au contraire, Alexandre avait la capacité de savoir refuser. Cathy, elle… avait d’une part du mal à refuser une quelconque demande d’aide mais faisait bonne figure en donnant un coup de main à ses camarades. Le problème ? C’est qu’au bout d’un moment, les flatteries des uns et l’imbécillité des autres à ne pas comprendre qu’un betosore (animal magique) est végétarien bien qu’il possède de grandes canines affutés avaient raison de ses nerfs. Mais elle n’explosait jamais en public. Seuls Alexandre et Thomas connaissaient sa véritable personnalité… et sa famille, bien entendu. Encore heureux qu’elle n’avait ni frère, ni sœur, sinon la petite supercherie aurait été découverte par révélation mesquine. Quoique… la mesquinerie ne faisait pas partie des attributs de la famille.

Depuis cinq années, Cathy avait développé une certaine aptitude à se faire apprécier par les autres élèves. Une aptitude qui possède bien de noires facette. Epuisante et contraignante, c’est un poussant un long cri le haut d’une tour d’astronomie que Cathy fit la connaissance de ses deux amis. Alexandre était curieux et trouvait la situation amusante bien qu’il n’avait rien deviné. Thomas quant à lui, était venu pour réprimer les deux personnes qui se trouvaient hors du dortoir et devaient se dépêcher de rentrer s’ils ne voulaient pas faire perdre de points à leur maison. C’est lui qui devina le premier en lâchant si crûment l’information devant les deux jeunes de quatorze ans que Cathy sentit ses jambes défaillir en même temps que sa vie. Mais Thomas semblait, en plus d’avoir le look d’un croque-mort, être une tombe. Fort heureusement pour elle. Il fallut plus d’une année pour que ses trois-là ne deviennent amis. Et surtout beaucoup d’endurance au niveau des nerfs mais apparemment, tout peut arriver. Depuis la soudaine disparition de son père, - qui avait fui ses responsabilités en se rendant compte qu’il ne pouvait pas payer ses dettes, ni se soigner de son obsession pour le jeu – Cathy s’était légèrement renfermée en devenant une jeune fille certes sympathique mais d’apparence frivole. Chacun sa méthode. De plus ou moins bons rapports avec sa mère, celle-ci est une toute autre personne une fois les pieds posés hors de Poudlard.

Ce fut sans grande surprise que la jeune Campbell découvrit des résultats convenables lors de ses examens des BUSES. Certes, elle n’arrivait pas au niveau de son ami Thomas mais, elle avait appris depuis longtemps qu’elle ne pourrait le battre. Surtout si c’était pour avoir le même type de conversation ou de réputation que lui. En attendant, la sixième année s’ouvrait à Cathy comme les grandes portes de Poudlard lors de la rentrée scolaire.

- « Cathy ! Cathy ! »

Marchant sur les trottoirs de Londres qui bordaient la gare de King Cross, la jeune fille aux longs cheveux blonds ondulés arrêta de tirer sa lourde valise afin de se retourner pour apercevoir d’où parvenaient les cris féminins l’appelant. Une jeune fille rousse suivit par ce qui semblait être sa famille arriva bientôt à sa hauteur.

- « Bonjour Cathy ! Papa, Maman, je vous présente Cathy Campbell. On est dans la même année à l’école, c’est mon amie. »
- « Bonjour Mary ! Monsieur et Madame Green. »

La conversation s’entama ainsi jusqu’à ce que la famille Green dût s’arrêter pour acheter quelques magasines à leur fille cadette pour le voyage en train. Durant ce laps de temps, Cathy en profita pour continuer seule son chemin tout en parlant à elle-même à voix basse sur la stupidité de la dénommée Mary qu’elle ne supportait que parce que la jeune rousse était gentille et chétive. Elle n’aurait fait aucun mal à une mouche et se mettait souvent à pleurer pour un rien. Le plus embêtant était qu’il fallait alors la réconforter. Un léger coup vient se heurter contre le derrière de sa tête. Prononçant un léger « color=khaki]aïe [/color]», Cathy grimaca tout en se retournant pour faire face à la mine sérieuse de Thomas qui tenait une canette en main qu’il lui lança.

- « Toi et ta conquête de bonne présentation… »

Soupirant comme par lassitude, le jeune homme poursuivit sa route comme si Cathy n’avait été qu’un léger obstacle à contourner. En réalité, ce dernier était bien amusé par les efforts que prodiguait la jeune fille pour se faire accepter par tous et surtout appréciée. Il ne comprenait pas pourquoi cela lui tenait autant à cœur mais voir tous ses efforts qu’elle y mettait lui prouvait sa volonté, surtout qu’elle ne laissait pas tomber les études pour autant. Plaisant à voir.

- « Bon alors, Caliméro… Qu’est-ce que tu attends ? Que le train ne parte ?! »
- « Hey ! Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler comme çà. »

Et ce fut sous les réprimandes et les rires que notre jeune protagoniste entama sa sixième année dans le collège de Poudlard sans se soucier le moins du monde de ce qui pouvait l’y attendre.

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<< Enfin de compte, nous ne sommes bien que peu de choses face aux étoiles. Mais notre destin n'est-il pas entre nos propres mains, façonnés par autrui ? >>