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Sujet: Re: le drame d'une vie. (uc) Mar 23 Sep - 18:29
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Au début de cette histoire, nous nous trouvons en plein coeur de la Sicile. Cette Sicile aussi resplandissante qu'elle pouvait l'être lors de la Renaissance. Dans une belle demeure, d'un quartier des plus normal, il y avait Juliet, dans sa chambre. Elle était la plus belle, et la plus intelligente, mais la seule qualification qu'on lui attribuait toujours, était qu'elle était étrange. Très étrange cette Juliet. Mélange de culture anglaise, et italienne, la petite ne passe son temps qu'à lire, et ne se mélange guère à autrui. Son passe temps favoris reste cette envie de tout connaître soit, mais aussi de tout comprendre, de sorte à pouvoir sortir de son ignorance. Excellente élève à l'école, elle excélait cependant dans le domaine de la littérature, de la philosophie et de l'astronomie.
En résumé, elle était cette fille parfaite que tout parents souhaiteraient d'avoir. Gentille, polie, et très sérieuse dans ses études. Cependant, ne l'était-elle pas un peu trop ? Après tout, à dix ans à peine, elle n'avait aucuns amis, si ce n'est ses livres et ses auteurs. Ses parents très inquiet du peu de vie social de leur enfant, décidèrent de l'aider, à de nombreuses reprises, jusqu'à ce qu'ils finissent par comprendre qu'il n'y avait pas grand chose à faire. Leur fille était ainsi, introvertie, timide et surtout énormément solitaire. Mais la petite Juliet, ne semblait pas réellement souffrir de cette solitude, car après tout, c'est bien elle qui l'avait choisit.
Seulement peut-on dire qu'après tout, avoir pleins d'amis c'est être heureux ? Quand on y réfléchis, ce n'est qu'une opinion commune, que nous inculquons aux enfants depuis des années, et des années. Pourquoi est ce que la solitude ne serait-elle pas meilleure ? Tout le monde à essayé, mais personne n'a su répondre correctement à cette enfant très réfléchie, trop réfléchie pour son âge. Néanmoins, ce n'est pas pour autant, qu'elle se trouvait différente, elle n'avait juste pas les même loisirs que les autres petites filles de son âge. Alors qu'elles s'amusaient à la poupée, elle, était en train d'examiner ce qu'était cette conscience. Cette morale qui lui disait qu'elle avait raison ou non. Celle qui la faisait culpabiliser, sourire ou bien encore pleurer.
De cette double ignorance dans lequel le monde de nos jours est plongé, Juliet, elle se bat, non pas pour avoir la connaissance, mais peut-être par chance, n'avoir qu'une simple ignorance.
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