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-La musique était forte, on entendait rien lorsque l'on se parlait. C'était un véritable cafarnaum. Autours d'eux, ils y avaient beaucoup de personnes, de gens, enfin, bref. La majorité semblait homosexuels, du moins, ce ce qu'ils semblaient en être conclu lorsque l'on voyait tous ses hommes et ses femmes embrassaient les autres personnes du même sexe que le leur. L'on sentait les effluves de l'alcool, mais aussi l'odeur de la drogue. La fête était aux plus hauts, et dans cette boîte, l'une des plus réputés de Londres, l'on y entendait de tout, l'on y voyait de tout, et surtout, il y avait de tout. C'était ce pourquoi Dakota et son Oncle étaient présents, sur les lieux, regardant doucement chaque personne. Cependant, passer inaperçue dans une telle boîte, ce n'était pas en faisant rien, justement. Il fallait se mêler dans la masse pour bien passer inaperçue, et c'est ainsi qu'ils faisaient. Dakota venait de commander sa quatrième tequila tandis que Güiza revenait doucement derrière son neveu, lui posant délicatement sa main sur sa colonne vertébrale pour la remonter délicatement le long de son échine, un petit sourire sur ses lèvres. Dakota eut un léger frisson, levant doucement le visage, fermant presque les yeux de plaisir avant de se retourner vers la personne qui lui procurait ses caresses avec une certaine arrogance, une provocation qui ne le laissait pas de marbre. Il vit son oncle, souriant doucement, tandis que ce dernier approchait doucement son visage de celui de son neveu, leur nez à quelques centimètres l'un de l'autre.
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Trouvé... Au toilette. Il eut un léger sourire, tandis que Dakota, qui se sentait comme un poisson dans l'eau, dans cette univers de la décadence totale, levait doucement sa main pour la poser sur le torse de son oncle, la tira sur le pull de Güiza l'attirant un peu plus vers lui. Son oncle posa une main sur le comptoir, comme pour éviter de tomber sur Dakota, avant de l'embrasser sans aucun gêne particulier. Ne réfléchissant pas, liant leur langue comme si ils étaient ensemble depuis toujours. Dak' le repoussa doucement, un léger sourire sur ses lèvres, avant de se lever pour tendre son verre vers son verre de Tequila.
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Allons lui tenir la porte...-
Héhé... Güiza se mordit la lèvre avec amusement. Les deux parents étaient, et avaient toujours été sur la même longueur d'onde, niveau provocation et tout ce qui s'y accompagnait que là, ils étaient dans leur bain. Prenant doucement sa main, dans la sienne, Güiza guidait Dakota entre les gens qui dansaient sur scène, qui s'embrassaient sans appréhension en plein milieu parfois... Des gens totalement délurés, fracassés, sous les effets de l'alcool et des drogues multiples. L'hispanique aimait ça. Cette ambiance, cette lumière blanche qui donnait cette impression d'être un éternel flash d'appareil photo et qui semblait se répéter énormément. Cette odeur de décadence totale... Il s'avançait doucement, entrant dans le couloir que Güiza venait d'emprunter avant de le plaquer doucement contre le mur, posant ses lèvres dans le coup de son oncle, avec un petit sourire que Güiza perçut. Il eut un petit rire, avant de se retourner pour le plaquer contre la porte des toilettes qui s'ouvrit sous la pression, avant d'aller rencontrer le mur d'en face. Alors qu'ils étaient en direction du mur, Güiza lui montra d'un regard la porte des toilettes qui était close. Dak' eut un sourire, et lorsqu'il sentit le mur dans son dos, il remonta automatiquement les mains sur le torse de son oncle, avant de vider son verre de Tequila et de le poser sur le lavabo. La tequila lui montait facilement à la tête. Et automatiquement son oncle posa ses lèvres sur les siennes avant de l'embrasser fougueusement, baissant ses mains le long du torse de Dak' avant de les mettre sous le tee shirt de l'hispanique, les baisers se faisant plus rapide, et presque plus brutalement les uns que les autres. Tout à coup, la porte des toilettes s'ouvrit, et aussitôt, alors qu'un homme vêtu d'atouts particulièrement flashis prenait le chemin de la sortie, Güiza plongea sa main dans le dos de son neveu, saisissant la dague de son neveu, qui posa sa main sur la lame, se coupant volontairement avec. Güiza la lança, tout en se retournant vers le sorcier qui sortait des toilettes pour l'effleurer suffisament et lui faire une frayeur énorme. Dakota, quant à lui, apparaissait devant l'homme un sourire aux lèvres, ses mains posés sur son coeur.
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Bonsoir...Le gars semblait un peu fofolle, et il ne put s'empêcher d'émettre un petit cri aigüe. Automatiquement, Güiza passa ses bras autours du torse de l'homme, posant l'une de ses mains sur la bouche de l'homme, lui sussurrant doucement dans l'oreille :
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Chuuut... Chuuut, mi amor...Ce dernier lui mordit doucement le lobe de l'oreille avec une sensualité étrange. Dakota eut un léger sourire, avant de décoller du mur pour s'approcher de l'homme qui semblait avoir vu un fantôme.
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Ton nom...-
Ca ne vous regarde... Aaa... Commença t il, avec une certaine arrogance. Güiza venait de lui mordre à sang l'oreille. Il se passa délicatement sa langue sur les lèvres, un sourire sadique sur ses lèvres.
Julian Dragonneau... S'il vous plaît, ne me faites pas de mal, je... Je peux payer...-
Chuuuut... Chuuut... Héhé... Tu n'es pas content, fofolle... Fit il, avec un ton coquin.
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Je crois qu'on a a discuté, toi et moi... Tu as quelque chose qu'on a besoin... Et... Il nous le faut rapidement...-
Je... Noon ! J'ai rien ! J'ai beaucoup d'argents ! Combien voulez vous ?-
Parce que tu vas... En plus... Me donner de l'argent après la gatterie que tu vas me faire ? Fit il avec un léger sourire... Il baissa l'une de ses mains avec une douceur aguicheuse. Délicatement, Güiza insérait sa main dans le pantalon de Julian. Dakota esquissa un sourire.
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Qu'est ce que vous faites ? Arrêtez, je... S'écria t il, l'air paniqué, tandis que Güiza balayait le cou de ce dernier de ses lèvres, comme enclin à pousser la chose beaucoup plus loins. Ce dernier lui répondit :
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Hum... Avoue que tu commences à aimer...Sentant le sexe de Julian se dressait doucement dans sa main, Güiza redressa son visage vers son neveu, lui faisant un léger clin d'oeil. Ce dernier s'approcha de Julian, le saisissant par les joues, et il lui demanda :
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Où ?-
Où quoi ? Fit il, dans un soupir, le plaisir commençant à se faire entendre. Cependant, on voyait que ce dernier tentait de se refuser la chose. Güiza éclata de rire.
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Tu veux jouer... ?-
Arrêtez, je vous en-en supplie.-
Je suis trop bon... Hein ? Demanda t il, d'un ton doucereux, presque provoquant, et d'une prétention à peine palpable.
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Arrêtes...-
Où est ce que tu caches le parchemin de Chinon ? ( chinon est prononcé à la française, teintée d'un fort accent hispanique. )-
De quoi tu pa- AÏE ! répondit il, gémissant de douleur cette fois, tout en tentant de porter ses mains au niveau de son sexe, sans pouvoir le faire.
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Tant que tu coopères, c'est tout bénef' pour toi, tu sais...-
Ne nous fais pas croire qu'un homme ayant une telle passion pour l'église catholique que tu bafouilles... N'a pas en sa possession un tel document... Je sais que tu as la copie de l'original car elle siège au vatican... Où est le rouleau ?-
Je... commença t il, avant de laisser un gros blanc.
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Souhaites tu que j'accélère l'allure des caresses pour te donner du courage... ? Fit Güiza, un fin sourire sur les lèvres, ravi de pouvoir détruire la dignité d'un homme malgré le fait de son orientation sexuel.
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Je... Il est... Il est dans le sous-sol de chez moi...-
Bah, voilà quand tu veux...-
Héhé... Sortilèges de protection, enchantements, et tout ce que tu y as mis, s'il te plaît ?-
C'est juste un parchemin... Güiza serra son sexe avec force dans sa main. Julian gémit de douleur, les larmes coulant de ses yeux.
Arrête, je t'en supplie... Je ferais ce que tu veux... Je..-
Commence par répondre... mi amor... Güiza jubilait. Il gagnait. Il ressentait le pouvoir, la puuissance dont il était capable, il se sentait grand, et c'était tout ce qui lui comptait. Cela lui procurait son plus grand plaisir.
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Alors... [...] Commença t il, pour finir sous un gémissement de plaisir, sentant comme une forme de délivrance sortir de son sexe, tandis que Güiza lui mordait la peau du goût avec envie.
Dakota eut un léger sourire. Son oncle ne savait vraiment pas se tenir. Dès qu'il y avait possibilité de chambrer la victime, il en faisait des tonnes. Dakota fit jaillir sa baguette de sa poche, avant de sortir son patronus, un espèce de grand taureau d'une beauté stupéfiante aux teintes de grises. Un rapide échange se fit entendre dans une langue inconnue de Julian, et le taureau fonça par delà le mur. Güiza, quant à lui, retirait sa main, pleine de secrétion de Dragonneau pour la porter à la hauteur des lèvres de Julian, et...
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