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| | | |  Sujet: Re: Alberic Mephistos > {U.C*
Sam 13 Sep - 22:56
| | Invité
 }} Rôle Play Biographique >A new Whole World... Il y avait cette silhouette devant la fenêtre qui donnait sur le Monde. Cette silhouettte imposante, sur lequel désormais le Monde se reposait, assaillant ses épaules. Il ne se doutait pas que l’univers finirait par être lourd, il ne s’imaginait pas encore être Atlas, mais plutôt Zeus lui-même, à moins que ce ne soit Hadès. Cerbère se trouvait juste ailleurs, et l’enfer, c’était ce qu’il y avait autour de lui, les morts… Il n’y en avait pas. Pas encore tout du moins, mais il était déterminé à remettre l’univers Sorcier dans le droit chemin, le chemin de la droiture. Son ange d’épaule avait depuis bien longtemps disparue, il ne demeurait plus que le diable sur son épaule gauche. Ses mains croisées dans le dos, il songeait, tout en regardant les gens passer en bas, ces créatures humaines qui ne se doutaient pas, qui ne savaient rien. Lui, il avait la connaissance du monde, il savait, il comprenait, et ses enfants suivraient la même voie, du moins, elle suivrait cette voie. Lui, un ancien du Département des Mystères… Il savait tout ce qu’il s’y passait, les mystères qui y demeuraient, le savoir que ce département renfermait, ses prophéties… Il finit par se tourner, laissant les bougies éclairer son visage pâle et les petites flammes se refléter dans son regard lagon. Face à lui se tenait un autre homme, qui lui ressemblait, mais semblait plus jeune. Deux membres de la famille Mephistos que quelques années séparaient. Finalement, le plus âgé des deux tira le siège avant de s’installer dedans, s’appuyant contre le dossier de cuir, ses mains se croisant, ses coudes restant appuyés sur la surface de bois. Son regard était pensif, comme il l’était toujours.
Erasmus : « Le grand Alberic… Enfin Ministre de la Magie. »
Alberic : « Enfin… La surprise est à son comble… »
Il n’ajouta rien de plus, mais dans sa voix se lisait une petite note sarcastique. Alberic Mephistos n’était pas de ceux qui s’expriment, mais ses regards en disaient toujours long, et si celui-ci demeurait pensif, il allait sans dire que son cadet, Erasmus, avait instantanément comprit ce que pensait le nouveau Ministre de la Magie. Un poste convoité, et qu’il n’avait jamais eu l’audace de réclamer, bien trop patient. On ne lui faisait que trop confiance pour rebâtir le monde, et l’ancien Mangemort savait que son aîné le ferait, accordant les demandes et faveurs des uns et des autres, qu’il détruirait mieux ensuite, dans le noir, dans la pénombre d’une ambition trop bien cachée pour pouvoir être révélée au grand public. Un double jeu, une double face, c’était à pile ou face que tout allait se jouer. Il était désormais maître du destin, le nouveau père du monde Sorcier, le nouveau berger des brebis galeuses, et lui, Erasmus II, il serait le bras droit nocturne de tout cela, son executant, son arme. En attendant, ils avaient le temps, rien ne pressait, et les deux hommes le savaient parfaitement, c’est pourquoi une conversation normale s’installa entre eux, comme celle de deux frères qui se retrouvaient, après un petit temps d’absence.
Erasmus : « Comment se porte ta charmante épouse ? Je suppose qu’elle doit être ravie de ce nouveau poste ? Tous comme ta charmante descendance. »
Alberic : « Comme un charme. Mais il faut croire que tout comme la cadette, elle est détachée de ce genre de poste. Merrick… Lui… Tu le connais… »
Erasmus : « Fier de son paternel je suppose. Quant à Ashka, nous l’avons toujours su… Plus elle se montre détachée, plus cela renforce nos pensées. Digne à ta succession mon cher Alberic. »
Alberic : « Digne de tout. »
Erasmus : « Je me demande encore comment tu as pu engendrer une pareille perle…Si j’avais 10 ans de moins… »
Alberic : « Tu n’aurais rien tenté Erasmus. N’oublie pas qu’il s’agit de ma fille et en conséquent, ta nièce. »
Son regard s’était fait froid et dur, laissant à Erasmus le soin d’esquisser un léger sourire. Oui en effet, il s’agissait de sa nièce, un détail qu’il avait parfois tendance à oublier… Il suffisait de voir chacun des membres féminins de la famille affiliée. Les Brynjolf. Toutes parfaites, toutes splendides, aussi belles que les Vélanes. Quel était donc leur secret ? Qu’est ce qui pouvait les rendre si unique ? L’anglais se laissa aller dans son fauteuil…
Alberic vu par Erasmus :
Une pièce de monnaie. Voilà ce qu’il est. Un côté pile, un côté face, un double tranchant. Il l’a toujours été et le demeurera sans doute à jamais. Son côté compatissant contre celui désappointant. Il est le contraire de ce qu’il prétend être. Ses paroles ne valent pas un clou, son regard lui, vaut de l’or, il évalue, analyse et joue en conséquant. Ce poste nouvellement obtenu est son nouveau Joker, son As de pique. Il est amusant de voir combien de personnes naïves il a put avoir ainsi, en n’exposant jamais ses pensées, et pourtant, ce n’est pas la franchise qui manque chez lui. Un fin calculateur prêt à attendre des années pour obtenir ce qu’il désire, un prédateur qui guette sa proie, attendant qu’elle se montre moins méfiante pour attaquer. Ceux qui ne le connaissent pas peuvent l’admirer, les autres peuvent s’en méfier. Manipulateur, vil… Sadique. Il est le bourreau mental. En dire plus n’est pas de mon ressort… Nul ne sait, et nul ne saura jamais…Il a beaucoup de principes, et je ne peux que l’admirer pour cela. Il sait comment agir, félin qu’il est… Il sait s’adapter à tout, il est comme sa fille, il évolue dans les différents mondes qui lui sont offerts, et c’est en cela qu’elle pourrait un jour lui succéder…
Erasmus vu par Alberic :
Mon double. Le pire de nous deux certainement. Ce que je ne fais pas, lui s’offre le plaisir de le faire. Je n’ai pas rejoint les mangemorts, il l’a fait. Ceux que je ne détruis pas, il se charge de les faire disparaitre. Sadique, fou, dangereux. Nécromancien. C’est le mot qui réunit tout. Bourreau tout court, il n’hésitera jamais à se montrer violent dans ses gestes. La notion de moralité, il ne la possède plus depuis bien longtemps, il a ses principes, mais aucune valeur. Un fou qui mériterait sa place au sein d’Azkaban ou dans un hopital psychiatrique. On peut aisément comprendre pourquoi il n’a aucune femme, aucune descendance, sur un coup de folie, il les tuerait immédiatement. Il n’aime personne mais se livre une passion imaginaire avec les belles créatures féminines qu’il croise. Si nous avions eu une sœur aussi jolie que les gravures de mode, je suis bien persuadé qu’il en aurait fait sa maîtresse. On ne lui refuse rien, il est habitué à cela. Loin d’être idiot, il serait même très intelligent, la preuve en est que contrairement à certains de ses camarades, il a toujours su faire preuve de discretion, ce qui lui a valu le non-aller à Azkaban. Il est mon bras droit, celui qui execute mes ordres, mon tueur à gage. Mon frère.
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| | | | Sujet: Re: Alberic Mephistos > {U.C*
Dim 14 Sep - 0:01
| | Invité
You're The Perfect One... Elle demeurait pensive, assise dans le beau fauteuil de cuir noir. Face à elle, les coudes posés sur la surface de l’immense bureau, les mains jointes, Alberic Mephistos, plongeait son regard électrique dans celui de sa fille. Elle était venue lui soumettre ses conventions pour les stages dans le Département des Mystères, et c’était très certainement des papiers qu’il signait avec un immense plaisir. Il avait sans doute attendue cet instant pendant un long moment car son empressement s’était rapidement fait sentir lorsqu’il avait attrapé sa plume des grandes occasions, sa fameuse plume de paon, pour les lui rendre sans un mot, mais un sourire en coin. Après quoi il s’était calé dans son propre fauteuil, silencieux mais victorieux. Là se commençait la scène qui allait opposer le fier ancien Ministre du Département à sa fille cadette. S’il n’exerçait plus cette fonction, il n’en demeurait pas moins qu’il possédait un poste haut placé, une charge à responsabilités et presque tout autant de pouvoir. Il avait son propre bureau, certes moins grand que celui qu’il occupait avant, mais tout aussi bien pour lui. Par ailleurs, sa rétribution de fin de mois était toute aussi conséquente que la dernière, bien qu’en fin de compte, l’héritage de sa propre famille et celle de sa femme étaient bien suffisants pour faire vivre deux générations à venir sans que celles-ci n’aillent travailler. Finalement, il finit par ouvrir la bouche, esquissant quelques mots à l’intention de sa cadette.
Albéric : « Eh bien. Bienvenue au Département des Mystères Ashka. J’espère vous voir très vite devenir Langue-de-Plomb, puisque c’est là la voie que vous avez choisi. »
Ashka : « La voie que vous m’avez choisi père. N’omettez pas ce détail. »
La jeune fille avait relevé son regard vers son paternel, une lueur qui n’était pas la sienne d’ordinaire dans les yeux. Elle avait commencé les cours de Sciences Occultes depuis quelques jours et les étudiants devaient déjà se rendre sur les lieux où ils travailleraient faire des repérages, observer, prendre des notes… Sciences Occultes, une voie qui ne l’intéressait pas au départ mais que son père lui avait obligé de suivre, au détriment de son désir d’entrer dans la médecine. Ashka n’avait pas comprit pourquoi son père le lui avait interdit, il connaissait pourtant son désir d’aider les autres, peut-être avait il jugé que son don, ce qu’elle était se rapprochait plus de la voie qu’il lui avait choisi, à moins que ce ne soit son désir de garder la main et un œil sur sa dernière. Qui aurait pu le dire avec certitude ? Même lui ne pouvait pas vraiment s’expliquer ce pourquoi-là. Sa réaction d’ailleurs, ne se fit pas attendre, fronçant un sourcil puis se frottant le menton, il ouvrit de nouveau la bouche, son regard se faisant déterminé.
Albéric : « Je vous prierai de demeurer à votre place Ashka. C’est une chance pour vous, travaillez dur comme vous l’avez toujours fait et vous me rejoindrez bien vite ici. »
Ashka : « Vous rejoindre ? N’est-ce-là qu’une de vos fantaisies ? Vous désiriez que j’entre au Ministère pour vous rejoindre, au détriment de mes choix et de mes désirs ? »
Albéric : « Vos désirs ? Vous vous seriez très vite rendu-compte que vos choix et vos désirs comme vous le dites si bien, ne sont que des passades d’une jeune fille qui ne sait pas réellement ce qu’elle veut. J’ai besoin d’un de mes enfants dans ce département pour mener à bien notre travail. »
Ashka : « Père ! C’est la voie que je désirais suivre depuis ma Troisième année et vous le savez ! » Le ton avait finit par légèrement hausser du côté de la jeune fille, malgré le calme olympien dont elle avait toujours su faire preuve. Finalement, après quelques secondes de silence, elle ouvrit de nouveau la bouche. « Pourquoi ne pas avoir choisi Merrick ? »
Albéric : « Merrick n’est pas fait pour ce genre de poste, ni même pour ce département. Vous en revanche, vous saurez vous en sortir ici, vous excellerez. »
Ashka : « Si vous passiez plus de temps avec Merrick et si vous prêtiez plus d’attention, vous verriez qu’il est fait pour être ici. La coopération magique… Vous savez qu’il n’y a plus rien à y faire. Il ne vit que pour vous plaire d’avantage et ferait certainement bien plus pour vous que n’importe qui d’autres. »
Albéric Mephistos finit par quitter son siège, las. Il ne désirait pas se battre sur ce sujet avec sa fille. Il savait pourtant qu’elle n’avait pas tout à fait tort dans ses dires, mais ses pensées étaient toutes autres, tout autant que certains de ses projets. Il était ambitieux et cette qualité venait parfois entacher son jugement. Allant se servir un verre de Whisky, il revint vers sa fille, le verre à la main.
Albéric : « Ma décision est irrévocable Ashka. Merrick possède un poste à la Coopération, et vous demeurerez ici. Que cela vous plaise ou non. »
Ashka : « Ne changerez vous vraiment pas d’avis ? Laissez-moi étudier la médecine Père. Vous savez que je ne vous décevrai pas. »
Albéric : « Il suffit Ashka. Faîtes le tour du Ministère et rejoignez les Langues-de-Plomb. Vous commencez votre stage dès demain mais je désire que vous fassiez le tour aujourd’hui. La discussion est désormais close. »
Il n’y avait plus rien à dire. Ashka n’aurait pas le dernier mot, et elle le savait. Son père avait certaines mimiques qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle aurait beau supplier ou pleurer, son père ne changerait pas d’avis. Elle finit par se lever sans accorder un regard à son père. Déçue ? Oui, elle l’était, plus qu’elle n’aurait pu le penser. Elle ne comprenait pas le choix de son père, pourquoi Merrick ne prenait pas cette place où il se sentirait certainement bien plus à l’aise.
Se dirigeant vers la porte, elle finit par s’y arrêter à quelque pas avant de se retourner vers son paternel, une lueur froide dans les yeux.
Ashka : « Ce que vous pouvez être égoïste… »
Alberic vu par Ashka
Je ne nierais pas le fait que mon père m’agace. Il est tout aussi difficile de comprendre pourquoi il désire tant que j’étudie les sciences occultes. Seulement pour garder un œil sur ce département prétend-il… Mais désormais ministre de la magie, ne peut il le faire lui-même ? Il m’arrive de ne pas le comprendre, de ne pas savoir ce qu’il désire, il est mon père, et j’ai pourtant l’impression d’avoir à faire à un étranger.
Peu éloquent, il ne nous laisse pas voir ce que nous désirons savoir de lui, je reste persuadée que ma mère elle-même ne le connait pas si bien que cela. Par-dessus tout, j’ai l’impression qu’il nous cache certaines choses… Mais quoi ? Mener une enquête sur lui ne servirait à rien… Il est bien trop habile, trop intelligent… Comme s’il pouvait être deux personnes à la fois… Se pourrait il que je ne me trompe pas ?
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| | | | | | | | | | Alberic Mephistos > {U.C* | |
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