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 « Let me alone, please. I bleed. » PV*

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« Let me alone, please. I bleed. » PV* EmptyMer 6 Aoû - 16:45



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wolfgang orlov & luce de la sernã & edward clash


    Après la Cérémonie.

    Elle regarde devant elle, l'air peu assuré. Elle vient de se lever de la table des Sang Purs, sous le regard de l'imposant Edward Clash. Elle se rapproche peu à peu des escaliers. Aharon et June Clash les suivent du regard, sans jamais bouger. Vitaly et Lycaon semblent retenir quelques cris et gémissements au fond de leur gorge, mais elle les salut, comme les rassurer que tout se passera bien. Ca doit bien se passer. Elle ferme les yeux et avance, reluqué de haut en bas par le regard fou du mangemort américain. Devant elle, Wolfgang Orlov, avance, fier tel un loup blanc. Il n'a pas de honte. Il n'a pas de peur. C'est étrange ce sentiment de grandeur, non? Elle marche doucement, au même titre que Wolfgang. Les escaliers défilent rapidement, plus rapidement qu'elle ne l'aurait crû d'ailleurs. Elle est poussée dans le bureau de force, par la main de Clash, sans retenu. Cependant, il n'entre pas. Elle regarde, un peu angoissée, le loup s'asseoir derrière son bureau. Elle guette le moindre de ses mouvements. Il relève le regard après avoir écarter un dossier de sur son bureau. Son oeil bleu se pose sur la silhouette gitane, et il tend sa main, comme l'invitant à s'asseoir. Edward Clash ferme alors la porte, et elle s'approche lentement, pour s'asseoir. Elle regarde cet homme de plus près. Il ne parle pas, il écarte de devant lui des babioles, des détails, des dossiers, des feuilles volantes et ennuyantes. De plus près, il n'est pas si effrayant. Un homme, en somme. Elle reste muette, cependant, de peur de le mettre en colère. Au bout de quelques minutes, il arrête et entremêle ses doigts devant lui, calme, froid.

    Wolf - « Bien. Parlons affaire, si tu veux bien. J'aimerais savoir l'avenir. Tu comprendras, je l'espère, que prévenir, au lieu de guérir, il me faut savoir, ooor, je ne sais pas. Je te demande, donc, puisque tu es voyante, de me dire ce que me réserve l'avenir, en échange de quelques meilleurs soins que ceux donner à tes amis. »
    Luce - « Mais... »
    Wolf - « Non! » Il avait haussé le ton d'un seul coup, il avait en quelque sorte hurlait, puis finalement il avait laissé s'écouler quelques secondes avant de reprendre. « Je haïs les mais, mais je haïs ceux qui ne collabore pas. Tu comprends? »
    Luce - « Monsieur Orlov... Je... Je ne vois pas l'avenir quand je le désire. » Elle baissa le regard, puis il se mit à rire, affichant un air moqueur.
    Wolf - « Il le faudra, pourtant, si tu veux vivre longtemps. »

    Elle regarda la table, déstabilisée. C'était vrai. Elle ne voyait, pas encore, quand elle le voulait, elle. Seule sa mère savait, et, elle n'était pas sa mère aux dernières nouvelles. Ses facultés, bien que proche de celle de sa mère, avait pourtant quelques défauts. Elle baissa un peu plus la tête, sans vraiment comprendre ce qui arriverait, hormis la mort, si elle ne disait rien. Mais, elle ne savait rien. C'était bel et bien ça le pire.

    Wolf - « Je suposse que tu ne veux rien me dire. »
    Luce - « Je n'ai rien vu, Monsieur... »
    Wolf - « C'est ennuyeux, vois tu, car le temps passe, et... Je haïs perdre mon temps. Es-tu voyante ou non? »
    Luce - « Oui. »
    Wolf - « Alors vois! »
    Luce - « Mais... »

    Une giffle s'abbatue sur la joue de la gitane qui sursauta, les yeux en larme. La giffle avait claqué si forte qu'elle aurait juré que de derrière la porte, les autres l'avaient entendu. Luce baissa un peu plus la tête, une main sur la joue encore chaude et rouge, sans rouge pour une semaine d'ailleurs, et se mit à pleurer doucement. Une giffle comme celle la, bien placée, elle vous décolle une à deux dents. Elle avait peur. Terriblement peur. Elle ne voulait pas mourir, pas maintenant. Elle se mit à sangloter doucement, essayant de retenir les quelques sanglots plus bruyants que les autres, sans succès. Elle entendit le raclement de gorge du loup et sa chaise frottait le sol, lorsqu'il la recula en arrière. Il la regarda, fronça les sourcils et la contourna.

    Wolf - « En vu de ta coopération, je vais me voir obliger d'infliger sentence. Tu comprendras qu'il faut bien que je couvre mes arrières et me face respecter... »

    Elle ne répondit pas. Elle entendit à peine la porte d'entrée s'ouvrir dans un grincement symbolique, laissant entrer la haute carrure d'Edward Clash. Le loup garou l'avisa avidement du regard, et elle se mit à trembler un peu plus, se levant de sa chaise. Wolfgang referma la porte, sans sourire sur le visage. Edward Clash haussa le visage, et elle le regard, guettant ses mouvements, reculant peu à peu, à chaque fois qu'il avançait.

    Clash - « Alors comme ça on veut pas parler? Je vais te rendre la parole, moi... Tu vas voir. Ca fait un peu mal, mais ça passe tout seul. Tu vas voir, tu vas gueulé... »

    Il s'était rapproché rapidement, mais elle avait esquivé, pour courir derrière le bureau. Lui se trouvait devant et avait sur la face un sourire sadique, carnassier. Celui avec lequel on fait peur aux enfants. Il s'élança sur le bureau et elle recula, pour courir un peu plus loin. Elle se retourna mais ne le vu pas arriver. Il l'attrapa par les cheveux, la plaquant au mur d'une main sur la gorge. Elle essaya de le griffer, se débatant comme une anguille, mais rien à faire. Le loup garou américain était bien trop puissant pour le petit ange.

    Clash - « J'adore quand les filles se débattent... »

    Il s'était rapproché d'elle, dangeurement. Son nez hûma le parfum qu'elle dégageait, avec un certain râle de plaisir. Elle se sentait terriblement mal, elle ferma les yeux, serrant les dents pour ne pas hurler, et le griffa encore, à sang s'il le fallait, mais elle le grifferait. Au moment où il posa sa main sur sa cuisse, quelqu'un toqua à la porte. Une tête inconnue passa sur le seuil, dévisageant Edward Clash. Sunshine Hawnkins, sa femme. Il ne lâcha cependant pas Luce, et crosia le regard bleu de la chatte. Il attendit, qu'elle dise quelque chose.

    Cat - « Orlov nous a donnait une mission. On a besoin de toi. »
    Clash - « J'arrive. »
    Cat - « Tout de suite. »

    Il la regarda, avisa Luce d'un regard en coin, et soupira bruyamment, relâchant la voyante qui glissa le long du mur, tremblant comme une feuille. Il s'étira et plongea son regard sur la petite silhouette, repliée sur elle même, du sang coulant de son nez à cause de la giffle de Wolfgang. Il secoua la tête, et s'avança vers la sortie, lâchant à l'encontre de la voyante des mots, comme seul lui sait les sortir.

    Clash - « La prochaine fois, tu criras, crois moi... »

    Sunshine fit une remarque, et Clash referma la porte. Elle cacha son visage dans ses mains, la mine déconfite.

    [...]


    Les toilettes étaient un terrain sûr. Personne n'y allait, de toute façon. Elle se traîna le long du mur, cachant son visage et essuyant de temps à autre le sang qui coulait toujours doucement de son nez. Elle poussa les deux grandes portes qui donnait sur laes lavabos,en plein milieu. Elle s'en rapprocha et ouvrit le premier, se penchant pour refroidir sa joue qui la brûlait toujours, et essauyait son nez, d'où le sang ne coulait plus trop que pour sécher. Elle essuya ses pleurs. De détresse, de peur. Mais pas de haine. Jamais de haine...
 
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« Let me alone, please. I bleed. » PV* EmptyMer 6 Aoû - 17:39



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Silencieusement, une porte se referma dans les sombres couloirs qui se situaient dans les cachots. Güiza était passé, apportant de bonnes, comme de mauvaises nouvelles. Les deux hispaniques avaient longtemps parlé, et il en était venu à la conclusion qu'ils allaient devoir bientôt prendre partit dans ce que la prophétie annonçait comme être, un nouveau départ. Nouveau départ pour qui ? Pour Enrique ? Ou pour Javier ? L'hispanique avait eut quelques réponses durant cette entretien avec son oncle. Des réponses qui étaient restés longtemps sans réponse, et pourtant, il en avait toujours. Et ce, plus. Pourquoi ? Pourquoi ? Hein ? Dakota ne comprenait en rien ce qui se passait et il savait que des forces supérieurs à celle qu'il avait l'habitude de rencontrer se présenterait bientôt à lui pour la croisée des chemins. Soit il continuait dans cette voix qui lui semblait toute tracée, soit il rebroussait chemin... Ou alors, il attendrait de voir un chemin qui bifurque de celui qu'il suit depuis qu'il a dix sept ans. Depuis que l'éclipse a voilé le soleil... Depuis que Huitzilopochtli s'était caché derrière Tezcatlipoca laissant ainsi au Zénith noir qu'était Dakota, sombrait dans la noirceur de son âme... Dans le mal le plus intense... Il était désormais le bras de cette terrible prophétie... Mais pour quel côté ?

Pourtant, il y avait une once d'humanité que l'on ne soupçonnait guère en voyant cet être plein d'arrogance et ténébreux. Avec son regard coquin, son sourire séduisant, son visage de canaille, et sa façon d'être qui ressemblait à celle d'un mafieux, d'un bad boy dont on sait que mauvais et noirceur ne peuvent que constitué un tel corps au service du mal, Dakota avait cette lumière en lui qui ne cessait de luire doucement. Il savait que son frère était là, même si il le détestait. Il savait que Lou était là, même si il ne la voyait plus. Il se savait être le terrible élément noir entre ses frères et soeurs. Mais il était d'une bonté inébranlable pour la simple et bonne raison, qu'il était humain. L'humain est bon, par définition. On a cette impression qu'il est un mangemort pur et dur, qu'il suit Orlov, Clash et les autres pour la simple envie de faire du mal... Mais peu de personne sait qu'il suit une prophétie. Mais lui... Il le sait. Et il doit protéger la voyante car la prophétie ne peut être forcé au risque de troubler le continuum espace temps... Ce qui pourrait avoir des effets apocalyptiques... Et ceux, pour les deux camps, si l'on évite d'y mettre l'ordre nouveau...

Des bruits de pas se font entendre. Il avait un besoin d'aller vider sa vessie qui semblait avoir bien pleine. L'abus de bière avec son oncle... Quoiqu'il n'en avait pas bu tant que ça... Mais ne boire qu'une seule bière suffisaient à le déstabiliser et ses reins étaient toujours les premiers à le lui montrer. Peut être était ce à cause de son côté demi-vélane bien plus prononcer chez lui que chez n'importe quel Almadovar, de la nouvelle génération ? Il était vrai que les vélanes tenaient mal l'alcool... Il fallait dire que c'était des créatures, également, donc, cela se comprenait assez aisément. Les bruits de ses siantags se faisant entendre sur le sol comme si l'on allait assister à l'un de ses duels entre deux cow-boy au sein d'un couloir de l'établissement... Pourtant non... On avait beau entendre se bruit qui pouvait nous rappeler l'époque lointaine du Western, mais durant les temps qui couraient, c'était comme si l'ange de la mort indiquait qu'il allait s'abattre ce soir, et prendre une vie... Chose hallucinante lorsque l'on sait que dans bons nombres des écrits prophétiques, Dakota n'est autre que l'ange noir, ou le zénith noir... Mais c'est du kif-kif... Tout se ressemble. Ce n'est pas nouveau...

Une porte s'ouvre, mais se ferme. Une autre se réouvre doucement, se laissant fermé par le grès de ses gongs, tandis que les pas se cessent. Puis l'on entendit un clapotement significatif au fond de la cuvette des toilettes. Javier était entrain de vider sa vessie, laissant un léger soupir de plaisir alors que l'urine sortait tranquillement, faisant un bruit assez conséquent, tout de même. Il eut un léger sourire avant de se retourner, et, après avoir remballé le matos, pour aller près des lavabos se lavaient les mains. Ce n'est qu'une fois après s'être rincé le visage qu'une personne attira son attention... Un ange... Javier posait son regard sur elle à travers le miroir qu'il avait en face de lui. Cherchant à tâtons la serviette, il s'essuya tranquillement tout en gardant la voyante dans son visu avant de se retourner doucement vers cette dernière... Elle était dans un sale état, et Javier ressentit une violente pointe au cœur se faire sentir. Il baissa doucement son regard, portant une main sur son pectoral gauche, se massant légèrement le sein, avant de murmurer :

- Dios mio...

Il s'approcha doucement de Luce, un regard particulièrement effrayé se faisant apercevoir dans les iris noirs de l'hispanique. L'hispanique posa délicatement sa main sur la joue de la gitane pour lui tourner doucement la tête, de sortes à ce qu'il voit la marque rouge dans son entier. Il se mordit la lèvre, et il lui demanda :

- Wolfgang Orlov, non ?

Il y avait, comme, de la rhétorique dans sa question. Il leva sa main de la joue de Luce pour la plonger dans l'une de ses poches où il en retira une petite boîte de crème de couleur noir. Il l'ouvrit doucement, et une crème assez grasse, à première vue, ce fit apercevoir, montrant sa douce colère d'or. Dakota lécha la crème avec son doigt, puis, il appliqua son index sur la joue de Luce pour se mettre à lui imprégner la crème sur l'épiderme de cette dernière. Une douce chaleur se fit ressentir sous le doigt de Javier qui murmura :

- Ça va se finir, Luce... Toute chose à une fin...

Il eut un pâle sourire. Un sourire différent de d'habitude. Un sourire angélique. Mais douloureux. Il retira son doigt, fermant la boîte avant de la remettre dans sa poche et de se retourner pour se laver la main.

- Ca va mieux ?

Lui demanda t il, se retournant alors, pour la regarder droit dans les yeux, montrant ainsi du respect pour cette dernière. Il avait presque un ton similaire à celui d'un ami qui demandait si la douleur commençait à s'enlever comme le sable qui se ferait souffler délicatement par les brises océaniques.
 
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« Let me alone, please. I bleed. » PV* EmptyMer 6 Aoû - 19:49



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    Les pleurs n'essuient rien. Bon sang, si elle avait su, si elle avait seulement vu quelque chose. Elle se regarda dans la glace, sans se rendre compte de la présence de Dakota. Elle regardait son reflet dans l'eau, accumulé dans le lavabo bouché, crade. Il était moche, ce reflet. Elle effaça les dernières traces de sang séché de sa peau. Elle paraissait plus pâle que d'habitude. Un peu comme une fille venant de voir un sinistros. Pas de fantôme : c'était juste bon pour le commun des mortels. Elle soupira, les dernières larmes coulèrent et s'écrasèrent dans l'eau, moins salé cependant, et moins clair. Le petit ange secoua la tête, comme pour chassait ses mauvaises pensées. Ils avaient tué son père, pourquoi diable leur dirait elle quelque chose, après tout? La guerre était déclarée, mais malgré ses efforts, elle n'y arrivait pas. C'était trop dur d'y croire, d'espérer. Elle eut un petit sourire en pensant à Misha. Elle, elle viendrait la sauver, mais pour la voir mourir, autant ne pas se déplacer. Elle soupira et sursauta, quand elle entendu, enfin sortie de sa torpeur et de son vague, les chaussures de l'hispannique sur le sol. Elle lui jeta un regard puis finalement baissa le visage, comme pour cacher sa joue. Ca n'était pas beau à voir. Un peu enfler, rouge, voir violet. Il avait frappé fort, et elle n'avait pas rétorqué. La peur? Cet homme était terriblement impressionant, et il fallait avouer qu'elle n'avait pas les capacités requises pour lutter face à un tel adversaire. Non, plutôt oublier que vouloir vengeance. Elle fixa ses chaussures, sentant son coeur battre trop fort. C'était terrible, cet état lamentable devant lui. Devant tout le monde, mais bon sang, pas devant lui. Zénith noir. Conceptiõn l'appelait ainsi, sans que Luce n'ait vraiment bien compris pourquoi. Tout comme elle s'appelait l'Ange. Elle n'osait pas le regarder dans les yeux, et frissona en sentant sa main sur sa joue. Elle avait honte, terriblement honte. Enne froissa ses jupons de ses mains, se retenant de le repousser.

    - Wolfgang Orlov, non ?

    Elle n'osait pas répondre. C'était évident, non? Même si ça aurait été Edward Clash, c'était de la faute de Wolfgang. Elle fixait le sol, sans bouger, tétanisée. Clash. L'horreur portait son visage. Le croquemitaine de Luce était à visage américain, et un des pire qu'il soit. Elle sentit la main de Dakota lâchait son visage, mais son coeur ne ralentissait pas. C'était un mélange de panique et d'angoisse. Dakota. Ca ne rimait à presque rien, mais il était imposant. Beau. Grand. Brun. C'était un brave garçon, disait Riggobertõ. Mais il ne serait plus là pour le dire, maintenant. Un pincement au coeur, encore un. Elle eut un frisson en sentant l'index sur sa joue. Evidemment, quand on s'appelle Luce, on a toujours quelques frissons au contact physique, mais ça... Elle regardait le sol. Il était toujours plus plaisant d'éviter le regard de celui à qui on parle que de l'affronter, non? Cette situation était... Gênante. Terriblement gênante pour la voyante. Elle eut un sourire triste en entendant le murmure de Dakota. Elle aurait aimé y croire.

    - Ça va se finir, Luce... Toute chose à une fin...
    - Il faut espérer que celle-ci arrive rapidement, alors.

    Son sourire à elle, il était plus radieux, plus sincère. En faite, Luce était faite d'espoir. La haine, ça n'était pas dans son discours. La tristesse non plus. Elle, elle était faite de rêve et de bonté, car la vie n'est rien sans les beaux sentiments de liberté. Ici, elle était en cage. Comme un animal traqué depuis des lunes, mais juste pour sa fourrure, pas car elle est dangereuse. Après tout, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Elle se décontracta un peu quand il se retourna. Elle regarda autour d'elle, se disant que dans le fond, le destin était quand même bien fait. Elle n'aurait, après tout, pas voulu tomber sur Aharon. Ce gars, comme son père, lui donnait d'affreux frissons. Elle repensa à la scène qui venait de se passer. Il avait failli. Si Sunshine n'avait pas été là, elle... Elle sentit les larmes lui montaient violement aux yeux. Elle croisa quelques secondes le regard de Dakota, sans pouvoir dire un mot.

    - Ca va mieux ?

    Elle ne savait pas trop. Elle soupira. Elle avait tellement eu peur, qu'elle avait cru s'évanouir. Edward Clash était quelqu'un de terriblement ignoble, mais aussi de très impressionant. Luce baissa la tête. La honte, c'était un sentiment de faible, non? Elle se rapprocha doucement de Dakota avant se faire disparaître sa face, considérée alors par cette dernière comme horrible, sur le torse de l'hispannique. Elle ne voulait pas qu'il la voit, mais elle aimait son contact. Pourquoi? Là était la question. Elle aurait voulu tant de chose, dont la paix, mais même celle intérieur était troublée. Elle posa ses mains sur ses yeux, mais elle ne bougea pas. Elle frisonnait encore. Odieux. Le geste était odieux, méprisable. Punisable de mort. Et elle, elle avait honte...

    - Clash a dit qu'il me ferait crier... Si je ne coopére pas, Wolfgang va ordonné à Clash de faire une chose horrible... Et... J'ai eu peur...

    La voix un peu tremblante. Oui, elle avait peur. Elle n'était pas de taille. Elle, elle était voyante, pas guerrière. Misha aurait su tenir tête, mais elle, elle n'était même pas assez douée pour se protéger. C'était terrible, ce sentiment de n'être rien à ce moment, de n'avoir jamais exister que pour être un fardeau pour les autres. Un fardeau? Oui. C'était ça, le pire. N'être qu'un fardeau dans toute cette histoire. Elle s'aggripa. Elle avait eu terriblement peur, et ça ne serait pas fini avant longtemps.

    - Wolfgang m'a demandé si je voyais, et... J'ai pas voulu lui dire ce que j'avais vu. Alors il m'a frappé... Mais si je lui avais dit, le Phénix n'aurait jamais réussi à faire ce qu'ils vont faire. J'ai vu le Phénix, tu sais. Il tournait au dessus de Poudlard, mais il n'arrive pas à se poser, car il y a des centaines de loup qui cherchent à l'attraper. J'ai vu un Renard, et c'était le crépuscule, et... J'ai vu tant de chose que je ne peux pas dire. Mais si je ne lui dis pas, il me tuera, non?

    Autre frisson. C'était pénible cette façon de vivre, toujours à devoir décrypter ses propres pensées, ses propres rêves. Elle se décolla doucement de Dakota. Son regard cependant n'arrivait toujours pas à fixer le jeune homme. Elle soupira silencieusement, rougissante.

    - Je suis désolée...

    Elle parlait bien évidemment de la façon dont elle s'était comporter, il y a cinq minutes, en se collant à lui. Mais combien savent que la chaleur humaine est la chose qui réconforte le plus au monde? Peu. Elle releva le visage, croisant le regard noir. Impresionnant... Edward Clash était quelqu'un à éviter, dors et déjà. C'était graver dans son crâne, comme un tatouage invisible sur la peau. Elle redoutait sa prochaine rencontre, une boule à l'estomac.
 
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- Clash a dit qu'il me ferait crier... Si je ne coopére pas, Wolfgang va ordonné à Clash de faire une chose horrible... Et... J'ai eu peur...

L'hispanique sentit son cœur se tordre. Pourquoi le destin tente de pervertir une âme si pur ? Si belle ? Si... Utopique ? Etait ce une envie de la vie de la rendre noir, car oui, elle avait de quoi à le devenir ? Etait ce la vie qui nous rendait tous, plus ou moins... Pervertit par la connerie humaine ? En quoi certaines personnes, qui sont profondément bonnes, sont faites pour souffrir autant ? Et pourquoi... Oui, pourquoi, ceux sont toujours ce qui ne demandent rien, qui souffrent les premiers ? Dakota eut un léger sourire réconfortant... Comme si il lui disait tout bas que c'était fini... Qu'il était là, désormais, et qu'il ne permettrait à personne de lui faire du mal... L'espace de quelques instants, il eut comme une envie d'aller la prendre dans ses bras, et de la réconforter du mieux qu'il pouvait. De lui montrer qu'il n'y avait pas que douleur, et violence dans ce monde, mais douceur et confort... Javier ne pouvait s'empêcher de se sentir mal à chaque fois qu'il entendait la voix tourmentée de Luce. C'était comme si... C'était comme si l'on venait à perturber la sainte vierge qui n'avait rien demandé à Dieu pour avoir à enfanté son enfant... Luce n'avait pas demandé à Dieu de la tourmenté ainsi... Tout comme la sainte vierge, elle avait demandé à être heureuse... Mais l'entourage de ses deux personnes avaient détruit leur vie tranquille pour leur faire connaître les bassesses humaines... L'une à cause des religions... L'autre à cause des prophéties... Leur destin étaient ils similaire ? Non... Non, Luce devait vivre bien, et sans avoir à devoir se mentir pour vivre tranquillement. Clash était pervers. Et ce, dans tous les sens possibles et imaginables de ce mot. Javier n'en avait que haine et rancœur en cette instant présent envers ce loup mal baisé.

- Wolfgang m'a demandé si je voyais, et... J'ai pas voulu lui dire ce que j'avais vu. Alors il m'a frappé... Mais si je lui avais dit, le Phénix n'aurait jamais réussi à faire ce qu'ils vont faire. J'ai vu le Phénix, tu sais. Il tournait au dessus de Poudlard, mais il n'arrive pas à se poser, car il y a des centaines de loup qui cherchent à l'attraper. J'ai vu un Renard, et c'était le crépuscule, et... J'ai vu tant de chose que je ne peux pas dire. Mais si je ne lui dis pas, il me tuera, non ?

Dakota avait refermé ses bras autours de sa petite personne avec douceur. Elle était venue se loger délicatement dans ses bras, comme si elle avait entendu ce que Javier avait voulu faire pour lui chasser ses mauvaises pensées et ce tourment dont elle était victime l'espace de quelques instants, aussi court pouvait il être dans cette vie qui semblait lui être pré-destiné. Il était sombre, mais il voulait l'envelopper pour la protéger de la noirceur de ce monde. Être la pénombre de son chemin, comme pour veiller à ce que l'ombre ne vienne jamais entâché son territoire, son chemin, sa vie. Il eut un léger sourire lorsque cette dernière se recula doucement alors que Javier lui répondait d'une voix douce, et mélodieuse des vélanes, mais avec ce ton viril qui semblait se marié avec panache, avec son hérédité magique.

- Il ne peut te tuer, Luce... Tu es la seule voyante qui l'ait à porter de main... Ta mère est protégée, et elle ne saurait que trop bien se défendre des conneries de ce Loup... 'Rico, quant à lui, à son gardien qui veille sur lui... Bientôt, mais je ne sais pas comment, je devrais le rejoindre. C'est la prophétie qui l'a dit... On en profitera pour te faire sortir du château... Tu n'y as pas ta place, Luce...

Alors qu'il avait commencé à parler, Dakota avait fait jaillir sa baguette magique de sa poche comme pour insonoriser la pièce le temps de leur discussion. Il pointa par la suite sa baguette vers la porte d'entrée, lui mettant un sort d'impassibilité. Tout ce qui disait dans la pièce, ne pouvait être entendu que dans la pièce. A la fin de sa phrase, il avait rangé sa baguette magique, regardant Luce avec un regard étrangement protecteur. Cette dernière rougit. Elle ne croisait que très peu son regard. L'hispanique se demandait bien pourquoi, d'ailleurs... Il semblait qu'il l'a troublé un peu, voir beaucoup. Dakota ne savait plus trop comment la prendre pour éviter qu'elle se sente aussi mal.

- Je suis désolé...
- Tu n'as pas à l'être, Luce... Si tu es désolé, alors, que m'aurais tu fait qui mériterait cela ?

Dakota ne s'était pas rapproché d'elle, mais il en mourrait d'envie pour une raison qu'il ignorait. Son regard était posé dans celui de Luce, avec une certaine douceur. L'aura de Javier, bien que sombre d'habitude, semblait douce, pleine de chaleur, et protectrice. Quelque chose de rassurant émanait de ce personnage, et même si c'était triché, cela se faisait sans son contrôle. C'était son don de vélane qui parlait pour lui, qui accentué ses paroles. Le paralangage était bien plus puissant que le parler lui même... Et ce pouvoir là, ne faisait qu'appuyer cette thèse.
 
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« Let me alone, please. I bleed. » PV* EmptyJeu 7 Aoû - 13:54



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    Ca va paraître con, comme ça, mais dans le fond, elle aimait bien être là, contre lui. Elle entendait son coeur qui battait, et ça lui rappelait que tout le monde en avait un, malgré certains airs. Le doux ronronnement de la cage thoraxique, l'existence même du myocarde qui, chaud et palpitant, se met lui aussi à danser dans les entrailles, à hurler qu'il est bien là, qu'il existe, c'était terriblement... Rassurant. Dans le court moment de silence, elle entendu le sien. Il était plus irrégulier, encore un peu affolé, comme un animal qui se remet d'avoir été traquer. Un animal effrayé, le poil encore hérissé, qui en plein milieu de la forêt s'arrête et attend d'entendre le moindre bruit pour reprendre sa course folle. Dans le fond, ce petit animal était Luce. Elle était l'Ange, et eux voulaient lui arracher ses ailes. terrible folie. Elle, elle rêvait d'un monde bleue et blanc, où les gens vivent heureux, où il y a des sourires surles visages et pas de crainte dans le fond des yeux. C'était tellement utopique, tellement inespéré, qu'elle en pleurait la nuit. Dieu l'avait doté d'une chose, d'un don, effrayant, et attirant à la fois. Elle se rendait compte, jour après jour, combien il était dur d'être le Prodigue d'un être invisible, dont la voix est le silence, dont la caresse est le vent. Les bras autour d'elle lui firent esquiser un sourire. Oui, elle se sentait bien ici. C'était comme être au Paradis. Un tout petit paradis. Elle ferma les yeux. Dans le fond, il était bien, ce paradis. Chaud et doux, comme un petit nuage qui flirterait avec le ciel, au grès du vent. Elle était de ce genre de personne, ceux qui rêvent et admirent. Elle était celle qui à ce moment là n'espérer qu'une chose : être en paix. Elle se recula doucement, détachée de la chaleur esquise et humaine que fournissait les bras de Dakota, un petit déchirement au coeur. Elle aurait aimé y rester, mais peut importe. Elle releva le visage, un peu plus à l'aise. Peu à peu, elle oubliait ce qi venait de passer, et ce qui arriverait plus tard. Elle ne redoutait plus rien, ou pas plus que d'habitude tout du moins. On lui avait appris à se méfier de tout ce qui à une âme, mais pas de tout ce qui à un coeur...

    - Il ne peut te tuer, Luce... Tu es la seule voyante qui l'ait à porter de main... Ta mère est protégée, et elle ne saurait que trop bien se défendre des conneries de ce Loup... 'Rico, quant à lui, à son gardien qui veille sur lui... Bientôt, mais je ne sais pas comment, je devrais le rejoindre. C'est la prophétie qui l'a dit... On en profitera pour te faire sortir du château... Tu n'y as pas ta place, Luce...

    Elle ne sentait tout de même pas rassurée. S'il venait à la tuer, elle, et à aller en chercher une autre? Wolfgang n'avait pas de gêne. Ce qu'il prenait, il le prenait pas la force. Et un jour ou l'autre, il aurait tout. Elle le regarda mais ne répondit pas. La voix s'était nouée dans sa gorge, où il était impossible d'émettre un son. Sa joue ne la piquait plus, pas plus que son nez. Elle se sentait bien, en sécurité. Cependant, la sécurité laissa place à la petite panique, celle qui ne vous prend que les tripes, qui ne déforme pas votre visage. Elle afficha un air un peu inquiet, le regardant alors comme s'il allait, d'une minute à l'autre, disparaître de cette toile de fond qu'elle aimait par dessus tout.

    - Dis, tu ne partiras pas sans moi.

    La peur d'être seule, d'être dans le noir. Luce était comme ça. Devant ses allures de femme, elle n'était restée qu'une gamine. Surprotégée jeune, elle avait eu du mal à faire face à la réalité, et ce depuis sa première année. Il y avait toujours eu quelqu'un à ses côtés. Misha, Ran, Vitaly, ou encore Enrique et Dakota. Mais elle n'avait eu à faire à quelque chose seule, et le mot seule la tétanisée. Le sens de solitude était dur à avaler. Non, elle ne voulait pas être seule, c'était... Une idée inssuportable. Elle n'afficha cependant d'une petite inquiétude, bien que son myocarde s'affolait. Il ne pouvait pas lui faire ça, à elle! Et s'il était le seul à pouvoir s'échaper? Non. Il ne fallait pas penser à ça. Elle baissa un peu de visage, se frottant la tempe. Non, penser à ces choses n'arrangeraient pas la situation. Il fallait être calme et réfléchi. Stressée, les visions deviennent floues et médiocres en précisions. Elle soupira doucement.

    - Je suis désolé...
    - Tu n'as pas à l'être, Luce... Si tu es désolée, alors, que m'aurais tu fait qui mériterait cela ?

    Elle ne savait pas quoi répondre. Que lui avait elle fait? Elle, rien. Lui... Son regard, sa chaleur, son aura. C'était... Déstabilisant. Elle eut cependant un petit sourire. Il fallait bien ça, non? Les inquiétudes étaient passées, ou tout du moins une grande partie. Plus elle le regardait, plus elle se demandait ce que cet homme pouvait faire ici, près des mangemorts, lui qui défendait les idéaux de sa famille, de la prophétie en somme. Elle se demanda au même moment comment aller Nino, et sa mère, et ses frères, ainsi que Caïn. Le pauvre Caïn. Conceptiõn avait vu la mort de Cruz, mais elle n'avait rien dit. Malheuresement, Lucellina aussi l'avait vu. C'était déchirant de voir les gens mourir, dans ses rêves, et de rien pouvoir faire, non? Elle haussa finalement les épaules, plus très sûr de quoi que ce soit. Son regard... Il était beau, le Mal.

    - Merci. Elle eut un petit sourire. Pour la peaumade, pour ton réconfort, et... Pour ta présence. Pour tout.

    Luce se sentait plus à l'aise. Sans doute que son aura à elle, blanche et chaleureuse, ressentait le changement de celle de Dakota, qui semblait elle aussi plus délicate, moins froide. Un changement si soudain que Luce ne remarqua pas, tant elle était aspirée par les prunelles noires de l'hispannique. Elle qui avait les yeux d'un vert olive, ça l'avait toujours fasciné de telles iris. Ca lui rappelait tant de souvenirs, dans l'enfance. Ils étaient jeunes, leurs parents. Amis aussi. Elle revoit Riggobertõ parlait avec Miguel des derniers balais. La jeunesse folle, les journées passaient à arpenter les rues. Les ports, aussi. Et les dragons. La première fois où elle avait vu un Desperado... Et son premier match! Elle était contente, et son aura le montra, en étant plus apaisée. Cependant, quelque chose avait changer. Son regard sur Dakota le regardait plus en profondeur, plus en... Détails. Ses cheveux noir de jais, ses yeux profonds et chauds, ses lèvres, sa stature entière... C'était... Différent. Et l'envie terrible de l'approcher et de se blottir. Déroutant. Comment réagir? Elle ne rougissait pas, elle n'avait même pas idée de ce qu'elle voulait faire après tout. Si les loups arrivaient à capter les moindres sentiments des humains, Luce crû bien à un moment capter ceux de Dakota. Elle secoua la tête. Y aller, ne pas y aller? C'était un dilemme, mais après tout, quand on s'appelle Luce, personne ne nous tient tête. On est bien trop innocente. Elle se rapprocha une deuxième fois. Ca n'était pas elle qui y aller, plutôt un subconscient, pas aussi inconscient que ça. Elle se colla une nouvelle fois à lui. Ca la gêner, mais bien moins que la première fois. Il fallait qu'elle reste ici, c'était comme si... Comme si on le lui dictait. Comme un ordre. Elle ferma les yeux, respirant doucement.

    - J'avais... envie...

    Petite voix pour petit aveux. Elle ne bougeait plus. De toute façon elle n'avait pas envie de bouger. Elle était bien, ici, près de lui. En sécurité, au chaud. Et elle entendait encore son coeur, dans sa palpitation. C'était... Beau.

-
 
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« Let me alone, please. I bleed. » PV* EmptyJeu 7 Aoû - 19:25



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- Dis, tu ne partiras pas sans moi.
- I promised you.

Elle avait peur d'être seule, semblait il, et c'était une peur que Javier pouvait comprendre. La peur de la solitude... Certains préféraient mourir qu'être seul. Et cela se comprenait. Dakota faisait partit de ces gens, comme beaucoup de membres de sa famille, de ses amis, et tout ce qui s'ensuit. L'hispanique était quelqu'un d'assez psychologue lorsqu'il le souhaitait, et il fallait dire que c'était un peu la tendance actuelle des Almadovar. Prendre tout avec philosophie... C'était ainsi, beaucoup plus simple de mordre la vie à pleines dents, car il n'y avait plus à se soucier de tomber sur une pierre ou sur un bout de viande pas assez cuit ou avarié. L'hispanique eut un sourire à l'encontre de Luce. Il avait toujours bien aimé cette petite mais c'était la première fois où il se retrouvait réellement seul face à elle. Elle n'était vraiment pas comme les autres filles de son âge où elle était différente en groupe, qu'en solitaire. Non, Luce était toujours la même, et c'est vrai qu'elle était beaucoup aimée pour cela. Du moins, du côté de Dakota et d'Enrique.

- Je suis désolé...
- Tu n'as pas à l'être, Luce... Si tu es désolée, alors, que m'aurais tu fait qui mériterait cela ?

A ce moment là, il eut une profonde envie de s'approcher d'elle. De la prendre dans ses bras, et de lui faire comprendre que dans la vie, il fallait souffrir pour être heureux. Elle serait bientôt heureuse, ça, il le savait, c'était pour cela qu'il voulait lui montrer que la vie ne se résumait pas à Clash et Orlov, dieu merci. Sinon, c'était du haut de la tour d'astronomie qu'il fallait sauté, et Dakota aurait ouvert une entreprise dans le suicide collectif. L'hispanique regardait doucement la gitane, la dévisageant autant qu'elle le dévisageait, et bien qu'il ne pensait pas qu'il puisse ciller devant elle, il cilla, baissant le regard, l'air légèrement mal à l'aise. Il avait l'impression d'avoir déjà vécut cette scène, ou du moins, c'était quelque chose dans ce goût là... Dakota releva doucement le regard vers la Poufsouffle, alors qu'elle se mit à lui parler. C'était comme si il l'avait deviné.

- Merci. Elle eut un petit sourire. Pour la peaumade, pour ton réconfort, et... Pour ta présence. Pour tout.

Il ne put s'empêcher d'avoir chaud, l'espace de quelques secondes. Il eut un léger sourire, puis il porta sa main au niveau du haut de sa chemise, et il débit les deux premiers boutons, histoire de pouvoir s'aérer un peu, laissant ainsi son collier noir, cuir de taureau, avec une clé. La clé que 'Rico lui avait offerte, il y a de cela quelques mois. L'effleurant du bout des doigts, lorsqu'il se déboutona, une ombre voila doucement son visage, retirant son sourire de ses lèvres. Puis, il porta sa main au niveau de sa poche.

- Tu sais, je ne fais pas ça pour que tu me remercies, hein ?

Il eut un léger sourire. Ce dernier réapparaissant sur son visage à la peau d'or. Il s'approcha doucement d'elle, s'arrachant à la contemplation de son visage lorsqu'elle s'enfouit dans ses bras. Il referma de nouveau ses bras autours d'elle, une profonde envie de l'embrasser le prenant. Il avait trop chaud, l'espace de quelques instants. Il avait trop chaud, beaucoup trop chaud. Dakota se mordit doucement la lèvre, alors que son rythme cardiaque augmentait en pulsation de façon impressionnante. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de bien se sentir dans ce moment là. Son odeur d'orange légère se mêlant à celle de Luce l'espace de quelques instants. Il rappelait le mexique rien qu'à sa façon d'être. Un sourire effleura son visage alors que le temps durait. Il commençait à se sentir mieux, son coeur reprenant un rythme régulier, et calme... Du moins, autant que l'on pouvait l'être dans de pareil situation.

- J'avais... envie...
- Luce...

Murmura t il doucement, comme incapable de pouvoir en dire plus. Il n'était pas bien grand de tailles. Sa voix s'était faite dans le creux de son oreille, comme un murmure léger. L'envie de l'embrasser le reprit doucement, mais il ne pouvait le faire. Il aimait Ashley, il lui avait dit... Et là... C'avait des tords d'être à moitié créature magique... D'être un hybrid... Surtout lorsque la créature avec laquelle il est affilié, est faite pour séduire, pour tenter et pour ressentir l'amour, comme pour le donner dès qu'il le pouvait, pour donner l'admiration, tout... C'était à double sens... Lorsqu'il ressentait, c'était multiplié par dix, lui donnant rarement la chance de résister... Voilà pourquoi Dakota avait beaucoup flirté durant son enfance... Son adolescence... Et encore maintenant... La preuve... Il s'en mordait les lèvres. Il en avait vraiment envie. Beaucoup trop envie. Il ferma les yeux, voyant le portrait d'Ashley dans son regard. Il avait mal, mal , mais il était heureux... Il avait trop envie de l'embrasser, mais il ne pouvait le faire. Dakota se recula légèrement, posant son regard dans celui de Luce, et il lui dit doucement, portant sa main au niveau de la joue de la Poufsouffle. Juste celle que Wolfgang avait giflé. Puis, il la caressa doucement, se mordant les lèvres, toujours... Il baissa le regard, prenant avec sa main libre, l'autre main de Luce, et il lui murmura doucement :

- J'ai envie de t'embrasser... Mais je ne peux... Je ne peux car j'ai dis je t'aime à une autre fille... J'en ai réellement envie Luce...

Dakota baissa le regard, la douleur dans la voix. Il reprit.

- Mais je ne veux pas te faire souffrir, plus que tu ne souffres... J'ai peur que si je t'embrasse, je ne fasse plus de mal que ce que je ne fais déjà... Je suis le mal... Tu es le bien... Je ne veux pas faire du mal au bien plus qu'il n'en prend déjà dans la tête... Tu es si fragile... J'aimerais être les mains protectrice qui te cueillerait doucement pour te protéger du mal... Mais je suis le mal... Tu vois ce que je veux dire ...?

Il ferma les yeux, avant de lever doucement la main qu'il tenait, de Luce, pour déposer délicatement ses lèvres dessus.

- J'ai promis à ta mère d'éviter un maximum que tu ne souffres, Luce... Je ne peux donc, pas te faire souffrir... Encore faut il que j'en ai l'envie, et l'idée... Ce qui n'est pas prêt d'arriver...

Il se perdait. Il avait mal, beaucoup trop mal. Comme quoi, avoir certains atouts pouvaient toujours être des plus douloureux. Il ne comprenait plus. Il savait qu'il aimait Ashley, mais il avait presque l'impression d'avoir fait une déclaration d'amour à Luce, la pauvre et frêle poufsouffle... Dakota s'en voulait. Il était perdu entre lui, et lui même... Que faire, quoi faire, et surtout... Comment faire.... Dakota l'attira contre lui, nichant son visage contre le sien, ses lèvres à quelques centimètres du lobe de l'oreille du bel ange blanc.
 
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    - Tu sais, je ne fais pas ça pour que tu me remercies, hein ?
    - I know, Boy.

    Elle avait dit ça avec l'accent, et en faisant le fameux clin d'oeil. Elle avait vu ça dans les films américains, où la fille était forte de caractère, et fumait le cigard comme un homme. Ca la faisait rire, et ça l'émerveillait. C'était, oui, des actrices, mais elles avaient du charisme, de la prestence. Elle, elle en imposait que de par son aura, blanche et chaude. Elle n'avait pas réfléchi à comment répondre, elle avait dit ça d'un air tout à fait détaché, directement, au tac-au-tac. C'était très... Américain. Elle le regarda du coin de l'oeil. Devoir? Ne pas devoir? C'était étrange, cette sensation de mal en étant loin de lui, cette sensation d'être attirée que par ses yeux, de vouloir à tout prix partager sa chaleur. Elle en rougirait presque, si elle avait seulement conscience de ce qui se déroulait. Elle se rapprocha de lui, d'un pas assez lent, avant de se coller à lui. Cette envie irrésistible de n'être peut pas qu'un, mais d'être avec lui, c'était... Etrange. Anormal. Peut être que dans le fond, elle s'était leurré, en croyant qu'après tout, il ne serait que Dakota. Non. Elle ferma les yeux. Elle se faisait bien trop d'idées, pourtant, elle entendait le coeur de l'hispannique accelerait à un rythme fou, comme s'il voulait suivre celui de la gitane. Elle rouvrit les yeux, jetant un bref coup d'oeil à ce dernier qui se mordait la lèvre. Elle baissa aussitôt le regard, comme intimidé. Elle n'aurait peut être pas dû. Elle aurait voulu s'excuser, mais de sa gorge, il sortit une toute autre chose, tout à fait différente de ce qu'elle aurait désiré lui dire, à ce moment là.

    - J'avais... envie...
    - Luce...

    Ce prénom, avec cette fois, à la grave et sensuelle. Ca la fit rougir d'une façon tellement violente que l'on crû à une bouffée de chaleur. Elle aurait aimé qu'il le redise, encore une fois. Dans sa bouche, Luce sonnait comme un mot gentil, comme une bénédiction. Un nom de fleur, peutêtre. Une belle fleur, alors, car avec une telle voix, on ne pouvait se permettre le moindre affront à Mère Terre. Il recula doucement et elle rouvrit les yeux. L'aura de l'hispannique avait changé, elle était troublée, perturbée, comme floutée par quelque chose de plus profond que la pensée. Celle de la voyante le fut aussi en sentant la main de ce dernier sur sa joue. Elle se sentait comme un peu de neige au soleil : insignifiante, mais magnifique. Elle n'aurait pas pu faire un seul mouvement, pas dire un seul mot. C'était intense. Sa main sur sa joue, son autre main dans la sienne. C'était son aura à elle qui se troubler, comme embrouillée par de multiples tensions, rapides et électriques, des éclaboussures dans une eau claire et limpide. C'était cette sensation qui la mettait mal à l'aise, pas lui.

    - J'ai envie de t'embrasser... Mais je ne peux... Je ne peux car j'ai dis je t'aime à une autre fille... J'en ai réellement envie Luce...

    Elle le regarda, plus rouge que la pivoine. Elle ne savait plus où se mettre, réellement.

    - Mais je ne veux pas te faire souffrir, plus que tu ne souffres... J'ai peur que si je t'embrasse, je ne fasse plus de mal que ce que je ne fais déjà... Je suis le mal... Tu es le bien... Je ne veux pas faire du mal au bien plus qu'il n'en prend déjà dans la tête... Tu es si fragile... J'aimerais être les mains protectrice qui te cueillerait doucement pour te protéger du mal... Mais je suis le mal... Tu vois ce que je veux dire ...?

    Elle eut un petit sourire triste. C'était vrai, il était le Mal, et Enrique le Bien. Mauvaise pioche pour l'Ange? Elle n'avait jamais réellement réalisé l'importance de sa petite personne. Elle n'avait pas non plus comprit combien, pour les Almadovar -et les familles affiliés-, la Prophétie était importante. Elle le regarda. Ses rougueurs disparaissaient peu à peu, pour ne laisser place plus qu'à un doux sourire. Comme ça, le Mal avait l'air plus doux qu'un chat, près du feu, en hiver. Comme un animal blessé. C'est ça, Dakota avait mal. Mais il aimait Ashley, sans doute. Luce regarda sa main se posait sur ses lèvres, le bout des doigts frémissant au contact de la comissure de ces dernières. C'était un sourire tendre sur les lèvres de la Poufssoufle, de la Sang Pur.

    - J'ai promis à ta mère d'éviter un maximum que tu ne souffres, Luce... Je ne peux donc, pas te faire souffrir... Encore faut il que j'en ai l'envie, et l'idée... Ce qui n'est pas prêt d'arriver...

    Elle se sentit une nouvelle fois contre lui. Lui, et son souffle chaud, régulier, dans sa nuque, s'insinuant entre chacun de ses mèches brunes. Elle ferma les yeux quelques secondes. Son coeur n'avait pas cessé de battre, mais ça n'était qu'un détails parmis tant d'autres. Car il faut parfois se faire oublier pour mieux reprendre de l'aile. Sans doute. Et puis, ça ne pouvait pas être possible. Un ange, un Démon. C'était hilarant, d'un sens, mais non. La couleur annoncée n'était pas la même. Elle passa doucement ses bras autour du cou de Dakota, se levant un peu, comme pour atteindre les derniers centimètres qu'il lui manquait.

    - Jamais tu ne me blesseras. Tu es certes le Mal, Dakota, mais qu'est-ce que le Mal qu'une infime partie du bien?...

    Le Ying et le Yang. Dans toutes les religions, il y avait du bien pour un mal, et un mal pour un bien. La complémentarité jouait, aussi bien sur les éléments que sur la vie de tous les jours, celle qui n'offrait pas particulièrement de tendresses et d'amour. Celle qui était comme ça, grise, sans blanc, sans noir, juste un gris, terne et triste. Elle resta comme ça, car elle se sentait bien là. Elle ne s'était sans doute jamais aussi bien sentit que là, le visage niché dans le creu de son cou, respirant la bonne odeur d'orange, se mélangeant à la sienne, pointe de framboisse. Elle eut un petit sourire, pas gêné. Elle ne pouvait plus l'être, maintenant.

    - Tout changera bientôt, j'en suis sûr. Nous retrouverons le calme et la sérénité d'antant, ce temps que l'on passait au chaud, sous le soleil. Ne sois pas si néfaste. Même si tu es le Mal, Dakota, tu restes un Zénith, une Apogée. C'est un bon signe que d'être affilié au soleil, qu'il soit noir ou blanc, après tout.

    Elle laissa lentement glisser ses bras pour les poser sur le torse de Dakota. Elle avait reculé la tête, pour le voir de plus près. Ses yeux, elle eut un large sourire. Leur nez aurait pu se touché si elle ne cessait de lutter contre le désir de s'approcher. Un visage d'ange, terriblement angélique même. Elle pencha la tête, doucement, comme un enfant. Air trop enfantin, mélangé à cette aura que trop blanche. Pas une pointe de gris. Voilà qui elle était : la pureté à l'état pur et divin à la fois. La grâce incarnée dans le mannequin, animé par la volonté d'un Dieu invisible. Elle était là, et elle savait déjà ce qu'elle voulait dire, plus que jamais.

    - Tu ne me feras jamais souffrir, Dakota. Tous le peuvent, mais pas toi.

    Elle resta là, le sourire large. Elle n'avait que ça à donner, après tout.
 
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- Jamais tu ne me blesseras. Tu es certes le Mal, Dakota, mais qu'est-ce que le Mal qu'une infime partie du bien?...

Dakota baissa le regard, son esprit était troublé. Quoi penser ? Quoi dire ? Quoi faire ? L'embrasser ? Assouvir ce besoin qu'il ressentait de tout son être ? Il se sentait faible. Trop faible. Il en ferma les yeux de rage. Une rage qui s'éveillait contre lui même. Il ne voulait pas être le mal, il ne l'avait jamais voulu. Il avait compris ce que c'était... Cette sensation d'être entouré mais de pouvoir faire confiance à très peu de personne. Dakota la ressentait. Javier le consolait. La seule et même personne. Il se le devait pour garder courage. Pour faire ce que la prophétie disait, pour qu'il voit, qu'il puisse savoir ce qu'elle attendait de lui. Curieux au point d'en souffrir ? Oui. Il ne pouvait répondre à ce qu'elle venait de dire car il n'en trouvait pas le besoin. Discuter autours de ce genre de chose, c'était comme dire que le rouge était rouge brique, et qu'une autre dirait : Non, c'est rouge sang. Une simple vision de la chose, bien que celle citée en exemple soit plus d'ordre physique, qu'idéologique... Ça en revenait toujours au même... Luce avait passé ses bras autours de son cou. Il s'en mordait les lèvres. Il se devait de se contrôler, il devait apprendre. Sans le vouloir, elle ne faisait que mettre de l'huile sur le feu, et en Dakota, c'était une effusion de sentiment qu'il ressentait, qui parcourait son organisme avec panache et violence. Il en avait presque mal aux articulations tellement son rythme cardiaque était puissant, et que le sang qu'il projetait, était assez violent et rapide dans ses conduits. Il releva doucement la tête, la douleur dans son regard, apparaissant comme une petite lueur triste, les larmes voilant légèrement ses globes oculaires, sans pour autant tombé.

- Tout changera bientôt, j'en suis sûr. Nous retrouverons le calme et la sérénité d'antan, ce temps que l'on passait au chaud, sous le soleil. Ne sois pas si néfaste. Même si tu es le Mal, Dakota, tu restes un Zénith, une Apogée. C'est un bon signe que d'être affilié au soleil, qu'il soit noir ou blanc, après tout.
- Je reste mauvais, quand même... Y a... Je...

Son hésitation, le fait qu'il ne trouve pas ses mots, et son léger tremblement, montrait une certaine panique. Une panique, car elle continuait à le pousser, à le tenter sans pour autant qu'elle ne le fasse. Sa tête contre son cou... Il venait de comprendre ce que ressenter le mal face au bien. La pureté à corrompre, à violenter, à rendre à son image, la naïveté si douce, et si angélique... Comme si ce n'était qu'un enfant que l'on se devait de faire grandir, d'avoir sous la main, de... L'espace d'un instant, dans son regard, il eut comme un plaisir sadique, avant de refermer les yeux avec force, avec une certaine douleur physique désormais apparente. Il en avait des envies maintenant.... Il devait lutter contre lui même pour ne pas devenir un monstre à la Clash par la simple envie de l'embrasser. Car il savait qu'en l'embrassant maintenant, il irait automatiquement plus loin. C'était son code génétique. Son côté hybride. Il se savait déjà monstre. Mais à ce point là... Une larme roula le long de son oeil, pour glisser doucement sur sa pommette d'or, et ainsi continuer sa route sur sa peau basané.

- Tu ne me feras jamais souffrir, Dakota. Tous le peuvent, mais pas toi.
- Je l'espère, Luce... Je l'espère... Je... Je ne... Luce, lâche moi, s'il te plaît.

Il se recula doucement, les bras de Luce glissant doucement de son cou, pour qu'il l'affronte du regard. Il se recula légèrement pour qu'elle puisse le contempler, et il ajouta, l'air maladif.

- Je ne suis qu'un monstre... Je ne peux que te faire souffrir. Luce... Je suis le mal. Le mal fait souffrir... J'en suis possédé. J'en ai même des idées... Des idées de... De te... Raaah !

Il se retourna et envoya son poing se brisait dans le miroir qui se rompit d'un coup. Comme au ralenti, on aurait pu voir les fissures le traverser de part en part, pour ensuite se réduire à l'état de débris. Les morceaux tombèrent avec fracas au sol, les poussières et les petits morceaux de miroir se liant à la peau doré de sa main. Il se pencha sur le lavabo, son sang coulant de sa main, puis, il se mouilla le visage. Il en avait besoin, comme pour se calmer. Il se redressa doucement, regardant le mur qui venait d'apparaître suite à l'explosion du miroir. Il avait trop mal. Non pas à la main, mais au cœur. Javier se retourna une deuxième fois, et il lui murmura :

- Laisse moi veiller sur toi, mais ne me tente plus, Luce... Je suis le mal... Le mal est tenté de faire du mal au bien... Car il l'envie, même si il trouve cela particulièrement jouissif que de faire du mal au bien... Et à lui faire croire des choses qu'il ne tiendra pas, car ce n'est juste que pour l'amadouer... Qui sait si ce n'est pas justement physique ?

Les mots étaient méchants. Mais comme pour contraster avec ce qu'il venait de dire, une larme coula de nouveau, glissant délicatement sur sa joue. Il en ferma les yeux, pour les réouvrir alors qu'il avait tourné le visage vers la fenêtre, et il dit :

- J'en ai marre... Je veux que ça s'arrête, Luce...
 
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« Let me alone, please. I bleed. » PV* EmptyMer 20 Aoû - 16:41



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    - Tu ne me feras jamais souffrir, Dakota. Tous le peuvent, mais pas toi.
    - Je l'espère, Luce... Je l'espère... Je... Je ne... Luce, lâche moi, s'il te plaît.

    Elle le regarda, un peu étonnée, et laissa doucement ces bras glissaient pour retomber le long d'ellemême. Elle le regardait, le fixait, le dévisageait. Son regard n'était pas clair, pas net, comme s'il hésitait, luttait contre lui même. Une bataille intérieure. L'Ange ne comprenait pas réellement pourquoi, ou tout du moins ne voulait pas comprendre. C'était au dessus de ces forces d'essayer de comprendre une telle chose, un tel sentiment. Bien plus fort que la simple attirance physique, mais comment le lui avouer? Car il n'y avait rien à dire. Elle se crispa un peu, ses mains froissant ses jupons bordeaux. Il était le Mal, et elle, elle était le Bien. Il était normal qu'il lutte face à elle.

    - Je ne suis qu'un monstre... Je ne peux que te faire souffrir. Luce... Je suis le mal. Le mal fait souffrir... J'en suis possédé. J'en ai même des idées... Des idées de... De te... Raaah !

    Elle avait sursauté, comme si elle s'attendait pertinement à ce qu'il fasse ce mouvement, qu'il fracasse ce mirroir. Sans doute le savait elle inconsciement, comme une sensation de déjà vu. Elle le regarda lui. Il souffrait, et elle, elle ne pouvait rien. Elle baissa le regard, honteuse. C'était de sa faute, à elle et à elle seule, seulement... Elle n'y pouvait rien. Pas grand chose tout du moins. Elle n'avait jamais eu peur de Dakota, pourtant, petite, on l'avait avertit, comme si l'on savait déjà. Dakota est le Mal, Lucellina, il n'est pas comme Enrique, il est... Différent. C'était peut être pour ça qu'il avait tant intéressé, tant attiré. Cette sensation de ne pas être comme les autres, d'être tout à fait différent, de ne pas être d'ici bas. Dakota avait un lourd fardeau à porter, mais Luce aussi. Tous deux se ressemblaient tout en s'opposant. C'était comme deux êtres d'un même sang, physiquement et diamétralement opposés. Deux faces d'une même pièce, le reflet, et l'image originel. Ses mains se crispèrent un peu plus. Elle savait l'issu de ce combat intérieur, elle savait, mais c'était trop dur. Elle mettrait fin à tout ça. Elle le savait : le renard serait là, et avec, le desperado et les deux loups. Tout ça se finirait bientôt. Et lui? Il s'éloignerait d'elle. Elle le regarda, avec une pointe d'incompréhension.

    - Laisse moi veiller sur toi, mais ne me tente plus, Luce... Je suis le mal... Le mal est tenté de faire du mal au bien... Car il l'envie, même si il trouve cela particulièrement jouissif que de faire du mal au bien... Et à lui faire croire des choses qu'il ne tiendra pas, car ce n'est juste que pour l'amadouer... Qui sait si ce n'est pas justement physique ?
    - La tentation existera toujours. Si ça n'est pas sur moi, ça en sera une autre, car c'est le Mal qui le veut. Elle eut un petit sourire, faible. Je suis désolée. Je ne me rendais pas compte que je te rendais malade... Promis, je ne te tenterais plus!

    Il était toujours plus facile de jouer la victime que l'agresseur, mais dans le cas de Luce, il était toujours plus facile, au contraire, d'être le méchant que le gentil, car son caractère lui dictait tout un tas de chose pour éviter les conflits, dont celui où elle prend la mauvaise place à côté de Dieu. Elle froissa un peu plus ses jupons, au point où elle ne pouvait plus serrer ses mains sur ceux-ci.

    - J'en ai marre... Je veux que ça s'arrête, Luce...
    - Ne t'inquiète pas Javier. Tout ça s'arrêtera bientôt, j'en suis sûr.

    Elle eut un petit sourire. C'était la première fois qu'elle l'appelait ainsi. Elle hocha la tête et se tourna lentement. Il fallait fuir, partir, loin, pour ne plus lui faire de mal à lui. Elle le faisait tellement souffrir qu'il pleurait. Elle pencha un peu la tête, dos à lui, elle sentait qu'elle avait fait quelque chose de mal, mais quoi? Elle n'arrivaitpas à définir tout ce chamboulement délicat qui se formait dans sa poitrine, l'oppressant. Elle ferma les yeux.

    - Je vais te laisser. On va demander ce que je fais. Merci pour la crème.

    Elle hocha la tête comme pour s'empêcher d'ajouter quelque chose et avança. La porte était juste en face d'elle. Fuir, c'était le moyen des faibles, non? Elle ne fuyait pas. Elle partait. Elle releva un peu la tête, un sourire trop faiblard pour être celui de Luce s'inscrivant sur son visage. Mal au coeur, et alors? Elle poussa la porte.

      topic terminé à moins que tu veuilles répondre/continuer :3
      C'est riquiqui et nul à chier, mais j'y arrive pas u_u' s'troop triste... *zbaaf* gomenasai u_u'!
 
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- La tentation existera toujours. Si ça n'est pas sur moi, ça en sera une autre, car c'est le Mal qui le veut. Il baissa le regard, essuyant les quelques larmes qui s'étaient mises de nouveaux à couler, d'un geste rapide de la main. Elle avait raison, mais peu de personne était aussi bonne qu'elle, dans le sens vrai du terme. Je suis désolée. Je ne me rendais pas compte que je te rendais malade... Promis, je ne te tenterais plus !
- Tu ne me rends pas malade... Le mal souffre pas. J'imagine que je suis encore humain, malgré tout...

Fit il, presque amèrement. Il regarda Luce, relevant doucement son regard noir, et remplie de douleur. Sa couleur des yeux rappelait celle du néant, mais il y avait bien trop d'émotions, bien que douloureuses, pour en être du néant. Dakota ne dit plus rien, gardant ses lèvres closes, son coeur battant la chamade, la douleur assez forte, son sang parcourant ses veines avec rapidité, voir trop, lui provoquant un mal de tête assez dur.

- J'en ai marre... Je veux que ça s'arrête, Luce...
- Ne t'inquiète pas Javier. Tout ça s'arrêtera bientôt, j'en suis sûr.

Une légère esquisse se dessina doucement sur le coin des lèvres de Dakota, à l'énonciation de son vrai prénom. Cependant, lorsqu'elle se retourna pour partir, il ne dit rien, ne levant pas la main, ne tentant pas de la retenir. Pourquoi ? Pour biens des raisons, tout d'abords... Mais le fait, simplement, d'y penser, lui donner envie de se taper la tête contre un mur, ou même de se bourrer la gueule consciencieusement. Chose qui ne serait pas à déplaire, mais il finirait obligatoirement dans le lit de quelqu'un, à la fin de la soirée. Son côté vélane n'avait jamais été aussi influent dans son corps. Comme si il devait arriver à une sorte de maturation, ou un truc dans le genre... Comme nous le passage de l'âge adulte avec la puberté... Il soupira doucement.

- Je vais te laisser. On va demander ce que je fais. Merci pour la crème.

Dakota esquissa un petit sourire, se retournant de l'autre côté pour s'approcher de la fenêtre. Il posa sa tête contre le verre de cette dernière, fermant doucement les yeux. Il n'avait qu'une envie : Se fuir.
 
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