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Etage 5

Ils leur avaient suffi quelques secondes d'inattention pour comprendre que la potion qu'ils venaient de préparer en vue d'en mettre plein la vue à ce stupide de Professeur Grey, pour dire qu'elle était désormais ratée. Dakota venait de fermer les yeux avec rage, tandis qu'Enrique soupirait. C'était la première fois que ça lui arrivait, et comme à l'habitude, bien que cela soit rare, il gardait un sang froid polaire pour résoudre par la suite la chose, bien que, énervée. Quand à Dakota, lorsqu'il fermait les yeux, c'était généralement mauvais signe. Il fallait les comprendre. Cela faisait 2 heures qu'ils étaient là, dans les toilettes à tenter de la savoir. Et deux heures, ça faisait ça en moins pour le Quidditch. L'hispanique se leva d'un bond et envoya un bon coup de pieds dans le chaudron qu'il l'envoya valser contre le mur dans un concert de bruit métallique sous les éclats de rires d'Enrique. Dakota se mit à jurer en anglais et en espagnol, tant est si bien qu'il finit par spanglais, ce con. Enrique ne put s'empêcher de lui faire la remarque.

- Une nouvelle langue ? Demanda t il, avant d'éclater de rire de nouveau.
- Ta gueule. Là, c'est Anglais. Fit il, se retournant violemment vers son frère qui s'esclaffait d'autant plus. Dakota ne put s'empêcher de lui gueulait dessus : Et ça te fait rire ? JILLIPOLLO !

Enrique explosa de rire, à tel point qu'il en était roulé au sol, se tapant le ventre et le sol de son poing. Dakota ne put le maudire bien longtemps avant de se mettre à rire à la suite. Son petit frère était un con, mais allons bon ! Si il riait, c'était qu'il avait du être comique. Puis, valait mieux le voir rire, qu'en colère. Dakota l'aida à se relever, mais ce dernier ne cessait d'être agiter d'éclat de rire incessant. Il tenta de lui expliquer la chose, mais rien n'y faisait, il repartit dans son fou rire, posant sa main sur le mur pour se soutenir. Dakota secoua la tête en souriant. Il attrapa sa baguette posée au sol, puis, d'un evanesco, il fit disparaître la potion qui commençait à ronger la tuyauterie. Enrique s'arrêta de rire à cet instant précis. La même idée. Les deux venaient de se regarder avec un mauvais sourire.

- Enrique, tu crois que...
- Je sais pas... Ca faisait bien deux heures...
- Oui... Que cela ne soit pas du travail gâché... Autant que cela serve...
- Exactement.

Enrique fit jaillir sa baguette, puis, lui et son grand frère entrèrent dans la cabine des toilettes. Une fois que l'un d'eux eut pris le chaudron, qui finalement était détruit, ils ensorcelèrent la tuyauterie pour qu'elle explose à la gueule de la prochaine personne en lui rejetant ses excrétions dans la gueule. Quelques minutes plus tard, lorsqu'ils sortirent et qu'ils eurent retirer le chaudron pour le mettre dans un coin de la pièce, Watteau entra à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, une explosion retentit sous les éclats de rire des frères Almadovar qui se mirent à courir vers l'extérieur, s'exclaffant comme pas deux.

[...]

Etage 4.

Un hurlement, Dakota sortit sa baguette. Enrique, qui avait toujours son sourire aux lèvres, lui tapota l'épaule pour lui montrer la source du problème. Un garçon, probablement de la même promotion que celle de Dakota faisait des siennes sur la nouvelle venue. Les deux hispaniques, baguettes au point s'approchèrent rapidement. Il n'avait pas à redire, la manière de son frère était bien utile, mais il n'y avait que les habiles qui pouvaient en usée. Tenant sa baguette comme un fusil, il ferma un oeil, histoire de bien cadrer son tire, du moins, d'après lui, et d'un coup, un mot, une incantation, un sort. Une légère détonation jaillit de sa baguette et le jeune homme se retrouvait les 4 fers en l'air. Enrique lui envoya à ce moment là, des sortilèges cuisants tant et si bien qu'il ne put emporter Iranoe dans son élan vers le plafond.

- On ne frappe jamais une fille.
- Même si c'est une casse couille...
- On te la jamais appris ?
- Connard ?

Comme des jumeaux, ils étaient. Comme des jumeaux, ils agissaient. Il y aurait eut Lou, ç'aurait été pareil. Peut être pire, selon les lois de la Prophétie. L'aube, le Zénith et le Crépuscule. Il ne manquait plus que la nuit et l'obscurité qui étaient leur parent, et ils étaient imbattables. Ils s'approchèrent d'Iranoe. Dakota, baguette levé, il le gardait plaqué contre le mur. Enrique tapota l'épaule de la demoiselle tout en lui demandant :

- Tout va bien ?

Dakota ne cessait de faire pression sur certains points qui arrachaient des hurlements ou des éclats de rire chez le garçon. Quelques personnes les regardaient avec plus ou moins de stupéfactions. D'autres riaient, d'autres étaient horrifiés. Dans les deux cas, il n'en avait rien à foutre.

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- Merci... Je vais... bien...

Lorsqu'elle sourit, Enrique sourit à son tour. C'était rare de le voir sourire, et Dakota ne put s'empêcher hausser un léger sourcil avant de faire un petit sourire polie à la nouvelle de Serdaigle. Ils ne l'avaient pas vu... Du moins, elles ne leur disaient rien. A aucun des deux... Puis, elle s'avança en direction de Dakota qui tenait toujours le Serdaigle à deux mètres au dessus du sol. Elle lui glissa sa main dans la sienne, lui valant un petit sursaut de stupéfaction qui lui valut de faire tomber, du moins de bien 50 centimètres, le Serdaigle. Il l'entendit lui murmurer :

- J'avoue que lui faire payer ce qu'il vient de faire est une entreprise... intéressante... Mais en public... je n'ai guère envie de savoir que vous vous êtes fait punir à cause de moi... et puis... Tout arrive à qui sait attendre...
- Oh... Souvorov ? Il m'a tellement vu que désormais, je peux presque l'inviter à venir bouffer avec nous à la table des Gryffondor !

Dakota rangea sa baguette à la suite de sa phrase. Un léger sourire sur ses lèvres. Enrique eut un léger clignement des yeux lorsqu'on entendit l'autre Serdaigle tombait mollement au sol. Son frère aîné semblait content de lui. Enrique sourit à son tour, avant de reposer son regard sur Iranoe au moment où Dakota retirait sa main de celle de la nouvelle Serdaigle.

- Tu es la nouvelle, c'est ça ? Puis sans attendre de réponse, il lui demanda : Ca te dirait de marcher un peu avec nous dans le château pour discuter un peu ? On en profitera pour te montrer les pièces importantes du Poudlard, comme ça.

Dakota ne dit rien, mais il ne savait pas quoi penser. Enrique ne le regardait pas, n'ayant d'yeux que pour Iranoe. Visiblement, il ne cherchait pas le regard de son frère. Qu'est ce qu'il avait en tête ?

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- Avec plaisir... Je n'ai pas eut le temps de visiter cet endroit. A part les salles de classes, la bibliothèque et ma salle commune, je ne connais rien... Et je serais heureuse de faire votre connaissance...
- Tout le plaisir est pour nous...
- Dak', ne va pas la dégouter des garçons de son âge... Et arrête avec ton truc ! C'est vraiment déstabilisant !
- Quel truc ? Ca ?

D'un coup, ce fut comme si son aura était devenu une tentation. La tentation ultime. Insérant l'envie chez les femmes et l'exaspération chez les hommes. Dak' eut un léger sourire lorsqu'une fille passa à côté de lui en le regardant comme si il n'y avait que lui. Cette dernière se cassa la gueule. Rico ne put s'empêcher d'éclater de rire, avant de donner un coup de poing dans l'épaule de son frère pour que ce dernier ne cesse d'user son don pour montrer qu'il pouvait le faire et pas les autres. En tout cas, Iranoe ne cessait de regarder Enrique. Ca le rendait un peu mal à l'aise. Elle avait un regard troublant. Peut être parce qu'il avait le même.

- Mais je manque à la plus élémentaire des politesses... Je suis Iranoe Sayuri...
- Enchanté, Iranoe. Il eut un léger sourire, avant de s'annoncer. Enrique Almadovar. Serpentard, frère de cette chose. Ce fut Dakota qui donna un coup de poing dans l'épaule d'Enrique qui ne put s'empêcher de lui lancer un léger regard de reproche surfait. Dak' souriait tandis qu'Enrique se massait doucement le bras. Quel con...
- Moi, c'est Dakota. Mais tout le monde m'appel Dak'. Content de te rencontrer, Iranoe.

Dak' et Enrique se mirent en marche vers les étages inférieurs en compagnie d'Iranoe. Il y eut peut être quelques moments de silence jusqu'à ce que Dak' finisse par le rompre.

- Et tu viens d'où, au faites ? Fit il, comme si la conversation n'avait jamais connu de blanc.

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- Et bien... Je suis née au Japon... Mais j'ai passé mes cinq années de scolarité magique à Salem... Mais c'est étrange que vous ne soyez pas au courant... J'ai cru comprendre que mon arrivée avait fait des émules... Il y a plus de gens qui me connaissent ici que j'en connais...
- Le Japon ? Ils ont une méchante équipe de Quidditch... J'adore leur offensive tsunami... Trop la classe...

Enrique eut un petit sourire. A croire que Dakota jugeait les gens selon leur équipe de Quidditch de leur pays d'origine. Ce qui était probablement le cas. En Angleterre, il n'avait pas tellement d'ami, provenant de ce pays. Il fallait dire qu'il n'aimait pas les roux. Ca avait une tendance à lui taper sur le système, allez savoir pourquoi. Rico lui, ne put s'empêcher d'imaginer les grands dojos, le mont fuji et tout ce qu'il s'ensuivait. Il releva le regard vers Iranoe, puis, il ajouta :

- C'est vrai... C'est classe, comme pays. Il fallait qu'il y aille. C'était évident. Enrique était comme ça. Lorsqu'une civilisation pouvait lui apporter des connaissances dans ses centres d'înterets, il fallait qu'il y aille. Il se souvint encore, comme il avait du péter sa crise pour que son père accepte de l'amener en Atlantide. En même temps, ici, ils regardent tous les nouveaux. C'te bande de naze...
- Ils sont pas tous très intelligents dans le coin. La première fois qu'ils m'ont vu débarqué, ils se sont poussés sur mon passage. Tu te souviens, Rico, sur la gare king's cross ? Dit il, en éclatant de rire.
- C'est cash... Fit il avec un petit rire. En même temps, t'as vu la colère dans laquelle t'étais ?
- Lola m'avait cassé les couilles, ché pas si tu te rappels pourquoi... Enfin, bon.

Une jeune fille passa, le regard aguicheur, provocateur. Rico secoua la tête, et Dak' eut une moue admirative, mais sans plus. Il la regarda passer avec un léger sourire, la mattant bien comme il faut avant de reporter son regard sur Iranoe.

- Pathétique... J'aime pas les préjugés...
- Personne n'aime.
- T'en fais pas pour ça. Y en a beaucoup des comme ça à Poudlard.
- Le pire, c'est à Serp'...
- Ouais, mais y a des Gryffondor qui se la jouent aussi...
- Même les Poufsouffle, maintenant... Navrant. Il secoua la tête, commençant à descendre les escaliers. Ils sont tous comme ça... Dès qu'il y a quelque chose de nouveau, il faut qu'ils aient des apprioris. A se demander comment ils ont fait pour évoluer...
- Iranoe ?

Rico s'arrêta, la main sur la rampe pour regarder Dak'. Ce dernier tenait son vif d'or dans ses mains, avant de regarder Iranoe à son tour.

- C'est comment Salem ?

Le frère cadet du capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor comprit où il voulait en venir. Lou.

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- C'est assez compliqué. Il n'y a pas de maisons, pas de cette rivalité à moitié foireuse... Tout ce qui compte, c'est être le meilleur et tout est bon pour écraser les autres. Les coups bas sont monnaie courante et il n'y a pas une chose qui n'est pas rendue au centuple. Si je peux résumer très rapidement l'endroit... C'est la maison Serpentard version cent fois pire... A côté de cela, je ne peux pas nier que les avantages sont intéressants... Et il est aisé de s'en sortir pour qui est intelligent... Mais j'y pense...

En réalité, cette réponse intéressait très peu les deux frères qui venaient de se rapprocher d'Iranoe, comme si ils avaient peur d'en rater un bout. Dakota s'était rapproché, tandis qu'Enrique remontait doucement les quelques marches qui les séparaient d'Iranoe. Les deux hispaniques avaient, dans leur regard, une étrange expression très significative. On avait cette impression qu'ils allaient faire passer un interrogatoire particulièrement musclé. Dak' avait la respiration presque coupé, tandis que celle de Rico ne se faisait même pas entendre.

- J'aurais dû y penser. Almadovar...

Les yeux des deux frères s'allumèrent d'un coup. Enrique eut un geste vers son frère, lui posant sa main sur la joue avant de sentir son frère lui passait un bras autours des épaules, un sourire sur ses lèvres. Lou. Elle connaissait Lou, c'était évident.

- Alberto... Chaz... Lucrezia... Cousins et soeur au vu de vos physiques...

Dak' eut un petit sourire, puis, il baissa la tête de son frère pour lui frotter l'arrière crâne avec son poing, alors que l'autre éclatait d'un petit rire comme si on venait de lui retirait un poids. Lorsqu'Enrique réapparut des conneries de son frère après qu'ils se soient chamaillés quelques minutes, l'on vit sur son visage cette impression qu'il était touché par la grâce. Comme si Dieu lui même venait de lui retirer toutes les peines du monde. C'était un sentiment étrange, mais rien que de rencontrer quelqu'un qui avait connu sa soeur, et qui la connaissait, ça leur faisait un bien fou. Un bout de son histoire qui venait à Poudlard.

- Désolée... Je viens d'être indélicate...
- Non. Ca fait du bien.

Dak' ne disait rien, parce qu'il n'y arrivait pas. En ce moment précis, il avait besoin de revoir sa famille, leur famille, cette immense famille. Il n'y avait pas à dire, les amis, c'était bien, mais le mieux, cela restait la famille. Cependant, elle avait pu remarquer cette lueur destructrice qui avait brûlé les iris de l'aîné au nom d'Alberto.

- On continue de descendre ?

Le coeur léger, il reprit sa petite avance. Dak' observa quelques instants Iranoe, comme si elle aurait pu lui en dire plus, avant de la regarder descendre. Il se retourna pour regarder derrière eux, puis autours d'eux, avant de s'engouffrer dans les escaliers.

- Donc, c'est Serpentard, en pire...
- Dak'... Je sais ce que je voulais. Lou a passé de bonnes années, elle continuera. Enfin, j'en sais trop rien en faites. Je sens qu'elle va bien. C'est tout.
- Mais...
- On n'est pas là pour obtenir des informations, mais pour l'intégrer dans Poudlard.
- Je... Bon. J'ai besoin de voler. Rejoignez moi sur le terrain si le coeur vous en dit.

Il les devença, et se retira plus rapidement vers les étages inférieurs. Enrique continuait de marcher en direction du Parc, regardant Iranoe de temps à autres, tout en lançant des regards aux autres élèves de temps à autres.

- Excuse le. Il est pas comme ça d'habitude... Il doit faire sa crise d'adolescence, là.

Rico eut un sourire.

- Ce n'est rien... Je peux comprendre...C'est parfois compliqué...
- Peut être... Fit il, en le regardant partir.

L'hispanique ne pouvait que croire en les paroles d'Iranoe. Mais sur le moment, il n'y parvint pas. Peut être parce que son frère arrivait à faire ressentir ce qu'il ressentait à l'égard de sa soeur. Rico eut un léger sourire, un sourire triste avant que cette dernière ne prenne de nouveau la parole arrachant un éclat de rire sur le petit hispanique.

- Tu joues au Quidditch?
- Moi ? Nooon... Petit rire. Le jour où l'on me verra monter un balai, il tombera de la neige au Mexique !

En effet, il avait eut de sérieux problèmes le jour où il avait du monter pour la première fois sur un balai. Ce dernier lui avait fait faire un rodeo du tonnerre, mais contrairement aux animaux qu'il parvenait à calmer, lui, bah, le balai l'avait totalement ignoré pour le catapulter sur Casey qui l'avait rattrapé au dernier moment.

- Et toi ? T'en fais ?

- Fais attention, Enrique... Je pourrais me débrouiller pour qu'il y en ait...

Rico tourna immédiatement son visage vers cette dernière portant un regard rempli de défis et d'une petite colère perceptible. Il regarda cette dernière avant de secouer la tête. Perturber l'écologie, le climat pour une simple envie, c'était quelque chose qu'Enrique désapprouvait et désapprouverait toute sa vie. Son visage montrait qu'il était entrain d'y réfléchir, d'y ruminer. La neige... Elle était bonne pour les pays froids. Pas pour la végétation mexicaine. Il se passa une main dans son duvet naissant avant de regarder Iranoe, les traces d'un sourire réapparaissant sur ses lèvres.

- Non... Je n'en ferais que le jour où l'on m'aura offert la lune... Mais je me débrouille sur un balais...
- Pourquoi attendre la lune pour faire quelque chose que l'on peut faire ?

Enrique ne comprenait pas réellement la phrase d'Iranoe. Ce n'était pas le mysticisme, c'était juste sa façon de pensée qui le rendait ainsi. Il n'arrivait pas à concevoir que l'on demande l'impossible pour réussir ou pour faire quelque chose. Il n'avait pas été élevé dans ses valeurs là, vous voyez. Enfin, bon, il n'avait pas compris le sens caché de la phrase d'Iranoe, et cela se comprenait. Mais il ne demanderait pas ce qu'elle cachait. Il s'en foutait un peu, fallait dire.

- Excuse moi si je te parais impolie mais... T'en as pas marre que ce genre de fille ne cesse de vous observer, ton frère et toi?
- Hein ?

Il leva le regard, pour regarder autours de lui. Quelques filles le regardaient, mais il n'y avait rien de plus. Du moins, Enrique n'était pas réellement du genre à comprendre lorsqu'on lui faisait de l'oeil ou que l'on tentait de le charmer. Alors, il eut un petit rire avant de répondre à Iranoe.

- Je sais pas... C'est plus mon frère qu'elles regardent, faut dire. Il a la classe de tonton Tony. Puis, il a du charisme ! J'ai pas le même...

Enrique souriait. Il s'en fichait. Aucune trace de jalousie à l'égard de son frère. C'était son modèle, fallait pas l'oublier.

- pourquoi cette question, Iranoe ?

- Parce que me voir sur un balais... ça se mérite...

Enrique éclata de rire. De toute façon, comme il le disait, ( bon, peut être pour se pardonner le fait qu'il n'excelle pas vraiment sur un balai ), ce n'était pas tout le monde qui pouvait avoir un don là dedans, mais également, cette passion phénoménale que certaines personnes avaient pour cet objet, puis, ce sport, le Quidditch. Enfin, bon, Enrique n'était pas réellement quelqu'un de sportif... Il était plus dans l'art. C'était plus son domaine, il fallait l'avouer... Un balai, il s'en sert pour nettoyer ( et encore, y a la baguette magique ). Donnez lui une guitare, et il vous fait planer en même temps qu'il se fait planer à tel point, il vit sa passion. Puis ils vinrent à parler des filles qui ne cessaient de poser son regard sur lui, et sur son frère. Enrique était comme surpris, car c'était Dakota qui attirait le regard, pas lui.

- Peut être... Mais ton charisme est indéniable, Enrique.
- M... Merci.

Il eut un sourire à réchauffer les coeurs. Il baissa son regard avant de se sentir comme ragaillardi. 'Rico conserva son petit sourire avant de se mettre à regarder là où il mettait les pieds. Il était tel que cela ne lui vint même pas à l'idée de lui retourner ce compliment qui faisait du bien au coeur. Puis il lui demanda pourquoi.

- Parce que je te charme ou que je cherche à le faire?

Enrique s'arrêta, tournant son regard vers elle, un petit sourire malicieux sur son visage.

- Je crois que l'on a toujours mieux à faire que de regarder les autres. La jalousie ou l'envie sont si... pathétiques...
- Certes... Certes...

L'hispanique soupira, gardant son petit sourire coquin sur ses lèvres, avant de reposer son regard sur les filles qui passaient non loin de lui. Il eut un haussement de sourcil canaille avant de dire.

- Je ne saurais dire si tu parviens à me charmer ou pas, Iranoe... Ce genre de chose... Ca ne m'intéresse pas vraiment... Ce qui est étrange...

Regard rêveur. Il mentait. Il se souvenait très bien de l'arriver de la demoiselle aux cheveux blancs. Soupir...

- Je te taquinais, Enrique. Le jour où je te charmerais ou je chercherais à le faire, tu le sauras, crois moi. Si je t'ai fait ce compliment c'est pour deux raisons. La première est que c'est sincère et la seconde, que tu n'as pas l'air avoir conscience de ce qui émane de toi.

Enrique posa son regard sur la demoiselle, réfléchissant quelques secondes, avant de sourire. Le sexe féminin était dur à suivre, parfois... Trop de chichi, et tout ce qu'il s'ensuivait, c'est du moins, la pensée qu'il eut lorsqu'il sourit, pour regarder de nouveau en face de lui, histoire de voir où il posait les pieds. Il paraît que ça faisait mauvais genre de rencontrer des personnes en leur fonçant dessus sans réellement le savoir. L'hispanique l'entendit de nouveau parler, tournant la tête vers cette dernière de nouveau.

- Bon... Et si tu me montrais les coins et recoins de cette école ?
- Oui, c'est un peu la base de notre venue, je crois, non ?

Il lui fit un petit sourire malicieux, avec sa petite étincelle si spéciale dans son regard. A ce moment là, il croisa le regard d'une fille qu'Iranoe faillit percuter, et leur regard se lièrent sans aucun battement de cils. Ils tournèrent tout deux la tête l'un vers l'autre, jusqu'à ce que la fille s'en aille. Enrique esquissa un petit sourire, avant de se dire que si il se mettait à faire comme Dakota, il risquerait d'avoir un gosse d'ici peu de temps, m'enfin, bon.

- Tu viens ou je dois venir te chercher? Arrête de rêver, Enrique, c'est pas hyper flatteur pour moi...
- Désolé !

Il la rattrapa avec le sourire, puis, il commença à lui expliquer et lui montrer quelques astuces qu'il y avait à Poudlard, et que certaines personnes connaissaient.