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« Et ainsi ira la vie… Le Chaos est ici, et partout ! Autours de nous, et nulle part ! Nous sommes là ! Mais nous n’en faisons que partit ! Nous, nous le représentons ! »
__________________________ ENRIQUE.


ENRIQUE ALMADOVAR.

- C'est rien, Enrique... Pleure, ça va te faire du bien...

Enrique se jeta dans les bras de son frère qui l'enlaça tandis que pour la première fois de sa vie, le jeune 'Rico éclatait en sanglot. Un sanglot comme personne n'avait eut. Peut être était ce le fait qu'il n'est jamais pleuré, ou du moins, vraiment pleuré... Personne ne pourrait réellement dire ce qu'il en était, mais tout ce que l'on sait, c'est qu'il en fit pleuré Dakota, qui laissait couler ses larmes avec silence. Ils avaient tout perdu, tout. Et Enrique avait toujours été plus faible dans ce qui concernait la perte des êtres les plus chères à son cœur. Il venait de perdre son père, il venait de perdre Asphodèle, il le sentait, il le ressentait, il l'avait vu. Comme ça, un flash lui prenant toutes ses pupilles, le forçant à poser genoux à terre, sentant son cœur explosait lorsque le sang avait jaillit du coup d'Asphodèle avec panache. Il pleurait, tout lui faisait du bien. Cependant, malgré le fait qu'il sentait son frère contre lui, qu'il sente son odeur, qu'il ressente ses bras autours de lui, sa tête contre la sienne, son souffle près de son visage, il n'arrivait pas à sentir un total bien être. D'un coup, il sut qu'entre son frère et lui, quelque chose s'était brisé, qu'il y avait comme un problème, comme... Un détachement de la sphère familiale... Miguel était partit, et on avait l'impression que la famille Almadovar sombrait avec. La Mama avait reprit les reines avec une main de fer, tandis qu'Antonio et Joana devaient assurer désormais la partie mexicaine de la famille. Miguel... Mort ou Disparu ? Pour ces enfants, comme pour beaucoup de personnes, les mangemorts avaient eut sa peau.

- Dakota... Je veux pas... J'veux plus...
- C'est rien... Chuuut... Ca va passer... Ca doit être nécéssaire...

Faisait il, l'air résigné. Enrique se retira d'un coup, poussant Dakota du plus fort qu'il put. Ce dernier tomba au sol, le cul dans l'herbe, le regard surpris, lever vers Enrique qui semblait près à exploser. Ce qu'il fit, en réalité. Il ressortait tout, comme si... Comme si la soupape de sécurité venait de lâcher. Autours d'eux, l'atmosphère semblait s'être chargé en magie, et l'aura d'Enrique prenait forme, prenant une douce teinte sablé, et parfois, l'on voyait quelques nuages de poussière chocolaté. Dakota se releva d'un coup, s'énervant à son tour, opposant la couleur sablée à la couleur vert émeraude.

- Je t'interdis de dire que ça va passer ! Que c'était nécessaire ! Rien n'est nécéssaire ! Tu crois donc, cette putain de prophétie que tout le monde suit à la lettre, hein ? HEIN ?
- Ferme ta grande gueule ! Je te rappel ici, que le chef de famille, c'est moi, désormais ! Je dis, t'exécute !
- Mouahahah ! T'es un gros comique ! T'es même pas capable de pisser droit et tu crois peut être que je vais t'écouter sans broncher ? Tu crois encore au père Noël, Dakota ?
- Ca y est ! 15 ans, une copine, et on se sent plus ! Qui était là, quand monsieur chialait comme une merde parce qu'ils se sentaient le mal aimé, hein ? Qui était là pour remonter le moral de son cher frère, hein ? QUI ? RÉPONDS ENRIQUE ILARIO ALMADOVAR ?
- Ah ouais ? Et quand le monsieur avait besoin d'une bonne excuse pour éviter de se faire éclater la gueule par Papa ou parce que monsieur craignait de se faire défonser par la Mama, hein ? Mr les gros bras qui nourrit un complexe parce qu'il aurait presque des airs éfféminés !

Point faible touché par Dakota, Enrique frappait là où ça faisait bien mal. Dakota le fusilla littérament du regard. Ce dernier venait de sortir sa baguette, tandis que les clés de 'Rico explosait le collier de cuir de taureau autours de son cou pour se mettre à voleter autours de lui.

- Mais oui, mais bien sûr... Tu as tout à fait raison... Mais en attendant, c'est grâce à lui que tu arrives à vivre, que tu as réussi à embrasser Asphodèle parce que tu étais tout simplement incapable ! Hein ? T'as beau en avoir plein la tête, mais tu es qu'une pauvre merde, incompétante qui n'aurait jamais pu bouger son cul pour tenter d'avoir une relation qui a finit tout simplement dans le trou puisqu'elle est morte égorgée comme une truie !

C'était les phrases de trop. 'Rico perdit totalement le contrôle de lui même, et au moment même où ses clés de mettaient à tourner avec une vitesse folle, Dakota lança un maléfice noir, qui s'éclata tout bonnement contre la foudre qui jaillit du tournoiement de ses clés. 'Rico ne laissa pas les choses s'en finir là, il tendit les bras, avant d'attirer sa clé d'alluminium avec une vitesse folle pour lui tailler les bras. Le sang coulant sur ses bras, il posa ses mains au sol, s'agenouillant. L'herbe s'anima soudainement pour saisir les pieds de Dakota qui balança un confrigo dans le sol, explosant la terre et l'herbe répendant une poussière d'un peu de partout. On entendit quelqu'un venir sur le côté. Alicante.

- CESSEZ VOS CONNERIES OU C'EST MOI QUI VOUS ARRACHE LA TÊTE !!!

Enrique tourna la tête vers son oncle, et aussitôt l'une de ses clés lui balança un confrigo qu'Alicante déjoua d'un revers de main pour aller fracasser deux, trois arbres à cause du souffle de l'explosion. Enrique se sentit quitter le sol de ses pieds et il se fit plaquer violemment contre un arbre derrière lui. Alicante serra la prise avec force, avant de tourner la tête vers la poussière qui tombait au sol. Dakota avait disparu.

- Il est où ?
- Dans ton cul...
- FAIS PAS LE MALIN AVEC MOI ! Chui pas d'humeur ! J'en ai marre de nettoyer les problèmes de tout le monde ici !
- Lâche moi ! POURQUOI T'ES INTERVENU, HEIN ? Je voulais le crever ! JE VEUX LE CREVER !
- NON ! TU NE CREVERAS PERSONNE ET TU FERMES TA GUEULE ! C'EST MOI QUI COMMANDE ICI ! COMPRENDO ? O TE EXPLICO ? CABRON !

Enrique se tut, baissant ses bras, cessant de lutter contre le sort d'Alicante. Les clés revinrent doucement à lui, voletant autours de lui, tandis qu'il se mettait à pleurer, vidé. Alicante le fit descendre doucement de son perchoir invisible, avant de s'en approcher et de le serrer contre lui. A nouveau, il éclata en sanglot, mais c'était un sanglot plein de calme, comme reposant, comme si il avait se besoin de se vider le peu d'énergie négative qu'il avait encore en lui. Alicante lui embrassa le front, et il lui dit doucement :

- On parlera quand tu auras autre chose à penser... Pour le moment, va voir Lou, elle est pas bien...
- Et Lola, et Talia ? Et Maman ?
- Arrête de penser aux autres... Pense à toi et à Lou pour le moment... Lola est avec Diego qui lui remonte le moral... J'ai parlé avec Américo et Talia est avec lui, en ce moment... Quand à ta mère, je l'ai endormi, le temps qu'elle assimile la chose psychologiquement... J'ai bien cru qu'elle nous faisait une attaque, quand Diego a dit que le corps de Miguel avait été introuvable...
- Pourquoi ?
- Je sais pas... La prophétie nous a tous enculé, comme dirait Luo, ou encore Miguel... Je pense qu'il est temps de vivre nos vies, tout en terminant ce que nos idéaux nous poussent à faire...
- Suivre la prophétie ?
- En la ployant selon nos envies et nos idées... Tu dois et tu seras l'élu. Et je le jure sur ma vie. Allez file...

Enrique eut un pâle sourire en voyant Alicante qui se forçait à sourire pour lui donner du baume au coeur. Enrique prit la direction de la roulotte de sa soeur, tandis qu'Alicante le regardait partir. Finalement, 'Rico se retourna et il demanda à Alicante :

- Papa m'a jamais dit qu'il m'aimait... C'est triste...
- Il t'aimait...
- J'aurais aimé l'entendre s'échapper de ses lèvres, pour ne me le dire qu'à moi, rien qu'entre lui et moi...
- Ton père est étrange... Il ne dit jamais ce qu'il pense... Et il a du mal à le montrer... Il était condamné...
- Si tu le vois, dis lui que je l'aime... J'aimerais qu'il vienne dans une de mes visions...
- Il le sait...
- Puisse Dieu entendre tes paroles, Tonton...
- File...

Enrique s'en alla. Lorsque 'Rico ouvrait doucement la roulotte, Alicante se laissa tomber sur une souche de bois, regardant le spectacle que venait de faire ses deux petits neveux. D'un coup, il se mit à pleurer. Silencieusement, mais il pleura.

[...]

Enrique ouvrit doucement la porte de la roulotte qu'il partageait avec son frère et sa soeur, en attendant de voir que Diego vienne partager leur roulotte. Maintenant, ils auraient un peu plus de place... Dakota ne reviendrait probablement jamais, désormais. Enrique s'asseya à côté de Lou. Posant sa main sur la sienne. Finalement, il la tira vers lui, l'enlaçant doucement, avant de s'allonger sur le lit, l'attirant avec lui, et contre lui. Il posa sa tête près de la sienne, respirant son odeur doucement, sans réellement pensé. Elle l'apaisait par sa simple présence. Doucement, il se mit à lui carresser délicatement le bras avec sa main, lui montrant que malgré tout, il était là, et qu'il serait toujours là pour elle, contrairement à une certaine personne qui venait de se barrer dieu savait où.

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« Et ainsi va la vie... Nous avons eut la prétention d'avoir notre liberté alors que tout était écrit... Tout a toujours été écrit... Le reste n'était qu'illusion et vaines espérances. »
__________________________ LUCREZIA.

LUCREZIA ALMADOVAR

Elle pleura, du moins, il ne sut pas qu'il n'y avait pas de larmes. Il savait qu'elle n'était pas bien, ce qui n'était réellement pas une nouvelle puisque depuis trois jours plus personne ne s'adressaient la parole, comme si ils étaient déjà en dueil alors qu'il n'avait même pas mis en terre Miguel, à défaut du corps inexistant. Où il était ? Personne ne le savait. Dès qu'on en parlait... De sa mort, Alicante se mettait dans une colère noire et menaçait quiconque le répétait car lui, il n'y croyait pas. Cette espoir qu'Alicante maintenait faisait du bien et du mal dans le coeur de 'Rico qui avait tout laissé éclater sur Dakota qui l'avait profondément blessé. Ses caresses sur le bras de sa soeur se continuait doucement, tandis que leur respiration se calmait peu à peu, prenant un air normal, calme et posé. L'hispanique eut un petit soupir, comme apaisé d'avoir réussi à sortir toutes ses émotions refoulés depuis près de dix ans, sinon plus. Puis, Lou, brisant doucement, le silence qui s'était imposé à l'intérieur de la roulotte, parla dans la langue la plus chaude et la plus jolie qui soit.

- Enrique... Te quiero... Siempre te quise... Porque...
- Estoy aquí… Todavía he sido aquí… Pero no venía… Siempre lo he observado… Aunque Asphodèle supo encantar mi corazón, eres mi primera mujer…
"Je suis là. J'ai toujours été là, mais tu ne venais pas... Je t'ai toujours observé quand bien Asphodèle a su charmé mon coeur, tu es ma première femme..."

Il leva doucement sa main, la portant au niveau des joues de Lou, pour les lui caressait comme si il refaisait chacun de ses traits, avec une délicatesse amoureuse. Il soupirait, ne sachant quoi faire pour pouvoir retirer le mal, la tristesse et la solitude qui s'était abattue au sein de la famille Almadovar, en général. Enrique se releva doucement, laissant sa soeur sur le lit. Il s'appuya sur son coude, la regardant doucement, comme si il la dévorait des yeux. Le Crépuscule aimait la lumière, il aimait se coucher pour se réveiller au côté de l'Aube... Avec son index, il le posa doucement sur le bout du nez de Lucrezia, avant de le laisser glisser sur le coin de l'une de ses joues, avant de redessiner ses lèvres avec tendresse. Ce besoin de se sentir aimer et de donner de l'amour, il avait besoin de le montrer... Il n'arrivait plus rien à garder, et il se fichait, désormais de tout. Plus de père... Un enculé de frère... Un Oncle qui croit en l'espoir, une mère endormie, deux soeurs sous le joug de leur compagnon... Et Lou avec 'Rico... Il ne réfléchissait plus, car il en était fatigué... Il se pencha doucement, posant ses lèvres sur celle de Lou, et il lui dit :

- Eres mi primera amor...

Et Asphodèle dans l'histoire ? Oui, elle l'était aussi son premier amour. C'était compliqué, en réalité. Enrique croyait aux différents amours, comme aux différentes amitiés, etc... Il avait aimé son frère à la folie, il vénérait son père, il respirait sa soeur, et son coeur ne battait que pour Asphodèle, tandis que ses yeux se faisait coquin pour toutes ses personnes, en particulier Lola et Talia où il y avait une pointe d'humour... Il aimait tout le monde, d'une façon différente, mais que plus fort à chaque fois... Il se recula doucement, souriant, tout en regardant sa jumelle. L'aura sablé de l'hispanique semblait ne faire plus qu'un avec 'Rico. Il l'embrassa de nouveau, mais cette fois, avec plus de ressenti. Il mêla doucement sa langue à la sienne, scellant ses paroles qu'il avait prononcé...

Lorsqu'il avait posé son regard dans le sien après l'avoir embrassé la deuxième fois, il avait comme l'impression d'avoir une nouvelle Lou en face de lui, la Lou qu'il avait toujours connu dans son enfance. Il eut un sourire heureux, la contemplant comme si il n'y avait qu'elle, et qu'autours d'eux, il n'y avait plus rien. Qu'il n'y avait plus qu'eux. Enrique était comme qui dirait, ce qu'il devait toujours être. Resplendissant, la vie s'insufflant en lui, le terrassant de part en part, lui donnant cette petite teinte dorée qui ravivait sa couleur de peau déjà bien basané, même si il l'était moins que Dakota, par exemple. Non, là, il était comme dans un autre monde, il récupérait sur tout ce qu'il avait souffert au dehors de ce monde qu'il venait d'établir avec Lou.

Elle lui caressa doucement le coin des lèvres, avant de les lui repasser délicatement avec ses doigts, qu'il tenta presque de mordre. Il eut un sourire coquin, avant de replonger son regard dans le bleue des yeux de sa sœur. Sa sœur jumelle... Lui, il était le gris, le noir et le blanc, et elle, elle était la couleur, et la promesse. Il souriait, parce qu'elle souriait, et qu'elle s'était reprise, pour le regarder plus sérieusement. Finalement, il se pencha de nouveau pour l'embrasser encore une fois, sentant quelque chose se produire dans son corps, lui donnant cette envie de continuer, de vivre un moment de plaisir comme il n'avait jamais connu pour tenter d'oublier tout, et de partager cela, rien qu'avec sa sœur.

Puis, lorsqu'elle commença à lui effleurer l'épaule, puis le torse, Enrique plongea son regard, légèrement fiévreux, dans celui de sa soeur, une envie, une pulsion naissait en son organisme. Il savait ce que c'était, sans réellement le savoir, comme si, dans son code génétique, il était écrit la signification de ce qu'il semblait ressentir, de cette pulsion qui semblait être sexuelle. Sans réellement poser des questions, il saisit le bas de son tee shirt pour le retirer doucement, avant de le lancer sur son lit, un peu plus loin. Ce fut à son tour de passer délicatement sa main sur le long de la cuisse de soeur, tout en posant ses lèvres de nouveau sur celle de sa soeur, pour finir par l'embrasser avec une intensité qui semblait grandissante, une passion qui semblait débordée de lui.

Bien qu'Enrique ne soit pas le genre de gars à être hyper musclé, voir même musclé du tout, l'on voyait les prémices de ce qui aurait pu être des mucles. N'ayant jamais privilégié l'entretien de son physique ( et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir des modèles, entre Alicante et son frère Dakota ), il avait, comme qui dirait, un physique d'artiste. Pas maigrelet, mais normal, dirons nous, et lorsqu'il sentit sa soeur lui effleurait la peau, il ne put s'empêcher de ressentir un frisson qui lui secoua la colonne vertébrale avec un certain plaisir qu'il ne manqua pas de montrer en levant doucement la robe de Lou qui semblait le gêné. Il avait comme, un besoin de se sentir sa peau sous la sienne, de s'approcher le plus d'elle, tout en retirant le linge qui semblait être, d'une évidence frappante, la seule barrière qui pouvaient maintenant, les séparer.

Un cliquetis derrière lui, il comprit que sa soeur ne l'arrêterait pas. Il sourit, jouant avec elle, en pénétrant sa main sous le tissus de sa soeur tout en lui effleurant délicatement la peau, avec une certaine douceur, tandis qu'il déposait quelques baisers sur son cou, lui donnant des légères caresses avec sa tête contre la sienne, tandis qu'il remonta doucement la robe de sa sœur pour la lui retirer avant de l'envoyer rejoindre son tee shirt. Restant sur ses genoux, contemplant sa soeur avec un petit sourire amusé, il posa sa main à côté de son visage, ne posant même pas son regard sur son corps qu'il connaissait déjà pour l'avoir tant regardé plus jeune. Il savait qu'il avait changé, qu'il avait pris certaines formes particulièrement appréicable, surtout dans de tels moments, mais ce n'était pas réellement l'amour qu'il voulait faire, même si cela allait automatiquement débouché là dessus.

Non, il voulait juste témoigner son amour à sa soeur, comme jamais. Lui, montrer que lui, quoiqu'il arriverait serait toujours à ses côtés avec son amour pour elle. Déposant un baiser sur le coin de ses lèvres, puis sur ses lèvres avec envie, il descendit l'une de ses mains dans une douce caresse le long du ventre de sa soeur avant de poser ses lèvres sur son cou, et de commencer à descendre avec un petit air félin, ses lèvres effleurant la peau de sa soeur, la découvrant par ses sens, et non sa vue. Il posait ses lèvres de temps à autres sur son corps doré.

Lou l'embrassa doucement, le poussant à son tour pour que ce dernier tombe sur le lit, dos contre les couvertures. Il eut une petit sourire, qui déboucha sur un regard particulièrement coquin, alors qu'elle posa son regard bléuté dans les iris grises et mystérieuses de son jumeau. Il la regarda quelques instants, le chaud et l'envie se melânt à ses sentiments les plus fous, puis, doucement, il la sentit se baisser délicatement tandis qu'elle lui embrassait doucement son cou, puis son torse, lui arrachant un léger soupir d'extase. Son sexe semblait se dresser doucement dans son boxer. Il leva doucement ses mains, lui caressant délicatement ses bras, ses épaules, puis, enfin, ses omoplates. Tranquillement, il trouva le chemin de son soutien gorge qu'il lui retira doucement, avant de la pousser de nouveau, pour qu'elle est aussi le dos contre les couvertures, un jeu s'installant entre les deux jumeaux.

L'hispanique se leva doucement, retirant son pantalon, puis, après un court moment d'hésitation où il croisa le regard de sa soeur, avant de baisser son regard, il baissa son caleçon, le retirant également pour laisser ses parties intimes se dressait doucement, mais rapidement. Il posa genou sur le lit, se penchant doucement sur le corps de sa jumelle, embrassant délicatement l'un de ses seins, avant de commencer à descendre doucement, effleurant de ses lèvres le corps de sa soeur. Enfin, il retira délicatement le sous vêtement de sa soeur, avec timidité, peut être, se sentant horriblement gêné, mais son moment de lucidité semblait balayer tout aussi rapidement que cette pensée venait de surgir. Son sexe s'était dressé, et il recherchait, comme tout créature sur terre, le contact du sexe contre le sien, afin de la pénétrer doucement. Ce qu'il faut savoir, c'était que chacun de ses mouvements étaient fait avec passion, avec amour, un amour particulier, car c'était au delà d'un simple amour frère, soeur, au delà même de l'inceste... C'était des jumeaux siamois, ce besoin de pousser le plaisir chez eux, de se témoigner ainsi leur amour, mais surtout, le fait de ressentir ce que l'autre ressentait.

Doucement, il remonta vers le visage de sa soeur, posant l'une de ses mains au niveau des jambes de sa soeur, comme pour l'inciter le laisser faire, tandis que l'autre venait se poser doucement à côté de son cou. Il posa doucement ses lèvres sur les lèvres de sa soeur, avant de l'embrasser et de lui caresser doucement sa langue avec la sienne, comme pour lui donner cette envie, cette passion, cette excitation qu'il y avait, comme quand on s'apprête à partir en voyage. Lorsqu'il retira ses lèvres de celle de sa soeur pour embrasser délicatement son cou, il la pénétra doucement, ne pouvant retenir un léger gémissement de plaisir alors qu'il percutait le corps de sa soeur de tout son corps, son sexe dans le sien. Doucement, Enrique fit ce mouvement du va et viens, comme si il l'avait toujours fait, recherchant le plaisir à chaque va et se reculant lors du viens comme pour prendre de l'élan pour atteindre le plaisir du va. L'hispanique n'était plus Enrique, tout comme Lou, n'était plus elle. Ils étaient eux à ce moment précis. Le plaisir et les hormones parcourant leur réseau sanguin de façon continue. Tandis que les lèvres de 'Rico cherchait la peau de Lou avec délice, désirant embrasser chaque centimètre carré de peau de cette dernière.

Enrique ressentit cette douleur dont elle semblait épris. Enfin, douleur... C'était plus son mal être psychique qui semblait avoir un effet conséquent sur Enrique, qui, comprenait, ne serait ce qu'un peu, ce qu'elle ressentait. Cherchant à la calmer, à lui montrer qu'il serait toujours là pour elle, à lui montrer son amour, à la rassurer en quelque sorte, ce qu'était, en faites, la raison de se désir, Enrique y allait doucement, l'embrassant avec douceur et délicatesse, attendrissant Lou, la sécurisant en quelque sorte. Il ne voulait pas que cette dernière se sente abandonné, ou comme un vulgaire objet des péches... Non, ce n'était pas une simple pomme. Lui, il n'était pas Adam. Il était le crépuscule qui venait doucement rassurer le soleil qu'était Lou pour affronter la nuit qui s'abattait violemment en dehors avec la possession du mal sur le bien.

Le va et viens allait en augmentant. La passsion ? Non. L'amour. Oui, mais pas celui qui semble être décrit. Ses lèvres se faisant légèrement plus agressive, à chaque coup de rein qui se faisait plus prononcé, plus sûr de lui. Sa respiration était saccédée, son coeur ne cessait d'augmenter ses pulsions pour envoyer son sang à toutes les parties de son corps. Son corps était chaud. Il ne voyait plus rien, ne faisant qu'assouvir une pulsion, une envie, un jeu. Quelque chose qu'il y avait qu'entre eux. Une chose merveilleuse, mais tabou. Ca se comprenait, dans tous les sens du termes, mais cela ne leur était pas applicable, c'était ça, la magie de cette acte. On devrait les montrer du doigt, mais non... L'on ne pouvait faire une telle chose, car à première vue, même si la chose est dégoûtante, il y a quelques choses de plus profonds. Pas de sexes, bien que cela passe par le sexe. Nuance... Nuance subtile, certes, mais elle y est.

Doucement, les mouvements se firent avec plus d'intensités. Enrique embrassait avec douceur le cou de Lou, tandis que ses mains ne cessaient de caresser le corps de sa soeur alors que son va et vient se faisait plus pressant, plus rapide. Au bout d'un moment, la passion fut si intense, le plaisir était si grand, en pleine augmentation constante, qu'au dernier coup de rein, il ne put s'empêcher de pousser un gémissement étouffé de plaisir intense alors qu'il débordait. Enrique resta quelques secondes dans cette même position, son souffle irrégulier, avant de se retirer et de se laisser glisser sur le côté, posant ses lèvres sur l'épaule nue de sa petite soeur. Délicatement, il tendit sa main vers le visage de Lou qu'il caressa doucement, posant de temps à autres ses lèvres sur l'épaule dorée de sa jumelle, une séreinité l'ayant gagnée. Il avait un léger sourire sur ses lèvres, le regard complètement éperdue pour sa soeur. Puis, il ferma les yeux, un nuage sombre passant sur son visage. Asphodèle lui manquait terriblement. Il posa sa tête sur le ventre de sa soeur, une larme naissant sur l'oeil gauche. Elle ne tomba pas, et Lou ne pouvait la voir. Il eut un petit soupir.