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 Sujet: Orphée Anoukis Hâmosis
Ven 18 Avr - 21:32
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 # Nom, Prénom : Hâmosis, Orphée Anoukis # Date de Naissance, Age : 25 juin 1984, elle a 26 ans # Profession : Professeur de Divination # Etat Civil : Célibataire, paraît-il. # Baguette Magique : Bois de prunellier (puissance du destin et des influences extérieures. Symbole de la force dans l'adversité), poil d'un sphinx femelle, 27cm. }} Rôle Play Biographique ><< Orphée et Anoukis : rien que mes prénoms sont déjà des légendes. Enfant, ma mère aimait à me raconter l'histoire du Poète et de son Eurydice ou celle d'Anqet, la déesse protectrice du Pharaon et du Nil. J'aimais ces longs contes aux couleurs de Soleil et j'avais l'impression d'être moi aussi une partie de ces légendes que tous connaissaient... >>Birth of an Egyptian Sun...
25 Juin 1984, au matin, Gouvernorat de Qinah, AEgypte. Dans un dernier cri, mélange de douleur et de soulagement, Amény donna la vie à sa petite fille, sa première enfant. Son premier bonheur après cette longue période de doutes : allait-elle pouvoir subvenir aux besoins de son enfant toute seule ? En effet, en tant que mère célibataire, Amény se posait beaucoup de questions. Être abandonnée par son premier amour quand on a que 19 ans et que l'on croit encore au Prince Charmant, ça n'a jamais été facile. Mais elle croyait en sa force et en celle de l'enfant à naître... Geb avait profité d'elle, de son corps et de ses maigres économies, puis il était parti comme le zéphyr balayant les dunes, lui laissant un enfant. Elle aurait pu avorter, tout laisser tomber, mais Amény était une femme forte, assumant ses choix jusqu'au bout, assumant ses erreurs. Et ce matin-là, quand l'erreur naquit, Amény vit en sa fille le Soleil de sa vie. Elle ne regretta pas d'avoir gardé l'enfant quand elle vit son teint clair, ses cheveux sombres et ses jolis yeux verts, verts comme l'eau du Nil. Amény - Elle est magnifique...Sage-Femme - C'est une enfant de l'amour, elle ne peut être que jolie.Amény - Non, pas de l'Amour, une enfant de la Force...<< Quand je suis née, il a fallu se montrer forte. Aussi forte que l'avait été ma mère. Tu seras un homme, ma fille... >>When I was a child, I was an Egyptian Prince...
Février 1991, Gouvernorat de Qinah, AEgypte.<< Quand j'étais enfant, nous n'avions pas beaucoup d'argent. Je me souviens que parfois, Maman ne mangeait pas pendant plusieurs jours pour m'offrir le jouet dont je rêvais. Je me disais que quand je serais grande, je gagnerais beaucoup d'argent et je rendrai à Maman son trône d'Egypte. Si j'étais le Prince, elle ne pouvait être que la Reine. >> Quand j'avais 6 ans, j'étais plus un garçon qu'une fille. Je voulais être forte comme Maman et je savais qu'elle avait besoin de la force d'un homme. Même si elle se saignait à blanc pour m'offrir une vie d'enfant normale, je voyais bien que chaque vêtement, chaque jouet qu'elle m'offrait, était un sacrifice de plusieurs jours. Mais, enfant, jamais je n'ai ressenti le besoin ou la pauvreté. C'était surtout ma mère qui connaissait les journées de privation, les repas avec pour toute nourriture un morceau de pain rassi. Alors moi, je jouais les caïds dans les quartiers pauvres de ma petite cité : j'étais un chef de bande et j'étais un garçon. On me craignait, on m'admirait. Dans ce monde qui m'appartenait, j'étais le Prince de ma petite communauté... En plus, avec mon prénom de garçon et mes cheveux courts, beaucoup ignoraient tout simplement que j'avais été une fille. Je menais mon monde à la baguette : pour une fois dans ma vie de souillon, j'étais le roi d'un peuple... J'allais à l'école et on disait de moi que j'étais une élève brillante, que je vivais dans un monde où nul ne pouvait m'atteindre, que j'étais renfermée, introvertie. Mais les gens ne comprenaient pas que c'était une carapace, un moyen d'être forte. Moi, je ne laissais personne entrer dans mon coeur car j'avais vu ce que ça avait fait à Maman. Moi, je ne faisais confiance à personne d'autre qu'à moi-même, car je savais bien qu'on ne peut compter que sur soi. Parfois, Maman me disait qu'elle m'avait appelé Orphée car elle avait vu, dès son premier regard sur moi, la pureté de mon âme. Tel Orphée bravant les Enfers pour ramener sa bien-aimée Eurydice, elle savait que je serais descendue au coeur de la Terre pour quelqu'un que j'aurais aimé. Mais moi, je ne voulais pas souffrir pour les autres, car ils ne le méritaient pas. Alors, je décidais de n'aimer que Maman car je savais que jamais elle ne me ferait descendre jusqu'au coeur de la Terre.  
Février 1991, Gouvernorat de Qinah, AEgypte.Quand j'eus 7 ans, la magie se révéla à moi. Dans le village où je vivais, courait une ancienne légende qui parlait d'un ancien vizir qui aurait été enterré dans les dunes. Une nuit, je m'éveillai, comme appelée par une étrange musique, et somnanbule, endormie, marchant dans le sable, j'arrivai sans savoir comment jusqu'à la tombe de l'ancien vizir. Je ne saurais vraiment dire ce qui se passa vraiment à ce moment là, mais je sentis que mon corps ne m'appartenait plus. Comme prise d'une crise d'épilepsie, je me mis à trembler de tous mes membres. Mais ce ne fut pas le plus étonnant. Des images défilèrent dans mon esprit, des flashs d'un temps reculé, oublié, qui n'existait déjà plus, mais aussi des visions d'un monde qui n'existait pas encore... C'est ainsi que je découvris ce qu'on appelle en Occident le don de voyance et je m'évanouis. Quand ma mère me découvrit, endormie, elle pensa, ancrée dans les légendes de son pays, que j'avais été possédée par un esprit malin et elle m'emmena voir l'Ancien du Village, pour me faire exorciser. C'est à ce moment précis que l'Ancien nous révéla l'existence de la magie. Pas la magie telle qu'on la voit dans les légendes et les contes de fées, la magie vraie, inexorable, celle qui prend possession des plus innocents. Ma mère n'avait jamais été une sorcière, quant à mon père, il n'y avait aucune preuve qu'il en fut un, ou alors il l'avait bien caché. Dans tous les cas, Orphée était une sorcière. L'Ancien nous expliqua alors que lorsque j'aurais 11 ans, il me faudrait aller dans une école de magie pour perfectionner mon don, apprendre à le maîtriser, à l'utiliser à de bonnes fins et à en être digne. Il me conseilla l'Angleterre et Poudlard, l'école où lui-même était allé autrefois. Je fus profondément meurtrie, tout comme ma mère, quand je sus que je devrais partir aussi loin. Loin de mes dunes et de mon sable chaud, de mon pays ensoleillé et de mes légendes... A jewel named Topaze Kerian.
1er Février 1992, Gouvernorat de Qinah, AEgypte.<< J'ai vu ses yeux bleu de mer. Bleu de soleil et bleu de pluie, bleu de lumière et bleu de nuit. C'était un prince, un enchanteur. Il aura toujours les clefs de mon coeur... >>Je ne me souviens plus vraiment des premières fois où Kaley vint dans notre village pour voir ma mère, mais je sais que leur rencontre fut un véritable coup de foudre. Je voyais Maman revenir du chantier de fouilles où Kaley exerçait, un sourire ravie sur les lèvres, heureuse et épanouie comme je ne l'avais plus vue depuis longtemps. Bien que je fus un peu jalouse de cette attention qu'elle accordait à ce nouveau venu, je ne pouvais que me réjouir de son bonheur et faire taire mes angoisses. C'est ainsi que, douze mois après leur rencontre, naquit mon petit frère, Topaze Kerian. Ce doux prénom lui allait à merveille, je me souviens de ces yeux, bleus comme des joyaux, bleu comme la nuit, bleu comme la vie. J'aurais pu être jalouse de cette nouvelle naissance qui chamboulait un peu ma vie, mais il n'en fut rien. Déjà parce que Kaley était un père affectueux avec moi, il me considérait comme son enfant, car il était lui-même sorcier et il avait su pour mon don de voyance à la seconde même où il m'avait vue. Il avait expliqué à ma mère que j'avais dans les yeux une lueur étrange que seuls les sorciers reconnaîtraient, une lueur qui me caractériserait auprès d'eux comme une sybille, une prophétesse, une diseuse de bonne aventure. Kaley m'expliqua à moi, quand ma mère fut partie que certains considéraient le fait de prédire l'avenir comme une malédiction et non comme un don et que j'avais le droit de considérer ces visions comme un fardeau et non comme une bénédiction. Ainsi éduquée par l'Ancien et aussi par Kaley, je recevais les deux facettes complémentaires qui me permettaient d'appréhender mon don au mieux. De plus, ma mère pourvoyait à mon éducation "moldue" comme disait Kaley. D'ailleurs, Kaley aussi me conseillait Poudlard où lui aussi avait fait ses études en tant que Gryffondor tandis que l'Ancien lui, était un vrai Serdaigle. Kaley et l'Ancien me parlèrent tant et si bien de Poudlard que je n'eus bientôt plus qu'une envie : y aller. Mais l'une des choses qui me retenait était la présence de Topaze. Ce petit être, perdu dans des langes trop grands pour lui, avec ses yeux si clairs et sa touffe de cheveux marrons, était soudainement devenu l'objet de mon affection. Je ne voulais pas aimer les autres car je ne voulais pas souffrir, mais pour lui, je renonçais à ces voeux. Il avait les clefs des portes de mon coeur et je les lui laissai avec plaisir... Birth of Nathaniel Lelòia.
7 Septembre 1994, Gouvernorat de Qinah, AEgypte.<< La plus pure des fleurs... >>Alors que je m'apprêtais à entrer à Poudlard, la fameuse école de magie dont tout le monde m'avait parlé avec tant de verve, ma mère accoucha de son second enfant avec Kaley : une petite fille prénommée Nathaniel Lelòia. Je me souviens que j'avais demandé à ma mère, à ce moment précis, pourquoi elle avait prénommé ses filles avec des prénoms de garçon et son fils avec un prénom de fille. Souriante et énigmatique, elle avait répliqué qu'elle aimait quand les choses étaient différentes de ce à quoi les gens s'attendaient. J'étais encore une petite fille, mais je me souviens que je m'étais dit que, sans doute, un jour je comprendrais. Nathaniel avait beaucoup hérité du côté égyptien de ma mère, contrairement à Topaze, qui était plus Caucasien, et l'on disait déjà d'elle qu'elle briserait bien des coeurs. A l'inverse de mon frère et de moi, elle avait eu les beaux yeux andalous d'Amény, un regard de biche qui en ferait fondre plus d'un. Mais à peine eus-je posé mon regard sur elle qu'une vision m'interpella. Je vis Nathaniel, plus tard, adolescente peut-être, en proie avec un mal qu'elle n'aurait pas dû connaître. Elle, la plus pure des fleurs, touchée par le mal à l'état pur, l'obscurité même. Comme pour Topaze, la première fois, mon coeur s'ouvrit à cette enfant, et je jurai de la protéger, au péril de ma vie. Moi, gamine de 10 ans, qui avait promis de ne jamais aimer personne par peur de souffrir, j'avais déjà promis ma vie à deux enfants sans défense. Des enfants comme moi, du même sang, élevés par le même amour.
Dernière édition par Orphée A. Hâmosis le Mer 30 Avr - 13:14, édité 16 fois |
| | | | Sujet: Re: Orphée Anoukis Hâmosis
Lun 28 Avr - 19:53
| | Invité
  Welcome in a broken-magic world !
Septembre 1994, Hogwarts School, England.
<< No, you don't know what it's like : Welcome to my life ! >>
Arrivée à Poudlard, j'assistai à la fameuse cérémonie de répartition. Serais-je à Serdaigle comme l'Ancien, ou à Gryffondor comme Kaley ? Le directeur de l'école appela mon nom et je m'avançai à cette annonce.
- Hâmosis, Orphée Anoukis !
Je m'assis sur un tabouret brinquebalant et on posa sur ma tête un chapeau décrépi qui se mit à chuchoter dans mon oreille des choses que je n'écoutais pas vraiment. Mon regard vert, fixé sur l'assemblée qui me regardait, découvrait déjà les magnificences de la Grande Salle dans laquelle se tiendrait bientôt un fabuleux banquet. Finalement, le Choixpeau se décida et annonça haut et fort :
- Poufsouffle !
Pas Serdaigle comme l'Ancien, ni Gryffondor comme Kaley, mais Poufsouffle aussi c'était bien... Surtout qu'ils m'accueillirent à bras ouverts, mes nouveaux amis, mes camarades.... Mes années à Poudlard se passèrent à merveille et je découvris une nouvelle facette de ma vie. Mes matières préférées étaient bien sûr la Divination mais aussi la Défense Contre les Forces du Mal. Depuis la vision que j'avais eu de Nathaniel, je faisais de mon mieux pour exceller dans l'art de repousser le mal afin de pouvoir protéger les gens que j'aime. Je découvris aussi que chaque maison avait une caractéristique principale et je ne fus pas tellement surprise quand on me dit que celle de Poufsouffle était la loyauté.. Je ne me sentais pas tellement loyale, mais surtout inquiète pour ma famille à laquelle un amour profond m'unissait. Un amour qui m'aurait fait déplacé des montagnes s'il l'avait fallu.
My romantic Amy Cleuson.
Juillet 1996, Gouvernorat de Qinah, AEgypte.
<< Le miroir le plus proche de moi que l'on ait pu un jour créer. >>
C'est lors de ma troisième année à Poudlard que naquit le petit Amy Cleuson. Contrairement à ce que son prénom laisse penser, comme pour chacun de nous, Amy n'était pas une fille mais bel et bien un ravissant petit garçon. Les mêmes yeux verts que moi, cette même lueur innocente dans le regard. Quand il est né, je me souviens que Kaley a dit :
- Encore un... Bon sang, Amény, il y a forcément des sorciers dans ta famille !
Et oui, car le destin voulut que Amy soit aussi un enfant dotée du don de voyance. Quand j'appris cette nouvelle, je me sentis moins seule et Amy prit tout de suite pour moi une place inoccupée jusqu'alors : celle de mon jumeau. Douze ans nous séparaient mais je savais déjà que lui et moi serions pareils, identiques, liés par le lien invisible de la voyance. Plus que moi, plus que Topaze et Nathaniel, ce gosse je l'aimais comme ma vie.
Ma vie à Poudlard se poursuivit. Mes examens se passèrent plutôt bien dans l'ensemble avec d'excellentes notes en DCFM et Divination. Je me fis des amis fidèles et sûrs, des relations amoureuses fugaces aussi...
Show must go on.
Septembre, Magic University of London, England.
Quelques longues années d'études spécialisées en divination, me menèrent à la maîtrise totale de mon don. Je pouvais désormais contrôler mes visions, mais pas les interpréter. Mon professeur disait souvent que chaque vision pouvait être interprétée par la bonne clef et qu'il ne me restait plus qu'à trouver qui possédait les clefs de mes visions. A 25 ans, j'obtins un diplôme ès Divination et Magie Divinatoire et retournai en Egypte. Mes frères et ma soeur avaient intégré Poudlard : Topaze à Gryffondor, Nathaniel à Serdaigle et Amy à Serpentard. C'était surtout cela qui m'inquiétait : je ne comprenais pas ce qu'un ange comme Amy pouvait faire dans une maison de fourbe comme Serpentard. Mais le Choixpeau avait ses raisons, sûrement. Quoiqu'il en soit, je n'étais pas rassurée. Nathaniel, dont j'avais eu une vision inquiétante à sa naissance, se trouvait à des milliers de kilomètres de moi et je ne pouvais pas la protéger...
I'd sold my soul for you.
Septembre 2010, Hogwarts School, England.
C'est sans doute pour cette raison que je décidais de postuler à Poudlard en tant que professeur de divination, une année plus tard. Topaze avait quitté Poudlard mais je savais que lui était en mesure de se débrouiller seul. Je n'étais pas sûre que ce soit le cas de Amy et Nathaniel. Après tout, je n'ai aucun scrupule à m'introduire à Poudlard pour les protéger. Je l'ai toujours dit, pour ma famille, je braverais l'enfer.
}} What else ? >
# Actrice, Acteur : Kristin Kreuk
# Code du Règlement : Dieu
# Pseudo IRL : Khâl'
# Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? Bieng
# Un Commentaire ? Nope |
| | | | Sujet: Re: Orphée Anoukis Hâmosis
Mer 30 Avr - 13:33
| | Invité
Voilà juste pour dire que j'ai fini. J'envoie les formulaires sous peu. |
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