La promesse d'une amitié éternelle (pv)

Les cours venaient de se terminer. La sonnerie avait en effet retentit dans tout le château et avait ainsi délivré la belle Harada de son lourd sommeil. Aujourd’hui elle n’était pas allée en cours, comme à son habitude ces derniers temps. Jetant un coup d’œil vers le lit de Chloé, elle n’était pas là. Parfait. Elle n’aurait qu’à prendre ses cours, pour ne pas être perdue lorsqu’elle se déciderait à reprendre un rythme dit scolaire. Se levant doucement, elle s’étira de tout son long. Habillée et déjà prête à sortir, elle s’était levée ce matin là avec pour envie d’aller en cours, mais la paresse l’avait emportée et elle s’était de nouveau glisser sous sa couette. Se dirigeant dans la salle de bain, elle attrapa une brosse au passage et commençait à se coiffer lorsqu’elle vit un message écrit avec du rouge à lèvre sur le miroir. « J’te couvre pour aujourd’hui, rejoins moi dans le parc, quand les cours sont finit. » et c’était signer Chloé W. Un sourire dessina lentement sur les lèvres de la jeune bleue et argent qui savait pertinemment que les autres filles du dortoirs détestaient cette manie qu’avait les deux meilleures amies de s’écrire des petits mots sur le miroir de la salle de bain. Ne prenant pas la peine de l’essuyer, elle aimait faire enrager ses camarades, elle tourna les talons, prenant son paquet de cigarettes, ainsi que son briquet, et pris le chemin du parc.

Traversant la salle commune, sans même attention à qui s’y trouvait, elle s’engouffra alors dans un des nombreux couloirs de Poudlard. Marchant à vive allure, elle atteignit enfin les grandes portes d’entrée du château, et les franchit avec lenteur, saluant quelques camarades au passage. S’allumant sa première cigarette de la journée, elle n’avait pas eu d’autres occasions de fumer, puisqu’en effet, elle avait passer sa journée à dormir. Bientôt, elle aperçue au loin la silhouette de sa meilleure amie, qu’elle aurait pu reconnaître entre mille autres. Un nouveau sourire vint illuminer le visage de la belle Harada, qui pressait un peu plus le pas, pour aller en direction de Wilde. Tirant de nouveau sur sa cigarette, elle se positionna devant sa meilleure amie, dans une posture triomphale qui invitait son amie à se détendre. En effet, Chloé avait l’air tendue, et Yuki n’aimait pas la voir comme cela. Elle savait aussi pourtant qu’en lui parlait de ce bout de prophétie dont elle avait entendue, elle l’inquiétait un peu plus. Mais Chloé était sa meilleure amie, même plus, elle faisait partie d’elle-même, et elle avait donc trouver cela juste de la mettre au courant. Comme des premières apparitions de Nora. D’ailleurs si Yuki avait passer sa journée à dormir, c’est parce que Nora avait fait des siennes pendant toute la nuit, empêchant la jeune Serdaigle de dormir comme elle l’aurait voulue. S’asseyant dans l’herbe et invitant sa meilleure amie à en faire de même, elle laissa le silence installer, perdurer encore quelques secondes, avant de le briser en parlant la première.

« Désolée pour aujourd’hui, je voulais venir, mais je me suis rendormie… »

Un sourire malicieux se plaqua sur les lèvres de la fille d’Hikaru, puis passant une main dans sa chevelure brune, elle finit par s’allonger complètement dans l’herbe. Le froid lui glaçait le sang, mais qu’importe. Elle était bien là, à l’air libre en compagnie de sa Chloé.

Celle avec elle avait la promesse d’une amitié éternelle.

Ainsi va la vie, elle arrive et repart sans cesse, tel un tourbillon qui nous désarme et qui s’acharne. Notre existence est vouée à la mort, prise au piège dans un cercle incontournable. Les règles sont simples : savoir faire la part des choses, essayer de vivre jusqu’au bout. Le rêve nous aide alors à oublier qu’à côté, la réalité est sans doute la plus grande catastrophe que nous connaissons. Chloé Wilde était le genre d’adolescente qui s’enfermait dans le silence pour ne plus à avoir à affronter cette réalité, préférant de loin son art et sa peinture. Quitte à ce qu’elle vive le destin de Tristan rêveur, pensant que sa plus belle œuvre a été de se suicider à vingt et un ans. Il était artiste, elle était de même, jolie petite fée aux cheveux blonds étincelants. Sa mélancolie était sa plus grande force, elle aimait la faire ressentir dans ces peintures, exagérant le trait, et parfois le rendant plus doux et plus innocent. Ainsi elle se posait de multiples questions, allant de l’importance de sa vie aux questions inutiles, comme celles qui entourent un adolescent à son premier coup de foudre, ou sa première gueule de bois… Chloé aimait seulement cette vie là, celle qu’elle s’inventait sur des toiles. A chaque couleur, elle était différente, mais tellement éblouissante…Et cette pensée lui arracha un sourire, assise au beau milieu d’une salle de classe, partagé entre ses songes et le cours qu’elle avait peine à suivre. Oui, ainsi va la vie. Elle arrive et repart sans cesse, mais c’est ça qui nous attire en elle ; la voir indisponible, mystérieuse et indécise.

La sonnerie retentit alors, mélodieuse à n’en plus pouvoir. Etait-ce vraiment de l’ironie ? Allez savoir. Etre enfin libre, ça lui donnait un certain charme, à cette alerte digne d’une ambulance. La petite blonde se leva brusquement, tout droit sortie de ses rêves et de son dos nuage. La chute avait été pénible et brutale, mais elle s’en sortait vivante, se contentant de jeter un petit sourire à Sara qui semblait râler, comme à son habitude. L’avait-elle au moins remarquée ? Wilde en doutait, et elle se contenta de sortir de la salle, prenant au passage ses quelques livres. Perkins semblait en colère, et dans les cas comme celui-ci, il valait mieux être très loin. Autant ne prendre aucun risque aujourd’hui, et rejoindre le Jardin saine et sauve. En y repensant, la jolie bleu et argent esquissa un grand sourire. Sa neige allait être là, elle qu’elle avait peine à voir ces temps ci. La jeune Harada semblait éviter un maximum les cours, alors que Wilde devait s’y rendre, sous le simple prétexte qu’elle n’avait pas à manquer la chose qui l’avait amenée ici. Et puis, Chloé détestait l’ennui. Elle s’absentait uniquement pour finir une œuvre inachevée, une peinture qui attend patiemment de prendre forme. La culpabilité était telle qu’elle s’empêchait de dormir avant d’avoir donner le dernier coup de pinceau. Ah, les Artistes. Ils semblent se satisfaire dans l’imperfection, dans ce qui rend un Humain comme les autres. Après tout, leur art est la seule chose qui les démarque des autres, eux si lunaires et si rêveurs. A nouveau, ses rêveries furent interrompues. Mais cette fois ci, par un autre bruit que celui de la douce sonnerie de Poudlard.

« Tu aurais dû m’attendre… A chaque fois tu le fais, pourquoi pas aujourd’hui ? »

« Désolée, Sara, mais…Yuki doit m’attendre… »

« Je préfère ça, je pensais que t’allais pas super bien…Enfin bref, vas y, tu vas être en retard ! »

« Tu veux venir ? Tu prendras l’air, comme ça… »

« Hors de question, profites de ta neige. Moi, j’ai Vitaly qui m’attend, et une bonne bagarre qui se prépare. »

C’était officiel ; Sara Perkins demeurait une vraie énigme pour la jeune Wilde. Le serpent quitta les lieux avec un sourire qui semblait n’être destiné qu’à Chloé, un de ceux qui la faisait fondre en moins de deux. Loin de ses airs de dure à cuire, Sara était une fille formidable avec la petite blonde, une de celles qu’on veut à soi toute sa vie. Oui, Vitaly avait vraiment énormément de chance de l’avoir, c’était la conclusion qui lui venait en quelques secondes, comme une évidence soudaine. Ainsi, elle resta plantée là durant quelques secondes, contemplant la silhouette de la petite brune, prête à sortir les crocs à la moindre erreur. Parfois, elle semblait sous le charme, destinée à contempler son ombre comme n amant contemple la femme de sa vie, cette âme sœur qu’il ne fait qu’imaginer. Mais leur relation était simplement fusionnelle, celle qu’one entretient entre deux caractères opposés. Chloé avait finit par avancer encore, ses yeux baissés sur des livres qui commençaient déjà à peser lourd. Elle ne fut arrivé au Jardin qu’au bout d’une dizaine de minutes, le temps pour elle de trouver l’endroit idéal. Devant elle, le château, brandissant sa magnificence dans un soleil éclatant. Timidement, elle commença une pâle esquisse au abord d’un morceau de parchemin sans importance. Elle allait l’attendre, sa neige. Jusqu’au bout, jusqu’à la fin s’il le fallait.

Cette dernière ne se fit pas attendre, toujours avec une cigarette à la main. Chloé avait arrêté, et elle comptait bien que Yuki fasse de même. Lâchant alors un soupir moqueur, elle fit une place pour sa meilleure amie à ses côtés, laissant son esquisse prenant quelques secondes. Juste le temps d’un regard et d’un sourire. Ah, c’est dans ces instants qu’elle se rend compte à quel point elle l’aime, a jeune Harada. Une neige qui embellit sa vie, un peu comme Cameron et Sara. La jeune Serdaigle baissa quelque peu la tête, éblouie par un soleil qui semblait être à son apogée.

« Désolée pour aujourd’hui, je voulais venir, mais je me suis rendormie… »

« Tant que tu vas bien, ça n’a pas d’importance.. »

Chloé releva la tête, toujours avec ce sourire timide, presque invisible. Elle semblait ailleurs, mais il ne fallait pas y prêter attention. A la fois inquiétée par Yuki et par Sara, il fallait à tout prix qu’elle se change les idées. Mais, dans un ultime rêve, elle s’éclaircit la voix. Un geste anodin qui la poussa à dire, pour rompre le silence, ces choses qui lui passaient à l’esprit. Et d’une voix enfantine, elle rétorqua :

« La neige ne meure jamais, Yuki. Quand elle fond, elle devient un joli et magnifique printemps… Tu vois, ma neige, il y a toujours de l’espoir. Toi, tu es destinée à de grandes choses, à être cette saison merveilleuse. Moi, j’aime le printemps. Parce qu’il est beau et qu’il redonne le sourire. Quand je le peints, je vis une autre vie. Quand je te peints, je sais alors pourquoi j’existe. Ne soit pas inquiète, ma neige, car tu vivras toujours, car derrière toi t’attends des moments merveilleux. J’ai l’impression que tu t’empêches de fondre… Mais tu sais, Yuki, je suis là pour t’aider. C’est cette prophétie qui t’inquiète, pas vrai ? Il serait temps qu’on en parle…Se voiler la face si longtemps… Je sais qu’elle nous concerne toi et moi. Et si tu es en danger, alors je serais là pour te sauver, ma neige. Car tu es mon printemps, et sans printemps le monde est incomplet. Et moi, sans ma neige, je ne suis plus rien… »

Elle sourit. Elle semble ne vivre que pour sourire.

« Tant que tu vas bien, ça n’a pas d’importance.. »

Yuki répondit au sourire de Chloé. Peu de gens était capable de déceler ce sourire timide qui s'affichait l'espace d'une seconde à peine sur les lèvres de la jolie blonde. Et Yuki, était fière de faire partie de ceux-là. Elle savait très bien qu'elle inquiétait Chloé, mais elle était incapable de faire autrement, et bien qu'elle ne montrait jamais ses sentiments, il n'en changeait rien. Elle était terrifiée de l'interieur. Passant une main distraite dans sa chevelure aux teintes ébène, elle plongea ses yeux gris, dans les bleus de son amie qui semblait pensive. Finalement, elle n'eu pas besoin de deviner ce qu'elle avait en tête, puique Chloé se mit au contraire à parler toute seule. Tellement, que Yuki se demanda s'il fallait l'arrêter, ou la laisser continuer.

« La neige ne meure jamais, Yuki. Quand elle fond, elle devient un joli et magnifique printemps… Tu vois, ma neige, il y a toujours de l’espoir. Toi, tu es destinée à de grandes choses, à être cette saison merveilleuse. Moi, j’aime le printemps. Parce qu’il est beau et qu’il redonne le sourire. Quand je le peints, je vis une autre vie. Quand je te peints, je sais alors pourquoi j’existe. Ne soit pas inquiète, ma neige, car tu vivras toujours, car derrière toi t’attends des moments merveilleux. J’ai l’impression que tu t’empêches de fondre… Mais tu sais, Yuki, je suis là pour t’aider. C’est cette prophétie qui t’inquiète, pas vrai ? Il serait temps qu’on en parle…Se voiler la face si longtemps… Je sais qu’elle nous concerne toi et moi. Et si tu es en danger, alors je serais là pour te sauver, ma neige. Car tu es mon printemps, et sans printemps le monde est incomplet. Et moi, sans ma neige, je ne suis plus rien… »

Touchée par les propos de sa meilleure amie, Yuki resta un instant stupéfaite, puis, prise d'un poids de culpabilité, elle fouilla avec hâte dans ses poches, pour trouver ses cigarettes, et en fumer une, aussi vite qu'elle en était capable. Tremblant légèrement, tirant de grosses bouffées sur sa clope, elle restait là, silencieuse, comme jamais elle n'avait pu l'être. Elle était partagée entre deux sentiments. D'un côté, elle était très touchée par l'amour que lui portait sa meilleure amie, et le fait qu'elle la mette en valeur comme cela. Mais d'un côté, elle savait très bien qu'elle ne le méritait pas, et qu'en plus, si elle continuait elle entrainait Chloé, sa Chloé, en Enfer. Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait pour cette jolie blonde, si douce et si attentionnée, qui maintes fois avait su calmer ses plus grosses crises de colère, et qui avait fait qu'elle était encore en vie, à l'heure qu'il est à présent. Assise dans l'herbe, il y a encore quelques instants, elle venait de se relever, faisant les cent pas, sans prêter attention à Chloé pour l'instant. Réfléchissant à ce qui les attendait toutes les deux, elle ne pouvait pas l'emmener avec elle, elle ne pouvait pas prendre le risque de la tuer dans cette lutte qui leur sera fatale à toutes les deux. Elle, elle s'en fichait, elle n'avait plus personne ici. Mais Chloé... Il en était hors de question, c'était une évidence dans l'esprit de la belle Harada, que son amie devait vivre jusque la nuit des temps, pour apporter du bonheur autour d'elle, comme elle savait le faire avec elle, depuis leur première rencontre il y a maintenant de nombreuses années dans le Poudlard Express. Tu te souviens la promesse d'une amitié éternelle, et celle de te protéger quoi qu'il advienne.

« Arrête Chloé, ça en devient ridicule. »

Sa voix était sèche, et son regard vite, démontrait un total intérêt de la personne qu'elle avait en face d'elle. Et pourtant... C'était l'opposé de ce qu'elle ressentait réellement en elle. Mais quitte à blesser Chloé, elle préfèrait cela à l'idée de l'entrainer dans sa descente aux enfers. Plongeant son regard dur et froid dans celui de la Serdaigle, elle la fixa quelques secondes avant de détourner le regard et de fixer le château par la suite. Six ans à présent, qu'elle était dans cette école, et qu'elle avait vécue des millions de choses. Et pourtant, bientôt elle mettrait tout cela de côté pour vivre une autre vie, beaucoup plus noire encore... Reportant son regard sur sa meilleure amie, aucune expression particulière sur son visage figée, elle repris la parole.

« Yuki est morte. Comprends le Chloé. Elle n'est plus là, elle est partie, et ne reviendra plus. Je ne peux plus porter ce prénom. A présent, je ne suis plus que Nora, il faut que tu t'y fasses parce que c'est comme cela et pas autrement. »

Prenant une petite pose pour tirer sur sa cigarette, elle regardait sa meilleure amie, comme ci ce n'était qu'une étrangère, et rien que cela lui déchirait le coeur en des milliers de morceaux, mais elle ne pouvait faire autrement. Elle ne pouvait pas accepter le fait de faire du mal à sa meilleure amie, a son espoir. Passant de nouveau une main dans sa chevelure pour la remettre en arrière, et que plus aucunes mèches ne lui tombent devant les yeux. Jetant sa cigarette complètement consummée, elle reprit la parole, tout en sortant une nouvelle, ne prenant même pas la peine de regarder Chloé. En réalité c'était beaucoup trop dur.

« Tu ne viendras pas avec moi. Il est hors de question de que tu prennes part à cette prophétie. Tu ne comprends pas que c'est dangereux ? Je ne prendrais pas le risque qu'il t'arrive quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée Chloé, alors ne gâche pas tout, s'il te plait... »

Puis sans un mot, elle alluma sa cigarette, tournant les talons, et prenant la direction du château. Il était difficile pour elle, de laisser sa meilleure en plan, mais qu'est ce qu'elle pouvait faire d'autre ? Il n'y avait pas d'autre solutions. Elle savait très bien que Chloé avait déjà énormément souffert de par le passé... Elle ne voulait pas être la cause de nouveaux pleurs, de nouvelles déceptions... Tout ce qu'elle voulait, c'est qu'elle soit comblée, que le bonheur l'assaillent, et qu'elle finisse par l'oublier, pour avoir une vie heureuse. Une vie avec Nora n'est pas une vie pour Chloé. Il fallait qu'elle le comprenne.

Ce n'est que pour ton bien.

« Des airs enchanteurs pour des rêves sur le point de se réaliser… Il n’y a plus de vérité, seulement des pensées qu’on se passe et qu’on efface… »

« Arrête Chloé, ça en devient ridicule. »

« Etrangement…tout devient ridicule quand on parle de ce qu’on ressent… »

« Yuki est morte. Comprends le Chloé. Elle n'est plus là, elle est partie, et ne reviendra plus. Je ne peux plus porter ce prénom. A présent, je ne suis plus que Nora, il faut que tu t'y fasses parce que c'est comme cela et pas autrement. »

« Tu oublies que Yuki est ma meilleure amie…Tout ça, ça ne tient qu’à toi…Et tu le sais. »

« Tu ne viendras pas avec moi. Il est hors de question de que tu prennes part à cette prophétie. Tu ne comprends pas que c'est dangereux ? Je ne prendrais pas le risque qu'il t'arrive quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée Chloé, alors ne gâche pas tout, s'il te plait... »

« Le danger à plusieurs facettes…L’amour est un danger, aussi menaçant que la mort…Il te prend en otage et te garde prisonnier jusqu’à ce que tu rendes ton dernier souffle, et ce, uniquement pour lui… Je préfère mourir pour ta vie sauve que mourir en espérant que tu vives… Là au moins, je serais fixée, et je saurais…que tu es à l’abri… Tu es ma meilleure amie, non ? Alors laisse moi t’aider, laisse moi me prouver que je suis utile à quelque chose… La mort d’un artiste, c’est la plus belle œuvre qu’il puisse exister…Quitte à être condamnée, alors autant l’être en ayant accomplit quelque chose. Quelque chose de bien plus profond qu’une stupide toile… »

« Cette chose qui me prouverait enfin que je suis…bel et bien vivante… »

Sujet: Re: La promesse d'une amitié éternelle (pv)

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