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PERU, SANDRO TAYLOR.

Cela faisait peut être déjà six mois qu'il était avec Parker, mais il n'avait jamais pu lui avouer ses sentiments. Peut être à cause de sa fierté, ou un truc dans le genre... En vérité, il n'y avait pas que de cela, même si pendant bien 4 mois, il s'était retenu de le lui dire par simple fierté. Non, mais depuis un mois maintenant, il s'était interdit de le lui dire, ne faisant que lui montrer du mieux qu'il pouvait... Pour la simple et bonne raison, qu'il ne savait pas si il était condamné ou pas... Si il l'était... A quoi bon lui dévoiler son amour alors qu'elle en souffrirait d'autant plus lorsqu'il serait amené à mourir ? Et si il ne mourrait pas... Si il s'en sortait, alors il la demanderait en mariage. Car il l'aimait de tout son coeur, et c'était quelqu'un de très passionné dans ses façons de faire. Son père était une image qu'il s'était accaparé, et c'était pour cela qu'on disait souvent que Peru était similaire à Baal, que c'était son portrait craché. Pas tant que le plan physique ( quoique... Mais remarquez, c'est Jésus qui ressemblait le plus à Baal ), mais sur un plan psychique... Peru, c'était l'homme qui pouvait passer sa nuit à vous regarder dormir, et à bien vérifier que vous avez les draps bien posés sur vous, pour éviter d'attraper froid. Peru, c'était Peru... Mais c'était celui que l'on oubliait le plus souvent, car il pouvait être particulièrement effacé lorsqu'il le souhaitait, ou n'attirait que le regard d'une personne en particulier... Ce n'était pas le plus intelligent ( quoique... ), mais il avait un air rassurant, comme un guerrier dans l'ombre, malgré sa petite taille ( bien qu'il soit à peine plus grand que Parker ).

Il devait être aux alentours des o6h 3o du matin. Peru enlaçait tendrement Parker sa tête contre son front, dormant tranquillement, alors que les premiers rayons de soleil perçait doucement dans l'est, laissant leur lumière pénétré doucement dans la chambre. Un frisson se fit ressentir chez Peru qui se réveilla d'un coup. Encore une fois, il se réveillait avec la fièvre, la douleur à la tête lui donnant des nausées et des profondes envie de vomir. Il cligna plusieurs fois des yeux, grimaçant de douleur, la sueur coulant de son front et de son corps. Il avait beaucoup trop chaud. Trop chaud... D'un coup, il eut comme un renvoie gastrique, il ferma la bouche, ouvrant les yeux d'un coup, comme des soucoupes. Il porta l'une de ses mains au niveau de ses lèvres, avant de la retirer pour déplacer doucement Parker sans la réveiller. Dès que cela fut fait, il se releva poussant les couvertures, et il se mit à courir dans son appartement, en caleçon, pour ouvrir d'un coup violent la porte des W.C. A peine le temps de se mettre à genou qu'il se mit à vomir toutes ses tropes comme si son estomac allait sortir. Les effets de la Chimio, visiblement. Un bruit phénoménal. On avait cette impression bizarre qu'il tentait de reprendre son souffle comme si il était entrain de se noyer à revomir à chaque fois, lui coupant la respiration, le rendant plus blême que ne lui laissait son teint de peau. La sueur coulait de tous les pores de sa peau, et il avait énormément mal à l'estomac. S'ensuivait des douleurs fulgurantes au niveau de la tête à cause du volume sanguin qui semblait s'accélérer dans les veines, augmentant donc, la pression artérielle. Chaque fois, qu'il vomissait, on avait l'impression qu'il allait recracher son intérieur dans la cuvette des toilettes.

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PERU, SANDRO TAYLOR.

Lorsqu'il sentit la main de Parker dans son dos, il ressentit comme un frisson de plaisir. Cela lui fit du bien de se sentir si proche, de savoir qu'il y avait quelqu'un qui était là, avec lui, bien qu'elle ne sachait pas la réelle des vérités sur ce pourquoi il vomissait qu'il était si fiévreux à des heures où il était si calme qu'on aurait peine à comprendre pourquoi il bouillait à l'intérieur de son petit corps ( parce qu'il était petit, ce con ). Javis avait cherché une explication qui l'avait fait sourire : Il avait un surplus d'hormones d'après son jeune frère qui devait sûrement dormir ailleurs vu qu'il ne s'était pas réveillé pour voir ce qu'il se passait. L'hispanique eut comme une envie de vomir une fois, encore, mais il se retint. Elle venait de parler, et sa voix n'était autre que le plus puissant remède pour qu'il conserve ce qu'il avait, ce qui lui restait dans le ventre pour subir cette maladie. Il eut un léger sourire, tentant vainement de relever le regard lorsqu'elle parla. Mais impossible, tout se mettait à tourner et lorsqu'elle fut loin, il se remit à vomir, à vomir des sucs gastriques, pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait plus rien à rendre. Et là, c'était pire que tout. Sentir son estomac se contractait si violemment, s'ensuivant son œsophage pour ne rien sortir, n'ayant aucune consistance à ressortir qu'un peu de sucs gastriques et de baves... Il vomit tout ce qu'il savait, priant Dieu, Jésus, la Sainte Vierge, et tous les autres saints de cesser son tourment qu'il lui rendait la vie si dur. A le regarder comme il l'était, on peinait à imaginer que c'était l'un des 5 meilleurs poursuiveurs du monde. Il était le meilleur de tous, même Javis et Iker étaient loin derrière. Mais là... On avait l'impression de voir une épave, une chose... Il était cramponné à la cuvette des toilettes, ses membres tremblant sous l'effort, avant de finir par se laisser tomber sur le côté, adossant son dos contre le mur carrelé de marron ( très clair ), lui rafraîchissant légèrement le dos. Il avait la tête relevé, appuyé contre le mur, les bras pendant à ses côtés, n'arrivant même pas à les bouger. Il eut comme un sourire, en pensant que cette fois, il n'y aurait même pas d'entraînement. Lorsqu'il entendit Parker revenir, il eut comme une envie de vomir, et il se jeta sur la cuvette pour vomir tout ce qu'il savait, chaque bruit provenant de son intérieur étant particulièrement horrible.

- J'peux savoir se que c'est que ça ? Si tu me répond que c'est rien j'te préviens j'te le balance dans la gueule.

A ce moment là, il releva la tête pour regarder le couvercle de la cuvette, maudissant tous les saints un par un. Il ferma doucement ses yeux, se rappelant justement à cet instant précis, que ses médicaments pour sa chimio était placée à cette endroit précis, et là, il ne put s'empêcher de penser qu'à une chose : Je suis mort. C'est la seule chose qui lui vint à l'esprit. Il ne se retourna pas de suite, puis finalement, il se laissa tomber sur le côté, ré-adossant son dos au mur, jetant son regard faible sur Parker, le teint encore plus pâle qu'un cadavre. Ce qui lui donnait un air étrange, étant donné qu'il avait un teint de peau, habituellement, des plus foncés. Il regarda doucement ce qu'elle brandissait, puis ses yeux se posèrent sur le regard que Parker lui lançait et à cet instant précis, il sut qu'il venait de faire une connerie. Certes, il s'en était toujours douté... Mais là... Il se passa une main sur le visage, tentant de se lever, mais rien à faire. Il y avait autant de forces dans son corps, que dans celui d'un tétraplégique ( que dieux garde son âme ). Il eut un léger sourire, fermant les yeux, comme pour s'empêcher de se mettre ) pleurer. Cependant, une larme s'en échappa, glissant en compagnie de la sueur qu'il avait produite sous l'effort de vomir. Tu parles d'un effort...

- Je... C'est... Ca fait partit de mon traitement.

Ca lui faisait mal de lui dire. Il avait peur. Il venait de comprendre pourquoi il ne lui avait pas dit, en plus des raisons qu'il avait trouvé, qu'il s'était trouvé... Il ne voulait pas qu'elle s'enfuit, qu'elle le laisse seul, à affronter sa maladie. Iker était au courant, mais il n'était pas au courant de l'état dans lequel, ça le mettait. Il lui avait juste dit que de temps en temps, il avait froid, qu'il avait des fourmillements, des nausées et des profondes envies de vomir ou de se taper la tête contre un mur pour inhiber sa douleur... Il se mordit la langue, relevant de nouveau la tête pour plonger son regard dans celui de Parker.

- J'ai... J'ai trop peur que tu t'en ailles... Pour ça que je te l'ai pas dis... Je veux pas... Personne le sait à part Iker et mon entraîneur ( ce qui sous entendait, le président du club, etc, etc... ) ... Ne me juge pas pour ça...

Il la regarda profondément, la douleur n'ayant jamais été aussi forte et aussi présente que dans ses pupilles sombres à cet instant précis. Là, il fourra son visage entre ses mains, et il se mit à pleurer comme un con, laissant tout sortir. Il en avait besoin, trop besoin... Il n'était pas un surhomme, et il venait de se le prendre dans la gueule. Comme quoi, on est jamais invincible comme on ne cessait de lui dire lorsqu'il évoluait sur un balai... Le Quidditch était moins difficile que de vivre, pensa t il, les larmes coulant à traverses ses mains pâles.

Peru ~ Je... C'est... Ca fait partit de mon traitement.
Parker ~ Ah bon un traitement ? Dit-elle faussement surprise et avec énervement. Son ton était pleine de sarcasme . Tien j'n'aurais pas deviné. J'penser que les médicaments c'était comme les bonbons, qu'on les prennaient comme ça, par envie. Et dit moi c'est une traitement pour quoi ? Mythomanie ou débilité profonde ?

Elle avait les bras replier contre son torse et le regard sévère elle était furax. Et s'il y a bien quelque chose qu'il vaut mieux éviter c'est ça : énerver Parker . Parce que dans ses cas là elle peu semblait très cruelle et sans cœur mais en fait la colère et la méchanceté entre guillemet était surtout une protection la tristesse pour la jeune fille. Une façon de pas éclater en sanglots au vue de l'état de l'état de son homme. Parce qu'il avait vraiment mauvaise mine et que ça lui fendait le cœur en deux rien qu'de voir ça.

Peru - J'ai... J'ai trop peur que tu t'en ailles... Pour ça que je te l'ai pas dis... Je veux pas... Personne le sait à part Iker et mon entraîneur
Parker - Woé en gros le trois quart du club ! Mais moi non, bien sûr. Pourquoi prévenir Parker ? On s'en fou de Parker. C'est juste sa p'tite amie . C'est pas important . Des copines il en aura d'autre. dit-elle d'un ton cassant.
Peru - ... Ne me juge pas pour ça...

Elle soupira et eut une sourire, la colère retomba déjà presque un peu . Le juger. N'importe quoi . C'est comme s'il lui avait dit « ne me déteste pas » . Bien sûr qu'elle ne le juger pas et le détester encore moins . Mais c'était juste qu'elle s'était inquiétait pour lui, elle avait limite paniquer intérieurement en le voyant dans un tel états. Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Pour rien parce qu'il savait déjà ce qu'il avait et il lui avait menti. Donc elle se sentait conne et la colère était toute seule. Mais Parker n'était pas une sans cœur et le regard tendre de Peru accompagnait de ses mots avait suffit à la radoucir. Elle se rapprocha de lui et lui caressa tendrement la joue du bout de son index. Puis elle lui dit d'un air agaçé mais sur le ton de l''humour et avec un sourire.

Parker ~ Tu es un idiot ! Oui tu as bien entendu , tu es un idiot ! Tu es idiot de penser que j'vais t'abandonner juste parce que tu es malade. Lorsque j'ai choisit de sortir avec toi il y a six mois j'me suis pas dit : « ok ça marche mais 100% bonheur où j'le largue.» . Tu devrais savoir que c'est pas mon trip. La vie est plein de merde et d'embuche, la preuve aujourd'hui. Je suis bien place pour le savoir. Mais tu va pas te laisser faire Peru, t'es comme moi t'es un battant. Woe t'es malade .... mais tu ne mourra pas.

Parker avait parler d'une manière déterminer et avec beaucoup de sérieux et étrangement ses propos semblait être un fait établie dans sa bouche. Comme si dire que Peru allait vivre était aussi évident que le fait que la terre est ronde ou que le Soleil se lève chaque jour. Peut-être parce que c'était le cas pour elle. La jeune Abrams n'avait pas eut la vie facile, elle avait perdu son père et avait vécu avec cinq frère. Autant dire que la détermination, l'optimiste et la dureté était vite devenu des éléments essentielle de la jeune Auror .

Parker ~ « Bouge pas je retourne te chercher un gant froid a la salle de bain . » Elle déposa un baiser sur son front avant d'ajouter . « Ça te fera du bien » dit-elle avec douceur.

Elle se dirigea donc vers le petite pièce et une fois entra elle ferma à clé la porte derrière elle. Elle observa quelque seconde son reflet dans la glace avant d'éclater en sanglots, réalisant à peine se qu'elle venait d'apprendre quelque minute plus tôt. Peru était malade, il avait un cancer. Peru . Son Peru . Celui qu'elle aimait tant. Elle était paniquait à l'idée de le perdre et voilà pourquoi elle pleurait à chaude larme mais toute fois en essayant de faire le moins de bruit afin d'éviter qu'il ne l'entende. Elle voulait à tout pris éviter qu'elle sage qu'elle était à se point paniquer et triste de le perdre. Elle ne voulait l'inquièter d'avantage et la voir dans un tel états, elle qui était d'habitude si forte ne l'aiderai rien.

Au bout de cinq minute à peu près elle s'arrêta de pleuré dans un seul coup et essayer ses larmes en passant rapidement ses doigt sous ses yeux et sur ses joues. Elle fit couler d'eau et se rafraichit le visage avec à l'aide de ses main juste avant de mouiller un gant pour son petit ami. Jetant un dernier coup d'œil à la vitre de la salle de bain pour vérifier qu'elle n'avait les yeux rougis, elle soupira afin de chasser une bonne fois pour toute sa peine et se dirigea vers Peru, un demi sourire sur les lèvres comme si de rien n'était.

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PERU, SANDRO TAYLOR.

Les sarcasmes de Parker pleuvaient mais il ne disait rien, fermant la bouche, serrant les dents sous la douleur. Laquelle de douleur ? Celle du coeur ou celle du ventre et de la tête ? La psychologique ou la physique ? Peru se mordit la lèvre avec tristesse, la laissant sortir ce qu'elle avait, visiblement, besoin de faire. Et quelque part, cela rassura l'un des fils Taylor qui ne put s'empêcher de ressentir un profond élan d'amour. C'était quelque chose qu'il ressentait souvent lorsqu'il était au côté de Parker, mais il ne lui avait jamais dit. Ne le lui montrant que par quelques gestes tendres comme ça sur le moment, sans réelle motivation que de lui effleurer le visage ou la prendre contre lui. Mais c'était Peru, et Parker semblait largement l'avoir compris car elle ne lui avait jamais demandé de le lui dire. C'était pour cela que la colère de Parker semblait d'autant plus l'émouvoir, car il... Il l'aimait, tout bonnement quoi. Cependant, lorsqu'elle sourit, il ne put s'empêcher de baisser le regard. Il n'arrivait pas à tenir son regard trop longtemps. Il lui avait menti ? Non... Non, il ne lui avait pas menti. Il ne lui avait pas dit, nuance. Est ce un mensonge que de garder le silence pour protéger les êtres que l'on aime ? Peru posa doucement sa main sur son ventre où l'on remarquait qu'il avait fortement maigri. Puis, elle reprit, lui caressant doucement sa joue creusée par la maladie, de son index.

- Tu es un idiot ! Oui tu as bien entendu , tu es un idiot ! Tu es idiot de penser que j'vais t'abandonner juste parce que tu es malade. Lorsque j'ai choisit de sortir avec toi il y a six mois j'me suis pas dit : « ok ça marche mais 100% bonheur où j'le largue.» . Tu devrais savoir que c'est pas mon trip. La vie est plein de merde et d'embuche, la preuve aujourd'hui. Je suis bien place pour le savoir.

Il se mordit la lèvre, soupirant doucement avant de se passer une main sur le visage, effleurant son front bouillant. Il tenta de relever le regard vers Parker, la fièvre dans les yeux, ses paupières aussi lourdes que si l'on lui avait accroché un poids sur chacun de ses cils.

- Mais tu va pas te laisser faire Peru, t'es comme moi t'es un battant. Woe t'es malade .... mais tu ne mourra pas.

Une larme coula le long de sa joue lorsqu'elle s'était retournée pour aller chercher un gant. Puis une autre. Et enfin, lorsqu'elle ferma la porte, il se laissa aller. Il était con. Trop con. Elle le soutenait. Elle n'avait pas cessé de l'aimer, elle n'avait pas cessé de le regarder, et de lui remonter le moral, elle lui avait clairement dit, enfin, d'une manière ombrageuse, qu'elle l'aimait. Il mit son visage entre ses mains, rabattant ses genoux près de son visage, laissant les larmes coulaient le long de ses joues. Cela lui fit profondément du bien, et lorsqu'il entendit de nouveau la porte de la salle de bain s'ouvrir, il cessa de pleurer, gardant tout pour lui, pour observer Parker qui apparaissait doucement, un sourire léger sur ses lèvres.

Elle lui tendit le gant mouillé qu'il prit pour se le mettre doucement sur le front. Finalement, elle lui reprit des mains pour le faire, puis, il lui fit un léger sourire, et il se pencha doucement près de son oreille, où il lui dit tout doucement :

- Je t'aime.

Il se releva tant bien que mal, la contournant doucement, afin de se rendre dans la salle de bain où il se foutu directement sous la douche, sans prendre le temps de retirer son caleçon. Allumant l'eau chaude et et froide, il se laissa glisser contre le mur, s'asseyant doucement, laissant l'eau lui fouettait le visage comme pour le réveiller, lui donner du courage de se relever. Il fallait que Javis soit au courant.

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PERU, SANDRO TAYLOR.

L'eau sur son corps bouillant lui fit un bien énorme. On aurait presque pu pensé que la buée qui se formait sur la carrelage qui pavait l'intérieur de la douche était du la réaction naturelle de l'eau froide sur la peau bouillante de Peru. Ce dernier avait les yeux clos, laissant la pression de l'eau tentait de la calmer, de lui remettre la température de son corps à une température dite normale. L'hispanique soupirait doucement, retirant de temps à autres le trop plein d'eau qui s'était logé dans les coins de sa peau, au niveau de ses yeux. Il soupira doucement, se calmant doucement, la douleur se retirant légèrement. Il tendit doucement le bras pour fermer le robinet d'eau et c'est à ce moment que Parker revint. Elle ne lui laissait même pas le temps de cogiter ne serait ce qu'un peu. D'un autre côté, elle lui épargnait un mal de tête. Il eut un léger sourire...

- Tu n'avait pas besoin de me le dire.... que tu m'aime. Je le savais déjà. Tu n'avais pas besoin de me le dire pour que je le sache surtout si ces mots résonne pour toi comme un début d'adieux. Ne me dit pas je t'aime parce que tu as peur de ne plus pouvoir me le dire. Dit le moi parce que tu le pense, et seulement parce que tu le pense. Pas parce que tu as peur .... et puis.... Je t'aime aussi.

... Avant de finir par baisser les yeux à la fin de sa phrase, ce petit sourire toujours existant et qui était réellement la seule chose qui faisait craquée les filles ( étant donné qu'il n'avait pas un super physique, voir banal ), ses pomettes rougissant légèrement. Il ne savait plus trop quoi penser. S'arrêter au " je t'aime aussi " ou cogiter sur ce qu'elle avait dit précédemment ? D'un autre côté, elle n'avait pas tord, et elle se posait encore plus de questions que lui semblait s'en poser. Ce qui le rassura un peu, dans le fond. Néanmoins, il sentait qu'elle avait besoin de réconfort, qu'elle avait besoin qu'il la rassure un peu, et qu'il ne comptait pas se laisser mourir. D'un autre côté.... Si il ne l'avait dit à personne... N'était ce pas pour cette raison ? Ne pas les inquiéter pour si... Peu ?

Elle lui avait dit aussi qu'elle l'aimait. Son coeur s'était emballé avant de reprendre doucement un rythme dit normal. Il releva doucement la tête, un regard timide faisant place dans ses yeux sombres. Il tendit doucement la main vers Parker pour saisir la sienne, afin de la tirer doucement avec lui, dans le bac à douche où il était assi, trempé, son caleçon avec. Elle s'asseya à côté de lui, il l'enlaça dans ses bras posant sa tête sur son épaule, contre la tête de Parker, un léger sourire ( assez pâle, il fallait le souligné ) sur ses lèvres. Il resta ainsi quelques minutes, à ne rien dire, savourant ce petit moment d'intimité avant de se lancer dans ses explications du tonerre. Même si il n'y en avait pas tellement besoin, il sentait, il ressentait ce besoin... Puis, elle semblait si inquiète...

- Je ne compte pas me damner le pion devant la vie. Je compte rester ici. Avec toi. Pour Javis, Iker et ma famille. Mais pour toi, d'abords. Je ne dis pas ça pour te faire plaisir.

Il nicha doucement son nez dans son cou, et il murmura doucement :

- Parce que c'est vrai... Je t'aime.

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PERU, SANDRO TAYLOR.
La vida. - El Canto Del Loco.

Elle eut un sourire que Peru trouva radieux. Il eut un léger sourire à son tour, avant que cette dernière ne lui réponde. Rien qu'avec son sourire, Peru avait deviné ce que Parker allait lui dire. Fusion ? Je ne sais pas. Peru ne le savait pas non plus. C'était plus... Venu comme ça.

- Tu vois j'ai beau le savoir, ça fait tout de même plaisir de l'entendre. On va se battre Peru. On va se battre et on va gagner. Ils en faut plus pour nous faire peur.... surtout à moi.

Peru eut un petit rire. Il ne put s'empêcher de répliquer.

- Je n'ai pas peur de la peur. J'aime la peur. Elle me montre que je vis.

Il eut un petit sourire mystérieux. Il regarda Parker droit dans les yeux, avant de l'attirer vers lui et de l'embrasser doucement, effleurant ses lèvres sur les siennes de façon sensuel, mais légère. Il la garda quelques secondes contre lui, avant qu'elle ne se recule doucement pour lui proposer d'aller se recoucher. Peru eut un petit sourire. Il n'avait que ça à faire de toute façon. Dormir, et attendre encore un peu avant de retourner voir le médecin pour connaître l'évolution de la maladie. Peru n'était pas particulièrement à l'aise en ce moment précis, car il avait l'impression de se jouer de Parker. En quoi ? Comment ? Et surtout... Pourquoi ? Il n'en savait rien, mais il avait cette impression.

Le Poursuiveur mexicain saisit la main de l'Auror avec un petit sourire enthousiaste, et il se leva après elle. La suivant vers la chambre tout en tenant sa main avec douceur. Puis, il retira son caleçon qu'était trempé avant de se mettre sous les couettes en compagnie de Parker. Il posa ses lèvres sur son épaule, avant de sourire doucement, puis, Peru posa sa tête sur son oreiller tout en l'obersvant avec un regard amoureux jusqu'à ce que le sommeil l'emporte doucement dans les méandres de ses souvenirs, de son subconscient. La vie, l'être humain, les sentiments, et tout ce qui les entouraient... C'était vraiment la chose la plus étrange du monde.