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 Sujet: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Dim 14 Sep - 3:45
| | Invité
11.17 PM
BAR MOLDU PROCHE DE LA FERMETURE
ADENOX HOOVER
& TYLER CARLSON
Que faisais-je dans ce bar à cette heure ? ça ne me serait jamais il y a encore quelques années et en ce moment cela m'arrivait de plus en plus souvent. Ce bar moldu avait été très attirant aux alentours de 10.09 PM, il y avait encore pas mal de monde à cette heure, des gens se trouvant normaux dans un monde dont ils ignorent la moitié, notre moitié, toutes ses choses qu'ils ne voient pas ou bien qu'ils ne veulent pas voir. J'aimais étudier les moldus, ma mère en était une mais je la trouvais moins étrange que l'ensemble des moldus qui couraient pour attraper leur bus, il est évidant que la transplanage leur simplifierait la vie. Lorsque j'étais arrivée, les hauts-parleurs passaient une musique moldues plutôt agréable et nombreux étaient les gens qui buvaient de la bière, ils étaient très peu nombreux ceux qui se laissaient aller aux alcools forts. Je buvais moi aussi de la bière et je trouvais rapidement de la compagnie pour passer cette fin de soirée, de jeunes moldus me tenaient compagnie mais j'attendais autre chose, je recherchais autre chose. La vie moldue ne m'avait jamais satisfaite, la magie quand à elle avait le don de me combler et maintenant la magie noire m'attirait de plus en plus, cela devenait difficile pour moi de faire la part des choses entre magie blanche et magie noire pour la simple raison que j'aimais utiliser les deux. Cette année au contact des mangemorts m'avait réellement changée, ma dernière année à Poudlard avait tout changé, j'essayais de le cacher à tout le monde et à moi-même au début malheureusement je sentais en moi un combat se faire, comme si je n'étais plus maître de moi-même, il y a quelques jours j'avais pratiqué la magie noire et avais eut du mal à me contrôler. Ce n'est pas la seule chose qui avait été changée en moi, ma façon de penser, mon innocence avait disparue, ma façon de ma conduire avec le sexe opposé avait changé, j'étais devenue un peu plus aguicheuse, peut être plus féminine, je sais pas, j'avais effectué ce changement pour obtenir une chose que je ne pensais pas pouvoir obtenir un jour, le seul homme qu'il m'étais impossible de désirer, Tyler.
Et pourtant ces derniers temps je ne pensais plus qu'à lui, j'étais comme obsédée, chaque nuit je revivais nos différentes rencontres, je sentais chacune des blessures qu'il m'avait infligé mais je ressentais également le douceur de son regard lorsqu'il m'avait sauvé la première fois, la délicatesse qu'il avait eut de se retourner lorsque je m'étais rhabillée puis revenaient les mots qu'il prononçaient à mon égard en tant que sang-mêlé. Je savais que son statut l'obligeait à me dénigrer mais je ne savais pas ce qu'il ressentait et c'était ce que je voulais savoir, j'aurai voulu pénétrer son âme comme il arrivait à le faire avec moi, j'aurai voulu comprendre et savoir pourquoi il était devenu ce qu'il est maintenant. Mais je savais que tout cela serait impossible alors j'essayais d'enfouir tout cela profondément dans mon esprit pour pouvoir peut être un jour ne plus me rappeler de tout cela.
Je profitais de ma soirée mais bien vite les jeunes moldus désirèrent s'en aller, partir dans un endroit plus sympa, moi j'avais décidé de rester là, seule ou accompagnée, alors ils étaient partis, je me suis installée au bar et j'ai continuée à boire tout en discutant avec le barman lorsqu'il n'avait personne à servir.
- Barman : « Alors dis moi, que fais-tu ici ? Et quel âge as-tu ? »
- Adenox : « Je viens boire et passer une boire soirée. J'ai l'âge qu'il faut ! »
- Barman : « L'âge qu'il faut ... que fais-tu dans la vie ? »
- Adenox : « Je suis une sorcière mais chuuuut ! C'est un secret ! »
J'esquissais un léger sourire et lui fit un clin d'œil, bien sûr il ne m'a pas cru mais je risquais gros en dévoilant une telle chose si un membre du ministère en était avisé, je risquais de perdre ma place à l'université mais aussi au magenmagot, je risquais d'être jugée par les personnes avec qui je travaille. Mais ce soir, à cette heure de la nuit, je ne pensais pas à toutes ces possibilités.
Dernière édition par Adenox Hoover le Lun 15 Sep - 10:22, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Dim 14 Sep - 17:33
| | Invité
Shawn - Tu sors ?
Un sorcier aux cheveux sombres s’était levé dans un regard à la fois surpris et accusateur. Il n’était pas si différent de cet homme qui revêtait sa veste sombre, hormis peut-être ses yeux. Si l’un possédait des prunelles de jais, noires comme la nuit et dures comme le roc, l’autre avait ces yeux d’un bleu profond, doux et conciliants. Les frères Carlson, s’ils se ressemblaient physiquement, n’avaient absolument rien en commun au niveau de la personnalité. Brillant et surdoué, l’on mettait sur le compte de son QI élevé l’absence de moralité totale de Tyler. Il avait pour lui ce mépris des autres, ce goût du sang et ces idéaux trop aiguisés, cruels et intolérants. Il avait surtout pour lui cette ambition de fer qui ne défaillait pas, l’aîné Carlson savait pertinemment que tôt ou tard, il retrouverait cette puissance qu’on lui avait octroyé : redevenir mangemort. Shawn quant à lui, était celui que ses collègues du ministère appelaient « l’homme de justice ». Il était de ceux qui croyaient en la bonté humaine, et affirmait que tout sorcier avait droit à un procès équitable, même les plus cruels. Le yin et le yang, le jour et la nuit, ils se complétaient tout en demeurant complices. Néanmoins Shawn ne voyait que trop que Tyler ne pouvait vivre dépourvu de toute liberté, même dans une prison dorée. Sa sortie d’Azkaban lui avait coûté beaucoup, Tyler n’avait plus droit qu’à une semi-liberté, sous la surveillance de son frère et ne pouvant aller où bon lui semblait. Il avait même été forcé à travailler pour le Ministère, sombre ironie du sort. Fort heureusement, être langue de plomb lui permettait de souiller encore et toujours ses mains de sang, certes pas de celui des innocents, mais tout de même. C’était au final un travail qui lui plaisait, hormis le fait de travailler pour ces sorciers anti-Orlov, Tyler pouvait mener ses recherches et effectuer des missions sur le terrain. Le seul souci de sa part étant sans doute de devoir se plier à une autorité qu’il ne reconnaissait pas. Shawn s’avança alors de son frère aîné, qui se tourna vers lui dans un bref soupir, le regard sombre et inexpressif.
Shawn - Tyler, tu te souviens de ce que je t’ai dit y a trois semaines, quand je suis venu te sortir d’Azkaban ?
Tyler : « Joyeux anniversaire. » dit-il dans un sourire en coin et de sa voix éternellement basse.
Shawn - Entre autre ouais, rajouta son frère amusé. Je peux pas te laisser sortir comme ça, tu le sais bien. Et c’est le couvre-feu, regarde l’heure qu’il est.
Tyler : « Oui, tu devrais également, tu vas être en retard. »
Shawn - Et merde…
L’ancien mangemort eut un sourire en coin, remettant son col en place dans un geste sec, sous l’agitation de Shawn qui s’empara de son propre manteau sous le regard froidement amusé de Tyler. Son cadet ne savait jamais être ponctuel, c’était là un trait qui faisait entièrement partie de sa personnalité.
Shawn - Ne dis rien. Et alors que Tyler alla pour rétorquer quelque chose de son habituel sourire ironique, Shawn continua sur sa lancée. T’as rien dit mais t’as pensé très fort. Mais bon c’est o.k., tu peux sortir mais juste… pas longtemps. Si on apprend que le détenu que j’ai sous ma surveillance se promène en pleine nuit dans les rues de Londres, j’suis bon pour être rétrogradé en tant que balayeur attitré du Ministère.
Tyler : « Mais le prestige serait tellement plus brillant que ton titre d’Auror. »
Shawn - Ahah, nan j’te jure je serai mort de rire si j’étais pas face à un ancien suiveur de ce chien d’Orlov et que j’avais pas au moins quinze minutes de retard à mon boulot.
Tyler : « Revois tes maths Einstein, trente minutes. »
Shawn - Et tu trouves ça drôle ? Allez avance …
Malgré tout, Shawn répondait avec un certain amusement face au détachement exemplaire de son frère dont les yeux sereins et sombres s’étaient posés sur l’horloge murale. Il était surprenant de voir ô combien l’ancien mangemort, de sa voix basse et de son attitude posée, demeurait calme et imperturbable, alors même que Shawn s’agitait vivement, cherchant à toute vitesse les clés de l’appartement. Il poussa son frère aîné vers le seuil de la porte et le suivit à son tour, refermant derrière lui avec un stress certain. Ce soir-là, l’Auror était de ronde de nuit et il faisait partie de ceux qui se devaient de s’assurer que les couvre-feux étaient bien respectés. Ironie du sort pour une personne comme Shawn qui avait horreur de se plier aux règles strictes, fier ancien Gryffondor qu’il était. Les deux frères firent donc quelques pas dans le bas de la ruelle, jusqu’à un croisement où ils durent se séparer. Shawn lança un dernier regard à son frère aîné qui avait tout du « Je te fais confiance » , qui se voulait culpabilisant. Mais Tyler ne répondit que par un bref sourire en coin avant de reprendre son chemin. Il n’eut qu’à marcher une dizaine de minutes, sachant pertinemment où le guidaient ses pas. La main froide de l’ancien mangemort alla se fourrer dans sa poche, frôlant de ses doigts blancs le petit papier qui y dormait, comme pour se confirmer qu’il ne l’avait pas perdu en cours de route. Puis il poussa une porte, donnant lieu sur une grande salle presque désertée , c’était signe que l’horaire de fermeture approchait. Cependant en voyant la silhouette s’avancer, le barman moldu avisa Tyler et lui offrit un regard succinct, ce à quoi l’ancien Premier Ministre hocha la tête. Le barman eut un bref sourire, avant de continuer sa conversation avec une jeune fille accoudée au bar, il venait simplement de noter que le client qui venait d’entrer prendrait comme à son accoutumée un whisky. Tyler ravala son mépris pour le moldu, c’était ici un lieu où il pouvait venir à la rencontre de quelques sorciers pas toujours très fréquentables, sans attirer l’attention pour autant. Car il était pour le moins surprenant de voir Tyler Carlson dans un bar moldu, aussi c’était sans doute l’un des derniers endroits où l’on viendrait le chercher. L’ancien mangemort s’approcha de la fine silhouette, s’asseyant alors à son tour lorsqu’enfin son regard sombre glissa sur la jeune fille qu’il reconnut aussitôt. Un sourire en coin se dessina alors sur les lèvres de Tyler, laissant présager toutes les arrière-pensées qui pouvaient se profiler dans la tête.
Adenox : « Je suis un sorcière mais chuuuut ! C'est un secret ! »
Tyler : « Les secrets les mieux gardés sont ceux qui n’ont jamais été demandés. »
L’ancien mangemort eut un sourire en coin pour la jeune Adenox, mais avant de poursuivre la conversation il lui fallait parler au barman. Tyler lui tendit alors le précieux papier, que l’homme attrapa sans poser de questions bien que ses yeux demeuraient interrogatifs. Cela ne faisait que peu de temps que l’aîné Carlson était sorti d’Azkaban alors même qu’il devait encore y demeurer, comme tous les autres, néanmoins il gardait pour lui son côté charmant et diplomate qui faisait que malgré son attitude froide, l’on se mettait vite en confiance avec lui. Du moins lorsque c’était là le but de Tyler.
Tyler : « Pour Yon, s’il-te-plait. Je suppose qu’il devrait être dans le coin dans les jours à venir. »
Barman : « Et toi tu n’es pas là dans les jours à venir ? »
Tyler : « Non, je m’envole pour le Mexique. »
Barman : « Hmmm, loin du temps pourri de l’Angleterre hein ? »
Tyler avisa le barman qui s’éloigna alors, lui adressant qu’un bref signe de tête. Le Mexique, prochaine destination donc, mais ce n’était véritablement pas ce que l’on pouvait appeler un voyage de complaisance, plutôt un voyage pour récupérer ce qui lui était dû, son propre fils. Enfin, l’ancien mangemort lança un regard en biais à Adenox avant de se retourner vers elle, un sourire en coin. Il était surprenant de voir le détachement dont il pouvait faire preuve face à elle, alors même qu’il était inutile de nier combien il avait pu être horrible avec la jeune Hoover. La voix de Tyler s’éleva alors de nouveau, basse, lente et posée.
Tyler : « Mon frère m’a affirmé que tu avais appuyé ma cause pour me laisser sortir d’Azkaban. Ce serait impoli de ne pas te remercier, mais voilà qui est fait » dit-il de son éternelle voix basse, sans jamais prononcer néanmoins le mot « merci ».
L’ancien mangemort avisa Adenox de haut en bas dans un sourire en coin, allumant alors d’un geste automatique une cigarette qu’il plaça au coin des lèvres. Von Goethe et la théorie des chemins croisés, c’était l’une des choses que Tyler avait avancé à Adenox la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, dans des circonstances plutôt sanglantes, il fallait l’avouer. Au final, il n’avait donc pas eu tort, la preuve en était que la jeune fille se tenait devant lui, alors même que jamais l’ancien mangemort ne s’était attendu à la revoir dans un lieu aussi banal que celui-ci. Une nouvelle fois, l’aîné Carlson la toisa brièvement de haut en bas, elle avait ce quelque chose qui avait changé et que l’on ne pouvait expliquer, et en vérité il était même étonnant de la voir ainsi seule, accoudée au bar d’un pub.
Tyler : « Une jolie jeune fille se noyant dans l’alcool… Tu as des soucis ? »
Et vous, pensez-vous vraiment que Tyler Carlson adressait simplement cette question parce qu’il s’inquiétait soit disant pour elle ? Certes non. L’on obtient bien plus aisément ce que l’on voulait en se montrant amical et charmant. Dernière preuve en date : sa sortie d’Azkaban. Les relations se travaillaient et se modelaient, tout comme les pauvres âmes. |
| | | | Sujet: Re: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Lun 15 Sep - 11:24
| | Invité
- Tyler : « Les secrets les mieux gardés sont ceux qui n’ont jamais été demandés. »
J'avais bien entendu la porte s'ouvrir, mais je pensais qu'un autre client venait d'avoir le bon sens de rentrer chez lui pour retrouver sa femme et ses enfants, comment aurais-je pu imaginer une seule seconde qu'il puisse entrer dans un bar moldu, ce bar que j'avais choisis ce soi là en pensant que jamais je n'y retrouverais de sorcier et surtout pas celui-là.
Sa voix me fit frissonner, elle était toujours aussi douce malgré le froid qu'elle renfermait, je n'osais le regarder immédiatement peut être de peur de me rendre compte que ce n'était pas lui mais juste un moldu ayant une voix similaire. Après tout je pensais encore il n'y a pas si longtemps, qu'il était enfermé à Azkaban et je ne savais pas si ma plaidoirie face au mangenmagot avait protée ses fruits. Je finis par tourner la tête vers lui, il était bien là, il semblait en forme et le sourire qu'il eut envers moi me transit de la tête aux pieds, durant deux ans j'avais voulu faire croire à toit le monde y compris à moi-même, que je l'avais oublié, je passais le voir de temps en temps à Azkaban mais je faisais passer ses visites pour du travail pour le magenmagot. Le revoir en liberté, il faut le dire, m'emplis de joie.
- Tyler : « Pour Yon, s’il-te-plait. Je suppose qu’il devrait être dans le coin dans les jours à venir. »
- Barman : « Et toi tu n’es pas là dans les jours à venir ? »
- Tyler : « Non, je m’envole pour le Mexique. »
- Barman : « Hmmm, loin du temps pourri de l’Angleterre hein ? »
Je regardais la scène, ne comprenant pas ce qui se tramait sous mes yeux, ne sachant pas qui était Yon, mais la nouvelle du futur départ de Tyler m'interpella. Je plongeais une fois de plus mes lèvres dans la bière en pensant que bientôt je ne me retournerais plus sur cette voix familière. Comme exprimer ce que je ressens ? Mon corps tout entier avait de hurler, de lui dire qu'il fallait qu'il reste, qu'il reste pour moi .... Mais mon esprit me disait de me taire, il me disait de rationaliser, de prendre en compte son statut de mangemort et de ne pas douter qu'il ne ressentait rien de tout cela. Son attitude était si posée, jamais il ne s'était excusé, il avait juste dit qu'une jeune fille aussi pure que je l'étais ne devais pas mourir à cet âge. Et maintenant ? Que dirait-il si je me pendais à son coup ? Que ferait-il si je tentais de le séduire ? Je sentis son regard se poser sur moi, inspecter la moindre parcelle de mon corps.
- Tyler : « Mon frère m’a affirmé que tu avais appuyé ma cause pour me laisser sortir d’Azkaban. Ce serait impoli de ne pas te remercier, mais voilà qui est fait »
- Adenox : « Il n'y a pas de quoi ... »
Ma voix n'avait pas été aussi posée que je l'aurais voulu, mais il était clair que je voulais usé du même détachement que le mangemort, non sans mal visiblement. Mon regard se plongea dans celui de Tyler, la dernière fois qu'il en avait été ainsi il me forçait à retourner à Poudlard à l'époque sous le joug des mangemorts. Tant de choses à dire, si peu de temps ...
- Tyler : « Une jolie jeune fille se noyant dans l’alcool… Tu as des soucis ? »
- Adenox : « Faut-il avoir des soucis pour se faire plaisir ? Serais-tu surpris de voir ce que tu as fait de moi ? »
Cette fois-ci ma voix était des plus assurées, mes paroles résonnaient sous le ton du sarcasme, en effet il était une des causes de mon changement, je ne lui en voulais pas, je voulais juste qu'il comprenne, qu'il voit ce que ses manières d'enseigner pouvaient changer en une personne qui jugeait de pure. La pureté avait quitté mon regard et mon âme se livrait un combat à elle-même, quand à mon cœur ... il était enterré si profond sous une pile d'enseignement mangemort que je n'entendais plus ce qu'il avait à mon dire.
Mon regard était toujours plongé dans le sien, aucune faille n'était perceptible, ni chez lui, ni chez moi. Et pourtant ...
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| | | | Sujet: Re: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Lun 15 Sep - 19:20
| | Invité
Le détachement dont voulait faire preuve la jeune fille laissait pour lui ce sourire en coin, amusé. Il était indéniable que Tyler appréciait la gente féminine qui osait soutenir son regard, jouant de provocations et de répliques appropriées. Celles qui ne savaient répondre, demeurant faibles et soumises, le resteraient quoiqu’il arrive, et elles n’étaient plus que des marionnettes fades et sans saveur, qui pour autant pouvaient toujours finir dans les draps de l’ancien mangemort. Mais celles-ci, ces poupées sans âme et sans force de caractère, il les oubliait, tout simplement. Ces derniers temps c’était un autre visage qu’il tentait de noyer dans le tréfonds de ses souvenirs, une jeune fille avec qui son idylle amoureuse avait longuement duré et qui mettait en péril son histoire avec Lola. Les conquêtes d’une nuit, elles, n’avaient rien de dangereux tant qu’elles demeuraient une brise légère qui s’envolait au petit matin dès le réveil. Adenox avait pris cet aplomb qui attisa dans les yeux de Tyler un intérêt soudain et non dissimulé. Son regard sombre et profond ne cessait de toiser la jeune fille dans un silence qui, peut-être, pouvait paraître gênant pour la demoiselle tant il semblait lourd de sous-entendu sans pour autant tomber dans la vulgarité. Cette dernière néanmoins retournait de temps à autre à son verre, feintant l’indifférence certaine alors même que deux ans auparavant, c’était bel et bien de la peur que Tyler pouvait lire dans ses yeux. Etait-il nostalgique de ce passé-ci ? Pas vraiment, du moins pas au vu du sourire qu’il arborait, il semblerait bien qu’au contraire notre ancien mangemort et détenu semblait apprécier le changement. L’être humain était en soit particulier et intéressant, il pouvait naître bon et tolérant, mais devenir le pire des loups pour une question de fréquentation et d’environnement adéquat. Tel un caméléon, il se fondait dans le décor, devant diable s’il habitait les Enfers, ou séraphin s’il en venait à côtoyer le Paradis. Tyler ou les théories d’Aristote qu’il trouvait passionnantes. Passons, il était peu probable que l’ancien mangemort n’en vienne à parler de culture avec la chère Adenox, tout simplement parce que ce soir-là il n’en avait pas envie. Et pourtant il reposait en l’aîné Carlson un puits de connaissance sans fond que beaucoup lui connaissaient, mais il n’était pas de ceux à s’en vanter. Le barman revint alors, déposant le verre de whisky sur le comptoir avant de repartir, laissant les deux jeunes gens s’entretenir d’un ton quelque peu froid. Tyler quand à lui, ne détachait pas son regard sombre et profond de la jeune fille.
- Adenox : « Faut-il avoir des soucis pour se faire plaisir ? Serais-tu surpris de voir ce que tu as fait de moi ? »
Tyler : « Non je dirai plutôt… satisfait. »
De nouveau un sourire, mais bien encore lourd de sous entendu. Ce dernier mot, il l’avait murmuré avec un bref amusement de sa voix basse, grave et lente, témoignant aussi de la sincérité de ses propos. Tyler avait bien entendu conscience que lui et les mangemorts avaient effectués de grands changements et de grands troubles à ces élèves qu’ils avaient sous leur coupe. Au vu de l’éducation sombre qu’ils avaient donné, cela ne pouvait être autrement. L’aîné Carlson se retourna, face au bar, son regard glissant d’Adenox jusque son verre qu’il porta aux lèvres non sans avoir levé ce dernier à l’encontre de la jeune fille dans un bref « santé », qui avait tout d’ironique. Lui-même, malgré cette prestance, cet air digne et fier, ce sourire enjôleur et ce regard assuré, traversait une mauvaise passe qui étreignait son âme de mille lames affûtées et que l’alcool pouvait adoucir. Néanmoins il en aurait fallut beaucoup pour que Tyler ne raconte ses déboires à quiconque, car ses sentiments et émotions étaient si prisonnières de lui-même qu’il les emporterait volontairement dans sa tombe. Le silence se fit, volontaire, durant lequel l’ancien mangemort posa son regard songeur au-devant de lui, son coude apposé sur le bar et son verre flirtant avec sa joue, tandis que sa cigarette se consumait dans le cendrier. A quoi pensait-il c’était là un secret que nul ne pouvait percer, tant Tyler songeait à mille choses à la fois. Cela pouvait tout aussi bien porter sur des questionnements vagues, comme sur lui-même, ses relations, ou bien encore sur quelques faits plus abstraits et sur lesquels il travaillait telle que l’immortalité. Il était étrange de voir combien il pouvait se montrer détaché et absent alors même que par deux fois il avait mis la jolie Adenox assise à ses côtés en danger. C’était pour lui un fait plus que banal et qui ne nécessitait ni explications ni même remords. Ses yeux pensifs posés devant-lui, et son verre roulant doucement entre ses doigts, l’aîné Carlson ne put s’empêcher de susurrer quelques mots qui en vérité lui valait plus une brève pensée qu’un sujet de conversation lancé pour Adenox.
Tyler : « Le plaisir est facile à obtenir, et la douleur aisée à supporter. »
Enfin après de longues secondes l’aîné Carlson reprit ses esprits et avala une autre gorgée de whisky avant de poser son verre sur la table. Son regard qui d’abord se fit en biais pour la jeune fille finit par glisser totalement sur elle, un bras posé sur le comptoir, Tyler s’était de nouveau tourné vers Adenox dans une attitude que, certainement, il n’avait jamais eu avec la jeune fille.
Tyler : « Tu as changé en deux ans. Tu es devenue une vraie jeune femme. Tu es... magnifique. »
Il eut un imperceptible hochement de tête, approuvant alors ses dires. Son sourire s’était effacé au profit d’un visage plus sincère malgré ses yeux denses qui persistaient. Sa voix basse et lente détachait chaque mot qui se faisaient suaves et doux. A savoir à présent, la réaction de la demoiselle. |
| | | | Sujet: Re: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Ven 19 Sep - 17:58
| | Invité
Je sentais son regard sur moi, chaque parcelle de mon corps le réclamait, j'aimais me sentir importante dans ses yeux, j'avais l'impression de vivre réellement mais je gardais la tête froide, chaque gorgée de bière me faisait résister un peu moins, j'avais envie de craquer mais mon esprit restait rationnel, il me hurlait de sortir de ce bar, d'arrêter de boire, de rentrer sur le campus et de dormir pour oublier tout ça, mais je n'en avais pas la force, mon corps refusait de répondre bien trop occupé à désirer ardemment celui de Tyler. Comment rester maîtresse de mon corps ? J'ignorais encore comment je faisais pour rester assise.
Mon regard croisa à nouveau celui de Tyler et s'y fixa, je connaissais ce regard, je l'avais déjà vu souvent dans les yeux des hommes qui me voulaient dans leur lit, pourquoi fus-je surprise de ce regard sur moi ? Je connaissais sa réputation, je savais qu'il aimait les femmes mais je n'aurais jamais pensé qu'il pourrait avoir ce genre de pensées pour moi. A peine avais-je posé ma question qu'il me répondait.
Tyler : « Non je dirai plutôt… satisfait. »
Satisfait ? Qu'est-ce que ça signifiait ? Aimait-il me voir ainsi ? Sûre de moi, arrogante, un peu aguicheuse toute en restant distante. Alors il n'appréciait que les femmes similaires à lui, et mon innocence qu'il avait si souvent ventée n'était qu'une manière de me dire qu'il pourrait faire ce qu'il veut de moi mais n'avait-il pas réussit ? Bien sûr que si. Il était arrivé à ses fins avec moi qui aurais immédiatement sortie ma baguette en présence d'un mangemort il n'y a que quelques années et qui maintenant était tant attirée par leur puissance, leur grandeur et leur différence. Il était inutile de répondre à sa remarque mais je me risquais à esquisser un sourire léger pour lui faire comprendre qu'il n'était pas le seul à aimé ce changement mais qu'il m'étonnait encore parfois.
Son regard se perdit une nouvelle fois dans le vague, il semblait préoccupé, la raison en était un mystère pour moi mais plusieurs idées me vinrent en tête, il s'agissait peut être de la condition de sa liberté qui consistait à travailler au ministère et qui aurait rendu fou de rage plus d'un mangemort, ou bien c'était une histoire de femme ce qui me semblait tout à fait probable mais vraiment dévalorisant pour mon égo ! Mon regard était toujours posé sur lui, je détaillais chaque millimètre de son visage puis son cou sans aucune marque visible, je descendais lentement imaginant son corps parfait ... Quel cliché !
Je secouais la tête et bu encore une gorgée de bière qui n'était plus assez forte à mon goût ! Je devais être ridicule à regarder Tyler de cette façon, on aurait put dire une collégienne épiant un lycéen sortant de chez lui avant de filer au collège pour ne pas être en retard. J'arrivais à la fin de ma bière mais je n'avais toujours pas étanché ma soif.
- Adenox : « Donnez moi un whisky ... un double ! »
Le barman ne fit pas prier, il n'était pas loin de nous mais trop loin pour écouter notre conversation si bien que j'avais du légèrement hausser le ton pour lui demander un verre. Une fois mon verre versé, j'en bu une gorgée sans un mot, voilà ce qu'il me fallait ! J'entendis un murmure dans la voix de Tyler, je ne pus capter que quelques mots mais aucun sens n'en sortait, j'en déduis donc que cette phrase ne m'était pas destinée et préférais oublier les bribes que j'avais été amenée à entendre. Mais mon regard se tourna à nouveau vers lui, ces simples regards muets me suffisaient amplement pour apprécier sa présence malgré le fait que j'en veuille toujours un peu plus. Sa voix basse et calme résonna à nouveau dans le bar désormais vide.
Tyler : « Tu as changé en deux ans. Tu es devenue une vraie jeune femme. Tu es... magnifique. »
- Adenox : « Les flatteries ne te donneront pas ce que tu veux de moi. Il en faudra bien plus. »
Les mots du mangemort ne m'avaient pourtant pas laissée de marbre, des compliments de sa part étaient si rares à mon égard que je prenais chaque mot et les repassait dans ma tête, sa voix me donnait une envie indescriptible de toucher ses lèvres, de les effleurer ... Mon esprit refusait désormais de réfléchir, il avait capitulé me laissant alors sans protection face à mes futures paroles et mes actions à venir.
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| | | | Sujet: Re: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Sam 20 Sep - 16:10
| | Invité
Le jeu du prédateur était en soit grisant lorsque l’on savait qu’on ne laissait pas sa petite proie de marbre. Qu’elle tremble ou qu’elle se débatte, qu’elle s’abandonne même dans les bras du diable amenait cette satisfaction jouissive qui rendait les règles du jeu bien plus amusantes. Mais si la petite proie feignait l’indifférence, la cruauté peinait à faire impact de l’esprit de la petite victime, et on s’en lassait plus vite. Adenox se trouvait être entre les deux, feintant l’indifférence certaine à l’égard de Tyler qui pourtant sentait sur lui son regard parfois insistant, sans jamais tourner vers elle ses prunelles de jais, observateur passif. Il était alors faux d’affirmer que ce soir, l’ancien mangemort était d’humeur joueuse, reprenant ses mauvaises habitudes du passé. Cette appréhension certaine quant à la récupération de son fils, là-bas au Mexique, la décision de laisser partir la douce Ashka dans l’espoir ardent de ne plus jamais la revoir, cette position invivable d’employé au Ministère alors qu’il ne jurait que par Orlov… Les mangemorts également, avaient leur malêtre, seulement lorsque c’était là le cas, Tyler compensait par autre chose, laissant son esprit s’embrumer d’alcool et de flirts, afin de se sentir vivant. Il en avait besoin, comme de sa liberté précieuse qui lui avait été octroyée au profit d’une prison dorée, plus encore cela résultait presque d’un naturel certain. Il appréciait les courbes féminines, autant sans doute que la violence et la culture, et ce malgré ses airs sereins de gentleman. Car il était une personne atrocement intelligente, attiré par le savoir, la beauté, et l’art, et par là même se permettait de juger les gens selon leur appartenance. Et ce sans jamais avoir de remords. Tyler avait de cela de mystérieux qu’on le pensait intouchable affectivement, jamais vraiment pris de ces malêtres qui pourtant étaient les pires ennemis de l’être humain, jamais trop soucieux, jamais trop angoissé. Car les moyens de l’aîné Carlson étaient tous radicaux. Il tuait, ou détruisait. Et ainsi diminuait avec conséquence le nombre de proches l’entourant alors, dans un égoïsme monstrueux. La demande de la jeune fille au barman, réclamant un double alcool fort, arracha un sourire en coin à Tyler qui dès lors avait saisi le trouble de la jeune Adenox. Cela ne l’empêcha pas de complimenter par la suite la jeune fille, d’une voix grave apportant le trouble. Et là était tout l’objectif du jeu malin de l’ancien mangemort : déstabiliser la jeune fille, la laisser se noyer dans les eaux troubles des sous-entendus de Tyler, dont le regard noir s’était fait insistant.
Adenox : « Les flatteries ne te donneront pas ce que tu veux de moi. Il en faudra bien plus. »
Tyler : « Tu veux dire comme… troubler les sens d’une jeune fille en la saoulant au whisky pour mieux profiter d’elle une fois dans mes draps ? » La tête légèrement baissée, son regard de jais ne détachait cependant plus les yeux de la belle Adenox, tandis que dans un sourire il porta son verre à ses lèvres avant de le reposer sur le comptoir. « Déjà fait. »
Vérité vraie ou blague de mauvais goût ? Toujours était-il que le sourire amusé et charmeur de Tyler persistait, et qu’il ne daignait toujours pas lâcher la jeune fille de son regard brûlant. Mais soit, si elle le mettait au défi, il ne lui en faudrait que peu pour se prendre au jeu, lui qui déjà semblait toiser Adenox avec envie. Etrangement, l’on disait de Tyler qu’il préférait les livres aux femmes, dans un sens, c’était chose vraie. Néanmoins cela ne l’empêchait pas d’accéder à des aventures d’une seule nuit, et au vu de son regard de jais posé avec intensité sur la jeune Hoover, admirant au passage ses fines courbes délicates, c’était là une pensée qui traversait nettement son esprit. Seulement une nuit, pour passer le temps et laisser ses vices parler à sa place, attirés par les courbes de la belle. Juste quelques heures suaves et brûlantes en charmante compagnie, avant d’oublier le tout le lendemain matin. Certes pas très galant ni chevaleresque, mais il était à croire que Tyler gardait ses bonnes attentions pour très peu de personnes. Enfin, l’ancien mangemort se leva, sans jamais détourner son regard désireux de celui d’Adenox. Le bar allait bientôt fermer, la jolie gazelle semblait en vouloir plus, et le loup n’avait que l’envie de venir la croquer sur son territoire. En d’autres termes, Tyler convierait la jeune fille à l’accompagner chez lui, situé à deux pas du pub dont le propriétaire était parti dans le cellier ranger quelques vieilles bouteilles. L’aîné Carlson posa alors une main audacieuse sur la cuisse de la belle, tête très légèrement baissée il gardait sur elle ce regard dense et explicite. Avec douceur, il contourna Adenox tout en laissant glisser sa main froide sur les courbes de la jeune fille, et se pencha délicatement à son oreille. Sa voix basse s’éleva dans un murmure suave et troublante, alors que ses caresses se firent frissons. Le diable attirait l’ange dans sa taverne, une fois de plus.
Tyler :« Fais moi confiance. Toujours. »
Pourquoi de tels mots, à cet instant précis, prononcés avec tant de gestes explicites et envieux ? Parce que l’aîné Carlson avait en lui ce formidable don d’être opportuniste et d’anticiper son futur, s’assurant toujours une petite troupe de fidèles derrière lui. Adenox en était la preuve vivante, grâce à elle, il était parvenu à sortir d’Azkaban, et il comptait bien garder la confiance de l’oisillon, bien que ses gestes paraissaient un peu brusques. Les mains de Tyler glissèrent sur le cou d’Adenox comme une caresse, tandis que ses lèvres s’approchèrent de nouveau de son oreille, laissant son souffle parcourir chaque parcelle de sa peau.
Tyler : « Moi il me faudra rien faire. C’est à toi de décider, si tu résistes ou non à la tentation. »
Il se profilait là un jeu malsain dont se satisfaisait amplement Tyler. Déposant quelques monceaux de baisers dans le cou de la jeune fille, cherchant à lui arracher un frémissement de plaisir, il attendait patiemment, mais non sagement, de voir si la jeune Adenox allait ou non céder au diable. |
| | | | Sujet: Re: Le passé te rattrape toujours lorsque tu commence à l'oublier ...
Mer 24 Sep - 16:50
| | Invité
Tyler : « Tu veux dire comme… troubler les sens d’une jeune fille en la saoulant au whisky pour mieux profiter d’elle une fois dans mes draps ? Déjà fait. »
Cette déclaration ne fut pas une découverte, loin de là. Je savais la réputation qu'il avait mais elle ne me surprenait pas, non pas qu'il est un physique parfait mais il était sûr que son charme, sa façon d'être, son sourire ... Je le trouvais insaisissable ce qui accentuait mon attrait, mon désir ...
En repensant plus clairement à la phrase de Tyler je commençais à comprendre que la jeune fille en question pouvait-être moi, une seule fois cela pouvait tomber sur moi, je pouvais être choisie par celui dont je rêve, celui qui m'obsède jour et nuit, juste une fois je pourrais oublier le reste du monde dans ses bras. L'alcool faisait bien son travail, ma raison n'était plus, seul mon corps parlait, vivait, désirait ...
Nos regards plongés l'un dans l'autre ne me laissait pas douter, il avait envie de moi. Bien sûr les battements de mon cœur n'étaient plus les mêmes qu'il y a quelques minutes à peine, pouvait-on assimiler ça à de l'amour ? Je ne pense pas, j'en avais très envie mais je sentais que de son côté tout cette mascarade ne serait jamais que de l'attirance physique. Après tout il aurait très bien pu m'embrasser lors de notre première rencontre, j'étais allongée nue, dans un lit et sa main avait frôlé mon front pour me rafraichir un peu, j'avais aimé cette douceur dans ses gestes et déjà j'avais voulu qu'il aille plus loin sans comprendre pourquoi. Mais lui n'avait rien fait, il s'était détourné de moi, n'avait même pas tenté de me regarder pendant que je me rhabillais, c'était donc certain tout cela n'avait rien de sentimental, ça n'était que purement physique, attraction non contrôlable ...
Puis sans que je ne sache pourquoi, sa main se posa sur ma cuisse, j'eus comme un léger sursaut de surprise mais mes yeux ne quittaient pas les siens, mes lèvres s'ouvrirent légèrement et mon souffle se faisant plus intense et chaud, le contacte de sa peau sur la mienne me faisait frémir, chaque centimètre de ma peau sous sa main criait de désir et le reste de mon corps en était jaloux, il ne voulait qu'une chose, que les caresses de Tyler s'abattent sur lui comme un torrent sur une terre asséchée. Ses doigts glissèrent sur ma peau, il savait que j'avais envie de lui et que je savais qu'il avait envie de moi, puis sa voix raisonna une fois de plus en moi.
Tyler :« Fais moi confiance. Toujours. »
- Adenox : « Confiance ? Un mot galvaudé pour faire craquer la plus craintive des créatures ... »
Mes mots se voulaient forts mais je ne pus les prononcer que dans un soupir, toute volonté de résister avait disparu et le petit jeu que j'avais lancé était devenu plus fort que moi, Tyler le gagnait sans aucune difficultés et pour mon plus grand bonheur. Je sentais sa main dans mon cou, le désir devenait de plus en plus grand, de plus en plus intense, Tyler jouait avec moi mais je ne m'en plaignais pas, j'en avais envie ... Il se pencha sur moi et lorsque nos regards se séparèrent je me laissais doucement aller, pendant que son souffle se faisant chaud dans mon cou, mes yeux se fermaient lentement me laissant expirer de ... plaisir ... mais tout en restant discrète, je voulais garder la tête haute, garder le peu de dignité que Tyler n'avait pas détruit.
J'avais pourtant tellement envie de l'embrasser, de sentir ses lèvres sur les miennes, de pouvoir sentir son souffle sur moi mais pas seulement sur mon cou, j'en voulais plus, encore plus ...
Tyler : « Moi il me faudra rien faire. C’est à toi de décider, si tu résistes ou non à la tentation. »
-Adenox : « Comment être sûre que m'abandonner dans tes bras n'est pas une erreur ? »
Cette question passa dans un murmure, elle n'était pas destinée à Tyler, disons plutôt que c'est une question à laquelle je connaissais la réponse mais j'avais besoin d'être rassurée, d'entendre des mots tendres ... Puis ses lèvres touchèrent enfin ma peau, j'avais l'impression de suffoquer de plaisir, ma respiration était importante puis mon visage se tourna vers celui de Tyler, mes lèvres étaient très proches des siennes et je ne savais plus quoi faire, j'étais comme figée ... Mais le désir l'emporta sur le reste.
-Adenox : « Résister ne sert à rien lorsque le désir et l'envie se liguent contre la raison ... »
A peine avais-je prononcé ses mots que mes lèvres effleuraient celles de Tyler. J'attendais qu'il en fasse plus, bien plus ou qu'il m'emmène dans un lieu où les regards ne sont pas posés sur nous comme sur des animaux de foire. Je voulais quitter ce bar au plus vite, profiter de ce cadeau que me faisait la providence en ce soir de Septembre.
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