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 « Je vous en supplie, appelez-moi Hype. » {terminée}

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« Je vous en supplie, appelez-moi Hype. »  {terminée} EmptyJeu 2 Avr - 21:54



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**

HIPPOLYTE GANYMÈDE ERÈBE, SEKHMET.
17 ans.
7 ème année.

_________________________________

Sommaire ;

Prologue ; « nous sommes les larmes que tu te retiens de laisser échapper, m’man. »
Chapitre I ; « J’ai des cloques à l’espoir. »
Chapitre II ; « Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. »


Spoiler:



Dernière édition par Hippolyte G. Sekhmet le Dim 5 Avr - 21:13, édité 4 fois
 
MessageSujet: Re: « Je vous en supplie, appelez-moi Hype. » {terminée}   
« Je vous en supplie, appelez-moi Hype. »  {terminée} EmptyJeu 2 Avr - 22:40



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Prologue ;
« nous sommes les larmes que tu te retiens de laisser échapper, m’man. »


    Ma mère était une femme magnifique. Elle était immense, blonde, mince, avec des hanches et des jambes qui faisaient tourner la tête aux hommes, une poitrine haute et généreuse, un port de tête royal, des yeux bleus immenses. Ma mère ressemblait à une déesse, à une de ces top models que les moldus adorent. Mais elle a eu cinq enfants et le temps l’a rendue laide. Elle a pris du poids, ses seins ont commencé à tomber, ses cheveux ont perdu leur éclat, son visage a pris des rides, son sourire s’est affaissé. Elle a commencé à s’enlaidir après la naissance de ma sœur aînée, Perséphone. Sephy est la seule qui ait hérité d’un prénom plus ou moins normal. Car après sa première grossesse, ma mère a perdu de son charme et mon père a commencé à aller voir ailleurs. Elle s’est vengée sur ses enfants.

    Antigone, Atrée, Thyeste et moi, Hippolyte, sommes devenus les preuves de son désespoir.
 
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« Je vous en supplie, appelez-moi Hype. »  {terminée} EmptyVen 3 Avr - 20:39



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Chapitre I ;
« J'ai des cloques à l'espoir. »


    Si vous parlez du mariage à mon père, il vous dira que c’est un engagement compliqué. Il ajoutera qu’il faut réfléchir longuement et essayer de savoir si la personne qu’on a en face de soi est celle que l’on aimera jusqu’à sa mort. Il vous dira avec un air triste dans la voix qu’il ne faut pas se précipiter, ni confondre admiration et amour, car ce sont deux choses différentes. Il vous dira que la passion peut dévorer votre cœur et finir par le rendre mauvais.
    Ma mère quant à elle, vous rira au nez, puis vous lancera un regard méprisant. Elle vous crachera que le mariage est une arnaque, une image que l’on veut donner, un attrape-nigaud et un crève-cœur. Elle vous dira que le mariage a ruiné sa vie, qu’il l’a rendue aigrie et laide. Et elle aura raison. Mon père est un sentimental, ma mère est une salope.

    Quand ils se sont rencontrés, ma mère avait trente ans et mon père en avait vingt cinq. Il a été totalement charmé et fasciné par cette femme magnifique un peu plus âgée que lui. Il venait de finir ses études de Médicomagie et c’est fraîchement diplômé qu’il est allé à une soirée mondaine comme on en donne souvent entre sorciers de sang pur. Il y a rencontré ma mère, qui était le centre de toutes l’attention, tant elle était belle. Mais lui seul attira son regard, avec ses yeux verts, ses cheveux bruns plaqués en arrière, son petit air de voyou intelligent, son charme incroyable. Il l’invita à danser, puis ils passèrent la soirée et la nuit à bavarder et se séparèrent en se promettant de se revoir.

    Ils se sont revus plusieurs fois et ma mère réalisa qu’elle était folle de lui. Mon père était juste aveuglé par sa beauté et ne voyait pas ses défauts, sa folie sous-jacente. Aussi il la demanda en mariage et elle accepta. Ce fut un mariage somptueux, grandiose où l’on invita tout le gratin d’Afrique. Oui, parce que j’ai oublié de préciser une chose. Mes parents sont les descendants de colons brittaniques qui se sont installés en Afrique afin de faire fortune et de profiter des esclaves noirs. Mon père m’a raconté qu’à l’époque, les sorciers blancs d’afrique possédaient plus d’esclaves que d’efles de maisons. Bref. Mes parents se sont mariés et neuf mois plus tard, Perséphone est née. Ça a été le début de la fin.

    Mon père a assisté aux sautes d’humeur de ma mère et a aperçu sa folie, folie qui l’a effrayé, repoussé. Il a compris qu’il n’aimait pas cette femme. Alors il se plongea dans sa vie professionnelle, la négligeant et ne comblant son manque affectif en la mettant enceinte à nouveau, pour qu’elle s’occupe. Mais ma mère n’était pas stupide, elle a bien fini par comprendre que son époux ne voulait plus d’elle. Son amour est devenu rage et désespoir, mais elle ne lui a jamais montré directement. Elle ne l’a jamais agressé. Non, c’est sur nous qu’elle a craché sa haine.

    Je suis venu au monde un vendredi 13 mai aux environs de midi, heure à laquelle il fait atrocement chaud, en Afrique. Il paraît que ma mère a atrocement souffert lors de cet accouchement et qu’elle a bien failli y rester. Sa grossesse avait été difficile aussi. Comme quoi, j’étais prédestiné à la faire souffrir avant même de naître. Je dois dire que cela m’a réjouit d’apprendre qu’elle avait eu mal en me mettant au monde. J’ai failli ne jamais respirer et c’est mon père qui m’a sauvé, soufflant la vie dans mes poumons. Et j’ai hurlé, faisant sursauter ma mère épuisée. Père m’a raconté qu’ils se sont battus, ce jour là. C’était la première fois qu’il s’opposait à sa folie, pour moi.

      « Eliza, j’aimerais que notre premier fils s’appelle Cinead. »
      « Hippolyte. »
      « Eliza… »
      « Viens-tu de souffrir pendant des heures pour mettre cet immonde bâtard au monde ? Non. Il s’appellera Hippolyte. Hippolyte Ganymède Erèbe. »


    Ma nourrice m’a raconté qu’ils s’étaient longuement disputés, jusqu’à ce que mon père cède, peu enclin à assister à une crise d’hystérie de ma mère et trop désireux de s’occuper de moi qui pleurais, effrayé par les cris de mes parents. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère faisait des enfants, si elle les détestait temps. Je ne l’ai compris que très récemment : c’était sa manière de faire souffrir Père, de l’atteindre. Elle l’avait très bien cerné et savait parfaitement que l’attaquer directement ne lui aurait rien fait. Ma mère était vicieuse.

    Je ne voyais ma mère que pour me faire taper dessus, punir et réprimander. Jamais un sourire, jamais une parole douce. Elle frappait, sa grande main blanche, fraîchement manucurée, aux ongles rouge sang, s’élevait dans les airs et s’abattait sur mon visage, y laissant une trace vermeille et même parfois, une griffure. C’est ma nourrice, Bahiya, qui m’a élevé. Elle était la descendante d’une famille d’esclaves qui avait vécu sur la propriété de mes parents et de leurs parents avant eux. Ainsi, elle n’avait entrevu d’autre avenir que celui de servir ma famille, même si l’esclavage était aboli.

    Bahiya devait avoir quarante ans quand je suis né. Elle était petite et forte, l’intérieur de ses mains était abîmé par plusieurs années de services rendus à ma famille mais leur dos était incroyablement doux, j’adorais agripper ces grandes mains noires. Je trouvais son sourire magnifique. Ses dents n’étaient pas très droites, mais incroyablement blanches. Elle avait des joues rondes et des fossettes se creusaient quand elle souriait. Ses yeux étaient bruns et quand ils se posaient sur moi, je pouvais toujours y lire une grande douceur, un amour que mes parents n’ont jamais vraiment été capables de me donner.

    Ma sœur aînée, Perséphone, est entrée à Poudlard quand j’avais cinq ans. Ça a fait bizarre de ne plus la voir, parce que Sephy était un peu mon rayon de soleil. Comme Bahiya, elle était douce et souriante, et cela changeait de la morosité qui régnait à la maison. Chez les Sekhmet, on mettait les enfants à Poudlard, car même si c’était à l’autre bout du monde, c’était une des meilleures écoles de sorcellerie. Chaque année, ma sœur prenait un portoloin qui la menait au quai 9 ¾ afin de prendre le Poudlard Express. Et mois je restais seul avec Antigone, ma douce et fragile sœur, la plus solitaire d’entre nous, la moins enjouée surtout et avec les jumeaux, Atrée et Thyeste.

    Ma mère continuait de me frapper. Elle avait compris le jour de ma naissance, quand Père avait essayé de me donner un prénom un peu moins… grec, que j’étais son moyen de pression. Elle a vu l’intérêt qu’il me portait et dans son désir de se venger, avait décidé que je serais celui qui souffrirait le plus, puisque ça blessait mon père. J’aime mon père, mais il a toujours été lâche. Il aurait pu partir avec nous, laisser mon hystérique de mère seule, mais au lieu de cela, il s’est plongé dans son travail, ne venant que très rarement à la maison. Quand j’étais petit, je considérais mon père comme le héros qui sauvait des vies et qui, par conséquent, ne voyait pas que son fils allait mal. Mais il le voyait très bien et essayait de se rattraper en m’achetant tout ce que je voulais, en passant le peu de temps qui lui restait avec moi. Mais il ne m’a jamais sauvé, moi.
    Le jour où ma mère a découvert que Père voyait une autre femme, elle a failli me tuer. J’avais dix ans et je jouais dans le salon, elle venait de passer une journée avec une de ses rares amies qui travaillait à l’hôpital de Père. Amie qui avait vendu la mèche. Elle est rentrée dans le salon, telle une furie et j’ai eu tellement peur qu’elle me frappe à nouveau pour une raison qui n’existait pas que je me suis brusquement relevé, et que j’ai reculé, bousculant un socle sur lequel se tenait un vase auquel elle ne tenait même pas. Mais ça lui a suffit. Elle s’est jeté sur moi et m’a roué de coups, me traitant d’infirme, d’imbécile, d’immonde bâtard (elle semblait adorer cette insulte)… C’était pendant les grandes vacances et Sephy était là, c’est elle qui a stoppé notre mère avant qu’elle ne me tue. J’ai été transporté en urgence à l’hôpital et Père m’a soigné. Une fois de plus, il ne m’a pas sauvé, mais je ne m’attendais plus à ce qu’il le fasse.


Dernière édition par Hippolyte G. Sekhmet le Sam 4 Avr - 0:05, édité 1 fois
 
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    Chapitre II ;
    « Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. »


    Quand je suis entré à Poudlard, Perséphone était en dernière année et Antigone y était déjà depuis trois ans. Ça a été une véritable libération, pour moi. Enfin je quittais notre grande maison blanche, l’Afrique où l’air était pesant et lourd. J’ai grandis entouré de mes frères et sœurs, je n’ai jamais trop rencontré d’autres enfants, mes parents n’avaient pas de grands amis aux enfants charmants avec lesquels j’aurais pu nouer des liens. Alors ça m’a fait bizarre d’en voir autant, souriants et épanouis.
    Antigone était heureuse de me voir à Poudlard. Elle était à Poufsouffle et ne s’était jamais fait de bons amis, contrairement à Sephy. Antigone avait été cataloguée comme la fille bizarre et solitaire qui ne souriait pas et qui pleurait bien trop facilement. Ma sœur souriait. Ils ne savaient pas la regarder, c’est tout. Je pense que j’étais le seul à voir qu’elle allait mal. Perséphone a hérité de l’ancienne joie de vivre de notre mère, moi de sa rage, les jumeaux de son ancienne prestance et Antigone a hérité de son mal-être, de sa tristesse.

    A vrai dire, ma sœur ne souriait que lorsque j’étais dans les parages. Elle devenait alors magnifique. Je l’admirais, car elle était d’une douceur exquise, que je ne pourrais jamais avoir. Antigone souriait. Elle souriait comme une enfant insouciante lorsque je jouais du violon, fermant les yeux et s’abandonnant aux mélodies que je recréais pour elle. Le violon… c’était une idée de mon père. Ma grand-mère avait été une violoniste hors pair et il a espéré que j’hériterais un peu de son talent, alors il m’a conseillé d’en jouer, afin de me laisser aller dans un autre monde, quand je n’allais pas bien. C’est le seul conseil avisé qu’il m’ait jamais donné.

    J’ai plus souvent été avec Antigone qu’avec mes camarades de classe. Ils m’effrayaient. Leurs sourires, leur attitude désinvolte, leur insouciance m’effrayaient. Je n’avais jamais eu droit de goûter à tout cela. Mais j’ai fini par comprendre qu’ici, tout comme Perséphone, je pouvais être aimé. Alors j’ai décidé de devenir quelqu’un, et non plus un simple élève parmi d’autres. Je suis devenu Hype Sekhmet, l’immonde bâtard que tout le monde adule et déteste.
    Car il faut bien l’avouer, j’ai hérité de l’ancienne beauté de ma mère, et de l’actuel charme de mon père. Je suis grand - 1m87 - et mince, bien que loin d’être cadavérique. J’ai toujours fait attention à moi, pratiquant plusieurs sports. Ainsi, je suis musclé et d’après ce qu’on m’a dit, plutôt bien mis de ma personne. Mes cheveux sont châtain l’hiver et tirent vers le blond en été, lorsque le soleil les éclaircit. Quant à mes yeux, ils sont bleus, aussi bleus que ceux de ma mère. Mon visage n’est plus celui d’un gosse, je possède désormais des traits masculins, même si certaines parties de mon visage paraissent plus féminines - mes cils sont aussi longs que ceux d’une fille et mes lèvres sont presque les mêmes que celles de ma mère.
    Pour le côté détestable, il est très certainement dû au fait que j’ai hérité du caractère lunatique et des accès de folie de ma mère. Je suis sûrement l’enfant qui lui ressemble le plus, et ça me dégoûte.

    J’ai tout de suite été un bon élève. Je voulais réussir, achever mes études et quitter le domicile familiale le plus vite possible. M’installer définitivement en Angleterre, peut-être, le pays de mes ancêtres. Mais j’ai fait une erreur monumentale. J’ai commencé à délaisser Antigone.

      « Hé, euh, Truc ! » s’exclama Hippolyte en s’approchant d’une jeune fille de Poufsouffle.
      « Tu m’as appelée ? »
      « Ouais. »
      « Dans ce cas, je m’appelle Charlotte, pas… truc. »
      « Ouais, on s’en fout. T’as vu ma sœur ? Antigone Sekhmet. »
      « Non, » répliqua la jeune fille froidement.

      Hippolyte soupira et passa une main dans ses cheveux châtain. Où pouvait-elle bien être ? Bah, qu’il était bête ! Elle était sûrement à la Tour d’Astronomie. Il ignorait pourquoi, mais sa sœur avait toujours aimé être en hauteur. Peut-être pour les sensations que cela lui apportait. Il remonta les sept étages qui le séparaient de la Tour et arriva en haut, un peu essoufflé d’avoir couru. Il y trouva sa sœur, assise sur le rebord de la fenêtre ouverte.

      « Je t’attendais, » murmura-t-elle de sa voix triste.
      « Eh bien me voilà, » dit-il avec un doux sourire.

      Elle le regarda et lui fit signe de s’approcher. Il obéit, fasciné par cette grande sœur qu’il trouvait sublime. Antigone passa ses doigts sur sa joue et murmura :

      « Ne t’arrêtes jamais de jouer. Tu es magnifique quand tu joues. »

      Hippolyte s’empourpra légèrement, il prit les doigts de sa sœur entre les siens et déposa un baiser sur la paume de sa main. Antigone la retira doucement et se tourna vers la fenêtre, laissant pendre ses pieds dans le vide. Hype fronça les sourcils.

      « Any, ça va ? » demanda-t-il doucement.
      « Je n’arrive pas à voler, quand tu ne joues pas, » murmura-t-elle d’une voix rauque, tandis qu’une larme coulait le long de sa joue.

      Les yeux écarquillés, incapable de bouger, Hippolyte la regarda se jeter dans le vide.


    Je crois qu’une partie de moi est tombée avec ma sœur. Horrifié, je n’ai pas pu m’empêcher de me pencher par la fenêtre, malgré mon incroyable vertige, pour voir si elle ne m’avait pas fait une farce, si elle ne me saluait pas d’en bas avec son sourire triste. Je n’ai vu que des membres brisés et du sang. J’étais bien trop loin pour apercevoir son air paisible et le sourire qu’elle ne réservait qu’à moi. Je ne l’ai vu qu’après, lorsque je suis descendu dans le parc en hurlant comme un damné.
    Après cela, j’ai continué à jouer. Mais je ne jouais que pour Antigone, personne d’autre n’avait le droit d’entendre ces mélodies longues et tristes qu’elle affectionnait tant. J’avais treize ans et je suis devenu un être abjecte.

    Père adorait Antigone. Parce qu’elle était calme et reposante et qu’il avait besoin de ça quand il rentrait d’une journée difficile. Ça a été très dur pour lui de faire face à sa mort et je crois que ma mère en était heureuse. Comme si elle était responsable de la tristesse qui avait toujours habité Antigone, comme si elle avait tout planifié. J’ai commencé à la haïr plus que je ne le faisais déjà, et quand elle a voulu lever la main sur moi cet été là, c’est moi qui l’ai frappée. Je ne sais plus comment ça s’est passé, la rage m’a rendu fou, je vois encore ses ongles rouges s’approcher de mon visage et j’ai simplement esquivé, avant d’enfoncer mon poing dans sa mâchoire. Elle m’a regardé comme si j’étais le Diable en personne et je suis parti.
    Pour se venger, elle a renvoyé Bahiya en profitant que j’étais en Angleterre chez Perséphone pour lui interdire de prendre ses affaires. Elle l’a foutue dehors, la bannissant de nos terres sans un sou. Je crois que j’aurais pu tuer ma mère, cet été là.

    Je ne crois pas pouvoir dire que j’ai été heureux pendant une période de ma vie. J’étais heureux quand je jouais du violon pour Antigone, j’étais heureux quand je courais après Atrée et Thyeste, j’étais heureux quand Bahiya me bordait et m’embrassait sur le front, j’étais heureux quand elle me préparait une glace à la vanille, j’étais heureux quand Père me prenait sur ses genoux, j’étais heureux quand Perséphone m’apprenait à lire. Mais ce n’étaient que des instants à chaque fois brisés par l’apparition de ma mère, grande, froide, effrayante et violente.

    Qu’on ne s’étonne pas que je sois devenu un « immonde bâtard ». A force de l’entendre dire, j’ai fini par y croire et j’agis comme tel. Le jour où je me vengerais de tout ce qu’elle m’a fait subir, je ne crois pas qu’il lui restera ses yeux pour pleurer.
 
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    Fiche terminée, si tout est en ordre.
 
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Bienvenue sur Ad Nox. =)

J'aime beaucoup ta fiche, et c'est un personnage très intéressant que tu as là. Je le vois très bien à Serpentard en espérant que cela te convienne. N'hésite pas à contacter un administrateur si tu as un problème ou des questions.

Bon jeu! <3
 
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« Je vous en supplie, appelez-moi Hype. »  {terminée} EmptySam 4 Avr - 13:13



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    Merci beaucoup ! <3
    Et ça me va parfaitement. Very Happy
 
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