Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 All the things I should have said to you ; NC.17*

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

MessageSujet: All the things I should have said to you ; NC.17*   
All the things I should have said to you ; NC.17* EmptyMer 22 Avr - 22:57



Nombre de messages : 173
Age : 31
Origine : Irlandaise.
Familier : Un fléreur blanc.
Lady Etàn D. Grey
Lady Etàn D. Grey
All the things I should have said to you ; NC.17* Empty


All the things I should have said to you ; NC.17* 075 All the things I should have said to you ; NC.17* 42
Abaddon Van Hellsing & Luke Midnight


      Il faut se pardonner beaucoup à soi-même pour
      s'habituer à pardonner beaucoup à autrui.

    « Une semaine, et plus encore... frôler ma cicatrice revient à me replonger dans le vice, à froisser mes draps alors que j'y suis seul. J'ai rarement dormi seul, mais ça fait une semaine que j'y arrive pas, par ta faute. Oh si, j'y arrive en réalité... en pensant à toi. A les caresser sans pouvoir aller plus loin car elles sont dégoûtantes maintenant, car elles n'étaient pas toi. J'ai menti sur une seule chose dans mes lettres... Si j'ai écrit, c'était pour me persuader que je n'étais pas le seul... pas le seul à en crever. »

    « Tais-toi ! »
    « Humff... »

    Son dos se fracassa contre le banc et il étouffa une plainte. Sa tête, rejetée violemment en arrière, retomba mollement sur son épaule, ses cheveux devant les yeux, cachant celui à qui il venait de parler, celui à qui il venait de dire des mots qu'il aurait du regretté, mais auxquels ils ne pouvaient pas en vouloir, vraiment pas. Il releva doucement la tête et le regarda. Plus qu'avant encore, Abaddon le trouva beau... mais pas seulement. Et il s'éloigna, s'appuyant contre un arbre. L'alchimiste soufflait difficilement, mais déjà il reprenait un air détendu et calme. La douleur, comme ses ressentiments, avaient quitté son corps, et il ne sentait plus que les battements de son palpitant affolé. Cette vision, de cet homme, sur cet arbre, avait réanimé son myocarde glacé depuis trop longtemps. Quand Luke tourna les talons et avança vers lui, l'alchimiste eut un sourire satisfait et rejeta la tête en arrière. Si c'est de ta main, ça n'est pas si mal. Ce fut sous la gorge que le mangemort choisi de pointer Abaddon et il n'en fut pas étonné. Il resta accroché au regard gris bleuté de Luke. Toutes les larmes avaient quitté ses yeux, et il ne pleurerait sans doute plus pendant longtemps. Son coeur s'agita, affolé, paniqué, ne cherchant qu'une seule lueur. Il regrettait... pas vraiment que ce soit Luke, mais énormément qu'il doive mourir sans même avoir eut un autre mot qu'un mot de haine de sa part, qu'un mot de colère. Pourquoi? Ses yeux étaient tout simplement implorants. Finalement, il baissa la baguette et Abaddon arqua les sourcils. Pourquoi? Pourquoi ce regard?

    « Je ne peux pas. Je suis désolé c'est... impossible. »

    Le regard d'Abaddon s'enflamma et rougirent violemment. Son palpitant accéléra douloureusement alors que la main du mangemort se glisser dans ses cheveux. Il se tendit et leva lentement les mains vers le visage de Luke, les laissant glisser sur sa nuque, répondant au baiser avec délice, avec ferveur, tremblant de tout son être, abandonné. C'était donc ça? La passion de l'interdit, le feu du vice. Il était consumé, il se sentait s'enflammer sans pouvoir l'expliquer. Le corps de Luke se colla au sien et il frissonna en sentant sa main, rendue maladroite, dans son dos. Sa raison éclata, lui ordonnant de le repousser, mais il ne pouvait pas. C'était trop tard. Il ferma les yeux, presque ronronnant, approfondissant langoureusement le baiser alors qu'un autre couple passait, riant aux éclats. Abaddon ouvrit automatiquement les yeux et rompit le baiser, reprenant son souffle. Il prit une grande inspiration et déposa de force ses lèvres sur celles de Midnight, disparaissant dans une volute de fumée blanche.

    [...]


    Le crac sonore souffla la pièce. Ils étaient au manoir Van Hellsing. Ils étaient dans une chambre, immense. Une grande armoire meublée un mur, ébène, deux grands miroirs étranges, aux arabesques terrifiantes. Un immense lit lui faisait face. Trois, sans doute quatre place. Grande couverture bordeaux, chaude, et des draps blancs. Deux commodes et, en autre, un bureau. Mais Abaddon n'en avait cure. Van Hellsing et Midnight venaient d'apparaître au centre de la pièce, enlacés. Repoussant quelques secondes Luke, Abaddon se précipita sur la porte et la ferma à clef, puis recula. Luke était sans doute désorienté, mais ça n'était rien... vraiment rien.

    « Ne t'inquiètes pas, on est chez moi... il n'y a jamais personne qui vient. »

    Le coeur de l'alchimiste battait bien trop vite pour qu'il se rende compte de quoi que ce soit. Il se colla aussitôt au corps du mangemort, frémissant, et attrapa son visage à deux mains, l'embrassant, avançant doucement, le faisant reculer jusqu'au lit. Son souffle était court, rapide. Il laissa glisser son long manteau sur le sol alors qu'il poussait définitivement Luke sur le lit, y grimpant à son tour. Il se sentait impatient, mais doux. Ces baisers n'avaient jamais été aussi tendre, et pour les seules qui y avaient succombé, jamais ils n'avaient eu aussi bon goût en retour. Son corps entier tremblait d'excitation plus que de peur. La peur avait fuit, elle aussi. Les mains de l'alchimiste s'égarèrent sur le corps du mangemort, au même titre que ses baisers qui quittèrent ses lèvres, glissent le long de l'arrête de son visage, glissant sa langue sur sa peau vers le lobe de son oreille, le mordillant gentiment. Ses mains se glissèrent sur ses hanches, hésitant à rapprocher leur bassin ou à glisser sous son haut ; elles choisirent de remonter sous le t-shirt, le toucher brûlant. A l'oreille, sa voix devenue grave et chaude résonna :

    « Je préfère ce genre de supplice... »

    Ses mains continuèrent de caresser, impatientes, le buste de l'éphèbe, s'attardant sur sa gorge, pour finalement rompre ses baisers, le temps de lui ôter le t-shirt. Il ne voulait que ça. Leur peau, l'une sur l'autre, qu'importe comment. Même mort, vivant! Si c'était avec lui, ça serait vraiment bien...
 
 

All the things I should have said to you ; NC.17*

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» All these things revolve around Faith.
» Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AD NOX : THE AURORS. :: the past belongs to the past. :: 2ème version. SAISON 3. newborn. :: les scénarios et les rps.-