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 « Your own personal Jesus »

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« Your own personal Jesus » EmptyDim 3 Aoû - 17:00



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Découvrez Depeche Mode!



Putting you through the same torture
Again you say whatever I want to hear
So my twisted smile won't fade
When I leave you.
« Your own personal Jesus » Blood2mk7



    Il avait mis tant d'années pour en arriver là, pour enfin y arriver, pour avoir en quelque sorte réussit quelque chose. Son regard bleu perçait tout, et son flair sentait la peur suintait de tous les pores de leurs peaux, à ses trop jeunes sang de bourbe, sangs mêlés aussi. Tous autant qu'ils sont, ils devaient payer. Les années passaient à se dire qu'un jour meilleur arrivera, qu'un autre monde naitra, voilà, ce jour était bientôt sien. Il faudrait encore faire quelques efforts, mais qu'est-ce que quelques efforts quand on a payé le prix des années avec son sang? Wolfgang von Orlov. Un nom qui ressurgit avec plus d'empleur qu'il y a cinq ans. Avec plus d'empleur que n'importe quel autre nom sur cette terre, ronde et plate à la fois. Il grinça des dents en voyant son fils arrivé. Son oeil bleu, il l'avait partagé avec ce garçon, un peu fin, pas assez féroce. Un mauvais héritier. Bientôt, ce fut autour des autres Orlov de le rejoindre. Les sept héritiers de sa famille se tenaient là, devant lui, l'air un peu hagard pour certain. Lycaon ne tremblait pas, mais il n'avait plus de sourire. Anna se tenait le jupon d'une façon rageuse. Quant à Vitaly, lui... Il avait abandonné. Il se mit en premier à genoux, face à son père, sans un mot, sans même que ce dernier ne le lui ordonne. Il avait compris avec les souffrances que l'on ne gagne pas face à quelqu'un de plus fort que soit. Qu'il faut, au contraire, nourrir l'espoir, et non pas le tuer. Mais Vitaly restait Vitaly, après tout. Son père lui avait promis de garder Sara intacte contre son bon comportement, alors il se comportait en bon fils de chef de mangemort qu'il était. Il se releva quand son père se racla la gorge. Il arqua un sourcil.

    Wolf - « Tu as affiché les mots partout dans le château, tu es bien sûr? »
    'Taly - « Oui, père... »
    Wolf - « Bien. Ils arriveront donc dans quelques minutes, le temps pour nous de parler. Sortez vous autres. »

    Les autres Orlov, un peu perplexe, finirent par sortir sous le grognement hargneux de leur oncle. Wolfgang était un homme assez malsain, dans le fond. Il jouait un peu avec tout, et finalement, il les laissait quand ça le lassait. Un enfant de cinq ans, en somme. Vitaly sentit la main de son père sur son épaule et le regarda, l'air curieux de savoir ce que ce dernait avait encore inventé pour lui faire du mal. Wolfgang avait en effet le don de vouloir à tout prix dompter le loup sauvage et craintif qui se trouvait être son fils. Un loup qui n'obéït pas au chef de meute meurt rapidement, mais Vitaly ne l'avait pas bel et bien compris, que le jour où Dakota était arrivé, lui aussi, voir le chef des mangemorts pour se mettre à genoux devant lui. L'atroce vérité était que même les Almadovar avaient abandonné, ou tout du moins Dakota. L'héritier de cette famille s'était mis à genoux, chose dérisoire, mais dans le fond, tellement troublante. Vitaly avait vu le sang mêlé de Carlson venir, lui qui défendait avec tant de verve l'égalité avec son ami, James, et qui avait réussi à être estimer par Misha, le voilà détruisant toute une vie chez les mangemorts. Voilà la douloureuse vérité : on ne luttait pas contre Wolfgang. Andreï avait lui aussi payé le lourd fardeau de la traîtrise familliale, et il en était mort, douloureusement.

    Wolf - « Cela fait maintenant une semaine et demi que les mangemorts tiennent Poudlard, Vitaly, et... l'ancienne vie ne me convient pas. Tu comprendras que dans un nouveau monde, il y a nouveau. Aujourd'hui, tu sais, j'ai entrepris de donner une nouvelle fougue à Poudlard, une nouvelle jeunesse, en quelque sorte. Dépoussiérer les vieilles méthodes face aux nouvelles, accompagnée cela de réformes, de nouvelles choses, mais j'ai besoin de toi, mon fils, pour cela. J'espère pouvoir compter sur toi... »
    'Taly - « Et vous avez toute raison de l'espérer, Père. »
    Wolf - « Bien, parfait. J'aimerais que tu restes en retrait pendant la cérémonie de ce soir, et que tu ne dises rien. Je n'ai pas envie de devoir encore te faire comprendre mes paroles par la force, entendu? »
    'Taly - « Entendu. »
    Wolf - « Bien, parfait. Sort, et dis à Clash d'entrer. J'ai besoin de lui. »

    Le jeune loup se détourna et sortit de la pièce, faisant grincer la porte, laissant placer dans l'embrasure à la fine anatomie d'Edward Clash. Le sourire mauvais aux lèvres, il approcha, fourrant ses mains dans ses poches, l'air de rien, se rapprochan du chef des mangemorts, l'étant lui même, dans le fond.

    Clash - « Tu comptes donc bel et bien le faire... C'est magnifique. La consécration, non? On fête ça? »
    Wolf - « Ce que tu peux être simplet. Si je le fais, il sera plus facile d'amputer la gangrène qui ronge cette école. »
    Clash - « Tu parles de gangrène, eux parle de respect. »
    Wolf - « Quel respect peut on avoir avec de telles personnes, Clash? Ils sont là, ils grouillent. De la vermine puante. Je ne veux pas de rebellion, pas même de haussement de ton. Je veux avoir le pouvoir pour mieux repartir à la quête de cette foutue prophétie. Si je ne l'ai pas, je sens que je vais en mourir. Je n'ai plus envie d'attendre. Tout va être fait aujourd'hui. Prépare une feuille, et écrit ce que je vais te dicter. Non, prend trois... Quatre... Oui, cinq feuilles. Prend cinq feuilles et assis toi, que je te dicte ce que tu dois écrire, et t'explique ce que tu écriras. »

    Le loup américain haussa les épaules et récupéra une plume, un encrier, et cinq feuilles.

    [...]


    Le loup russe qu'était Wolfgang Orlov se leva quand les premiers élèves entrèrent. Les sangs purs, ce qui animaient la vigueur et la fougue de l'Orlov. Fils et filles de mangemorts, parfois pas, mais défendant tous avec hardeur la seule et unique cause qu'était celle du chef des mangemorts. Le regard du loup se fit plus brillant, et son sourire se fit plus large quand il vu Vitaly se séparait de Sara Perkins pour se rapprocher de l'estrade et prendre place à la gauche de son père, le regard opaque et vitreux. Edward Clash attendait sagement, même s'il était impatient, à la droite de Wolfgang, avec un sourire mauvais, dévoilant la partie droite de ses canines, longs, blanches, parfois marqué de sang tout chaud, si bon. Son regard seulement faisait peur, mais là, il était posé sur le déhanché de sa femme, Sunshine Hawnkins, ne fixant pas même son père et son cousin, non, il la fixait elle, jusqu'à qu'Aharon et June Clash arrivent. Les deux jeunes d'une vingtaine d'année prirent place aux côtés de leur mère. Tyler Carlson et les Grey étaient aussi là. Hoffmann, qui faisait d'ailleurs équipe avec Clash et le pauvre Lycaon Orlov, comme pour le former, dirons certaines mauvaises langues. Leur dernière mission avait été un succès, seulement grâce à Clash. Lycaon n'avait pas osé prendre l'initiave d'expédier en enfer cette femme et son gamin, un peu apeuré en réalité. Qu'importe, Wolfgang contemplait l'étendu de son pouvoir, de son ambition, un sourire victorieux aux lèvres. Il se leva finalement quand les portes se refermèrent. Il se leva, haut, grand, trop grand.

    Wolf - « Elèves de Poudlard! Cheeeers Elèves! » Il eut un petit rictus. « Moi qui est pour objectif un monde meilleur, un monde nouveau, il faut pour cela que Poudlard change! Oui! Vous avez bel et bien entendu. Le changement est la clef de la réussite, ainsi, aujourd'hui, nous changerons l'organisation des troupes, des élèves, et de tout en réalité. Le reglèment intérieur est changé, ainsi que vos classes respectives. Mais tout cela va être expliquer par vos futurs professeurs, ce actuellement présent à mes côtés. Monsieur Clash, je vous laisse débuté. »

    Le loup américain se détacha de la table et se dressa, alors que le chef des mangemorts se rasseyaient calmement. Le regard de l'américain tremblait d'impatiente, prêt à égorger la première contestation...

    Clash - « Fuyez, bien chères victimes, vos tortionnaires sont là. Nous rôdons dans les sombres couloirs, et il nous est jouissif de pouvoir mettre la main sur vos esprits. Vous conditionner, tous, pour que vous rejoignez nos rangs. A ceux qui rejoindront nos idéaux, nous leur promettons quelque piédestal en argent. Les impurs, les récalcitrants, et ceux qui ne méritent pas de faire partie de l’élite, nous leur offrons la plus délicieuse des agonies, le sang et les larmes. Qu’importe pour nous de vous torturer, que vous soyez ou non innocents. Nous sommes votre propre loi, nous sommes les maîtres des lieux, vous ne pouvez vous soustraire à nous. Nous avons tous les droits sur vos corps et vos âmes, nous sommes mangemorts, et nous n’aurons de repos que lorsque le dernier esprit rebelle des lieux sera maté. »

    Le rictus malsain d'Edward Clash était prope à son allure machiavélique et son regard de fou décélébé. Il se recula, laissant place au jeune Tyler Carlson, qui devait dès lors lire le passage parlant du règlement intérieur, comme l'avait précisement prévu Wolfgang Orlov. Ce dernier regardait avec un certain plaisir la foule trembler et rire en même temps.
 
MessageSujet: Re: « Your own personal Jesus »   
« Your own personal Jesus » EmptyDim 3 Aoû - 18:05



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« Your own personal Jesus » 11 « Your own personal Jesus » Tanysicox8 « Your own personal Jesus » Thumb127ni8
Tyler Carlson ____ Tanys Tishler___ Russel Liimatainen

« Your own personal Jesus » Ssa1bg6 « Your own personal Jesus » Al21vs6 « Your own personal Jesus » Sanstitre3mg8
Al Caufield____ Kevin Winstead ___ Jim Hoffmann


    Al - Les Sangs purs, vous rentrerez les premiers ! Et on ne se mélange pas, interdiction de s’asseoir à la même table que les impurs, c’est clair ?

    Question purement rhétorique. La voix du mangemort trancha l’air tel un sabre affûté. Ses prunelles d’un bleu électrique s’attarda avec un froid polaire sur la masse d’élèves réunis dans le Grand Hall. La moindre parole, le moindre murmure était maté par l’une des voix sèche et furibonde des mangemorts qui gardaient avec véhémence la porte donnant sur la Grande Salle. Ils attendaient que leur Maître ne leur autorise à laisser pénétrer les jeunes otages dans la pièce, interdisant le moindre bruit qui pouvait rompre ce silence oppressant. Al et Kevin, deux mangemorts au dos bien droit et aux mains croisées devant eux, posaient leur regard avisés sur les élèves, tels des adjudants devant leurs petits soldats. Ils en feraient une élite, les meilleurs, et ceux qui n’étaient pas prompts à se battre à leurs côtés étaient prédestinés à mourir. En ce jour sombre, les mangemorts feraient comprendre à ces jeunes adolescents que les temps de l’insouciance étaient révolus. Une jeune blonde, répondant au nom de Tanys, s’appuya contre le mur, l’air mauvais et un rictus en coin. Ses yeux bleus se posèrent un instant sur Dean, le cousin de Tyler, qui dans un élan protecteur avait pris la main du petit Ethan Carlson, apeuré. Enfin, dans un silence qui se voulait absolu sous peine de recevoir de violentes réprimandes, ce fut alors la voix de Kevin qui s’éleva, sévère, rauque et à la fois amusée.

    Kevin - Bien. Et le premier qui parle verra immédiatement sa langue donnée en pâture aux chiens.

    Une menace prompte à être exécutée, la voix du mage noir claqua comme une vérité absolue. La rébellion se devait d’être matée à la racine. La porte s’ouvrit alors dans un grincement, laissant les élèves entrer afin de prendre place. Les trois mangemorts se mirent en retrait, s’assurant qu’aucun ne cherchait à prendre la fuite dans une tentative désespérée. La voix de leur chef résonna alors, et tous trois s’avancèrent avec discrétion vers la table habituellement attribuée aux professeurs de Poudlard.

    […]


    Jim - Jack … Mais par quel malheureux hasard dois-je être tombé sur toi ? S’asseoir aux côtés d’un sang-mêlé, quelle déchéance…

    Le murmure du mangemort se faisait l’effet d’un écho malsain, au bord presque de la folie. Il s’assit alors auprès de Tyler, déjà installé derrière la table lorsque les élèves entrèrent. Il remarqua à peine les regards peinés de son jeune frère Ethan et de son cousin Dean, mais eut une brève œillade pour son collègue. Jim, ou l’archétype même du schizophrène. Ce dernier s’avérait être un excellent camarade sur le champ de bataille, appréciant véritablement Tyler et oubliant son statut de sang impur. Mais lorsque les feux cessaient, Jim appelait étrangement le jeune Carlson par son second prénom, comme s’il le différenciait en deux personnes distinctes. Sans un regard pour lui, son regard sombre posé sur la masse d’élève, la voix lente et froide de l’aîné Carlson s’éleva dans un même murmure.

    Tyler : « Ce n’est pas ton doigt que je trancherai la prochaine fois, Hoffmann. » il marqua une légère pause avant de poser enfin les yeux sur son collègue, dans un sérieux et un calme absolu. « Mais ta veine jugulaire. »

    Jim grogna, mais n’eut pas le temps de répliquer, la voix de leur Maître qui s’était levé s’élevant alors. Les regards des mangemorts se tournèrent alors vers lui, lorsque le silence se fit soudain, oppressant. Le discours d’Orlov ne pouvait se faire plus explicite, son rictus carnassier témoignait de sa satisfaction. Et il y avait de quoi, ils avaient gagné Poudlard. Clash se leva alors à son tour, se déclaant légèrement de la table afin d’être à la vue de tous. Du haut de leur estrade, qu’ils paraissaient puissants et imprenables. L’ère nouvelle commençait, celle de la terreur, de la crainte et des larmes. Du formatage des esprits et de leur embrigadement. Vint alors le tour du jeune Tyler, qui se leva alors dans une décontraction désespérante. Du haut de ses vingt-cinq ans, il dégageait déjà un charisme agaçant et son regard de vainqueur était voilé d’une arrogance pour le moins enrageante pour ses ennemis. Un léger rictus vint alors se dessiner sur les lèvres du mangemort, qui dans un geste automatique, alla croiser ses mains dans le dos. La signature des Carlson.

    Tyler : « Article premier, vous devez obéissance. Réfutez ne serait-ce une seule que de nos paroles et nous vous promettons de vous châtier à la hauteur de vos espérances. Les sangs purs et les autres, dit-il après avoir eu une brève œillade méprisante sur la table des impurs, ne sont pas autorisés à se côtoyer ni même encore à se parler. De ce fait, les impurs se verront attribuer une table spéciale pour les repas. Le bavardage intempestif dans les couloirs est interdit, et les réunions entre élèves, prohibées. »

    De nouveau, le mangemort marqua une pause, son visage ferme et strict avisait la salle de son regard vif et piquant, ignorant les offuscations de certains élèves. Au loin, il aperçut son propre cousin baisser les yeux de dégoût, mais étrangement cette vision lui arracha un nouveau rictus.

    Tyler : « Le couvre-feu est fixé à 22hoo pile. Tout élève surpris hors de son dortoir au-delà de cette heure-ci passera une nuit aux cachots. Les objets moldus, les hiboux, et quelconque objet permettant une communication à l’extérieur sont interdits. Nous ferons dès ce soir le tour des salles communes pour récupérer vos affaires personnelles. Et enfin, rajouta le mangemort de sa voix toujours froide et de son regard d’acier, toute parole prononcée allant à l'encontre de l'idéologie qui vous est enseignée, envers les maîtres des lieux, et toute pensée jugée inacceptable et incorrecte à l'éducation qui vous est donnée, sont passables des pires sanctions. Quiconque mentionnera d’une manière ou d’une autre le monde non-magique, ou adhère à leurs cultures, à leurs lois, à leurs modes de vie, se verront sévèrement corrigés. Nous sommes votre loi, nous ferons de vous l’Elite … et pour ceux qui s’y opposeront nous leur promettons une vie joliment écourtée. Des questions ? Bien. »

    Le jeune Carlson ne laissa aucune opportunité à quiconque de lancer ne serait-ce qu’une interrogation. Sa question rhétorique n’était en vérité que remplie de cynisme et d’ironie, la liberté d’expression n’existait dès lors déjà plus dans ces lieux. Carlson alla alors à son tour s’asseoir, de son air impassible. Russel se cala un peu plus dans sa chaise, son regard noir et assassin témoignant de sa frustration de ne pouvoir se jeter immédiatement sur un élève et d'en faire son dîner, mieux valait éviter de frustrer un vampire affamé. Aussi, Tanys, assise à ses côtés, s'abstint de lui adresser la parole, et fixa la masse élève d'un air à la fois mauvais et satisfait.


Dernière édition par Tyler Carlson le Dim 3 Aoû - 19:12, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: « Your own personal Jesus »   
« Your own personal Jesus » EmptyDim 3 Aoû - 18:58



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    Faith marchait sur le petit chemin caillouteux qui menait au collège Poudlard, l'école de sorcellerie anglaise. Cela faisait maintenant quatre ans qu'elle ne s'y était pas rendu, et ne pensait pas y retourner un jour. Seulement voilà, le destin de la jeune anglaise en avait décidé autrement, et elle empruntait à nouveau ce chemin qu'elle avait tant foulé de ses pieds, plus jeune. Toutefois, elle avait bien changé, ses cheveux étaient plus longs, son visage plus mature, ses formes légèrement plus féminines. Oui, on pouvait dire qu'à présent elle était dans la force de l'âge et ses projets ambitieux étaient entrain de se concrétiser. Tout d'abord, la prise par les mangemorts du ministère avait été une grande et bonne nouvelle pour la jeune sorcière, les sang-de-bourbe, sang-mêlé et autres adorateurs de moldus avaient été jetés de cet endroit sans ménagements. Ils n'avaient eu d'autres choix que d'obéir et depuis, la vie de la jeune femme était un peu plus tranquille. Le département dans lequel elle travaillait était soudainement très calme, et à vrai dire, elle ne travaillait plus réellement dans la coopération internationale. Non, il s'agissait plutôt de missions qu'elle recevait, en tant que mangemort. Aujourd'hui, elle avait été conviée à une petite 'réception' en l'honneur de la prise de Poudlard, qu'elle ne fut pas sa joie d'apprendre ce fait! De plus, il lui avait été expressément demandé d'occuper un poste d'enseignant à Poudlard, mais sans réelles explications à cela. Tout ce qu'elle savait c'était que le chef des mangemorts, Wolfgang Orlov, avait décidé de changer bon nombre de choses dans l'école, elle était impatiente de savoir en quoi consistait ces changements. Plongée dans ses pensées, c'est à peine si elle aperçu les escaliers et la lourde porte de chêne se dessiner devant elle, signe qu'elle était arrivée au château. Elle monta les escaliers, et poussa la porte qui daigna s'ouvrir non sans quelques grincements. Elle était à présent dans le hall, ses yeux en faisant rapidement le tour, un sourire imperceptible venait de se dessiner sur son visage implacable. Cet endroit n'avait en rien changé, il était toujours le même depuis sa première année. Il ne manquait pas de charmes, mais surtout, la belle anglaise y avait laissé bon nombre de souvenirs, bons comme mauvais. C'était une grande satisfaction personnelle que d'y revenir en tant que future professeur. Elle commença à marcher lentement vers sa droite, jusqu'à arriver devant une porte légèrement entrouverte. Elle l'ouvrit un peu plus et vit que tous les élèves de Poudlard étaient présents, ainsi que son chef et que certains de ses collègues, comme Tyler Carlson, qu'elle connaissait personnellement. Elle entra discrètement dans la salle et se posa contre le mur, ici elle ne dérangerait personne. Faith connaissait l'art de la discrétion plus que quiconque, elle savait lorsqu'elle pouvait se montrer et lorsqu'il valait mieux passer inaperçu, c'était le cas aujourd'hui. Mais alors qu'Orlov allait parler à l'assemblée, elle vit certain de ses collègues se diriger vers l'ancienne table des professeurs. Elle en fit de même, marchant fièrement vers la petite estrade et s'installant à une place de libre, regardant à peine qui se trouvait à côté d'elle. Elle regarda deux mangemorts se lancer des pics et leva les yeux au ciel ... Quel exemple pour les élèves si ceux-ci se cherchaient devant les étudiants! Elle passa outre mesure cet instant et fixa son chef, écoutant les propos de celui-ci et de Clash avec exaltation, c'était encore mieux que tout ce qu'elle aurait pu espérer. Il s'agissait d'inculquer aux élèves de Poudlard la magie noire, de les faire tomber de leur côté. Le sourire de Faith se plissa légèrement, elle avait déjà en tête un certain nombre d'idées pour faire flancher quelques coriaces ... Mais là n'était pas encore la question, elle continua d'écouter Clash, avec une certaine admiration. Puis, Tyler Carlson fut appelé à parler lui aussi, les yeux de Faith se dirigèrent vers le jeune homme qui s'apprêtait à prendre la parole sur le nouveau règlement intérieur de Poudlard, elle était toute ouïe ... Les idées qu'il énonça étaient plus intéressantes les unes que les autres, ces élèves, elle allait les mater, avec elle ils n'auraient d'autre échappatoire que de réussir. Son regard fit à nouveau le tour de la salle, aucun élève n'osait prononcer ne serait-ce qu'un mot, certains étaient terrorisés, ce qui contentait grandement la belle anglaise. Les yeux d'un impur se posèrent sur Faith, celle-ci le fusilla du regard et se jura de lui faire comprendre, un peu plus tard, qu'il n'avait plus jamais intérêt à la regarder droit dans les yeux. Puis, elle s'installa un peu plus confortablement dans son siège, attendant de voir la tournure qu'allait prendre la soirée, qui commençait à être des plus intéressantes.
 
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« Your own personal Jesus » EmptyLun 4 Aoû - 11:15



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" Kiss my eyes and lay me to sleep. "



Le réveil venait de sonner. Une tête se leva doucement des couvertures et des coussins aux chaudes couleurs marrons. Cette dernière montrait un individu à la peau d'or, le regard particulièrement fatigué, avec un air particulièrement angélique. L'hispanique posa son regard sur le réveil qui indiquait tranquillement o7 : 59. Pourquoi ne pas l'avoir mis à o8 h ? Javier ne le mettait en heure pleine. Allez comprendre pourquoi, mais pour lui, c'était comme une sorte de tic. Lorsqu'il devait faire quelque chose à une certaine heure, il lui fallait toujours être en avance, même de trente secondes si il le fallait. Dakota laissa sa tête retombée alors que le réveil se remettait à sonner, indiquant ainsi, l'heure pleine. Ce dernier envoya un coup de poing magistral faisant décoller le radio-réveil qui s'envola rapidement pour aller s'encastrer contre le mur d'en face. Il soupira délicatement, tandis qu'il sentait, tout à coup, une présence derrière lui. Sa main chercha à tâton sa baguette sous le matela du lit, et lorsqu'elle se posa dessus, l'on entendit doucement, une voix particulièrement féminine avec un petit air suave. Dakota esquissa un léger sourire. Ashley.

- Allez, gros dormeur, debout. Tu vas être en retard. Et tu sais, oh combien, Wolfgang n'aime pas que l'on soit en retard.

Javier se retourna de tout son long, posant son regard sur la jeune femme aux longs cheveux d'or. Encore une que l'on aurait jamais pensé mangemort. Et pourtant, elle l'était. Cette dernière était affectée dans la collecte d'information. Javier eut un léger sourire tandis que cette dernière posait un genou sur le lit pour s'approcher de lui, comme un félin, avant de poser ses deux bras sur les deux côtés de son visage. Elle le regarda doucement, avec une attitude assez provocatrice avant de l'embrasser avec une fougue particulière. Dakota le lui rendit, bien évidemment. Puis, elle se retira doucement, s'appuyant sur son bras gauche, alors qu'elle se mettait à lui caresser délicatement son torse avec sa main droite.

- A moins ce que tu ne souhaites un réveil plus... Intéressant... ?
- Seulement, si il me met de bonne humeur... Fit il avec une voix légèrement ensomeillé mais d'où t on percevait sans aucune difficulté un petit ton arrogant et particulièrement coquin. Ashley eut un sourire, avant de poser ses lèvres sur le torse de Javier et de descendre tout doucement, alors qu'un sourire léger apparaissait délicatement sur les lèvres de l'hispanique.

[...]


- Pas ici, Javier.
- Ta gueule, Jeffrey. Tu me files ça, maintenant, où j'en connais un qui va venir te chatouiller les pieds dans ton sommeil.
- Des menaces, petite tête ?

Et en moins de temps qu'il ne me faut pour l'écrire, Javier tendit son bras, saisissant le col du dénommé Jeffrey pour l'attirer vers lui avec une certaine violence soudaine. L'hispanique avait un regard terrible. On était, comme obligé de le regarder, même si l'on voulait à tout prix en détourner le regard. On ne pouvait que penser que c'était son côté demi-vélane qui lui donnait la possibilité de réaliser tant de chose avec son charisme et son physique si particulier. A la fois virile, mais étrangement grâcieux.

- Juste une promesse... Et là, Javier appliqua une brève secousse pour l'attirer vers le comptoir, avant de lui appliquer sa main sur sa tête, comme pour le maintenir violemment contre le comptoir de bois. ... Et maintenant, tu me donnes le nom et le prénom des gens qui sont venus hier soir, où je te promets d'égorger ton fils devant tes yeux.

Il avait deux ans. Le fils de Jeffrey. Celui ci tenta de se débattre tout en poussant un rugissement de bête blessé, mais Dakota tient bon, et le conserva coller contre le comptoir de bois.

- Tutututu... Pas de ça avec moi, où... Il leva sa tête avant de la lancer à toute vitesse et avec force de nouveau contre le comptoir arrachant un gémissement de douleur chez le propriétaire de la tête, ainsi qu'un bruit particulièrement déguelasse. Visiblement, un os venait de casser. Allez... Donne les moi... Tu sais tout aussi bien que moi, que si tu ne me donnes pas le nom de ses rebelles, ton bâtiment risquerait de... Fermer pour cause de rénnovation...
- Je ne les connais pas...

Dakota se pencha doucement, murmurant délicatement dans son oreille, un léger sourire sur ses lèvres.

- Bien.

Il le releva d'une main pour combiner avec un enchantement qu'il l'envoya valdinguer contre les bouteilles derrières dans les vitrines de verre. Tout explosa ou tomba pour exploser au sol. Javier le maintient plaquer contre le sol, sa main levée vers ce dernier, avant d'ajouter :

- Il semblerait que ton parcours soit jalonné de souffrance... Endoloris !

Un jet orange sale jaillit de la baguette de Dakota qui fusa en direction de Jeffrey qui se mit à pousser des hurlements de douleur. Dakota esquissa un léger sourire...

- Pas la peine de crier, mio cariño... la pièce est insonorisée... Ta belle voix n'est que pour moi... Alors, tu me le dis ?
- Fils de pute.

Le sourire disparut des lèvres de Dakota. Il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas lui dire, c'était cela. Sa mère n'était pas une pute. Et bien qu'il le sache, il ne pouvait s'empêcher de devoir sévir à chaque fois qu'on le lui disait. C'était un peu l'élément déclencheur de sa haine envers les gens diverses et variés, mais qui avait cette manie d'insulter les parents.

- Qu'il en soit ainsi... Je vais agir, en fils de pute.

Il ferma doucement ses yeux, murmurant deux noms : Valmont et J-KILL. Deux mangemorts apparurent tenant une femme et deux gosses. Dakota eut un mauvais sourire, et il s'écria :

- J-KILL... J'espère que t'as les couilles pleines...
- Toujours, mon bel homme...
- Non... Pas ma femme, elle a rien fait !
- Oui, mais ma mère est une pute... Joad. Fais ce que tu as à faire sur Mrs Taylor...
- Comme je t'aime Almadovar... Fit il avec un petit air d'enfant qui venait d'ouvrir ses cadeaux de noël.
- Et moi ?
- Les noms Taylor...
- Pitié, non...
- Occupe toi du plus jeunes de ses gamins...

Tandis que l'on entendait les cris d'une femme apeurée. Joad la bousculait violemment avant de lui retirer ses vêtements de force, la laissant en tenue d'Eve. Ce dernier s'approchait avec un abominable sourire. Il attrapa la femme de Jeffrey devant ses yeux, en la tirant par les cheveux, puis, il la plaqua dans le coin sombre de la pièce, avant de l'embrasser sur sa peau fine du cou, la mordant de temps à autres avec une certaine dureté dans ses façons de faire.

- Enrique Almadovar, Asphodèle Nospheratov, William Slayers ! Par pitié arrêtez !!!

Dakota eut un mauvais sourire.

- Et bien, voilà quand on veut... Valmont... Je te laisse Jeffrey. J-KILL tu peux faire ce que tu veux de sa femme... Les gosses, je les ramène chez eux...

L'hispanique à la peau dorée s'approcha des deux gamins qu'il saisit avec violence par les bras. Il transplana derrière les cris d'une mère et d'un père qui allaient traverser leur dernier voyage.

[...]


L'hispanique leva doucement son visage vers le Château. Un petit sourire était sur ses lèvres. Un sourire nostalgique. Ici, il y avait beaucoup de souvenirs qu'il aimait tout autant qu'il en détestait. Il y avait eut son premier amour, il y avait ses amis, il y avait ses anciens amis, il y avait tout... Il eut un léger soupir amusé, avant de se remettre doucement en marche entre les rares pierres qui jallonaient le sentir du parc menant aux grandes portes de bois. Javier avait les mains dans les poches, une marche similaire à celle d'un mafioso italien dans son costard bien cintré en rajoutant énormément sur son charme naturel. Les portes s'ouvrirent d'elles mêmes alors qu'il posait ses pieds sur le perron de pierre du château. Direction la grande salle où il croisa le regard d'Ashley. Il se mordit sensuellement la lèvre, tandis qu'elle lui lançait une oeillade sans équivoque, avant qu'il n'aille prendre place non loin du groupe à Tyler. Il resta droit, écoutant les paroles d'Orlov et de Clash dans un silence particulier. S'en suivit Carlson. Un sourire se balaya sur les lèvres de l'hispanique. Black... Or White ?
 
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« Your own personal Jesus » EmptyLun 4 Aoû - 12:22



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Origine : Directrice de Serpentard, Professeur de Potion
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Lilith / Cassandre



Cassandre- Lilith...ma chère soeur.
Lilith- Que me vaut cet accueil chaleureux?
Cassandre- Mais rien voyons mais rien. Pourquoi tant de méfiance. Aurais-tu quelque chose à cacher?
Lilith- Non. Au fait j'espère que mon bureau te convient.
Cassandre- Il est tout à fait à mon goût maintenant que j'ai refait la décoration. Je l'ai trouvé d'un fade en arrivant, mais ça ne m'a qu'à moitié surprise...

Les deux soeurs se regardaient comme prêtes à s'entretuer mais il y avait ce climat d'entente cordiale entre elles, imposée par la loyauté de Cassandre à Wolfgang et de Lilith à Aleksandr. Bien sûr que ça présence ici avait été louche dès le départ, mais Lilith avait une habileté très déconcertante dès qu'il s'agissait de mettre un flou sur sa personne. Et d'ailleurs elle était irréprochable aux yeux des mangemorts, ce n'était pas les élèves qui allaient dire le contraire, tous témoins de sa cruauté naturelle et de son avertion envers les impurs et ce même sous le régne d'Aleksandr Souvorov.

Cependant c'était avec Lester que c'était le plus difficile. Ils ne se parlaient pas, préférant éviter toute forme de provocation.

Cassandre- Tu m'excusera encore pour ce vieux piano.
Lilith- Nous allons être en retard. Tu ne voudrais pas que Wolfgang doute de ta fidélité...par un jour si glorieux, ça ferait mauvaise impression petite soeur.

Cassandre grogna. Lilith avait entièrement raison et son ton sans nuance ne permettait même pas de voir si elle était ironique ou sérieuse. Fidèle à Wolfgang, elle tenait Lilith à l'oeil mais elle n'était pas connue pour sa patience et il fallait bien le reconnaître son aînée n'avait fait aucun faux pas pour l'instant. Elle était irréprochable, ce qui la rendait d'autant plus insupportable.

Les soeurs Grey entrèrent enfin dans la grande salle, saluant avec un égal respect l'homme qui avait mené les opérations d'une main de maître jusqu'ici. Lilith avait un port de tête extrêment fier, posant un regard lourd sur les élèves qu'elle connaissait déjà pour la plupart, s'arrêtant plus particulièrement sur l'un d'eux. Almadovar, rescemment promu. C'était un atout car il n'était pas le dernier à avoir fait les frais des décisions arbitraire de l'ancienne directrice de Serpentard. D'ailleurs même maintenant elle ne cachait pas le mépris qu'elle avait envers lui.

Cependant son attention alla bientôt à Wolfgang puis à Tyler Carlson, tandis qu'il énonçait le nouveau réglement... Elle ne cachait pas non plus son dégoût profond pour les Carlson, particulièrement Dean sur lequel elle posa un regard mielleux plein de mauvaises intentions. Lui aussi avait beaucoup à dire sur la façon dont Lilith Grey traîtait les impurs, aussi ne serait-il sans doute pas surpris de la voir toujours en place à Poudlard.
Cassandre suivait avec attention. Tout aussi intolérante que sa soeur, elle avait pourtant plus d'indulgence pour le cas particulier de Tyler Carlson qui s'avérait être un des élèment les plus remarquable de l'équipe selon elle.

Tyler- ...toute parole prononcée allant à l'encontre de l'idéologie qui vous est enseignée, envers les maîtres des lieux, et toute pensée jugée inacceptable et incorrecte à l'éducation qui vous est donnée, sont passables des pires sanctions. Quiconque mentionnera d’une manière ou d’une autre le monde non-magique, ou adhère à leurs cultures, à leurs lois, à leurs modes de vie, se verront sévèrement corrigés. Nous sommes votre loi, nous ferons de vous l’Elite … et pour ceux qui s’y opposeront nous leur promettons une vie joliment écourtée. Des questions ? Bien. »

Elle se permit alors de prendre la parole:

Cassandre- Nous espérons de chacun de vous un investissement et une loyauté sans borne. Les accomplissements qui ont été fait ici, et ceux à venir dépasse de loin tout ce qui a pu être fait et cela sera fait pour le plus grand bien. En revanche, croyez m'en, il n'est pas dans votre intérêt de vous opposer, peu importe la manière, toutes tentative sera étouffée dans l'oeuf.

Sa voix était claire et distinct, ferme. Elle inclina poliment la tête à l'intention de Tyler, reprenant sa place près de Lilith.
 
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Wolfgang Orlov & Luce de la Sernã & Edward Clash & Kiev Orlov

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June Clash & Vitaly Orlov & Lycaon Orlov & Aharon Clash


    Luce se sentait mal à l'aise. Elle entendait le bruit de pas dans l'escalier et elle tremblait comme une feuille. Elle avait peur, terriblement peur. De la veille, il restait sur sa joue une tâche bleutée. Les coups que lui portaient Wolfgang était puissant, et la marqué, elle. Elle n'avait jamais reçut de tels traitements, et son esprit n'était sans doute pas assez cambatitif pour vaincre face au Loup. Mais elle voyait dans ses cartes et dans ses rêves, elle savait que tout cela changerait. Elle y voyait certe floue, mais elle avait arrivait à décoder les grandes lignes de la future histoire, en même temps qu'elle mentait à Wolfgang, l'écartant du droit chemin, sans savoir si la bonne voie était celle qu'elle croyait connaître. Elle étouffa un cri quand la porte s'ouvrit, sur sa petite chambre, une chambre misérable. Deuxième porte du dortoir des poufssoufle... Sang purs, sang mêlés, sang de bourbe. Ca ne rimait à rien, tout ça. Elle serra la couette sur son visage pour se faire toute petite, jusqu'à qu'une voix douce et chaleureuse vienne la bercer. Elle ouvrit les yeux, montrant petit à petit sa tête hors du draps blancs et finalement sauta sur la personne en face d'elle.

    Luce - « Vitaly! Ne me refais plus jamais ça! J'ai eu la peur de ma vie! »
    'Taly - « Je suis désolée, Lucellina, mais il faut y aller. Mon père a donné l'ordre de rassembler tous les élèves dans la salle. Il va y faire son discours, tu sais, je t'en avais parlé déjà... »
    Luce - « T-tu... »
    'Taly - « Ne t'inquiète pas pour moi. Je me montre docile, et il n'hurle plus sur moi. Je regagne en force, pour te protéger. Tu viens Lucellina? Il ne faut pas faire attendre mon père, tu sais combien il aime les petits détails en ce qui concerne l'heure et les cérémonies. »
    Luce - « Oui... »

    La voix était petite. Luce se leva du lit, l'air pataud. Son regard était vitreux, mal réveillé. Elle était épuisée, et elle avait mal partout. La douleur engourdissait le moindre de ses sens, et debout, elle avait l'impression d'être proche du vide. Sa tête, affluait trop rapidement de sang, la fit grimacer. Elle attrapa le bras du jeune loup et sortit de la pièce. La gitane regardait les couloirs avec une certaine peur, peur d'y croiser les Grey ou encore Carlson. Non... Dans tout ça, c'était Clash et Joad qui lui faisaient le plus peur. Il n'y avait qu'à voir comment Clash l'avait regardé lors de leurs premiers têtes à têtes. Elle avait bien crû qu'il allait lui sautait dessus pour la manger... Ou autre chose.Non! Il ne fallait pas y penser. Elle se pressa un peu plus dans le dos de Vitaly, serrant encore un peu plus son bras pour finalement entrevoir les escaliers. Vitaly arqua un sourcil et se retourna vers la gitane, un sourire sur les lèvres.

    'Taly - « Nous sommes déjà en retard. Il faut entrer. »
    Luce - « Ne me laisse pas seule, s'il te plaît, 'Taly... »
    'Taly - « Il le faut Luce. Le temps que la cérémonie finisse. Je te jure qu'il ne t'arrivera rien. J'y veillerais, même si je dois m'opposer à Clash. Tu entends? Personne ne te touchera. »
    Luce - « Merci 'Taly... »

    La gitane s'éloigna un peu perdue de Vitaly. De tous les amis proches qu'elle avait, il ne lui restait plus que lui. Ran était morte, Misha et Nouscka étaient partit, Enrique aussi. Oui, finalement, il ne restait plus ce garçon. Elle poussa les portes et entra, bousculée par la grosse main d'un mangemort elle faillit tomber. Elle rejoignit rapidement les rangs, et regarda devant elle, droit devant elle, avec une certaine peur dans les yeux. Elle haïssait cette ambiance, et elle haïssait cet homme. Il avait tué son père, à elle. Il avait tué Riggobertõ de la Sernã. Elle avala sa salive et détourna le regard de Cassandre et Lester Grey, avec une pointe de tristesse. Pas de haine : Luce ne peut haïr. Elle avait mal au coeur, trop mal au coeur... Un nouveau sursaut. La main fine d'un garçon se mit sur son épaule. Elle sursauta et se retourna violemment, se retrouvant dès lors nez à nez avec Aharon Clash. Elle le repoussa rapidement de ses deux mains, alors que celui-ci poussait un gloussement, un rictus quelque peu malsain.

    Aha' - « On tremble princesse? »
    Luce - « Ne me touche pas... »
    Aha' - « L'agneau qui se rebelle. Tellement risible... Je suis juste là pour te dire que le Seigneur Orlov et mon père veulent te voir, après la cérémonie. Pour parler futur et projets, tu sais... »

    Luce regarde Aharon avait une pointe de peur. Ce garçon était comme son père. Vil, malsin, sans gêné, mais surtout, c'était un violeur. Elle le savait, elle avait entendu parler les filles. Edward et Aharon, lâchait dans un troupeau d'hormone en ébullition. Un véritable danger. Elle détourna le regard, ne prenant pas la peine d'écouter ce que disait alors la soeur d'Aharon, June, à son frère.

    June - « Réunion au sommet. Man' et 'Pa nous attendent, tu viens Aharon? »
    Aha' - « Je.. Ouai, j'arrive. Va y, je te suis... »

    Il se retourna alors et enlaça par la taille la jeune fille qui retint un cri d'effroi, sentan la distance de leur corp s'échappait. Trop proche. Elle pigna, chouina, couina même, comme un petit chien que l'on pousse dans un coin, en se mettant devant, lui empêchant toute fuite. C'était un souffle régulier, une chaleur au creux du cou, mais surtout sa voix, langoureuse, fièvreuse, à son oreille, qui la faisait rougir comme une pivoine.

    Aha' - « Tu sais ce que j'ai envie de f-... »
    Lyca' - « Hey, lâche la, t'as autre chose à faire, Clash. »
    Aha' - « Jerk... On se dit à ce soir, Luce chérie? »

    Le jeune Clash se retourna et fit face au loup aux cheveux blancs cendré et grogna, avant de repartir. Il se savait pas de taille, même face à Lycaon, même du haut de ses vint ans révolus. Lycaon fourra les mains dans ses poches, se rapprochant de Luce, l'air totalement dépité.

    Lyca' - « Tel père, tel fils... Ils sont fous ces Clash. Même la soeur et la mère... »

    Il secoua la tête avant de repartir, appeler par son père, sur l'estrade. La voix rugissante de Wolfgang sonna alors le défit où tout homme est impliqué : celui de la vie. Aux côtés de Luce, personne, mais elle était aux premiers rangs. Devant elle, une table. Au centre, Wolfgang, à sa gauche, Edward Clash, à sa droite, son fils, Vitaly Orlov. A droite, que des Orlov. A gauche, les Clash, les Grey, et d'autres. Hoffman, Faith, ou encore Carlson... Carlson! Misha connaissait un Carlson. Elle eut une mine déconfite en le voyant prononcer chaque fois du réglèment, alors que le visage de Wolfgang paraissait de plus en plus joyeux. Cette lueur meurtrière et sauvage, dans ses yeux, cette folie irrésistible... La voyante ferma les yeux, de peur. Elle n'avait pas envie d'écouter, pas envie de voir. Pas même Cassandre Grey, pas même la voix de cette folle. Pas même sa propre voix... Mais le son chaud et grave, cette voix posée et folle à la fois, celle de Wolfgang, tonna à ses oreilles pourtant, comme une ultime épreuve infrachissable. Wolfgang Orlov s'était levé de son trône, de son siège, comme un Roi, l'air résoly, plein d'ambition. Son regard se porta sur la foule, un peu débousolée. Il posa son regard sur Cassandre Grey et eut un petit sourire. La loyauté de cette dernière dépassait les bornes de celle de Clash, ou ne serais-ce que de son fils. Il était fier de Cassandre, fier de ce qu'il avait fait, en somme... Il avait remarqué du coin de l'oeil l'arrivée de Dakota Almadovar, et n'y avait pas réellement fait attention. Il était temps de prendre les plus grandes initiatives. Il eut un sourire victorieux, narguant en somme.

    Wolf - « Maintenant que vous avez pris connaissance des lois diverses, que vous pourrez toujours consulter sur les différentes panneaux d'affichage, laissez moi vous présenter, en somme, le plan de restructuration. Tout d'abord, séparez vous en trois groupes. A l'extrême droite, je veux que tous les Sang Purs se rendent et donnent leur nom au Mangemort responsable. Au centre, que les Sang Mêlés se rangent et donnent eux aussi leur prénom et nom au Mangemort. Finalement, vous, sang de bourbe, je dois tout de même vous dire qu'il faut, pour vous, se rendre à l'extrême gauche, vu que vous n'auriez pas eu l'idée de le faire plutôt... »

    Il eut un large sourire, triomphant, encore. Son regard se baladait sur les nombreux élèves qui se déplaçaient. Son regard croisa celui de Luce, et son sourire s'élargissa, jusqu'à laisser la gitane rougir et doucement trembler. Le fait était qu'il avait déjà eu plusieurs... Rendez vous avec cette dernière. Désir inasouvi? Oui. Celui de puissance. Il était le meilleur, tout lui était dû, et ça, personne ne pouvait le comprendre. Il frappa dans ses mains, quelques minutes plus tard, une fois que tous les élèves furent répertoriés.

    Wolf - « Maintenant, la présentation des nouvelles matières, mais aussi du nouveau corp enseignant. Pour ma part, j'occuperais le bureau du Deuxième Etage, en tant que Directeur de Poudlard. On applaudit... »

    Il eut un petit rictus malsain en tappant dans ses mains, bien qu'aucuns élèves n'osaient applaudirent. Quelques cris des surveillants Mangemorts, et les élèves applaudirent bientôt. Directeur. Toute l'école sembla trembler un moment, où on entendit les genoux claquaient les uns contre les autres. Edward Clash se leva ensuite, grand, puissant Terriblement menaçant, oui. Il eut un petit sourire avant d'annoncer :

    Clash - « Quant à moi, Edward Clash, mon bureau se trouvera au Cinquième Etage, et je serais responsable des cours d'Histoire de la Magie. Bien evidemment, votre présence est obligatoire, et j'aimerais de l'aciduité. Si vous n'êtes pas à l'heure, prenez en photo vos doigts, car ils ne seront pas toujours au bout de votre main.»

    Petit rictus, il s'asseya, laissant alors à son tour Kiev Orlov se levait, doucement, et regardait l'imensité de la salle avec un oeil fou, un oeil trop peu lucide. Un fou? Oui. C'était bel et bien ça. Un fou, qui allait apprendre la folie. Il dévoile une rangée de crocs blancs, dont les canines égalaient ceux des grands canidés comme les loups.

    Kiev - « Je me présente, Kiev Orlov, j'occupe le poste de Professeur de Torture. L'aciduité et la présence sont pour moi quelque chose de très importants, et je vous garantis que quiconque failliera à cela se verra sévèrement puni, devenant dès lors le sujet du cours. »

    Quelques cris dans la salle, il y avait de quoi. Torture. Une drôle de matière? Non. Pas tellement. Il reprit sa place, se callant dans sa chaise avec un regard à la limite de la jouissance finale. Vitaly et Lycaon ne disaient rien, trop occupaient à faire bonne figure devant leurs pères respectifs, pour limiter au maximum les coups sur eux, comme pour économiser le peu de force qu'il leur restait. Luce regarda la scène, comme abbatue pendant un moment, puis finalement ne se pas réellement quoi en penser. Torture... Torture... Elle posa son regard sur Ashley, une blonde. Cette dernière sembla la fusiller du regard, alors Luce détourna le regard, le posant sur la table. Dans la pièce, son aura blanche tournait toujours, légère et délicieuse, mais personne ici ne pouvait la sentir...

    Personne...
 
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Javier Almadovar, Gideon Slayers, Joad Slayers & Meadow Slayers.



Luce venait d'apparaître devant ses yeux. Dakota, qui avait les mains dans les poches, serra, presque instantanément le mot qu'il y avait réduit en boule par les soins d'Enrique qui en avait scellé le parchemin, empêchant quiconque de l'ouvrir excepté son porteur, et la destinataire du mot. Quoiqu'il en soit, l'hispanique posait ses prunelles noirs sur cette dernière avec une certaine sérénité, comme si il veillait sur cette dernière. Son frère tenait beaucoup à Luce, c'était donc, pour cela qu'il y devait surveillance. Enseigner ? Ce n'était pas tellement sa vocation. Mais il fallait dire qu'il avait un don pour séduire, et pour permettre de faire retenir comme il fallait les informations nécéssaires que l'on ne devait pas oublié. Il était particulièrement pédagogue, il fallait le dire, et sa passion pour la magie noire l'avait poussé à vouloir l'enseigner. D'autant plus qu'ainsi, il pourrait toujours avoir un oeil sur la petite fille du défunt Riggo'. Dakota tourna délicatement son visage vers Ashley qui fusillait du regard la petite Luce. L'hispanique reporta son regard sur Joad et Meadow qui observaient la pièce avec un amusement presque puéril, tandis que Gideon, fidèle à lui même, était, à l'autre bout de la salle, accoudé à un pilier, les bras croisées, à regarder les gens, et les étudiants. Dakota était persuadé qu'il devait bouillir en pensée. Ce type réfléchissait énormément, et l'on ne savait jamais ce à quoi il pensait.

Lorsque Wolfgang se présenta, comme si il y avait besoin, et qu'il décréta être le directeur de Poudlard, l'hispanique eut un léger sourire qui passa comme pour un sourire victorieux, comme si le fait que les mangemorts étaient à Poudlard, c'était le signe d'un nouvel ère remplie de bonté et que le père noël serait avancé de quatre ou cinq jours en dehors de la période de la naissance du Christ. Non, Dakota souriait ainsi, car il était légèrement fatigué. Ca lui arrivait de temps à autres, ces derniers temps. Enrique lui avait dit de faire attention avec la magie noire, car elle fatiguait. Elle était ainsi. Et Dakota était la magie noire. Alors, lorsque Wolfgang s'assit, et que Clash se leva pour reprendre la parole, il ne put s'empêcher de sursauté légèrement, comme si il venait de s'assoupir. Clash parla. Dakota ne l'aimait pas du tout. Contrairement à Wolfgang qui pouvait attiré la sympathie puisqu'il était sûrement atteint d'une pathologie mentale particulièrement violente, Clash était normal. Si tel mot pouvait qualifié un tel homme... L'hispanique ne l'aimait pas du tout, et le loup américain devait sûrement le savoir où le ressentir. C'était une véritable haine qu'il y avait, contrairement à Wolfgang à qui il était fidèle. Enfin, tant que cela entrait dans les besoins d'Enrique qui semblait prévoir, et ne jamais s'arrêtait d'anticiper pour préparer ce qu'il était entrain de remettre à jour. Pour le moment, Dakota devait être le parfait mangemort. Il ne pouvait donc, qu'être dans les bonnes grâces de Wolfgang.

- Je me présente, Kiev Orlov, j'occupe le poste de Professeur de Torture. L'aciduité et la présence sont pour moi quelque chose de très importants, et je vous garantis que quiconque failliera à cela se verra sévèrement puni, devenant dès lors le sujet du cours.

Dakota eut un sourire. Les Orlov étaient particuliers, dans un certain sens. Cependant, ils avaient quelque chose de particulièrement attachant. Comment dire... Javier ne savait réellement expliqué ce qu'il ressentait leur égard. La tradition des deux familles dont tout opposée voulait qu'ils se haïssent... Pourtant, le fils de Miguel semblait comme... En dehors de cela. Il haïssait, si on le haïssait, mais pas le contraire. Il y avait de bons éléments chez les Orlov... Même si ils étaient particulièrement casses couilles. Le regard de Dakota se posa sur la silhouette de Vitaly, avant qu'à son tour, il ne se lève, les mains jointent dans le dos, comme si il était un de ses colonels chargés de la formation des nouveaux bidas fraîchement arrivés au camps.

- Javier Almadovar. Je serais votre professeur de magie noire. Dans mon cours, vous serez assez libre, du moins, tant que cela respecte la doctrine mise en place. Pour le reste, je vous laisse dans le mystère...

Il se rassit, après avoir posé son regard sur quelques élèves de la classe. Il n'avait pas croisé le regard de Luce, cette fois ci, de peur de se faire repéré par les mangemorts. Son regard s'était posé sur Lycaon, en tout dernier, avant qu'il ne pose ses fesses sur la chaise de bois. Il remit correctement sa chemise, replongeant sa main dans sa poche. Gideon croisa le regard de Dakota, et hocha de façon imperceptible la tête. Joad et Meadow semblaient des plus excités.
 
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« Your own personal Jesus » EmptyMer 6 Aoû - 22:45



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« There Are No Choices, Only Opportunities... »


    Quelle Merde. Vraiment. Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire la situation. Ou tout du moins, Alek n'en trouvait-il pas. Pas sur le moment. Pas sous le choc. Choc provoqué par ces récents évènements. Cette attaque... Imprévisible. Innattendue. Du grand art. Du grand Wolfgang tout ça. Le Serpentard revoyait encore l'incompréhensible panique qui s'était emparée de la Grande Salle lors du Bal d'Halloween. Il pouvait sentir encore l'énorme quantité de sang qui y avait été versé. Combien de morts, de blessés exactement ? Il n'en avait aucune idée. A vrai dire, il n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé pendant l'attaque. La Pleine Lune avait fait son travail en lui rappelant sa malédiction. Alek s'était transformé bien malgré lui, comme d'habitude me direz-vous, mis à part que là, il s'était trouvé en présence du Loup Chef de Meute. Wolfgang. Et ça avait changé la donne et bouleversé les "habitudes". Il n'avait pas seulement agressé des élèves, mais il l'avait fait quasiment consciemment, quasiment volontairement, et Dieu seul savait combien de personnes il avait attaqué...ou tué. Les premiers jours, ça l'avait hanté, ça l'avait obsédé et rendu presque dingue, mais ensuite, la présence du Chef de Meute avait atténué les effets, comme si une partie de sa volonté s'était trouvée affaiblie, ou plutôt renforcée, dans le sens où il ressentait moins de sentiments "faibles".

    En ce moment même, le Loup Fauve se trouvait dans la Grande Salle, au milieu de la foule, légèrement en retrait sur la gauche. Il était arrivé parmi les premiers bien sûr, en tant que Sang-Pur et Lycan. D'un regard dénué d'expression si ce n'est rempli de froideur, comme toujours, il avait vu Wolfgang entouré d'une partir de sa famille. Et ce fut avec une certaine déception qu'il avait remarqué la présence de Vitaly à ses côtés. Il avait l'air... Soumis. Alek ne voyait pas d'autres mots. Il savait que le jeune homme ne se trouvait pas là par volonté mais plutôt par crainte. Du moins c'était ce que le jeune Vert & Argent espérait. Il lui paraissait impossible que son cousin ait basculé de son plein gré du mauvais côté, après tout ce qu'il subissait de la part de son père. Mais quelle importance, de toute façon, il se trouvait sur cette estrade, près du pire Mage Noir Lycanthrope jamais existé. Il avait beau ne pas le vouloir, il y était, il n'avait pas le choix. Et c'était dans le caractère d'Alek de penser que dans la vie, il n'y avait pas de choix, seulement l'illusion des choix, mais qu'il n'y avait cependant que des opportunités.

    Alors. Quelle opportunité Alek allait-il saisir cette fois ? Allait-il une fois e plus rester en retrait vis-à-vis des « affaires familiales » ? Il avait toujours été le mouton noir, toujours à établir plus de distance avec ses cousins. Il les aimait bien, là n'était pas la question, mais il avait toujours eu un problème, avec lui-même. Avec son nom. Il n'avait jamais réussi à l'accepter. A accepter de porter le même nom que Wolfgang le Sanguinaire. Mais si tout changeait aujourd'hui ? Il n'avait jamais réussi à trouver son but dans la vie, sa raison de vivre. A force de tourner le dos à tout et à tout le monde, il s'était isolé, puni lui-même. Mais auourd'hui était un nouveau jour, une nouvelle ère, c'était ce qu'était en train d'annoncer Wolfgang. Et Alek ne pouvait décrocher son regard du Mangemort. Il l'avait toujours haï, mais maintenant qu'il le voyait en face, il devait reconnaître que cette haine se transformait peu à peu en admiration. Peut-être étaient-ce les effets qu'un Chef de Meute provoquait sur ceux de son espèce... Mais quand bien même, cette lueur nouvelle qui venait de naître dans les yeux du Serpentard ne pouvait plus tromper personne, pas même lui-même.

    Et si cette nouvelle donne n'était qu'une de ces nouvelles opportunités qu'il avait tant de fois rejeté ? Et si c'était une nouvelle chance qui lui était donnée afin de pouvoir prendre en main sa vie, son destin ? Lui qui enrageait constament contre le monde entier et deux fois plus contre lui-même, lui qui regorgeait de cette violence si rare et étrange dont il n'arrivait jamais à se défaire. Lui qui, malgré tout, reconnaissait le bien fondé des idéaux de Wolfgang. Il détestait les Sang Impurs et les Sang-de-Bourbes encore plus. Les Moldus lui donnaient envie de vomir tellement il les trouvait pathétiques. Aussi peut-être qu'après tout ce temps, renier son nom et ce qu'il représentait ne servait plus à rien. Comme on le dit toujours, on ne peut enterrer le passé sans avoir conscience du fait qu'un jour ou l'autre il vous rattrapera. Aujourd'hui, c'était le cas. Mais au lieu d'y voir une fatalité, pour une fois, Alek y vit autre chose. Et si c'était enfin l'occasion rêvée pour laisser s'exprimer sa véritable personnalité ?

    Le Lycan baissa un instant la tête, posant alors ses yeux sur sa chevalière familiale. Il la fit bouger, perdu dans ses songes, s'imaginant alors libérer la sauvagerie qui sommeillait en lui. Il essaya de se rappeler l'attaque du Bal, mais ne vit que quelques flashes. Des griffes, des hurlements, lui bondissant sur une fillette de première ou deuxième année, l'odeur du sang, de la chair lacérée... Un sourire en coin se forma doucement sur son visage. En temps normal, sa conscience l'aurait répugné de tout cela, mais à présent, rien n'était plus pareil. Une nouvelle ère, comme il disait, était en marche. Une nouvelle ère signifiait un nouveau départ. Un nouveau rôle. Sans plus aucune hésitation, Alek releva la tête, son visage ayant entre temps changé d'expression. Si avant il était froid, à présent sa dureté ne faisait plus aucun doute, ni cette noirceur dans les yeux. Décidé, il traversa la foule pour se diriger vers la droite, où devaient se rendre les Sang-Purs. Il ne se gêna pas pour donner des coups d'épaules dans la plupart des crétins qui se trouvèrent sur son chemin. Le Serpentard fut l'un des premiers à arriver à l'endroit voulu. Il s'avança vers le Mangemort responsable en écartant assez brusquement un dernier abruti qui lui barrait le passage, manquant de le faire tomber après lui avoir balancé un "Dégage, Minus !".


    « Hey ! »

    Alek ignora le cri étouffé, se penchant légèrement par-dessus le parchemin pour l'instant vierge que le Mangemort tenait dans ses mains.

    « Alekseï Stanislav Orlov »

    Puis il croisa le regard du garçon bousculé. Si ce dernier avait été à deux doigts de lui envoyer son poing dans la tronche une seconde avant, à présent on ne lisait rien d'autre à part de la crainte dans ses yeux clairs. Apparemment, le simple fait d'entendre son nom changeait tout. Le Loup Fauve lui décocha un sourire mauvais tout ce qu'il y avait de plus inquiétant. Le garçon déglutit, juste avant de disparaître dans la foule. Alek s'autorisa un léger rire, juste avant de reporter son attention sur Wolfgang et sa bande. Rassurez-vous, il s'était appliqué à minimiser les bruits pour ne pas perturber la cérémonie. Ils en étaient à présent à la présentation des nouveaux "enseignants". Les nouvelles matières avaient déjà l'air beaucoup intéressantes que les anciennes, beaucoup plus distrayantes tout du moins. Au moins là il aurait certainement de meilleures notes. Alek sortit son briquet de sa poche et se mit à jouer avec, ouvrant puis refermant le clapet dans un cliquetis agaçant pour les personnes proches de lui. Mais il s'en fichait, ses yeux sombres étaient rivés sur Wolfgang, et plus il le regardait, plus il se disait qu'il avait fait le bon choix. Bientôt rejoint par les autres Sangs-Purs, les groupes se formant, Alek se sentit alors envahi d'une excitation sans pareille. Le tout étant de savoir si ces sensations nouvelles étaient bien réelles ou seulement la conséquence de la présence du Loup Dominant qu'était Wolfgang. Dans tous les cas...

    Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti autant à sa place dans ce monde...
 
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« Your own personal Jesus » EmptyJeu 7 Aoû - 11:59



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« Your own personal Jesus » Sanstitre7-1
Tyler Carlson


    Wolfgang avait ce sourire satisfait aux lèvres, et c’était amplement suffisant pour les mangemorts qui avaient pour eux cet air de vainqueur, une petite lueur assassine et tortionnaire luisant dans leurs yeux. Tyler avait reprit place, il était véritablement amusant et jouissif de voir tout ce petit monde trembler ou obéir docilement aux ordres, néanmoins l’aîné Carlson avait horreur de faire de longs discours. Pour autant il ne put s’empêcher de réprimer un rire léger, son regard noir posé sur l’assemblée, lorsque leur chef rabaissa les sangs de bourbe avant d’ordonner l’applaudissement des troupes. Cyniquement parlant, bien entendu. Les professeurs se présentèrent donc tour à tour, laissant entrevoir les nouvelles matières dont certaines faisaient froid dans le dos. Le cours de tortures serait sans doute le plus craint des élèves, quoique les autres enseignements ne seraient certainement pas une partie de plaisir pour les jeunes adolescents. Dores et déjà, il était certain que les mangemorts les materaient dès le début, n’autorisant aucune rébellion quant à leur autorité suprême. Tyler se cala dans son siège, allumant sa sempiternelle cigarette de son briquet d’argent, sans aucun respect ni un regard pour les élèves présents. C’était à peine si la masse existait en tant que telle à ses yeux, ils représentaient bien plus de la chair à canon que de véritables humains, quoique pour certains d’entre eux, l’on pouvait toujours en faire quelque chose de potable. Ce fut alors à son tour de se présenter en tant que professeur, mais visiblement l’aîné Carlson paraissait bien peu motivé à se lever seulement pour tous ces impurs, son regard se posant seulement sur le groupe dont le sang n’était pas souillé. Il eut néanmoins une œillade pour Ethan et Dean, arborant une moue désespérée. La nouvelle génération des Carlson se trouvant sang-mêlé, il fallait bien faire avec. Jim posa son regard avec insistance sur Tyler, dont le regard sombre s’était posé sur sa cigarette qu’il faisait rouler entre ses doigts. Sans même un regard pour l’assemblée, il parla de sa voix lente, posée et grave, résonnant alors dans le silence des lieux comme un glas fatal.

    Tyler : « Tyler Carlson, votre professeur de Discipline. »

    Et la matière annonçait déjà la couleur. En outre, les impurs n’avaient pas à avoir ce privilège d’être traités comme des véritables humains à part entière -sauf peut-être exception pour les meilleurs d’entre eux, s’il y avait- aussi l’aîné Carlson n’avait pas daigné posé ses yeux sur eux lorsqu’il avait pris la parole. Pour autant sa voix glacée résonnait comme un avertissement. L’on respectait le corps enseignant, ou les issues demeureraient violentes. Tanys réprima un sourire amusé quant au comportement débonnaire et peu conciliant de son ami, le voir ainsi porter sa cigarette aux lèvres sans même un regard pour les élèves ni même développer d’avantage sa matière, annonçait dores et déjà la suite des événements. Sans parler du cours de Clash, de celui d’Almadovar, et du rictus satisfait de Wolfgang.

    ***
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    Dean Carlson & Ethan Carlson


    Les élèves étaient tous rentrés dans un calme absolu. Les plus écoeurés d'entre eux et ceux dont la crainte était la plus présente baissèrent la tête, de peur de croiser le regard d’un mangemort. Certains cependant, gardaient la tête haute, la mine presque réjouie. Sans doute des sangs purs favorables aux mages noirs ou qui connaissaient quelques mangemorts dans le lot. Les familles sorcières à abriter un mage noir étaient plus nombreuses qu’on ne le pensait. Ethan serra un peu plus la main de Dean, qui le plaça devant lui tout en continuant d’avancer afin d’éviter que son petit cousin ne se fasse piétiner par la masse d’élèves s’engouffrant alors dans la grande Salle. Un calme absolu, à faire froid dans le dos. Le jeune Carlson chercha son cousin du regard, attablé entre un homme au regard fou et une jeune femme blonde. Dean soupira alors, se demandant comment Tyler avait pu en arriver là, reniant son propre sang et faisant couler celui des autres, pour une question d’opinion basée sur une pseudo élite. Tour à tour, les professeurs se levèrent pour parler, mais ce fut la silhouette de Clash qui effraya le plus le petit Ethan, qui du haut de ses douze ans et malgré son esprit surdoué et piquant, n’eut de cesse de trembler de tout son long, se fourrant un peu plus contre son cousin Dean. Son regard de jais, brillant d’inquiétude, ne cessait de fixer son grand frère Tyler qui n’eut pour autant pas une œillade pour lui, lui suppliant implicitement de faire cesser cette mascarade, de cesser d’avoir ce regard assassin et froid. Sentant le corps fébrile de son petit cousin trembloter de crainte, Dean le ramena contre lui, l’enserrant dans un élan de protection instinctive.

    Entre temps, les élèves s’étaient divisés en plusieurs groupes, dociles car appréhendant la suite des évènements. Et il y avait de quoi. Même Dean qui portait sur lui la marque des Ténèbres craignait pour leur futur, bien que malgré tout une once de fierté monta en lui, laissant sur son visage un voile imperturbable. Fier Gryffondor téméraire et hardi, bien qu’il aurait été complètement idiot d’avancer qu’il ne craignait pas Wolfgang et ses sbires. Mais pour Ethan, Dean se devait de se montrer protecteur et au moins lui esquisser le fait qu’il paraissait intouchable, bien que c’était loin d’être le cas. C’était là seulement pour le rassurer. Le jeune Gryffondor se retourna, toisant les sangs purs donnant leurs noms à quelques mangemorts, avant de poser ses yeux sur Tyler. Il vit ce dernier esquisser une moue presque dépitée lorsque ses prunelles froides s’étaient posées sur Ethan et Dean. Ce dernier cependant soutint son regard sans une once de provocation, seulement de curiosité piquée. Tyler, professeur ? En outre, au vu des phénomènes qu’ils avaient devant eux, cela allait être loin d’être une partie de plaisir. Sans compter le règlement que son propre cousin venait d’énumérer, un rictus satisfait au coin des lèvres. Tour à tour, les autres professeurs prirent la parole, et lorsque vint le tour de Kiev, le petit Ethan enfouit sa tête contre Dean, sanglotant légèrement.

    Ethan - Professeur de tortures ? Non je veux pas, je veux pas…
    Dean - Ethan je suis là, tout ira bien.

    Un mensonge gros comme un troll, mais il ne pouvait faire autrement que de tenter de réconforter son petit cousin, dont le cœur ne cessait de battre la chamade. La voix de Tyler résonna alors, froide et lente, presque irrespectueuse envers la masse d’élèves. Néanmoins Dean avait compris l’état d’esprit de son cousin, en tant que professeur de Discipline, il esquissait là le programme qui serait à l’honneur de ses cours, et cela risquait fort d’avoir un rapport avec le statut du sang au vu de son comportement.

    Tyler : « Tyler Carlson, votre professeur de Discipline. »
    Dean - Ouais ben… on va se marrer tiens… souffla le Gryffondor, désespéré.
    Ethan - Pourquoi Tyler parle comme ça ? Dean ?

    Le Gryffondor ne répondit pas, ne sachant que répondre. Il se contenta de poser son regard sur son jeune cousin calé dans ses bras, tremblant comme une feuille.
 
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Ashka S. Mephistos - Hina Liverned - Ian Hensom


    Ils étaient tous là, devant la Grande salle, attendant les prochaines instructions. On leur avait ordonné de se rendre là, sans même leur dire pourquoi, ils sauraient en temps voulu leur avait on rétorqué. Ashka se trouvait accompagnée de deux élèves, dont l’un avait été son cavalier lors du Bal d’Halloween, cette fameuse soirée où tout avait basculé dans leur vie. Comment oublier ? Ashka se revoyait encore en train de danser avec son camarade lorsque son regard avait finit par se poser au travers d’une fenêtre, constatant avec la plus grande surprise que la Lune, sous ses yeux, était en train de faire un cycle complet, passant de croissant à Lune complète, elle s’était arrêtée avant de finir par s’exprimer, comment cela était il possible ? Elle n’avait pas reçu de réponse car déjà l’école était attaquée, de sombres capes pénétrant dans le lieu de réjouissance et de festivité. Une horreur à l’état pur, une scène que la jeune fille ne souhaitait pas revivre, mais que malgré elle, elle revoyait chaque nuit, chaque fois qu’elle fermait les yeux. Et ce soir, qu’allaient ils faire ? Les achever après les avoir laissé presque tranquille pendant un certain temps ? Elle en doutait sincèrement, ils devaient avoir d’autres plans pour eux, mais lesquels ? Elle n’en avait pour le moment aucune idée, et cela l’inquiétait. Sa main se resserra sur celle de son amie, Hina, une sang-mêlée de Serdaigle fidèle a Ashka depuis leurs première année. Fidèle autant en amie qu’amoureuse. Hina, en effet, était amoureuse de la cadette des Mephistos depuis leur seconde année, cette dernière, flattée, n’avait cependant jamais répondue aux avances de son amie, ni à celles d’un homme d’ailleurs. Mais ce soir, elle serrait un peu plus fort la main de son amie, lui intimant de ne pas la lâcher, tandis que Ian, élève de 17 ans à Serpentard tenait la jeune voyante par les épaules, la rassurant sur sa présence qu’elle ne sentait pas. La foule d’élèves marchaient en direction du lieu de Rendez vous. Autour d’eux, devant et derrière comme sur les côtés, des mangemorts leur intimaient de « la fermer » lorsque les murmures devenaient un peu trop intempestifs. Chez les élèves, les réactions étaient multiples et diverses, on avait peur, on se montrait courageux, on était curieux ou l’on était fier. Ashka se posait juste les bonnes questions et tentait d’y répondre. Enfin, ils parvinrent devant les portes de l’endroit qui leur servait de lieu de repas et d’études, elles étaient closes, mais laissaient à présager qu’un évènement important se tenait dedans. L’un des mangemort de devant finit par prendre la parole, crapule immonde qui donnait les ordres comme s’ils s’adressaient à des animaux et non pas des êtres humains.

    Al : - Les Sangs purs, vous rentrerez les premiers ! Et on ne se mélange pas, interdiction de s’asseoir à la même table que les impurs, c’est clair ?

    La réaction ne se fit pas attendre, déjà certains étaient indignés, majoritairement les « Impurs » comme l’autre se plaisait à le dire, alors que d’autres, fiers de leurs origines, s’avançaient déjà à l’avant de la foule. Une attitude déroutante et désopilante. Ian ne lâcha pas Ashka et commença à l’entraîner vers l’avant, sans que celle-ci ne veuille esquisser un geste, tenant encore plus fermement la main de l’autre Serdaigle. Leurs regards se croisèrent un instant, alors que la jeune fille était tirée à l’avant, le Serpentard ne pouvait pas se permettre de laisser « sa compagne » parmi les autres élèves quand on leur demandait d’avancer.

    Ashka : « Hina !Lâche moi Ian ! »
    Hina : - Avance Ashka, laisse moi, on se retouvera à l’intérieur !
    Ian : - Soit raisonnable Ashka. Tu ne sais pas de quoi ils sont capables si nous n’obéissons pas.

    La Serdaigle lâcha à regret la main de son amie, se laissant entraîner par son aîné jusqu’au petit groupe de Sangs-purs. C’est à cet instant là que les portes s’ouvrirent, les laissant entrer dans le lieu où se tenaient déjà des hommes et des femmes, leurs assaillants. L’un d’eux leur adressa très vite la parole, entamant une introduction qui leur indiquait bien que rien ne serait plus jamais pareil. Un autre homme, Clash, prit la parole, laissant une ambiance désappointante peser sur l’ensemble de la salle. Après que les deux hommes aient parlé, un troisième prit la parole, plus jeune, plus charismatique, et qui arracha un frisson à la jeune fille, très vite, il énuméra quelques points du nouveau règlement. Tout ce qui avait existé était désormais prohibé, la liberté d’expression était interdite. Le point concernant les sangs-purs et impurs attira très vite la jeune fille qui ne put s’empêcher de jeter un œil à Hina qui avait eut la même idée qu’elle. Elles ne pourraient plus se parler. Ashka avança ses lèvres jusqu’à son compagnon avant de lâcher quelques paroles.

    Ashka : « Qu’est ce que c’est que cette histoire ? »

    Mais ce n’était pas tout, le premier homme qui avait parlé reprit vite la parole, leur ordonnant de se séparer en trois groupes. Les distinguer.Tous se levèrent, Ian forçant la belle à en faire de même, ce n’était pas de la rébellion, juste de l’incompréhension. Très vite ils arrivèrent jusqu’au mangemort désigné et des noms remplirent son prénom. Sans conviction ni ton fier, elle déclina son identité, avant de retourner s’asseoir, comme tous les autres. Ce n’était pas finit, voilà qu’ils prenaient la place des professeurs, celui qui parlait en premier et dont il était clair qu’il était le chef, prenait la place de Directeur. Les autres, très vite se déclinèrent aussi. Elle ne put s’empêcher de tressaillit à l’entente d’une déclinaison terrifiante. Torture ? Un professeur de Torture ? Et qui seraient les victimes ? Eux ? Un instant, son regard se porta sur l’élève en face d’elle, un fier Serpentard ; dont il ne faisait aucun doute qu’il allait profiter de cette situation. C’était désespérant.
 
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Calvin Whitaker



Wolfgang. Attaque. Mangemorts. Anton. Mort. Ordre du Phenix. Le Mal. Que des mots qui ne cessait de tourner dans son esprit durant toute la nuit et qui l'ont empêcher de dormir paisiblement. Il n'avait pas cessé de tourner et retourner dans son lit, de se réveiller en sursaut et de faire les cents pas dans le dortoir des quatrièmes années de Serdaigles. Ce qui l'énervait le plus, ce n'était pas les évènements qui avaient eu lieu dans la Grande Salle la veille mais plutôt le fait qu'il ne savait rien du tout. Hier, alors qu'il était au calme dans la salle commune alors que dans la Grande Salle, le bal d'halloween se déroulait, tous les élèves étaient revenus plus effrayés les uns que les autres alors que minuit venait à peine de sonner. 2trange pour Calvin qui était de suite allés demander des explications. Il avait seulement eu une conversation avec une jeune Serdaigle dont il avait oublié le prénom qui lui avait appris les grandes lignes de cette agitation. Après seules les rumeurs avaient alimenté les conversations. Mais déjà Calvin avait ses pensées tournés vers autre chose. Anton. Son frère était allé au bal, cela était sûr. Pendant plusieurs jour, il avait harcelé le jeune Serdaigle pour qu'il l'accompagne sans succès. Mais maintenant, que lui était il arrivé.

Les questions tournait dans l'esprit surdoué de Calvin. Etait-il tranquillement dans sa salle commune, avait-il été sauvé par les membres de l'Ordre du Phénix, était-il blessé ou même pire mort. Mais si le jeune Whitaker ne voulait pas imaginer cette issue tragique, il n'avait pas le choix. D'après ce qu'il avait entendu, la plupart des professeurs de Poudlard, ceux que Calvin connaissaient était morts, tuer par les mangemorts. Aussi l'idée que son frère avait pu subir le même sort tracassait Calvin.

Dès que le jour pointa le bout de son nez, le jeune garçon s'habilla en vitesse avant de sortir de la salle commune. Il remarqua tout de suite un changement. Le froideur de l'établissement contrastait avec ce que le château était avant la prise de pouvoir des mangemorts. Mais pas le temps de cogiter là dessus. Il voulait savoir si son frère était encore dans le château. Au fur et à mesure qu'il s'approchait de l'endroit préféré d'Anton, la salle des trophées, Calvin sentait son coeur se serrer. Il poussa la porte dans un grincement terrifiant.

Deux heures plus tard, toujours rien. Le jeune garçon avait fait le tour de la pièce une vingtaine de fois espérant qu'Anton finirait par le rejoindre mais rien. Aucun doute, Anton n'était plus dans le château. C'était l'endroit où ils avaient l'habitude de se retrouver. Déçu, il sentit les larmes montés le long de ses yeux. Mais hors de question de s'apitoyer sur son sort. Il devait se montrer fort, comme l'était Anton d'habitude. Avec courage, il sortit de la pièce, prêt à remonter direction la salle commune. C'est alors qu'il remarqua les affichettes.

Hors de question de commencer à désobéir, c'était pas du tout le style de Calvin. Tel un petit soldat, il se dirigea vers la Grande Salle. Il tentait de se glisser parmi la foule, de passer inaperçu mais compris rapidement que cette attaque allait bouleversés leur mode de vie, leur train train quotidien et que la peur allait gagnée chaque élève. Il entra en compagnie des sang-purs, remerciant intérieurement ses parents d'être des sorciers et il s'installa à la table qui leur était réservée.

Il ne disait pas un mot se contentant d'écouter tour à tour les protagonistes. Il connaissait Wolfgang, Clash, Carlson et les autres. De nom du moins. Abonné à la gazette du sorcier depuis longtemps, il savait ce qu'il se disait sur eux mais n'aurait jamais pensé être au coeur de l'action, de la bagarre entre le bien et le mal. A l'annonce des matières qui allait leur être enseignés, Calvin tressaillit comme les autres élèves. Lui d'habitude curieux et intéressé par les cours n'avait pas vraiment hâte de retrouver les bancs des salles de cours. Il jeta un regard au alentours, pas de trace de son frère. Il se leva à la suite de se condisciples et se dirigea à l'extrême gauche.


-- Calvin -- Calvin Whitaker

Le jeune Serdaigle avait parlé avec une voix assurée qui contrastait avec son coeur qui battait la chamade. Qu'allait-il leur arrivé ?
 
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    Fermé et déplacé.
 
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